(CROISSANCE AFRIQUE)-La cérémonie de la rentrée solennelle de la 3ème cohorte du Service National des Jeunes (SNJ) composée exclusivement des admis à la fonction publique de l’Etat pour leur service militaire obligatoire, a eu lieu le mardi 02 août 2022 à l’ex SNJ. Ils sont 807 admis au concours de la fonction publique de l’Etat dont 281 femmes soit 34,82%.
Ils sont partis pour six mois de formation commune de base au centre d’instruction du 26ème bataillon des travaux du Génie militaire à Bapho (Ségou). C’était en présence de Diawara Aoua Paul Diallo, ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social et Moussa Ag Attaher, ministre de la jeunesse et des sports, chargé de l’instruction citoyenne et de la construction citoyenne.
Pour le ministre Moussa Ag Attaher, cette cérémonie de départ consacre la traduction en acte effectif de l’instruction du président de la Transition, colonel Assimi Goïta d’appeler désormais sous drapeau les nouveaux admis au concours d’entrée à la fonction publique. « Cette formation sera une occasion pour développer chez les admis un lien sacré de fraternité et l’esprit d’unité et de cohésion sociale. Elle sera aussi l’occasion d’élever en vous les vertus de l’obéissance, de la discipline, de la rigueur et du sens du devoir bien accompli. La formation constituera un tremplin pour développer en vous, individuellement, le sens de l’Etat et la posture de l’agent public pour qu’apprendre, servir et défendre aient la plénitude de leur sens », exprime-t-il.

Rappel des trois (3) fonctions du SNJ par le ministre Moussa Ag Attaher
A l’analyse, le Service National des Jeunes a trois fonctions principales. La première fonction est la formation physique. Cette formation vise à forger, à façonner des jeunes pétris du sens de la maîtrise et de la connaissance de soi. La deuxième porte sur la formation morale des jeunes en vue de développer chez eux les réflexes de la citoyenneté, l’esprit civique, le loyalisme, le sentiment patriotique et la culture du don de soi. En somme, il s’agit de faire des jeunes que vous êtes, des acteurs de la consolidation de l’Etat-nation qu’est le Mali. La troisième concerne la formation professionnelle visant à renforcer chez les jeunes leur employabilité et leur insertion dans le tissu socioprofessionnel, à faire des jeunes, des acteurs économiques qui contribuent efficacement à l’émergence économique et sociale du Mali.
« Vous êtes des fonctionnaires et vous n’êtes pas concernés par cette 3ème fonction qu’est la formation professionnelle », conclut le ministre Attaher.
Nematou Sangaré