C’est ce samedi 03 novembre 2018, que l’association des éditeurs de la presse privée (ASSEP) a procédé au lancement de la première édition de l’initiative UNE VIE, UNE EXPERIENCE à son siège à l’ACI200, avec comme invitée la directrice de la Radio Guintan.
《Une vie une expérience》 c’est le thème retenue d’une causerie débat organisée par l’association des éditeurs de la presse. La coordinatrice du Réseau Finzan Com Ramata Dia promotrice des Radios Guintan, la Radio des femmes. Le choix d’invité est exact. Cette dame qui fut aussi ma patronne est une grande icône des médias. Cette initiative permettra à la jeune génération de comprendre les risques du métier de journalistes les comportements à adopter en vue d’une meilleure professionnalisation.
Selon Ramata DIA DG de la Radio Guintan « le niger donne 800 millions, le Burkina Fasso 500 millions et le Mali donne 200 millions à la presse, vraiment c’est le déni total » dixit. Cette rencontre qui est sa première édition a enregistré la présence du président de l’ASSEP M. Basidiki TOURE, de M. Issa Guindo président de la commission d’octrois des logements sociaux, et la directrice de la Radio Guintan Mme Ramata DIA.
L’objectif de cette initiative est d’informer les jeunes générations de la presse, les règles et déontologie du journalisme mais aussi les défaillances et les lacunes du métier. Le Mali étant un pays menacé par les narcotrafiquants et le djihad international a su se retrouver dans une considération économique dans la zone UEMOA en se classant 3 ème économique en Afrique de l’ouest. Cela dit, il faut reconnaître que le gouvernement Malien n’arrive pas à soutenir les médias (l’aide de la presse).
Aujourd’hui, la liberté d’expression n’est pas soutenue financièrement, à cause de l’incapacité et la négligence des autorités. Le Mali à l’instar des autres pays de la sous- région, est le pays qui ne considère (respects) pas ses médias à travers ses journalistes. Au sujet de l’aide de la presse notre pays est considéré comme le dernier des autres. Par exemple en guinée Conakry et au Bukina Faso, l’aide de la presse est supérieure a celle du Mali, pourtant en terme de croissance économique le Mali se classe troisième de la zone UEMOA.
L’invité Ramata DIA DG de la Radio Guintan s’indigne et révèle que « le Niger et le Burkina Fasso octroient successivement 800 et 500 millions à leurs presses, tandis-que le Mali étant en bonne santé économique par rapport à ces pays frontaliers, n’arrive à dépasser la somme de 200 millions, vraiment c’est le déni total » dixit.
Ensuite, elle affirmera également que « la première difficulté de la presse est l’accès à l’information dit-elle, il faut que l’État facilite l’accès à l’information ». Avant de conclure elle ajoute que le gouvernement a offert le gilet aux journalistes pour qu’on vous identifie, mais ne les porte pas » ajoute-t-elle.
Daouda Bakary KONE
Source ; croissanceafrique