(CROISSANCE AFRIQUE)–L’Institut Malien de Recherche Action pour la Paix, IMRAP, a organisé un atelier national, mardi 16 avril 2024 au Maëva Palace. L’édit atelier s’inscrit dans le cadre de la publication du Rapport de Recherche du projet dénommé « Renforcer la confiance, la cohésion sociale et la nécessité entre citoyens et détenteurs du pouvoir dans les régions du nord et du centre du Mali ».
La problématique de la gouvernance dans tous les secteurs et la cohésion sociale se trouve au centre des priorités des autorités de la transition. C’est ce qu’a rapporté, Ibrahim Simpara, secrétaire général du Ministère de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, à l’ouverture des travaux de l’atelier national.
Entouré de Alassane Niambélé, directeur exécutif de l’IMRAP, et de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, le secrétaire général témoigne cela par diverses stratégies et actions mises en œuvre par le gouvernement, notamment la tenue des Assises Nationales de la Refondation (ANR), le Cadre Stratégique de la Refondation de l’Etat et son Plan d’actions, l’adoption d’une nouvelle Constitution, la création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE), la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption, les Réformes du système judiciaire pour le renforcement du dispositif de lutte contre la corruption, la délinquance économique et financière et l’initiation du Dialogue inter-Maliens entre autres.
Le SEGAL a félicité l’IMRAP, Accountability-Lab Mali et leur partenaire l’USAID, pour cette belle initiative, mise en œuvre à travers de longs mois de recherche et d’analyse, qui, selon lui, s’inscrit en ligne droite des efforts des plus Hautes Autorités du Pays.
Dans ses explications, la présentation de cette étude qui vient appuyer celles précédemment réalisées par I’IMRAP permettra de mieux cerner les défis et besoins des populations, mais en même temps ceux des acteurs institutionnels des zones d’intervention du projet pour l’amélioration du dialogue social, de la redevabilité, du développement local et de l’accès aux services sociaux de base dans les meilleures conditions.
Auparavant, le directeur exécutif de l’IMRAP, Alassane Niambélé, a précisé que le rapport d’étude du projet « Anbè Koungo Do » est financé par l’USAID et mise en œuvre par le consortium IMRAP/ALAB Mali.
M. Niambélé explique que ce rapport résulte de 24 mois de recherche. il est issu d’un effort multipartite rendu possible par la disponibilité, l’engagement, l’adhésion et l’ouverture d’esprit des populations des communes de Mopti, Djenné, Gao, Ansongo, Ménaka et Tombouctou, de leurs autorités administratives et services techniques en plus de leurs autorités traditionnelles et religieuses.
Drissa KEITA