Le 25 août, à l’occasion du sommet du G7, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont expressément demandé à renforcer la lutte contre le terrorisme au Sahel. Le président français a notamment appelé à ce que le « périmètre de sécurité » soit élargi aux pays du Golfe de Guinée (Sénégal, Côte d’Ivoire, Ghana).
Les deux responsables ont plaidé pour un soutien militaire plus important dans la région afin d’éviter la « détérioration » de la situation et la propagation des groupes djihadistes. Ils ont annoncé la création d’un nouveau partenariat dont les modalités restent encore floues et ne prendront forme qu’après la rencontre franco-allemande prévue avant la fin de l’année.
Pour autant, Angela Merkel a clairement exprimé son refus d’envoyer d’autres soldats sur ces territoires, 200 militaires allemands y étant déjà en poste. La France mobilise quant à elle 4 500 soldats au Sahel pour son opération antidjihadiste « Barkhane ».
De son côté, le président burkinabé, président de la force du G5 Sahel et invité au G7, a rappelé l’importance de trouver une solution politique à la crise libyenne, indissociable de l’insécurité au Sahel.