Reportage ici (liens):
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Dans la province du Jilin, au nord-est de la Chine, la pêche sur glace sur le lac Chagan est une tradition hivernale. Feng Yilei nous raconte comment il a contribué à faire d’un village de pêcheurs pauvres une destination touristique de renom.
De l’eau claire sur 500 kilomètres carrés… Dans le nord-est, le lac Chagan abrite plus de 60 variétés de poissons, que l’on retrouve sur de nombreuses tables à manger pendant la saison de la pêche.
Un cadeau de la nature pour les pêcheurs comme Zhang Wen, 58 ans, chef d’équipage depuis des décennies.
Zhang se souvient encore de l’époque où la sécheresse et la surpêche avaient presque détruit le lac et son gagne-pain. « Nous vivions de la pêche de poissons sauvages, et nous n’avions pas de projet pour une pisciculture durable. Maintenant, nous introduisons un million de kilos de très petits poissons chaque année. Ce qui nous permets de récupérer plus tard 1,5 million de kilos de poissons. Nous utilisons également des filets à mailles de 8 pouces pour laisser partir les petits poissons et attraper uniquement les plus gros, afin de maintenir un équilibre écologique », a-t-il dit.
La méthode de pêche mongole traditionnelle leur a été transmise par leurs ancêtres. Elle est toujours utilisée sur le lac Chagan aujourd’hui, avec certains ajustements. « Nos traditions de pêche et de chasse se font à la main plutôt qu’avec des machines, en été et en hiver. Mais les nouvelles technologies ont rendu nos outils plus pratiques, comme ce filet de pêche en polyéthylène qui est beaucoup plus léger », a-t-il souligné.
Une culture populaire unique et des paysages spectaculaires attirent maintenant des foules de visiteurs de partout dans le pays, pour éviter la chaleur estivale ou pour participer aux festivités annuelles de pêche sur glace. L’augmentation du tourisme et l’attrait de la pêche permettent d’augmenter les revenus des habitants.