Mali: Zoom sur les recommandations issues de la Conférence de Haut Niveau sur la Mobilisation des Compétences de la Diaspora pour l’Emploi

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Par J Mali-Emergent

Sous la présidence du Premier Ministre Moctar Ouane la conférence de haut niveau S’est déroulé à Bamako. Cette rencontre vise à impliquer la diaspora pour renforcer la résilience malienne à travers le partage des compétences. Une initiative du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle.

AXE 1 : Favoriser la mobilité et le transfert des compétente de la diaspora :

− Faire la typologie de la Diaspora (Diaspora à l’étranger et la Diaspora revenue au Mali), Identifier les besoins ; Initier des programmes de mise en relation de la Diaspora et des maliens au pays ; Créer une synergie de travail avec les institutions locales ; S’appuyer sur les acteurs locaux (structures existantes) qui ont une expertise avérée dans le domaine ; Créer une plateforme de localisation des compétences de la Diaspora ; Initier une semaine de la Diaspora ; Mettre en place une formation « Welcome Home » pour les Diaspora qui arrivent pour bien s’approprier les cultures et langues locales ; Centre culturel africain pour maintenir le lien entre les diasporas et les pays d’origine ; S’inspirer des cas de réussite de la Diaspora Chinoise et rwandaise en matière de création d’entreprises ;

AXE 2 : Améliore le Climat des affaires et favoriser l’entrepreneuriat

− Adopter une loi pour faciliter le retour et l’investissement de la Diaspora ;

− Créer les conditions favorables pour le retour et l’installation des compétences (travailler sur le climat des affaires) ;  Mettre en place une banque d’investissement pour la diaspora,  Créer une application pour gérer le fonds de la Diaspora ;

AXE 3 : Faciliter et accompagner l’intégration économique des bénéficiaires

− Mettre en place un programme de parrainage des jeunes ;

− Mettre en place des formations pour les jeunes afin qu’ils s’approprient les réalités de l’entreprise (respect des délais…); Créer des conditions pour qu’à la fin de la formation les jeunes aient de l’emploi ; Créer des plateformes d’apprentissage, de mentorat et de management à distance ;

Axe transversal :

− Avoir une perspective panafricaine ;

Avant d’ajouter qu’il s’inquiétait, comme la plupart de ses concitoyens, sur les constats communs pour l’avenir de ces 830 millions de jeunes africains à l’horizon 2050 pour lesquels la BAD cherche courageusement à trouver des solutions durables et louables. Nous avons l’intention d’y contribuer activement.

Aujourd’hui, à Bamako, la diaspora Malienne réunit et a rassemblé Gouvernement, cadres techniques et partenaires pour évoquer la place de ses compétences dans la Formation Professionnelle. Elle donne le souffle d’un espoir nouveau. Celui de transmettre leur expérience et de donner l’envie d’un pays aux traditions d’accueil, d’hospitalité, de culture et de laborieux travailleurs.

En effet, cette rencontre s’est inscrite dans un processus interministériel, participative et pluri acteur visant à faire le pari de la création d’emploi par la mobilisation de la diaspora et des maliens de l’extérieur et ceci quel que soit le niveau d’étude, l’âge et le pays d’accueil.

Plus de 180 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail. Ils sont souvent majoritairement dépourvus de compétences. Or pour prétendre à une croissance économique le capital humain est un des premiers leviers.

C’est sur cette base qu’avec les Système des nations unies à travers, l’UNESCO, l’OIM et l’UNFPA, nous avons saisi l’opportunité de proposer ce programme innovant pour mobiliser les compétences et l’expertise de la diaspora pour la création d’emploi et plus largement le développement du secteur privé à travers l’entrepreneuriat.

Dans son discours de clôture, Mohamed Salia Toure, non moins ministre de l’emploi et de la formation professionnelle pense que «  Si votre dynamique des mouvements financiers a apporté et apporte encore aux pays du Sud et du Nord de la richesse, la Banque africaine de développement attire l’attention des Dirigeants Africain et Européenne sur le fait que « 263 millions de jeunes n’auront aucune participation économique au système de production d’ici 2025 ».

 Au Mali, 5 000 000 de jeunes de 15 à 35 ans sont concernés pour près de 53 % de la population active. Une Bombe à désamorcer, sans aucun doute !!! Hélas. Et parmi eux, entre 700 000 à 800 000 sont sans éducation, ni formation pour participer pleinement au développement économique et à la stabilisation auquel le Gouvernement de Transition aspire. »

Daouda Bakary Koné

croissanceafrik
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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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