Mali: Non, dites aux medias complotistes que « Bamako ne tombera pas »-, (Analyse)

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, un schéma de déstabilisation orchestré par Paris, et soutenu par des acteurs internationaux comme Washington, Londres et Berlin, est largement relayé par les médias mainstream. Parmi ces médias influents, on retrouve notamment des chaînes et journaux tels que LCI, Radio France Internationale (RFI), France 24, TVMonde Afrique, le Journal Le Monde, le Wall Street Journal, New York Times, et le Washington Post. 

À cette liste viennent s’ajouter d’autres publications comme Seneweb, Le Figaro, Ouest France, BFM TV, ainsi que France Ô, Aljazeera, sans oublier l’ensemble des médias qui forment le groupe  » France médias Monde ». Cet acharnement médiatique vise, selon de nombreuses sources, à ébranler la stabilité du Mali, ouvrant ainsi la voie à un potentiel retour en force de la France. Non, Bamako ne tombera pas.

Ce retour serait motivé par le désir de tirer profit des précieuses ressources naturelles, telles que les gisements de pétrole et les minerais stratégiques localisés dans la région de Kidal, qui est actuellement sous le contrôle de l’armée malienne. D’après de nombreux observateurs, ce projet de déstabilisation serait minutieusement piloté depuis l’Élysée, avec l’implication de ses partenaires régionaux en Europe et en Amérique, mettant ainsi en lumière un complexe jeu de pouvoir et d’influences à l’échelle internationale.

Au Mali, l’empressement illusionniste de la presse occidentale, notamment des médias tels que RFI, LCI, France 24, et TV5, se manifeste dans la couverture insistante et souvent trompeuse d’une supposée chute de Bamako. Ces organes de presse semblent déterminés à propager une vision erronée de la situation, ce qui souligne leur intention consciente de manipuler l’opinion publique, non seulement au Mali mais bien au-delà. 

Cependant, le cas du Mali présente une situation distincte de celle de l’Afghanistan. Contrairement à d’autres régions, le peuple malien a démontré une conscience aiguë des enjeux politiques et s’est approprié la compréhension des manœuvres stratégiques en jeu. 

Aucun projet visant à ébranler ou à perturber la stabilité du pays ne sera toléré, encore moins accepté par ses habitants. Avec une détermination accrue, le Mali a résolument opté pour le chemin de la souveraineté nationale, réaffirmant sa volonté de prendre en main son propre destin politique et économique. 

Une certitude s’impose alors : la France, perçue comme un État à la fois impérialiste et néocolonialiste, ne sera en aucune manière acceptée ou tolérée sur le territoire malien. Cette ferme prise de position témoigne de l’aspiration du Mali à travailler vers un avenir où il pourra se gouverner sans ingérence extérieure.

La France, avec ses aspirations impérialistes refoulées, semble intensément focalisée sur l’agrandissement artificiel et exagéré de la situation au Mali. Cela pourrait être une stratégie délibérée pour détourner l’attention de sa propre crise économique interne monumentale, une crise dont le déficit dépasse les 3000 milliards d’euros. Cette situation est d’une gravité conséquente, mais malgré cette réalité, les médias français semblent préférer s’emballer dans des narrations sensationnalistes, oblitérant ainsi les questions pressantes de leur propre nation.

Depuis plusieurs jours, il est évident que certains médias persistent à s’acharner avec insistance et détermination à fabriquer une réalité parallèle, une fiction construite de toutes pièces, cherchant délibérément à faire croire à un effondrement imminent et inévitable du Mali. En observant cette stratégie médiatique, on ne peut s’empêcher de se rappeler que nous vous avons déjà vus à l’œuvre dans des circonstances similaires, notamment lorsque la marche décidée et inexorable vers la chute de Damas avait commencé. Ces tentatives de modeler l’opinion publique par le biais de récits déformés soulèvent des questions quant à l’intégrité et aux motivations sous-jacentes de ces voix médiatiques.

À l’époque, vos caméras et vos reporters étaient immanquablement présents dans chaque ville qui tombait aux mains de forces en conflit, telles qu’Alep, Homs et Lattaquié, avant d’atteindre même les plaines de Damas. Derrière l’écran de fumée des chars et des pick-up armés, ornés d’inscriptions glorifiant l’État Islamique et de slogans vantant « ses combattants de la liberté », vous vous déplaçiez incessamment. 

Chaque présage, chaque explosion était capturée, documentée pour le monde. Accompagnés de vos spécialistes, qu’ils soient réels, supposés ou parfois même improvisés, vous offriez des commentaires incessants sur la situation, transformant ainsi chaque événement tragique en un spectacle diffusé en direct sur tous vos nombreux plateaux. Cette immersion constante ajoutait un sentiment d’immédiateté et d’urgence, tandis que les débats enflammés prenaient vie, animant les discussions au-delà des écrans, dans les foyers du monde entier.

Où sont donc, je vous le demande, ces mêmes spécialistes aguerris et reporters chevronnés de guerre qui devraient être présents sur le terrain au Mali, dans une situation aussi critique, face à cette prétendue chute de Bamako orchestrée par le groupe JNIM ? Ils brillent par leur absence, me direz-vous. Pouvez-vous, en toute honnêteté journalistique, citer une seule ville dans l’immense étendue du territoire malien, couvrant 1 241 238 km², qui serait actuellement sous le contrôle du groupe JNIM ? Absolument aucune. Cette absence flagrante de faits concrets tangibles démontre très clairement qu’il ne s’agit absolument pas d’une information vérifiée, mais plutôt d’un exemple criant de propagande médiatique, dont le seul but est de nuire et semer la confusion parmi le grand public.

Le Mali, dans sa marche résolue vers la reconquête de sa dignité et de sa souveraineté pleine et entière, refuse catégoriquement de se laisser distraire par des récits fabriqués et des informations erronées. Notre peuple, riche de sa diversité culturelle et de son histoire millénaire, reste debout, avec détermination, lucidité et une unité indomptable face à toutes les formes d’agression, qu’elles soient militaires, économiques ou médiatiques. Alors, cessez vos manipulations perfides et vos scénarios de crise orchestrés dans l’ombre.

Notons que l’histoire, comme témoin impartial du temps, jugera sévèrement ceux qui ont cyniquement choisi de travestir la vérité pour servir des agendas cachés et des intérêts particuliers. Le Mali, fier de ses racines et de son héritage, avance inébranlablement, et aucune illusion médiatique, aussi sophistiquée soit-elle, ne détournera sa noble marche vers la souveraineté enfin retrouvée.

Moussa KONÉ 

croissanceafrik
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Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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