Depuis plusieurs jours nos compatriotes établis en Angola lancent un cri de
détresse, en interpellant avec force les plus hautes autorités du pays, afin
d’assurer leur protection dans une situation désespérée compromettant leur
intégrité physique ainsi que la protection de leurs biens matériels en Angola.
Le CSDM leur apporte son soutien tout en s’impliquant, à travers sa structure
de base en Angola, afin de parvenir à une analyse objective de la situation.
D’ores et déjà, au regard de la profondeur du drame décrite, le CSDM lance un
appel appuyé, à l’opinion nationale et internationale, afin qu’elles agissent, en
appui aux gouvernants des pays concernés, dans le cadre des droits humains et
des accords d’établissements, pour assurer leur protection physique et
matérielle dans ce pays frère : l’Angola.
Les premières informations recueillies renvoient à penser que les maliens,
sénégalais et guinéens sont les plus nombreux à connaitre cette situation de
détresse. Cela nous donne encore l’occasion de réitérer notre demande de
faire de la migration irrégulière un véritable enjeu économique et politique et
surtout, faire en sorte que sa gestion soit collectivement prise en charge par les
Etats dans le cadre des organisations régionales constituées.
Dans ce cas spécifique de l’Angola, les gouvernements du Mali, du Sénégal et
de la Côte-d’Ivoire, ne peuvent-ils pas agir ensemble, avec l’appui conséquent
de l’OIM, pour la mise en œuvre d’une solution urgente et appropriée ?
Bamako le 26/10/2018
Pour le Bureau Exécutif du CSDM
Mohamed Chérif Haïdara
Président.
Source : croissanceafrique.com