Nations Unies : Le Colonel Abdoulaye Maïga donne des leçons de démocratie à la « Junte Française » et ses « sbires » de chefs d’État de la Cédéao

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(JOURNAL LE MALI EMERGENT)-À la tribune de la 77ème Session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’#ONU, le Premier ministre malien par intérim, #AbdoulayeMaiga a affirmé que la France a laissé le Mali « en plein vol ». Le Colonel #AbdoulayeMaiga a donné des leçons de démocratie à la « #JunteFrançaise » et ses sbires de chefs d’État de la #Cédéao. Par la suite, le chef du gouvernement Malien, a dénoncé les deux poids, deux mesures de l’État Français, dirigé par le président #EmanuelMacron. Le Colonel #Maïga a afin démontré devant l’Assemblée Générale de l’#ONU que « le Mali a été poignardé dans le dos » par la « junte française ».

« Le Mali rappelle que conformément à la Vision du Colonel Assimi GOÏTA Président de la Transition, Chef de l’Etat, 3 principes guident l’action publique nationale: Le respect de la souveraineté du Mali ; le Respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali ; et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises », a réitéré le colonel Abdoulaye Maïga, du gouvernement malien de la transition.

A la tribune des nations Unies, le colonel Abdoulaye Maiga, chef du gouvernement Malien par intérim a donné une nouvelle qualification autorités françaises, « la Junte Française ». Il s’agit cette fois-ci, de montrer à cet Etat d’Europe qu’il  joue un grand rôle dans la déstabilisation du Mali. La « Junte Française » est accusée d’avoir mené des manipulations de masse pour déstabiliser le Mali. Parmi ces projets de manipulations, l’on peut citer la « fourniture des renseignement aux terroristes au Nord du Mali », les campagnes médiatiques fantoche contre le gouvernement et son peuple, etc.

Le Colonel Abdoulaye Maiga n’a hésité de rappeler que l« Le Mali sera en mesure de prouver que la junte Française a fournie des renseignements aux terroristes. A travers cette adresse à la conférence des Nations Unies, le Mali vient de dénoncer, une fois de plus,  la «  guerre par procuration » lancée par la France et ses complotistes.

« Les opérations militaires s’effectuent dans le cadre du respect des principes du droit de l’homme et du droit international humanitaire » et dira que « Les autorités de Transition n’ont d’autres objectifs que mener les reformes institutionnelles ». Toutefois, il a également profité pour donner quelque leçon de démocratie aux Etats d’Afrique « Aucun 3ème mandant constitutionnels ne sera  possible »

CEDEAO, ONU, Mercenaires Ivoiriens, et Mohamed Bazoum

Journal Le Mali Emergent n°72 du Lundi 26 Septembre 2022

Le premier ministre par intérim du Mali s’est adressé au secrétaire général de l’ONU, en disant que « Votre position sur l’affaire des mercenaires a été suivie par certains responsables d’Afrique de l’Ouest, donc c’est sous votre couvert, que nous leur adresserons des messages. A l’endroit du Président en exercice de la CEDEAO, M. Umaro Sissoco Embalo qui affirme : « on vient de voir avant-hier, la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies qui dit que ce ne sont pas des mercenaires. Moi à la place des maliens, j’aurai relâché ces 49 soldats ».

« Je voudrais très respectueusement signifier à ce dernier qu’il existe un principe de subsidiarité, d’ailleurs aux contours flous, entre la CEDEAO et les Nations Unies et non un principe de mimétisme. Egalement, il est important de lui préciser que le Secrétaire Général des Nations Unies n’est pas un Chef d’Etat et le Président en exercice de la CEDEAO n’est pas un fonctionnaire. Par conséquent, il serait indiqué qu’il ne banalise pas la CEDEAO. Enfin, il est utile de rappeler, au Président en exercice de la CEDEAO, qu’au Mali, les autorités n’interfèrent pas dans les dossiers judiciaires et respectent l’indépendance de la Justice. Donc, nous n’avons pas vocation à interpeller ou relâcher, ceci relève de la fonction judiciaire. Aussi, M. Umaro Sissoco Embalo doit être conscient du fait qu’il est le dépositaire d’un lourd héritage et de plusieurs sacrifices qui ont fait la renommée de cette Organisation. La dynamique ayant fait la grandeur de la CEDEAO ne doit pas être brisée », dit-il, le premier ministre Malien, le colonel Abdoulaye Maiga.

Par ailleurs, il dira que le gouvernement malien, a pris actes « nous avons pris acte de la menace de sanctions proférée contre le Mali, et loin d’être impressionné par des sanctions, je voudrais signaler au Président en exercice de la CEDEAO, qu’à la fin de son mandat, les peuples ouest-africains le jugeront sur les efforts qu’il a fournis pour améliorer les conditions de vie des populations et non des show médiatiques servant des agendas étrangers ».

A l’endroit de M . Bazoum, le prémier ministre du Mali dira que « le Gouvernement de la Transition n’a pour le moment jamais réagi à ses propos injurieux pour deux raisons cumulatives. La première raison tient au respect de l’héritage laissé par nos ancêtres, qui consiste à ne pas répondre aux injures par des injures. La seconde raison relève de l’identité de M. Bazoum, l’étranger qui se réclame du Niger. Nous savons que le peuple nigérien frère du Mali, se distingue par des valeurs sociétales, culturelles et religieuses très riches. M. Bazoum n’est pas un nigérien, son comportement nous réconforte totalement dans notre constat »

Des réalisations majeures citées en perspectives

A la tribune des nations Unies, le chef du gouvernement malien a cité quelque réalisation majeures, « je suis heureux de souligner que certaines avancées majeures ont déjà été réalisées, notamment la promulgation de la loi électorale qui comprend entre autres la création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE) dont l’installation est à un stade avancé, ainsi que la mise en place d’une commission composée d’éminentes personnalités de toutes les composantes de la société malienne, chargée de la rédaction de la nouvelle constitution ».

Quatre Types d’insécurité au Mali

Sur un autre plan, il estime que « peu de gens savent que le Mali est le seul pays au monde dans lequel se superposent et se déroulent simultanément 4 types d’insécurité : le terrorisme, les conflits communautaires manipulés par les terroristes et leurs sponsors étatiques étrangers, la criminalité transnationale organisée et les actions violentes d’individus isolés.

Parallèlement à ce processus de retour à l’ordre constitutionnel, le Mali continue de mener une lutte sans merci contre les acteurs de l’insécurité, en particulier les groupes extrémistes et qui sont responsables de toutes sortes d’abus contre nos paisibles populations.

« En ce qui concerne le Mali, je suis heureux et fier de vous annoncer que les groupes terroristes ont été sérieusement affaiblis et la peur a même changé de camp. Cependant, ces groupes criminels gardent encore et toujours une certaine capacité de nuisance, dans leurs tentatives désespérées de porter atteinte à notre intégrité territoriale et de terroriser nos populations», a-t-il annoncé.

Notons que le monde se souviendra qu’après avoir été abandonné en plein vol, le 10 juin 2021, par la France qui a décidé unilatéralement de retirer la force Barkhane du Mali, mon pays a été ensuite poignardé dans le dos par les autorités françaises. La précision est d’autant plus utile que nous refusons tout amalgame avec le peuple français que nous respectons.

Pour rappel, les autorités françaises profondément anti-françaises pour avoir renié les valeurs morales universelles et trahi le lourd héritage humaniste des philosophes des lumières, se sont transformées en une junte au service de l’obscurantisme.

Daouda Bakary Koné

Source: Journal Le Mali Emergent n°72 du Lundi 26 Septembre 2022

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