(CROISSANCE AFRIQUE)- En Zambie, les autorités et le Fonds monétaire international (FMI) ont entamé une série de négociations dans le cadre d’un financement supplémentaire. Ce pays d’Afrique australe subit l’un des pires épisodes de sécheresse de son histoire. Cette information a été donnée le vendredi 19 avril 2024.
« Nous discutons activement avec le gouvernement zambien pour voir comment nous pouvons l’aider, y compris par l’option d’un financement supplémentaire. Nous examinerons bien sûr favorablement toutes les demandes qu’ils formuleront », a déclaré le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Aemro Selassié.
Par ailleurs, la Zambie a été le premier pays africain à faire défaut sur le paiement de sa dette en 2020. Ainsi, Lusaka, qui vient d’achever un processus de restructuration de sa dette d’une lenteur éprouvante, fait face à une grave vague de sécheresse qui touche une grande partie du pays, détruisant les récoltes et asséchant les barrages essentiels à la production de l’électricité.
Notons que le ministre des Finances, Situmbeko Musokotwane (photo), avait déjà annoncé le 16 avril 2024 selon l’Agence ecofin que le gouvernement a besoin d’environ 900 millions USD pour faire face à cette catastrophe naturelle, indiquant qu’il avait déjà demandé de l’aide au FMI, à la Banque mondiale et aux donateurs bilatéraux.
Pour rappel, la Zambie qui avait déjà conclu un programme d’aide de 1,3 milliard de dollars avec l’institution financière multilatérale fin 2022, subit une grave vague de sécheresse qui a anéanti les récoltes et asséché les barrages essentiels à la production de l’électricité. Le FMI souligne que je cite « Nous n’aimons pas mendier, mais il faut choisir entre arrêter de mendier et laisser mourir des gens. Dans ces conditions, je crains que nous ne soyons obligés de mendier », fin de citation.
Korotoumou Sylla