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Les 12 premières firmes pétrolières cotées en bourse ont signalé plus de 20 milliards $ de pertes au premier trimestre

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Le premier trimestre de 2020 a été l’une des périodes les plus difficiles pour les 12 premières entreprises pétrolières cotées en bourse. Selon des données compilées par l’agence de presse Anadolu, ensemble elles ont affiché 20,6 milliards de dollars de pertes sur la période. Ceci, alors que leurs profits combinés ont culminé à 23,4 milliards de dollars sur la même période un an plus tôt.

Ces sociétés sont : Exxon Mobil, Chevron, ConocoPhillips, Halliburton, Schlumberger, Baker Hughes, BP, Shell, Total, Eni, Rosneft et Equinor.

Une situation qui, faut-il le rappeler, est le résultat de la contraction record de la demande liée à la pandémie du coronavirus, suivi d’une offre assez pléthorique. Au premier trimestre de 2019, le prix moyen du baril de pétrole était de 63,10 dollars. Il a chuté d’environ 50 %, un an plus tard.

Ces compagnies ont, pour la plupart, suspendu leurs investissements dans de nouveaux projets. Par conséquent, de nombreux nouveaux champs ne verront pas leurs décisions finales d’investissement prises cette année. D’ailleurs, l’activité en amont en a souffert avec des producteurs qui se retrouvent en manque de liquidités pour exécuter des travaux basiques comme dans le permien aux USA.

Rystad Energy estime que pour 131 milliards de dollars de travaux de développement seront retardés avant la fin de l’année.

Parmi les 12 sociétés pétrolières, Baker Hughes, qui fournit des services pétroliers, a enregistré la plus grande perte, avec 10,2 milliards de dollars et suivent ensuite Schlumberger et Eni.

Lire aussi : 

31/03/2020 – L’amont pétrolier africain va réduire ses dépenses d’investissement d’environ 33 % en 2020 

Gaz naturel liquéfié : le Cameroun en négociations avec Golar et Gazprom pour augmenter la production

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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) donne, ce mois de mai, un peu plus de détails sur son projet d’extension en cours du méthanier Hilli Episeyo, l’unité flottante de liquéfaction de gaz naturel (FLNG), au large de Kribi, dans le Sud-Cameroun.

La Société révèle que grâce à son partenaire franco-britannique Perenco, le Cameroun est entré en négociations avec Golar (britannique) et Gazprom (russe), en rapport avec l’extension de la durée de vie du Hilli Episeyo, dont la fin du projet d’exploitation est envisagée pour 2026.

Les négociations entre les parties concernent aussi l’accélération de la production de GNL (Gaz naturel liquéfié) au travers de cette unité flottante opérée par Golar. Ce qui pourrait revaloriser la production de GNL à Kribi où la quantité totale exportée en 2019 est évaluée à 1,2 million de tonnes.

À en croire la SNH, la prolongation de la durée de vie du Hilli Episeyo peut être rendue possible grâce à une nouvelle découverte d’hydrocarbures. Ainsi, la SNH envisage de construire un pipeline entre les champs gaziers connus dans la zone de Rio Del Rey et le Hilli Episeyo, ou alors déplacer l’unité flottante de liquéfaction pour développer lesdits champs.

S.A.

Madagascar : le fonctionnement optimal du futur barrage de Volobe (120 MW) menacé par la dégradation de la forêt

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A Madagascar, l’entrée en service de la centrale hydroélectrique de Volobe (120 MW) pourrait être compromise en raison de l’insuffisance de la ressource hydrique, rapporte l’Express de Madagascar. Le fleuve Ivondro qui accueille l’infrastructure risque fort de ne pas être alimenté comme il faut par ses affluents que sont les fleuves Onibe, Namandrahana et Ivoloina entre autres.

En effet ces fleuves qui constituent le réseau hydraulique de la région d’Atsinanana découlent de la forêt du Corridor d’Ankeniheny Zahamena (CAZ) qui subit actuellement d’importants stress. Elle est en effet victime d’un défrichement massif auquel s’ajoute une extraction minière illicite.

« L’écosystème est menacé et voit sa couverture forestière se réduire à vue d’œil. La disparition progressive des forêts a pour conséquence la raréfaction des pluies. Les rivières voient ainsi leur débit diminuer considérablement et par conséquent, leur force », affirme Lionel Armando Tezena, le directeur régional de l’Environnement et du développement durable pour Atsinanana.

Gwladys Johnson Akinocho

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04/12/2018 – Madagascar se dote d’une cartographie des sites hydroélectriques pour accélérer la diversification de son mix énergétique

Le Nigeria déjoue les pronostics en attirant des investissements étrangers en hausse au 1er trimestre 2020, mais…

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Après avoir défié les prévisions les plus pessimistes avec une croissance de son produit intérieur brut (PIB) de 1,8% au cours du premier trimestre 2020, le Nigeria a de nouveau déjoué les pronostics en annonçant des investissements étrangers de 5,85 milliards $ en hausse de 54% comparé à la performance du dernier trimestre 2019.

Ce niveau d’attraction des investisseurs non nigérians a de quoi surprendre, car les effets de la pandémie de coronavirus et la baisse subséquente des prix du pétrole, le principal produit d’exportation du pays, font craindre un risque de profondes perturbations économiques ; ce qui anime des sentiments négatifs chez les investisseurs. Les détails de la performance surprise confirment d’ailleurs cet état des choses.

L’essentiel des capitaux importés dans le pays sur la période, soit environ 3,43 milliards $, a été orienté sur le marché monétaire, c’est-à-dire celui des emprunts à court terme. En effet, investir sur les produits de ce segment de la finance procure une bonne rentabilité, pour une période qui ne peut excéder une année. Les investissements étrangers sur ce segment au Nigeria ont augmenté de 141,3% par rapport au dernier trimestre 2019. 

Le pays a aussi attiré 231,2 millions $ sur le marché des obligations et 639,7 millions $ sur le marché des actions. Si le Nigeria a mieux démarré l’année 2020 qu’il n’a terminé 2019 sur une base de comparaison annuelle, il y a globalement un recul de 41,5% de la valeur des capitaux importés au premier trimestre 2020 comparé à celui de la même période, l’année dernière.

Idriss Linge

Cameroun : les assureurs ont investi 400 milliards FCFA dans l’économie, en 2018

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Selon Blaise Ezo’o Engolo, le directeur des assurances au ministère des Finances (Minfi), les assureurs jouent un rôle prépondérant en matière de financement de l’économie au Cameroun. À titre d’exemple, ce cadre du Minfi révèle que les assureurs revendiquaient un portefeuille d’investissement dans l’économie nationale, estimé à 403 milliards FCFA (environ 643 millions $) en 2018.

Dans le détail, a-t-il indiqué au quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, 15,2% de cette enveloppe représentait des obligations d’États ou d’organismes internationaux, 16% des actions et obligations d’entreprises, 8,8% des prêts, 25,8% des droits immobiliers et 27,2% des dépôts bancaires.

Avec plus de 50% de la cagnotte globale, les placements immobiliers et les dépôts bancaires, qui permettent de doper la trésorerie des banques et d’octroyer des crédits aux agents économiques, constituent les deux principaux investissements des assureurs au Cameroun.

BRM

Rwanda : malgré un faible taux de bancarisation, 93% de la population a désormais accès aux services financiers

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93% de la population rwandaise est désormais financièrement incluse. C’est ce que rapporte le quotidien d’information New Times citant les conclusions préliminaires du rapport FINSCOPE 2020 sur le pays.

Désormais, 93% des Rwandais ont accès aux produits et services financiers permettant de répondre à leurs besoins en matière d’assurance, de crédits, d’épargne ou de transactions financières. Ce taux d’inclusion financière est en hausse par rapport à ceux des précédentes éditions du FINSCOPE, estimés à 89% en 2016, et à 72% pour l’année 2012.

Néanmoins, les chiffres du taux d’inclusion financière formel et du taux de bancarisation restent encore en dessous de l’objectif affiché par le gouvernement. On estime aujourd’hui que plus de la moitié de la population rwandaise n’est pas bancarisée, tandis que seulement 24% des jeunes du pays l’étaient en septembre 2019.

« Malgré ce taux élevé d’inclusion financière, des efforts supplémentaires sont nécessaires pour couvrir les 7 % restants de la population exclue financièrement, et pour augmenter l’utilisation des services financiers formels, y compris l’épargne et l’emprunt », indique ainsi le gouvernement dans son document-cadre budget 2020.

Ces dernières années, les pays est-africains ont mis l’accent sur les politiques d’inclusion financière afin de permettre à leurs populations d’avoir facilement accès aux services publics comme privés. Le Kenya, leader en la matière a ainsi vu son taux d’inclusion financière passer de 26,7% en 2006 à 82,9% en 2019. Grâce notamment au « Mobile Money » qui s’appuie sur la forte pénétration du téléphone mobile au sein de sa population, les taux d’inclusion financière informelle et d’exclusion financière du Kenya sont passés respectivement de 32,1 % et 41,3 % en 2006 à 6,1 % et 11 % en 2019.

Notons que d’ici 2024, le Rwanda espère atteindre un taux d’inclusion financière de 95%.

Mozambique : la baisse des activités touristiques a entraîné la suspension du tiers des emplois du secteur (syndicat)

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Au Mozambique, plus de 21 000 emplois ont été « suspendus » dans le tourisme en raison de l’impact de la crise du coronavirus sur le secteur. C’est ce qu’a annoncé Luis Macuacua, secrétaire général du Syndicat national des employés d’hôtellerie, du tourisme et des industries similaires (SINTIHOTS) du Mozambique.

Ce chiffre représente environ un tiers du nombre total de personnes travaillant dans le tourisme mozambicain, estimé à plus de 64 000 personnes. Selon le responsable, 1443 établissements ont été fermés, entraînant ainsi des résiliations de contrat de travail, avec ou sans indemnités. Au total, 6115 employés du secteur touristique ont été licenciés.

« Ces 6115 employés n’ont plus aucun lien avec leur employeur dans le secteur du tourisme, et 21 000 autres sont privés d’emploi. Leur employeur a suspendu leur contrat, en leur accordant des congés collectifs et en suspendant leur rémunération », a indiqué le secrétaire général du SINTIHOTS, cité par Xinhua.

Avec 209 cas confirmés de COVID-19, dont 1 mort et 71 guérisons, le Mozambique fait partie des pays les moins touchés par la pandémie qui compte déjà plus de 350 000 morts à travers le monde. Pourtant, comme bon nombre de ses pairs africains, le pays craint de subir un impact économique particulièrement important en raison des mesures restrictives qu’impose la lutte contre la maladie.

D’après le FMI, « la pandémie devrait avoir un impact significatif sur l’économie du Mozambique, interrompant une reprise naissante après le passage de deux puissants cyclones tropicaux en 2019. Des perturbations importantes apparaissent dans les services, les transports […] ». La croissance du pays est désormais attendue à environ 2,2% par l’institution pour 2020 contre une prévision initiale de 5,7%.

Moutiou Adjibi Nourou   

La Banque africaine de développement mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie de Covid-19

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Akinwumi Adessina PDG de la BAD
Par Croissanceafrique
L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 27 mai 2020/ — Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org) a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19).

Avec un déploiement rapide des ressources, le PARC-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19.

« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.

Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.

Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement. Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.

« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc.

Le Royaume du Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.

Afrique : Feet ‘n’ Tricks International, numéro un du foot freestyle en Afrique, annonce la première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020

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Par croissanceafrique
Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle
LAGOS, Nigeria, 27 mai 2020/ — Le premier acteur du football freestyle en Afrique, Feet ‘n’ Tricks International (www.FeetAndTricks.com), vient d’annoncer l’édition inaugurale du championnat Freestyle UNLOCKED Africa 2020, un événement unique en son genre sur le continent.

Valentine Ozigbo, président de Feet ‘n’ Tricks International, a annoncé, à l’occasion de la première conférence de presse virtuelle de la société, diffusée sur Zoom le mardi 26 mai 2020, que le championnat se déroulera en ligne et promet son lot de récompenses et de surprises pour « développer et entretenir un art, un style de vie et une passion partagée par un grand nombre de personnes ».

Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle.

Dirigeant d’entreprise et philanthrope nigérian respecté, M. Ozigbo a tenu à exprimer, depuis Lagos, sa passion et sa volonté de continuer à développer le foot freestyle en Afrique. « Nous n’aurons de cesse de poursuivre nos efforts jusqu’à ce qu’un Africain décroche le titre de Champion du monde et que nous organisions les Championnats du monde de foot freestyle au Nigeria, et pourquoi pas même dans mon État natal d’Anambra ».

Tout en rappelant que la planète traverse des temps incertains en raison de la COVID-19, M. Ozigbo a expliqué que sa détermination à développer cette déclinaison freestyle du football l’a motivé pour trouver un moyen de perpétuer une tradition – devenue sa passion – malgré la pandémie. Il a également déclaré que malgré la suspension de la plupart des autres disciplines sportives, la pratique sans contact du foot freestyle peut aisément continuer tout en respectant les exigences de distanciation physique.

La conférence de presse a été suivie par plus de 150 personnes, parmi lesquelles figuraient de grands éditeurs de presse, des journalistes, des professionnels du freestyle, et des passionnés de sport du continent tout entier.

Parmi les personnalités présentes figuraient Daniel Woods, cofondateur de l’Association mondiale de football freestyle (WFFA), Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football, Lukas Skoda, directeur des opérations de la WFFA, Odyke Nzewi, directeur de Feet ‘n’ Tricks, et Dele Momodu, fondateur d’Ovation Media Group.

Des freestyleurs professionnels ont également répondu présent, à l’instar de Titi Kone, l’actuel champion africain, d’Ayoub Haouas (Tunisie), d’Ashley Mkhize (Afrique du Sud), et de Patofs (Madagascar).

Durant la conférence, Daniel Wood a tenu à remercier M. Ozigbo pour avoir su passer outre le désespoir et le sentiment d’impuissance dans le monde et générer de l’espoir et des opportunités à l’aide d’outils virtuels.

M. Wood a déclaré que le confinement a provoqué un ralentissement des activités sportives à l’échelle mondiale, et a félicité M. Ozigbo pour sa ténacité. En effet, le championnat Freestyle Unlocked Africa 2020 est la seule compétition de freestyle maintenue au calendrier cette année, à l’exception du Championnat du monde de football freestyle, qui se déroule actuellement.

M. Wood a également fait part de son enthousiasme à l’égard du Freestyle Unlocked Africa 2020, qu’il considère comme une opportunité pour mettre en valeur la beauté et les talents inexploités en Afrique.

Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF), a adressé un message de bienveillance faisant écho aux éloges et encouragements de M. Wood.

Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020 et a appelé les autres fédérations de football à soutenir l’événement.

M. Ozigbo a expliqué le déroulement de la compétition, qui se veut résolument inclusive. Chaque jour, les participants et participantes pourront gagner des prix, alors que les freestyleurs se disputeront le premier prix de 1 000 dollars. Des prix en numéraire d’une valeur totale de 6 300 dollars seront remis durant l’événement.

PDG sortant de Transcorp Plc, Valentine Ozigbo a invité sponsors et passionnés à ne pas rater l’occasion de contribuer au développement d’une culture capable de rassembler les personnes et de promouvoir l’unité et l’individualité.

Freestyle Unlocked Africa 2020 débutera le mercredi 1er juillet 2020, et la grande finale se tiendra le lundi 20 juillet 2020.

Energie Du Mali-S A: Ce qu’il faut savoir sur les perturbations actuelles dans la fourniture d’électricité

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par Croissanceafrique

Les perturbations actuelles dans la fourniture de l’électricité, se traduisant par les nombreux délestages, s’expliquent le plus souvent par les défaillances des câbles souterrains, soumis à de fortes tensions en cette période de demande accrue, consécutive à la chaleur. Or, la desserte repose essentiellement sur ce réseau de distribution, en partie souterrain. Ce système de transport de l’électricité date de plusieurs années. Ces câbles supportent de plus en plus de charge, pour satisfaire la croissance constante de la demande. Leur état de vétusté conduit à des défaillances toujours plus fréquentes.

De même, ces infrastructures souterraines subissent les conséquences de l’urbanisation galopante, à travers des travaux d’équipements collectifs ou de voirie et parfois d’actes délictuels, du fait de certains individus qui déterrent et coupent les câbles pour les revendre frauduleusement.Voilà autant de raisons, entre autres expliquant les nombreuses perturbations dans la fourniture correcte de l’électricité, notamment dans les quartiers alimentés par ce réseau souterrain de distribution, comme l’explique Cheick Amadou Tidiane Diallo, Directeur de la distribution au niveau d’EDM-SA. Plusieurs quartiers de la Rive droite sont ainsi concernés par ces défaillances et sont soumis à d’importantes perturbations.

Des actions urgentes sont engagées par la direction générale de EDM- SA, pour trouver une solution à cette situation, source de nombreux désagréments pour les populations, poursuit M. Diallo présent sur le terrain aux côtés des techniciens de l’entreprise, engagés 24 heures sur 24 pour rechercher et détecter les points souterrains de ces défaillances afin de procéder aux réparations nécessaires et rétablir la continuité de la desserte.A cet effet, EDM-SA a fait venir par vol spécial du matériel de haute technologie, permettant d’accélérer la détection des défauts sur les câbles. Résultat : en moins de 24 heures, environ trois points de rupture des câbles de transport ont été identifiés et réparés quand avant, il aurait fallu presque une semaine pour détecter une seule faille.

A la date de ce 26 mai, pratiquement 50% de la fourniture d’électricité est en passe d’être rétablie au niveau des quartiers de la Rive droite et les techniciens donnent l’assurance qu’une semaine serait suffisante pour le retour à la normale. En plus de ces actions urgentes, plusieurs projets sont en cours de mise en œuvre, pour davantage sécuriser le réseau souterrain de distribution, mais surtout pour augmenter la capacité des infrastructures de transport d’électricité. Il s’agit d’augmenter la puissance des câbles, tant au niveau de l’acheminement depuis la production que dans la distribution afin que le réseau puisse être à même de supporter les tensions importantes qu’exige le niveau croissant de la consommation.Dans le même registre, EDM-SA fait également face aux pannes des groupes de production, comme c’est le cas aujourd’hui à Balingué.

Un des groupes de la centrale, à l’arrêt depuis plusieurs semaines, faute d’acheminement des pièces de rechange indispensables, a ainsi privé le réseau de distribution de plus d’une dizaine de mégawatts quotidiens. Le défaut d’une telle puissance a lourdement impacté la capacité de production et donc l’offre d’électricité de l’entreprise.Cependant, depuis presqu’une semaine, les techniciens d’EDM-Sa sont à pied d’œuvre pour réparer le Groupe, avec notamment la venue au Mali des experts du fournisseur Wärtsila qui ont amené les pièces de rechange attendues.Ce groupe, de plus de 280 tonnes produit une puissance de 11,5 MW d’électricité.

Les travaux de réparation en cours sont délicats et exigent une expertise très pointue, comme l’explique Patrice Coulibaly, responsable Production du réseau interconnecté à EDM-SA, à la tête de l’équipe de techniciens engagés dans les travaux de mise à niveau du Groupe. L’achèvement des travaux de réparation et la mise en route du groupe sont attendus au plus tard dans une semaine environ, promet ainsi M. Coulibaly, en conformité avec les engagements du DG de EDM-SA qui avait expliqué qu’avec l’arrivée des experts du fournisseur finlandais Wärtsila et des pièces de rechange, une quinzaine de jours suffirait pour terminer les travaux et relancer la production au niveau de Balingué.

Souleymane Fomba,