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Mali : Issa Kaou N’Djim, un véritable obstacle aux acteurs du Mouvement démocratique (analyse)

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Par Journal Le Mali Emergent

Si les « Tombeurs » d’Ibrahim Boubacar Keita ont un regret aujourd’hui, c’est bien d’avoir collaboré avec l’actuel 4ème vice-président du Conseil National de Ttransition (CNT). Ce dernier n’a aujourd’hui qu’un seul slogan « Tout sauf les ténors du pouvoir de 92 à nos jours ». D’où, son rapprochement aux autorités militaires.

Après le très respectueux Imam Mahmoud Dicko, c’est l’Imperturbable patriote Colonel Assimi Goita. Nous sommes mars 2021. Issa Kaou Ndjim, en prélude à la célébration de la fête des femmes, a organisé un grand meeting au Centre International de Conférence de Bamako. Au cours de cette activité, le coordinateur controversé de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants (CMAS) de l’imam Mahmoud Dicko, réclame la candidature du Colonel Assimi Goita, alors Vice-président de la transition à l’époque. Cela, nonobstant l’article 8 de la Charte de la Transition qui dispose : « Le Président et le Vice-président de la Transition ne sont pas éligibles aux élections présidentielles et législatives qui seront organisées pour marquer la fin de la Transition ».

Une pullule amère à avaler pour les hommes politiques « Vous parlez de la loi, ce sont les hommes qui l’ont fait…», se défend Issa Kaou N’Djim. Une façon, pour lui, de dire que les lois ne sont pas des « versets coraniques », elles sont révisables, amendables et modifiables.

Il est clair que cette position actuelle du numéro 10 du Mouvement du 5 juin, n’arrange aucunement les politiciens qui sont aujourd’hui éclatés en plusieurs morceaux et cloués au pilori. Pour certains, c’est parce qu’il a perdu sa base au niveau de la cmas qu’il s’évertue à trouver un point de chute. Kaou N’djim a, d’ailleurs fait cette déclaration non pas au nom de la Coordination mais plutôt au nom d’un mouvement qu’il a créé, Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition « ACRT-Faso ka wélé » dont il est le Président.

En effet, ce mouvement mis sur les fonts baptismaux n’avait qu’un seul objectif, défendre les autorités de la transition pour le bonheur des Maliens. Trois mois plus tard, le Mali se trouve dans une autre situation. Son actuel « mentor » gravit des échelons de la vice-présidence à la présidence. Le féru des idéaux du colonel Goita, qui avait souhaité la candidature d’un militaire change de stratégie, en transformant son mouvement, avec ses alliés, en parti politique. « Fidèle à son engagement de soutenir la réussite de la transition et la refondation au Mali, l’ACRT FASO KA WELE décide de se transformer en parti politique, dénommé ACRT Parti FASO KA WELLE…»

Sa position est sans équivoque, allez aux élections et remporter face à ce qu’il s’appelle acteurs démocratiques. Ses propos sont lourds envers ses adversaires. Devant une marée humaine dans la salle de presse du même C.I.C.B, le bon client des utilisateurs des réseaux sociaux frappe encore en ces termes « Ce sont des hommes politiques de 91, qui sont à l’origine de toutes ces situations désastreuses que nous vivons aujourd’hui. Ils étaient avec Alpha Oumar Konaré, avec Amadou Toumani Touré, avec Ibrahim Boubacar Keita et aujourd’hui, ces mêmes personnes sont en train de courir après Assimi Goita. Ils sont dans toutes les sauces ».

Certains observateurs politiques pensent que le président de l’appel citoyen, est en train de tirer la poudre aux moineaux. Alors qu’il affirme que c’est l’avis du peuple.

Badri                                 

Assemblées annuelles Virtuelles 2021 du Groupe Banque Africaine de Développement : « Renforcer la résilience des économies en Afrique après la COVID-19 »

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Au Mali, les soldats de l’économie nationale, plus que jamais déterminés sous le leadership du ministre de l’économie et des Finances Alouséni sanou alignent les performances.

Par croissance Afrique

Le ministre de l’Économie et des Finances et Gouverneur de la Banque Africaine de développement au Mali M. Alousséni SANOU participe, par visioconférence, aux travaux des Assemblées Annuelles du Groupe Banque Africaine de Développement, qui se déroulent du 23 au 25 juin 2021.

Placées sous le thème : « Renforcer la résilience des économies en Afrique après la COVID-19 », ces assemblées annuelles permettront aux Gouverneurs de la Banque de partager leurs expériences en matière de lutte contre la pandémie et les réponses/mesures qu’ils emploient pour reconstruire leurs économies.

Le dialogue des gouverneurs, qui est un événement clé des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement, permettra aux gouverneurs d’échanger avec le Président et la Haute Direction de la Banque sur des questions d’importance stratégique pour le continent et pour l’institution.

Il offre également aux gouverneurs une occasion unique de partager leurs réflexions et leurs points de vue sur les défis et les opportunités les plus pressants pour la Banque et pour le continent sur le plan du développement.Cette année, ce dialogue se concentrera sur les réponses à apporter aux trois défis interdépendants que posent les politiques à mener en Afrique après la COVID-19, à savoir : le Processus de règlement, d’allégement et de restructuration de la dette en Afrique après la COVID-19, l’accélération de la croissance inclusive et bâtir des économies résilientes en Afrique après la COVID-19 et enfin l’Accélération de la mise en œuvre de réformes de la gouvernance audacieuses pour une croissance durable et inclusive en Afrique après la COVID-19.

Tout au long des travaux, d’autres panels sur lesquels participeront des experts, des universitaires, des acteurs du secteur privée et de la société civile, sont organisés avec des thématiques spécifiques sur la nature du soutien dont les états ont besoin, les coûts estimatifs de la relance des économies, l’importance de l’adaptation au changement climatique pour une croissance résiliente en Afrique, le rôle du secteur privé et de la société civile dans la résilience de nos économies.

Fin de mission de Mme Soukeyna Kane Directrice des Opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

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Par croissanceafrique

Au Mali, le Chef de Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances M. Fassery Doumbia a présidé, le mardi 22 juin 2021 en début de soirée, la cérémonie du pot de départ de Madame Soukeyna Kane, Directrice des Opérations pour le Mali de Banque mondiale au terme d’un séjour bien rempli de quatre fructueuses années.

Dans son allocution, le Chef de Cabinet, qui représentait le Ministre de l’Economie et des Finances, a rappelé l’importance du rôle de la Banque mondiale au Mali, qui demeure le premier partenaire au développement du Mali avec un portefeuille actif de plus de 29 projets nationaux et régionaux qui totalisent un montant global d’investissement d’environ 1,8 milliards de dollars US soit environ 910 milliards de F.CFA.

« Cette mobilisation significative a été possible certes grâce à la longue coopération avec la Banque Mondiale mais force est de reconnaître vos fortes contributions personnelles avec un leadership et une clairvoyance que nous saluons à nouveau ce soir » a déclaré M. Fassery Doumbia.

Un volume d’investissement que Madame Soukeyna Kane a largement contribuer à développer aux côtés du gouvernement malien pour la mise en œuvre de projets de plusieurs prioritaires du Mali se rapportant aux infrastructures routières, au développement rural, aux services sociaux de base (éducation, santé, eau potable), à l’aide budgétaire, à la réforme de l’Etat et à la décentralisation, au développement urbain, à la culture, à la société civile, à l’environnement, à la sécurité alimentaire ou encore à l’appui au secteur privé….

Avant de terminer ses propos, il a transmis toute la gratitude du Président de la Transition, du Chef du Gouvernement, du ministère de l’Economie et des finances et du peuple malien à la Directrice des opérations sortante pour son implication appréciable au raffermissement de la coopération entre la République du Mali et la Banque mondiale. Le Chef de Cabinet lui a souhaité une bonne santé, une bonne longévité et davantage de réussite professionnelle dans sa carrière.

L’Ambassadeur de l’Union Européenne M. Bart Ouvry a , au nom des partenaires techniques et financiers, loué le leadership et les qualités personnelles de Madame Soukeyna Kane dans le cadre de leurs actions communes en faveur du Mali. Il lui a également souhaité pleins de réussite pour ses nouvelles fonctions.

« Ces quatre années resteront gravées dans ma mémoire comme les plus gratifiantes professionnellement et personnellement. Ce chemin, nous l’avons parcouru ensemble. Que ce soit pour la réhabilitation du port de pêche de Konna, ou encore de la ville de Taoudéni pour lesquels notre partenariat a été exemplaire. Comme vous le savez, les défis et les embuches n’ont pas manqué, et je quitte la région avec également des sentiments partagés. Je mesure les progrès réalisés mais je mesure également l’immensité des défis qui demeurent, que ce soit sur le plan du développement ou tout simplement de la situation humanitaire » a déclaré Madame Soukeyna Kane non sans émotion.

L’augmentation du volume du portefeuille de projets de la Banque mondiale au Mali, qui est passé de 600 millions de dollars à son arrivée à 1,8 milliard de dollars aujourd’hui, le doublement du personnel de la banque sur le terrain ainsi que la réouverture du bureau de la Société financière internationale (IFC) au Mali afin d’ appuyer le développement du secteur privé pour favoriser la croissance économique du pays font partie de ses satisfactions.

Avant de conclure Madame Soukeyna Kane a remercié le Ministre de l’Economie et des Finances pour sa disponibilité et celle de ses équipes et à travers lui le Gouvernement du Mali et l’ensemble du peuple malien.

Notons que la cérémonie a eu lieu en présence de plusieurs anciens ministres, des Ambassadeurs, des Chefs d’agence des Nations Unies, les Représentants des institutions internationales et des Partenaires du secteur privé.

MALI:« Justice et lutte contre le terrorisme », Ce premier colloque régional qu’accueille Bamako ce 30 juin

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Les observateurs constatent que l’intervention militaire a été, jusqu’ici, privilégiée par nombre d’États avec des approches strictement militaires négligeant la dimension préventive dans le cadre d’une approche holistique. Dans le cadre de son action en faveur de « solutions alternatives pour la stabilisation et la réconciliation au Mali et au Sahel », Timbuktu Institute en partenariat avec le Bureau Etat de droit de la Fondation Konrad Adenauer a choisi Bamako pour la tenue du premier colloque régional sur les enjeux de la judiciarisation de la lutte contre le terrorisme.
Pour le Directeur du Timbuktu Institute dont le Bureau Mali & Sahel a été inauguré en mars dernier à Bamako, « l’objectif de ce colloque régional qui se tiendra à l’Hôtel Azalaï Salam, est de créer un cadre d’échanges pour exposer et comprendre les véritables défis et limites qui freinent les efforts de judiciarisation de la lutte contre le terrorisme dans la perspective d’une meilleure harmonisation des cadres légaux et des stratégies prenant en compte aussi bien les impératifs sécuritaires que le respect des droits humains ».
D’après le comité d’organisation, ce premier Colloque régional vient en son heure, avec « l’urgence de judiciarisation de la lutte antiterroriste qui a plongé́ les praticiens du droit dans une situation de réadaptation continue alors que, pour beaucoup de pays, les dispositions encadrant la lutte contre le terrorisme sont loin d’être fixées.
Selon Bakary Sambe, « dans l’un ou l’autre des cas, la justice qui a un rôle incontournable à jouer dans cette lutte, se trouve quelques fois confrontée à des difficultés d’ordre conceptuel, de compréhension des enjeux mais surtout d’interaction entre la chaîne pénale et d’autres acteurs dont, principalement, les défenseurs des droits humains »
Le colloque verra la participation d’experts, de praticiens du droit et de divers acteurs de la chaîne pénale de même que des organisations de défense des droits humains venus du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Sénégal entre autres.
Source: Mehari-consulting

Le Département d’État des États-Unis et Pact organisent un concours d’innovation pour les jeunes entrepreneurs en Afrique de l’Ouest

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20 juin 2021 – Du 18 au 20 juin, le Département d’État américain et Pact ont co-organisé un idéathon (forum de réflexion) non-stop de 72 heures pour 120 jeunes entrepreneurs en Afrique de l’Ouest afin de transformer des idées en solutions innovantes répondant aux défis liés à Covid-19.

L’événement entre dans le cadre d’AfrIdea, un mécanisme de formation régionale à l’innovation soutenue par le Département d’État des États-Unis et mise en œuvre par Pact, une organisation internationale à but non lucratif, pour libérer le potentiel des entrepreneurs, des militants sociaux et des développeurs d’Afrique de l’Ouest. Par le biais d’un concours, d’une formation, d’un marathon d’idées et d’un financement complémentaire, AfrIdea active un réseau de jeunes entrepreneurs et innovateurs de Guinée, du Mali, du Sénégal et du Togo pour relever les défis locaux. Au Mali, les partenaires locaux Impact Hub et DoniLab ont abrité les activités.

L’Ambassadeur Dennis Hankins s’entretient avec Coumba Diakité


Dans son adresse aux participants, l’Ambassadeur des États-Unis, Monsieur Dennis Hankins a souligné l’importance de développer des compétences en matière de réflexion critique et de collaboration avec d’autres innovateurs dans la transformation d’une idée en une solution tangible et a souligné l’impact et le potentiel des idées simples, affirmant : « les progrès technologiques nous permettent d’impulser un réel changement dans le monde – en améliorant les résultats médicaux, en facilitant la relations humaines, en créant un accès à l’information – et ils commencent tous par une idée simple. Chaque technologie que nous avons lancée a commencé par une idée. » AfrIdea vise à aider les participants à transformer leurs idées en actions.
À la fin de l’événement, 12 équipes (trois de chaque pays) ont présenté une démonstration de leur solution devant un panel de juges experts qui ont évalué les prototypes. Au Mali, nous félicitons Coumba Diakité et Soufiane Nassaradine pour avoir remporté la « meilleure innovation » et se qualifier pour la possibilité de demander un fonds de démarrage dont la valeur peut atteindre 10 000 dollars américains et six mois de mentorat pour soutenir la phase pilote de leur candidature, qui aborde la question du recyclage des masques en compost puis en matériaux de construction (isolants) et de décoration.


L’ambassade des États-Unis à Bamako a récemment lancé un appel à candidatures à l’endroit des particuliers et des organisations pour soumettre une proposition de projet de formation de trois à six mois en entrepreneuriat et en leadership au Mali comme suite au programme d’AfrIdea. Les propositions de projets doivent être déposées au plus tard le 16 juillet, et vous trouverez plus d’informations sur le site de l’Ambassade des Etats-Unis.

Mali : Kafo Jiginew annonce des dépôts d’environ 69 millions USD en 2020

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Au Mali, les administrateurs de Kafo Jiginew ont annoncé lors  de la 32è Assemblée générale tenue samedi 20 Juin 2021 à Bamako que l’institution de micro-finance a enregistré des dépôts de 38 milliards de F CFA (environ 69 millions USD) en 2020.

A l’issue des travaux, le conseil d’administration a dévoilé le plan de renforcement des moyens matériels et d’investissement en équipements de leur société.  «Environ 1 milliard de F CFA investis dans le cadre du Système d’information et de gestion (SIG) à travers le Projet structurant avec la Confédération des institutions financières-CIF-AO et près de 500 millions de F CFA seront globalement investis dans le cadre de l’interconnexion des 158 points de ventes», a laissé entendre, Ibrahim Keïta,  directeur général de Kafo Jiginew.


A son tour,  le président du Conseil d’administration, Karim dit Karamoko Traoré, avait à ses côtés le directeur national de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, Konzo Traoré, le représentant du ministère de l’Economie et des Finances, Souaibou Diaby. Par ailleurs, Kafo Jiginew  a enregistré un déficit évalué à 291 millions de Fcfa. Cette perte est due au boycott de la culture du coton, entraînant une forte baisse des revenus de milliers de membres coton-culteurs et débiteurs dans les caisses.


Pour sa part, le représentant du ministre de l’économie et des Finances Souaibou Diaby a noté des données remarquables, pour l’exercice 2020. « Pour lui, « le sociétariat est ressorti en hausse de 3,85 à 436.000 membres. En revanche, les crédits se sont chiffrés à 39 milliards de Fcfa, soit une baisse de 2,97% », a-t-il relevé.

Pour rappel, Kafo Jiginew, créé en 1987, signifie «union des greniers » en langue bamanankan. C’est une institution mutualiste d’épargne et de crédit au service des populations à revenus modestes n’ayant pas un plein accès aux services des banques. Sa mission consiste à offrir des services financiers de proximité (épargne, crédit, transfert de fonds, autres prestations).


Daouda Bakary Koné

Action Humanitaire auprès des démunies: L’ASFIA au secours à des personnes en situation difficile

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L’hôtel de l’amitié de Bamako a servi de lieu le lundi 21 juin 2021, une conférence de presse pour la présentation de l’Association Solidarité Femmes d’Ici et d’Ailleurs (ASFIA). Elle était animée par Fatoumata Mint Hamoudi, présidente de ladite association qui sera lancée officiellement le dimanche 27 juin 2021 au palais de la culture à 14h GMT, selon la présidente.

Pour Fatoumata Mint Hamoudi, l’objectif affiché par ‘’ ASFIA’’ est de venir en aide aux personnes en situation difficile. Pour ce faire, elle porte une attention particulière sur les femmes. Cette année par exemple, les actions de l’association visaient à soutenir les femmes veuves des militaires tombés au front. Elle soutient également les femmes rurales dans leurs activités génératrices de revenus, explique-t-elle. Dans ce sens, des plateformes multifonctionnelles, des machines à coudre et d’autres matériels ont été offerts à ces femmes. Pour celles qui sont dans le besoin, l’ASFIA leur donne des denrées alimentaires notamment le riz, le lait, l’huile, le sucre, soutient la présidente.

« Nous lançons officiellement dimanche prochain nos activités. L’objectif est de faire connaitre mieux cette association. C’est aussi pour inciter ceux qui ont un peu de moyens à suivre notre exemple en apportant de l’aide à ceux qui sont dans le besoin. Nous sommes disposés à travailler avec tous ceux qui souhaitent rejoindre notre initiative. Les portes de ASFIA sont ouvertes à tout le monde », souligne-t-elle.

IB  KONE

Syndicalisme au Mali: Les travailleurs domestiques outillés !

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Du 19 au 20 juin dernier, les capacités des jeunes syndicalistes ont été renforcées sur le fonctionnement du syndicat et les techniques de communication, à travers un atelier tenu à la Bourse du travail.

Cette rencontre était une initiative du syndicat des travailleurs domestiques du Mali (Syntradom) sous la conduite de Mme Diakité Hawa Traoré assistée de Fatoumta Gounsoubé et avec l’accompagnement de Mme Soumaré Assétou Camara. 

Cet atelier s’est tenu sous le slogan ‘’Nous luttons pour l’égalité pour une convention internationale qui mette fin aux violences contre les femmes dans le monde du travail’’. Ont pris part à ce rendez-vous, 1er du genre, une soixantaine de jeunes syndicalistes femmes et hommes venus dans des 6 communes du district de Bamako. Tous évoluent dans le domaine du domestique.

La formation était assurée par Amadou Samaké, formateur expérimenté de l’UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali). Durant les deux jours, avec une méthode participative, M. Samaké a enseigné aux participants le mode fonctionnement du syndicat et les techniques de communication.  Le formateur a  mis l’accent sur les qualités d’un bon leader syndical. Selon lui, un bon leader syndical doit avoir, entre autres, qualité : la maitrise de son sujet, l’acceptation de la divergence de point de vue, la patience et la persévérance, le bon réflexe du compte rendu, la bonne moralité, la cohérence, la courtoisie et le respect.

Précisons qu’au niveau national le Syntradom (syndicat des travailleurs domestiques du Mali) est affilié à la plus grande centrale syndicale UNTM (Union nationale des travailleurs du Mali) et au niveau international il est affilié à la Fédération internationale des travailleurs domestiques (FIDT).

Il faut noter que cette fédération est une organisation mondiale de travailleurs domestiques ménagers. Il s’agit de toute personne engagée dans le travail domestique ménager au sein d’une relation de travail.  Pour la FIDT, le travail domestique est un travail et que tous les travailleurs domestiques ménagers doivent jouir des mêmes droits que tous les autres travailleurs.

L’objectif  de la FIDT est d’ailleurs construire une organisation mondiale de travailleurs domestiques ménagers unifiée, démocratique et forte pour protéger et promouvoir, partout, les droits des travailleurs domestiques ménagers. Selon les statistiques de la FIDT, en avril 2021, l’organisation comptait 81 affiliés de 63 pays, représentant plus de 590 000 membres des travailleurs domestiques. La FIDT est membre de l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation, de l’Agriculture, des Hôtels, et Restaurants, du Catering, des Débits de Tabac et des Associations Alliées de Travailleurs (IUF) avec le statut « Groupe Spécial » et aussi membre de Femmes dans l’Emploi Informel : Mondialisation et Organisation (WIEGO).

Dorénavant, il faut compter avec le Syntradom qui sera sans nul doute un bon élève de la FIDT au Mali.

Hamidou Togo

Pour le développement économique locale et régionale au Mali: L’AMM a tenu l’atelier de partage du guide pratique à Bamako

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Suivez la Vidéo de l’atelier du guide pratique ci-dessous:

Ce mardi 15 Juin 2021, l’Association des municipalités du Mali a procédé à l’ouverture des travaux de l’atelier de partage du guide pratique dans la salle de conférence du haut conseil des collectivités locales. Avec comme Thème de l’atelier : ‘’Atelier de partage du guide pratique pour l’opérationnalisation du Développement Economique Local et Régional (DEL et DER)’’) ». Cette rencontre a rassemblé plusieurs élus et conseillers municipaux venus de plusieurs communes urbaines du Mali. La rencontre sous le haut patronage de Mamadou Satigui Diakité, président du haut conseil des collectivités du Mali.

Dans son discours d’ouverture, Mamadou Satigui Diakité, président du haut conseil des collectivités du Mali, a exhorté les participants à des échanges franc et cela, il n’a pas manqué de remercier les partenaires canadien et la banque mondiale pour leur accompagnement à l’endroit des municipalités du Mali.
Surtout Avec un taux de pauvreté d’environ 47%, c’est presque un malien sur deux qui vit dans la précarité. Jusqu’à 70% de ces pauvres se retrouvent en milieu rural et 75% de ces personnes démunies sont des femmes et des jeunes. Outre le fait que cette pauvreté constitue un obstacle dans l’accès aux biens et services de base, elle devient de plus en plus la cause de nouveaux fléaux que sont : le terrorisme, le banditisme armé, le narcotrafic, la rébellion
Armée dans le septentrion du Mali.

Selon les termes de référence de l’atelier, la prise en otage de citoyens nationaux et étrangers, la crise migratoire avec l’immigration clandestine via l’Océan Atlantique et la mer Méditerranée comme passages privilégiés pour atteindre l’Europe, etc. Pour faire face à ces différentes crises, les pouvoirs publics du Mali ont opté pour une régionalisation poussée.

Pour sa part, le coordinateur de l’Association des municipalités du Mali, Sory Ibrahim Diarra affirmé dans une video diffusée dans la salle « L’objectif recherché est de renforcer le processus de décentralisation. Pour davantage impulser ce processus, notamment en vue de mieux faire porter le développement des territoires par les collectivités territoriales, le Gouvernement a décidé de créer des Agences de Développement Régional (ADR) », a laissé entendre.

Par ailleurs, L’ADR a pour mission de favoriser le développement régional et local dans son espace d’intervention. Il s’agit donc pour les ADR d’impulser le développement à l’échelle de la région et à celle des communes et des cercles, suivant des approches d’intervention qui soient appropriées au triple plan stratégique, technique et socio-culturel.

En effet, du début de la mise en œuvre de la décentralisation à nos jours ; soit deux décennies, les responsables du développement local ont surtout porté leurs actions vers la réalisation d’investissements dans les secteurs sociaux, grâce à des «droits de tirage» octroyés par le dispositif étatique de financement.

Ainsi, les niveaux d’accès aux services sociaux de base ont été améliorés presque partout. Cependant, ce mécanisme n’a pas permis de renforcer les capacités de planification et de gestion, d’une part, ni de développer des stratégies de génération interne de ressources financières susceptibles de garantir une viabilité financière des investissements, d’autre part. Bref, les acteurs locaux du développement ont réalisé le « hard » (les investissements structurants) sans penser au « soft » (les voies et moyens nécessaires à l’exploitation, à la maintenance et au renouvellement des infrastructures et équipements réalisés). D’où la nécessité de changer d’approche et d’en imaginer d’autres qui puissent combler les insuffisances des approches suivies jusqu’à nos jours.
C’est dans ce cadre que l’Association des Municipalités du Mali (AMM), grâce à l’appui technique et financier de la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM)et de Affaires Mondiales Canada (AMC) dans le cadre des programmes de partenariats pour le DEL et l’Innovation en DEL, et avec la collaboration des services publics centraux, déconcentrés et décentralisés ainsi que celle des collectivités territoriales,, a initié et expérimenté des opérations de mise en œuvre de l’approche DEL, dans la région de Sikasso. Le processus a duré dix (10) ans. L’expérience a permis d’enregistrer plusieurs acquis dont les principaux ont été capitalisés. Ils ont permis de convaincre les acteurs nationaux de la nécessité d’appliquer l’approche à une plus grande échelle afin de pallier les insuffisances des démarches de développement territorial appliquées jusque-là. Pour faciliter cette application à plus grande échelle, les acteurs techniques et politiques ont initié l’élaboration du présent guide. La production de ce document est le fruit d’un partenariat entre l’AMM et le Haut Conseil des Collectivités (HCC) qui a accepté d’assurer le portage politique du processus.

Toutefois, les approches «Développement Economique Local» (DEL) et «Développement économique régional» (DER) doivent être au cœur du processus car, dans leur conception, elles permettent d’établir et de renforcer la confiance entre gouvernants et gouvernés tout en créant les conditions d’une mobilisation des ressources internes par les collectivités. Elles favorisent la création, le développement et la stabilisation des Petites et Moyennes Entreprises et Industries (PME/PMI) dans les collectivités qui constituent les meilleures voies de la promotion de la création d’emplois durables et économiquement rentables. Le DEL et le DER.

Ce sont des approches de développement qui visent à promouvoir la participation et l’inclusion dans la conception et la gestion du développement local et régional en vue de promouvoir la prospérité économique des populations. Les deux approches permettent également d’évaluer et de mobiliser les moyens existants en termes d’expertises techniques et de potentialités fiscales, d’une part, et en termes d’opportunités à exploiter par les investisseurs locaux et extérieurs, d’autre part. Mais cette voie de promotion d’un développement endogène est rarement fondée par un futur désiré collectif et consensuel qui constitue la vision. Elle est difficilement comprise encore moins suivie par les premiers acteurs du développement des communautés à la base.

Notons que le présent guide se structure autour de trois parties : la première partie est relative aux objectifs du guide ; la deuxième partie indique les utilisateurs du guide DEL ou DER au Mali et la troisième partie traite des aptitudes requises pour l’utilisation du guide.

Daouda Bakary Koné

Laurent Gbagbo : « Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là, quand ma mère m’a quitté.. »

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Côte d’Ivoire/L’intégralité de l’intervention du président Laurent Gbagbo à son accien quartier général de campagne

Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part. Moi, je suis de la Côte d’Ivoire mais j’ai appris en prison que je suis de toute l’Afrique. Toute l’Afrique m’a soutenu. Tous les Africains m’ont aidé à tenir. Des chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir. Quand je suis arrivé de La Haye à Bruxelles, il y a des moments où on croyait que je suis Camerounais, tellement les Camerounais étaient mobilisés pour me soutenir. Je suis arrivé ici surtout avec les larmes aux yeux parce que je n’étais pas là, quand ma mère m’a quitté.

En 2011, quand on m’a arrêté, elle a fui aussi. Elle était en exil, au Ghana. Au bout de quelques années, quand elle a su que sa fin était proche, elle est rentrée en Côte d’Ivoire. Quelques années après son arrivée, en Côte d’Ivoire, elle est décédée. Je n’ai pas été là pour l’honorer une dernière fois, alors que c’est elle qui m’a fait. Sans elle, je ne serais pas aujourd’hui docteur en histoire. Je ne serais pas président de la République. Je n’ai pas pu l’honorer. J’ai demandé à un ami, un frère, Sangaré Aboudrahamane, à mon absence, d’organiser les obsèques de ma mère.

Il a organisé les obsèques de ma mère. Il s’est déplacé au pays Bété, à Blouzon où elle a été enterrée. Mon ami Sangaré n’a même pas attendu que je vienne lui dire merci. Avant mon acquittement, Sangaré est décédé. Donc, lui aussi m’a causé beaucoup de peine. Je suis venu, je demanderai au secrétaire général de me donner quelques jours pour pleurer mes morts. Je suis très heureux d’être avec vous. Je félicite les députés que je vois ici. Nous avons un Groupe parlementaire. Vous savez, j’étais là-bas et il y a des gens qui disaient que le Fpi n’a pas eu beaucoup de députés.

Il faut faire des comparaisons. Depuis que nous allons aux élections, sans être au pouvoir, c’est le plus grand nombre de députés que nous avons aujourd’hui. Messieurs les députés, chers camarades, je vous félicite, je vous remercie. Nous avons eu 100 députés, en 2000, mais j’étais président de la République. Ici, le peuple, pour les législatives, est légitimiste. Il vote pour le président de la République. Il élit les députés pour le président de la République. Le peuple est légitimiste en Côte d’Ivoire. Je vous remercie.

Vous avez mené une bonne bataille. Soyez-en remerciés. Monsieur le secrétaire général, voilà ce que je voulais dire pour aujourd’hui. A la prochaine fois, nous allons travailler. Vous allez me dire quand…Je suis votre soldat, je suis mobilisé. Merci.

Retranscrit par Elvire Ahonon