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Bank Of Africa: résultats contrastés entre les filiales UEMOA

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Lors d’une conférence de presse virtuelle, vendredi 29 mai, consécutive à la conférence bilan de la banque qui a eu lieu deux jours avant à travers un webinar, le directeur général adjoint du groupe Bank Of Africa (Boa), Abderrazzak Zebdani, estime qu’il n y a pas d’impact notable dû à la crise de la Covid 19 à déplorer dans la plupart des filiales BOA à la fin du premier trimestre 2020. «Les indicateurs (soit l’activité ou la rentabilité) sont conformes aux prévisions budgétaires établies 2019 », a fait remarquer le directeur général adjoint.

En effet, les responsables du groupe ont affiché leur optimisme pour le futur de leurs activités mais semblent tourmentés par la rubrique “commissions” étant donné qu’avec la fermeture des frontières, le commerce sous régional et international, les virements à l’étranger et les transactions vont connaître des ralentissements. «L’effet commence d’ailleurs à se faire sentir dans cette rubrique commission», reconnaît Abderrazzak Zebdani.

Pour le directeur général adjoint, qui avait à ses côtés Laura Tran, directrice des Participations et Stéphane Carrer, directeur de la Communication, la situation sanitaire n’est pas au même niveau dans la plupart des pays où la banque est représentée, ce qui complexifie davantage leur feuille de route. Car, « au lieu d’avoir un plan de continuité des activités uniformes pour tous les pays, il fallait le moduler à plusieurs niveaux en fonction de la situation sanitaire de chaque pays».

Le groupe annonce par ailleurs la mise en place d’un véritable outil de production et de collecte pour le pilotage du recouvrement, qui était auparavant jugée inefficace avec des procédures dépassé. «Nous avons formé une nouvelle équipe avec des nouvelles procédures et une révision du profil des banquiers ajoutés à quelques commerciaux pour prendre en charge le recouvrement. Qui exige de la part des agents de recouvrement des conseils et solutions pour permettre à leurs clients de disposer de plusieurs palettes dans le remboursement», souligne Abderrazzak Zebdani.

Des résultats contrastés

Côté chiffres, les différentes filiales zone UEMOA de BMCE Bank Of Africa renommée en Bank Of Africa présentent des résultats plutôt contrastés en 2019. Ainsi, BOA Bénin, première banque du pays éponyme en termes de crédit et de dépôt, fort d’un total bilan de 920, 8 milliards de FCFA, en recul de -2,7% présente un PNB en hausse de 5,1% à 41,3 milliards de FCFA pour un résultat net à 15 milliards de FCFA, en hausse de 17%. Ce bon résultat n’est pas en corrélation avec l’évolution du titre à la BRVM en dépréciation de 14% plus accentuée que celle du secteur financier (-9,46%).

Pour sa part BOA Burkina Faso a fait progresser ses principaux agrégats. Le total bilan ressort à 867,2 milliards de FCFA en hausse de 7,3% . Le PNB évolue dans la même proportion pour s’établir à 42,7 milliards de FCFA. Idem pour le résultat net, en hausse de 7% à 18,15 milliards de FCFA. A la BRVM, le titre BOA Burkina Faso s’est dégradé de 27,1%. La Banque reste néanmoins sur un ROE de 25,1% plutôt rémunérateur compte tenu des moyennes bancaires d’autres régions.

Egalement filiale de BOA West Africa, la structure BOA Côte d’Ivoire a vu son total bilan s’effriter de 2,5% à 608,5 milliards de Franc CFA pendant que son PNB progresse de 7,7% à 35,3 milliards de FCFA dopé par la forte hausse des commissions et son résultat net s’apprécie de 22% à 14,3 milliards de FCFA. A la BRVM, le titre BOA Côte d’Ivoire limite la casse à une baisse de 4,9%. Le ROE ressort à 29,2%, ce qui montre là aussi un profil plutôt rémunérateur.

Au Niger, la filiale locale fait progresser son total bilan de 8,2% à 343,9 milliards de FCFA. Le PNB s’apprécie de 13% à 23,4 milliards de FCFA pour un résultat net de 8,5 milliards de FCFA. La première banque nigérienne en termes de crédits, deuxième en termes de dépôts, enregistre une forte progression de la marge bancaire mais une progression plutôt modérée de la commission. A la BRVM, le titre BOA Niger s’est déprécié de 13% en 2018.

Pour sa part, BOA Sénégal enregistre une hausse de 8% de son total bilan établi à 535 milliards de FCFA. L’exercice se caractérise par une forte progression (+20%) du PNB à 30 milliards de FCFA en contraste avec les 7% de croissance du résultat net (9,1 milliards deFCFA). A la BRVM, le titre subit une baisse de -23,5% ramenant le PER à 4,1x. Le retour sur investissement (ROE) est là aussi, avec un taux de 22,4%, supérieur à la moyenne bancaire. suivez le liens chez nos confrères de financialafrik ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/31/bank-of-africa-resultats-contrastes-entre-les-filiales-uemoa/

Mali : l’Union européenne annonce un appui budgétaire de 33 millions d’euros sous forme de don

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Par croissanceafrique

Dans une Déclaration commune, le Mali et l’Union Européenne ont annoncé le décaissement, à titre exceptionnel, de la somme de 21,6 milliards de FCFA (33 millions d’euros), sous forme de don au titre des programmes d’appuis budgétaires de 2020 à notre pays.

 « Ce décaissement vient à point nommé et vise à permettre à l’Etat de répondre aux dépenses de la pandémie du Covid 19 » a déclaré l’Ambassadeur Ouvry qui a tenu à rassurer les autorités maliennes quant à la continuité des projets financés par l’Union Européenne dans notre pays malgré la crise de la COVID-19. Il a également annoncé que les tranches variables d’un montant équivalent au décaissement de ce jour est en préparation.

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a, quant à lui, souligné que ce décaissement témoigne de la reconnaissance de la centralité de l’Etat malien. Il a rappelé les défis sécuritaires et humanitaires, auxquels le Mali est confronté.

Le Premier ministre, Dr. Boubou Cissé a remercié l’Union Européenne pour sa promptitude, sa confiance et la constance de son appui. Mais aussi pour avoir pris toute la mesure de la situation d’urgence née des effets sanitaires, économiques et humanitaires de cette pandémie.

Daouda Bakary KONE

Mauritanie: Hamoud M’Hamed à la tête de Société des Mines de Mauritanie

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Le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a nommé, jeudi 29 mai, Hamoud M’Hamed au poste de directeur général de la Société des Mines de Mauritanie, une entité publique dédiée aux mines semi industrielles et artisanales créée en mars dernier suite au regain d’intérêt pour les activités d’exploitation aurifère semi-industrielles et artisanales en Mauritanie.

L’intéressé qui vient d’épuiser son second mandat à la tête de la Haute autorité de la presse et de l’audiovisuel (HAPA) devient le premier DG de la Société des mines de Mauritanie connue sous l’acronyme arabe de Maaden. Hamoud M’Hamed va devoir gérer une structure dont la mission empiète sur les plates bandes du ministère des Mines. La nouvelle société aura pour mission «d’accorder les permis nécessaires pour l’exercice des activités liées à la mine artisanale ; semi industrielle ainsi que l’encadrement technique des activités d’exploitation artisanale aurifère et des autres minerais de la petite exploitation minière ; et de s’assurer de la fin de l’utilisation du mercure pour traiter le minerai et contribuer à la mise en place de normes et critères réglementant l’usage des produits chimiques».

La mise en place d’une telle société figurait parmi les priorités du Mohamed Cheikh Ould Ghazouani qui s’est engagé à élargir la sphère de prospection pour que le plus grand nombre de Mauritaniens puissent en profiter. Reste à savoir si la ligne de démarcation entre Maaden et la Direction des mines du ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines tiendra longtemps.

Les « High 5 » de la Banque africaine de développement : une vision et des résultats qui transforment l’Afrique

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Par croissanceafrique
Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 31 mai 2020/ — Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré l’une des croissances économiques les plus robustes au monde. Toutefois, la majorité des économies africaines sont bien en deçà de leur plein potentiel. Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable.

Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD. Ces domaines sont : nourrir l’Afrique ; éclairer l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Atta Abdul, Fatima-Zahra, Shuaibu et Daniel sont les visages d’un continent en pleine transformation. En pariant sur la jeunesse africaine, la Banque mise sur l’avenir pour faire du continent une terre de progrès, de prospérité et d’espoir.

Nourrir l’Afrique

Depuis 2015, 74 millions d’Africains ont bénéficié de technologies agricoles améliorées grâce aux efforts de la Banque pour renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Par exemple, dans l’ouest de la Mauritanie, le projet d’aménagement hydro-agricole du Brakna-ouest, soutenu par la Banque à hauteur de 12 millions de dollars américains, a permis à 1 500 familles d’agriculteurs et d’éleveurs de retourner à la terre pour cultiver leurs champs.

« Nous sommes issus d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs et nous avons grandi dans ce milieu. Nous n’avions que peu de récoltes. Nous avions envie de partir ailleurs », explique Atta Abdul Seck, un bénéficiaire de Louboudou, dans l’ouest de la Mauritanie. « Quand je suis revenu, ce qui m’a plu en tant que fils d’agriculteur, c’est de pouvoir continuer à cultiver. Car l’agriculture, c’est ma culture », affirme fièrement Abdul.

Éclairer l’Afrique

Sans électricité, l’agriculture ne pourra répondre efficacement au défi grandissant de la sécurité alimentaire sur le continent. La Banque a ainsi fait de l’investissement dans l’énergie une priorité. Depuis 2016, elle a mobilisé 12 milliards de dollars pour sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique ». Grâce à cet investissement, 13,4 millions de personnes ont pu avoir accès à l’électricité.

Au Maroc, d’importants progrès ont été réalisés dans l’élargissement de l’accès à l’électricité. En seulement deux décennies, le réseau électrique a couvert la quasi-totalité du pays. Soutenu par la Banque à hauteur de 155 millions d’euros, le Programme national d’électrification rurale globale a permis de raccorder près de 12,8 millions de Marocains au réseau électrique national.

À Dar El Aïn, village situé à une vingtaine de kilomètres de Marrakech, l’arrivée de l’électricité a offert de nouvelles possibilités aux femmes de la coopérative « Al Amal ». Elles l’utilisent pour transformer les récoltes, comme le blé en couscous, ou obtenir d’autres produits à base d’orge et de blé. « La coopérative transforme les différentes récoltes locales en produits à haute valeur ajoutée. Grâce à l’électricité, les femmes sont beaucoup plus efficaces, et leurs produits de meilleure qualité. Cela crée de l’espoir », se réjouit Fatima-Zahra, une trentenaire membre de la coopérative.

Industrialiser l’Afrique

Au titre de la priorité « Industrialiser l’Afrique », la Banque a permis à 9 millions de personnes d’accéder aux financements par le biais d’entreprises privées. Au Nigeria, plus de 70% de la population dépend de l’agriculture. Les fluctuations dans les récoltes ont des répercussions considérables sur les rendements, les revenus et la sécurité alimentaire.

Produire des engrais localement devient alors une solution. Dans cette perspective, la Banque a soutenu la construction d’une usine d’engrais dernière génération à Port Harcourt, en apportant plus de 100 millions de dollars américains.

Shuaibu Yusuf, un agriculteur d’une trentaine d’années, qui habite dans un village proche de Port Harcourt, a constaté l’impact de ce projet sur son quotidien. « Quand j’ai utilisé ces engrais, j’ai vu la différence. Mes récoltes ont augmenté de près de 40%. Grâce à l’agriculture, je peux assurer la nourriture, payer l’éducation de mes enfants et même leurs frais médicaux », déclare-t-il. « J’encouragerai mes enfants, mes voisins et les membres de ma communauté à accroître leurs activités agricoles pour que nous puissions tous aller de l’avant », souligne avec conviction Shuaibu.

Intégrer l’Afrique

Pour tirer davantage de bénéfices de l’industrialisation, l’Afrique doit mieux s’intégrer en termes de commerce et de marchés. Grâce à l’intégration, les pays africains peuvent accéder à des marchés plus vastes et ainsi accroître les revenus de millions d’habitants grâce à de nouvelles opportunités.

Depuis 2015, 69 millions de personnes ont bénéficié du soutien de la Banque pour de nouvelles infrastructures de transport qui ont fait progresser l’intégration. A titre d’exemple, les chaînons manquants sur les principaux corridors de transport ont été comblés, les interconnexions entre les pays renforcées et le commerce intra-africain redynamisé.

Le corridor Nairobi-Addis-Abeba, qui a bénéficié d’un financement de la Banque à hauteur de 670 millions de dollars et qui a renforcé le potentiel de croissance du commerce et de l’emploi en Éthiopie et au Kenya, en est un bon exemple.

Chauffeur routier kényan, Daniel Yatta, la quarantaine, transporte, depuis vingt-cinq ans, des marchandises entre Nairobi et Addis-Abeba. Assez longtemps pour mesurer l’impact de la nouvelle voie sur son activité. « J’emprunte la route Nairobi-Addis-Abeba depuis de nombreuses années. À l’époque, le trajet nous prenait plus de deux semaines », raconte-t-il. Avant de préciser à quel point le nouveau corridor lui a facilité la vie : « Depuis la construction de la route, nous passons très peu de jours à voyager. Avec 30 tonnes de fret, 24 heures suffisent pour aller à Addis ! »

Améliorer la qualité de vie des Africains

Améliorer les conditions de vie des populations passe par un accès amélioré à des services essentiels tels que la santé, l’eau ou l’assainissement. C’est également leur permettre d’accéder à l’éducation et d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois et créer des entreprises viables. Depuis 2015, grâce aux projets de la Banque, 43 millions de personnes ont désormais accès à l’eau et à l’assainissement.

Activité diplomatique: Issa KONFOUROU nommé Ambassadeur du Mali en France

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Le diplomate Issa Konfourou vient d’être nommé ambassadeur du Mali à Paris. Il remplace à ce poste Toumani Djimé Diallo, rappelé en février dernier suite à un incident diplomatique. Le nouvel ambassadeur est âgé de 50 ans et jouit d’une grande expérience professionnelle dans le domaine de la diplomatie. Il a gravi les échelons en occupant divers postes avant cette nomination. Depuis 2016, Issa Kanfourou était ambassadeur, représentant permanent du Mali auprès des Nations Unies à New York.

Avant les Nations unies, entre 2008 et 2014, le natif de Tièlan, cercle de Macina dans la région de Ségou, était conseiller diplomatique du Premier ministre. Précédemment, il a occupé deux fois le poste de conseiller technique et politique au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.

En termes de formation, il est aussi passé par de prestigieuses écoles. Telles que l’Ecole nationale d’administration (ENA) de Strasbourg en France dont il est diplômé en option Relations internationales en 2016. Le nouvel ambassadeur est aussi titulaire d’un Master 2 en relations internationales de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en France et d’une Maîtrise en Sciences juridiques de l’Ecole nationale d’administration de Bamako, Mali obtenue en 1998.

Il a suivi plusieurs stages et formations de perfectionnement aux États-Unis, au Japon, et en Chine. Le diplomate parle Bambara, Français, Anglais, et Russe. Élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national du Mali en 2015, il est marié et père de trois enfants.

Bourse de Casablanca: la tech S2M suspendue de la cote suite à OPA

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Conformément à l’article 28 de la loi 26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier marocain telle que modifiée et complétée, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) porte à la connaissance du public que les sociétés Medtech SA et Millennium Ventures SARL, agissant de concert au sens de l’article 10 de la Loi 26-03 précitée, ont déposé auprès de l’AMMC un projet d’offre publique d’achat visant les actions S2M.

En conséquence de ce dépôt, l’AMMC a demandé à la Bourse de Casablanca de suspendre la cotation des actions S2M. Ce projet d’offre publique d’achat a été déposé suite à l’acquisition supplémentaire par les sociétés Medtech SA et Millennium Ventures SARL de 8,4% du capital social et des droits de vote de S2M, franchissant ainsi le seuil de 40% des droits de vote de S2M. Selon les dispositions de l’article 31 de la loi précitée, l’AMMC dispose de 10 jours ouvrables pour examiner la recevabilité de ce projet. Ce délai est suspendu par les demandes d’informations et de justifications par l’AMMC. Si le projet d’offre publique est déclaré recevable, ses principales dispositions seront publiées dans un avis de recevabilité. La publication du présent avis, le 29 mai 2020, marque le début de la période de l’offre.

Pour rappel, Medtech est entré dans le capital de S2M en 2016 en rachetant les parts du fonds d’investissement AfricInvest.

La RDC va rembourser sa dette de 555 millions USD à Eximbank of China

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La RD Congo va rembourser sa dette de 555 millions USD contractées auprès d’Eximbank of China avec 90% des recettes de Go Pass que va générer l’IDEF de 2021 à 2023.

Les fonds empruntés sous le régime du président Joseph Kabila étaient destinés à la construction de nouvelles aérogares de N’Djili à Kinshasa et de Loano à Lubumbashi..

« Lors de trois prochaines années, les 90% des revenus de l’IDEF servirons à financer le remboursement du prêt auprès d’eximBank of China de respectivement 354 233 241 USD pour la construction de la nouvelle aérogare de l’aéroport de Kinshasa/Ndjili et 201 131 205 USD pour celle de la nouvelle aérogare de l’aéroport de Lubumbashi/Loano. Cette redevance a donc un avenir qu’il nous faut garantir, comme pouvoirs publics », a expliqué le ministre des Transports, Didier Mazenga, répondant mercredi 27 mai 2020 à une question orale sur les affectations de recettes de Go-Pass récoltées par la Régie des voies aériennes (RVA). Suivez la suite de l’article à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/29/la-rdc-va-rembourser-sa-dette-de-555-millions-usd-a-eximbank-of-china/

Niger : 28,188 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public

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La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu le 28 mai 2020 au niveau du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 28,188 milliards de FCFA (42,282 millions d’euros)  à l’issue  de son émission d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 ans.

Le montant mis en adjudication était de 30 milliards de FCFA. L’émetteur s’est retrouvé avec des soumissions globales de 29,688 milliards de FCFA, soit un taux de couverturedu montant mis en adjudication de 98,96%.

Les trois plus grosses soumissions proviennent du Niger (9 milliards), du Togo (8,329 milliards) et du Burkina (7,758 milliards).

Au terme de l’opération d’adjudication, le trésor public nigérien a retenu 28,188 milliards de FCFA et rejeté les 1,500 milliard de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 94,95%.

Les trois plus gros montants retenus n’ont pas changé par rapport aux soumissions et viennent du Niger, du Togo et du Burkina. 

Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 29 mai 2023. En revanche, les intérêts au taux de 6,15% sont payables annuellement dès la fin de la première année.

Ghana: le président Nana Akufo-Addo lance l’initiative 1 milliard de Cedis pour sauver les PME

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Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a lancé le mardi 19 mai 2020 un programme de soutien aux micros, petites et moyennes entreprises d’un montant de GH ¢ 1 milliard (173 millions de dollars) destiné à les aider à faire face aux conséquences de la pandémie covid-19. Les PME réalisent 70% du PIB du pays et, en nombre, 92% des entreprises enregistrées. “Cela souligne amplement le rôle important que joue les PME dans la croissance et le développement de notre économie, nécessitant l’attention particulière du gouvernement”, a déclaré le président.

En lançant le programme à Jubilee House, le siège de la présidence, le président Akufo-Addo a expliqué que le déclenchement de la pandémie de coronavirus a eu un impact dévastateur sur toutes les économies du monde, avec une productivité réduite, des pertes d’emplois et une forte baisse des revenus pour le gouvernement, les entreprises, les ménages et les particuliers au Ghana.

Sur les 1,2 milliard de cedis affectés à ce programme, 600 millions de GH ¢ seront décaissés sous forme de prêts à des conditions avantageuses aux PME, avec un moratoire d’un an au maximum et une période de remboursement de deux ans. Le taux d’intérêt sur la facilité de six cent millions de cedi (600 millions de GH ¢) du gouvernement est de trois pour cent (3%).

En outre, certaines banques participantes fourniront un financement de contrepartie négocié à hauteur de 400 millions de GH ¢, soit au total 1 milliard de GH ¢ pour les décaissements au titre de ce programme de soutien aux entreprises, l’ensemble du plan devant attirer quelque 180 000 bénéficiaires à travers le pays. Les fonds devant être gérés par l’office national en charge des PME (National Board for Small Scale Industries, NBSSI) et supervisés par un comité des prêts, composé d’un représentant chacun des ministères des Finances et du Commerce et de l’Industrie, d’un représentant de la NBSSI et d’un représentant des banques participantes. Le cabinet d’audit KPMG agira en tant que conseiller technique du programme.

 Kosi Yankey Ayeh, directrice générale de la NBSSI.

«Le décaissement des fonds sera effectué par l’intermédiaire des banques participantes. La transparence et la responsabilité seront les maîtres mots du fonctionnement du programme », a insisté le président.

Le président Akufo-Addo a indiqué que le programme ciblait les PME des secteurs formel et informel, qui ont été touchés par le ralentissement économique causé par la pandémie. Les PME des secteurs en croissance ayant besoin de capitaux supplémentaires pour développer leurs activités afin de répondre à la demande croissante de Produits et services liés à COVID-19 sont également éligibles. Les secteurs bénéficiaires comprennent l’agro et les agro-entreprises, la manufacture, l’ eau et l’assainissement, le tourisme et l’hôtellerie, l’éducation, l’industrie agro-alimentaire, la technologie, le transport, le commerce, les soins de santé et produits pharmaceutiques, les textiles et habillement. Les entreprises candidates sont priées de télécharger la demande sur le site de la NBSSI.

«Un total de quatre-vingt-dix-neuf (99) employés est la limite d’emploi pour toute entreprise admissible. L’entreprise admissible sera encouragée à appartenir à une association ou à un groupe professionnel et à être inscrite auprès de l’INSNBé. Le processus de candidature se termine le samedi 20 juin.

Banque Africaine de Développement: des anciens présidents africains se prononcent pour Adesina

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Dans une déclaration commune datée du vendredi, 11 anciens présidents africains apportent leur soutien à Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Developpement (BAD), au centre d’une affaire dite des lanceurs d’alertes qui paralyse l’institution dans ce qui est considérée comme la plus grande crise interne depuis 25 ans.

Qui sont donc ces 7 présidents ? Il s’agit de Olusegun Obasanjo, président du Nigeria de 1999 à 2007, de Boni Yayi, président du Bénin de 2006 à 2016, de Hailemariam Desalegn, premier ministre d’Ethiopie, de 2012 à 2018, de John Kiffour, président du Ghana, de 2001 à 2009. du Prix Nobel de la Paix Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia, de 2006 à 2018, de Joyce Banda, ancienne présidente du Malawi, de 2012 à 2014, du Prix Mo-Ibrahim 2007 Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique de 1986 à 2005, de Tandja Mamadou, ancien président du Niger, de 1999 à 2010, de Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria, de 2010 à 2015, de Mohamed Marzouki, président de la Tunisie de 2011 à 2014 et de Benjamin Mkapa, président de la Tanzanie de 1999 à 2005.

En plus du groupe des 7, d’autres anciens présidents ont “endossé” le contenu du document. Il s’agit de Ameenah Gurib-Fakin, président de Maurice de 2015 à 2018, Rupiah Banda de la Zambie (2008-2011), Kgalema Motlanthe, président de l’Afrique du Sud (de 2008 à 2009) et de Jakaya Kikwete, président de la Tanzanie de 2005 à 2015.

Dans leur déclaration, les anciens présidents appellent à une nécessaire union du fait de la pandémie: “l’Afrique est confrontée à un défi sans précédent avec le COVID-19 et toutes les efforts doivent être joints pour lutter contre la pandémie”. Avant de louer longuement le bilan du président Akinwumi Adesina, qui a fait “un travail remarquable à la tête de l’institution”.

“La Banque a annoncé une facilité de réponse à la pandémie covid-19 de 10 milliards de dollars pour soutenir les pays africains. La Banque a également lancé avec succès une obligation sociale «Fight COVID-19» de 3 milliards de dollars, un record mondial”, égrène la missive des anciens présidents. “Grâce à sa vision et à son leadership, les actionnaires de la Banque de 80 pays ont tous approuvé une augmentation de capital générale de 115 milliards de dollars pour la Banque, la plus importante de son histoire depuis sa création en 1964”, renchérit le groupe des 7, sensible à l’approche genre initié Avenue Jean Paul II à Abidjan. “La Banque a fait beaucoup pour les femmes, avec un Fonds de 3 milliards de dollars pour fournir un accès au financement aux femmes, soutenu par les pays du G7 et l’Afrique”.

Pour les anciens présidents, la politique des 5 grandes priorités (High Five) du président Adesina a impacté 333 millions de personnes à travers l’Afrique. Puis, de venir à la situation actuelle au sein de la banque, marquée par une crise majeure surgie suite aux dénonciations des lanceurs d’alerte suivie d’une demande d’une enquête indépendante de la part de Washington.

“Dr Adesina, que certains lanceurs d’alerte accusent d’avoir violé le Code d’éthique des banques, a fermement et systématiquement déclaré son innocence à ces allégations. Le comité d’éthique du conseil d’administration, un organe de surveillance juridique de la Banque, composé de représentants des actionnaires, a blanchi le Dr Adesina de l’ensemble des 16 allégations, les déclarant sans fondement et l’exonérant complètement. Le président du conseil des gouverneurs, sur la base du rapport du comité d’éthique, a déclaré que Dr Adesina est exonéré. Nous comprenons que la Banque a pleinement respecté ses règles, procédures et systèmes de gouvernance, qui lui ont bien servi depuis que les pays africains l’ont créée en 1964”, poursuit le groupe des 7 dont les points de vue sont aux antipodes des exigences d’une enquête indépendante et transparente de la part des Etats-Unis.

Aux yeux des anciens chefs d’Etat africains, exiger une enquête indépendante reviendrait à “violer” les règles et procédures de la banque. “La gouvernance consiste à respecter les règles, les lois et les systèmes de gouvernance établis des organisations. Dans le cas de la BAD, bien que des différences puissent exister entre les parties, la meilleure façon de les résoudre est de respecter d’abord les règles, procédures et structures de gouvernance de la Banque. Agir autrement reviendrait à saper la Banque et sa réputation longtemps et durement gagnée, ainsi que celle de son président”.

En clair, la lettre du secrétaire d’Etat américain au Trésor, deuxième actionnaire de la BAD et premier contributeur du fonds FAD (étrangement muet depuis l’annonce de la pandémie) sonne comme une ingérence aux yeux des anciens présidents. “Aucune nation, quelle que soit sa puissance, n’a un droit de veto sur la Banque africaine de développement, et aucune nation ne devrait avoir un tel pouvoir”.

Un contexte tendu

Au centre d’une série d’accusations de la part d’un groupe de lanceurs d’alertes, le nigérian Akinwumi Adesina, seul candidat à sa réélection, se voit confrontée à une pression grandissante des Etats-Unis, soutenue par la quasi-totalité des membres non régionaux, appelant à une enquête indépendante.

Blanchi par le comité d’éthique, Akinwumi Adesina reste suspendu à la fameuse enquête indépendante, actuellement objet de tracasseries quant au périmètres, timing, formes et modalités. Pour sûr, la Banque Africaine de Développement ne peut pas se payer une crise institutionnelle et aura besoin de cohésion afin que les guichets FAD et central puissent répondre aux sollicitations des Etats membres.