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Promotion du tourisme africain: Mme le ministre Nina Wallet Intallou reçoit les documents du Projet « à la découverte de l’Afrique »

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Par Croissanceafrique

La cérémonie de remise du document du projet « à la découverte de l’Afrique » à Madame le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Nina Walett, a eu lieu ce vendredi 22 mai 2020 au ministère de l’Artisanat et du Tourisme. C’était en présence Dr Moussa Cissoko, coordinateur de ce projet.

Dans le souci de faire la promotion de la culture et de la vulgarisation du tourisme africain, l’Association Kodilan, Mali Événement, la COMAF et Madoussou production ont initié le projet:  » À la Découverte de l’Afrique », afin de sensibiliser la jeunesse africaine à travers l’exposition et la mise valeur des ressources culturelles, économiques, intellectuelles et artistiques et cela, par le biais des témoignages, des conférences débats, des et concerts artistiques.

Pour l’occasion Dr. Moussa Cissoko, a fait la présentation succincte du projet. Ce projet comporte deux axes majeures à savoir: d’abord, la commémoration de la journée de l »AFRIQUE » le 25 mai à Bercy, et le rendez-vous Bamako en Décembre 2021 autour du projet « À la Découverte de l’Afrique »

Pour sa part M.Bouba Fané, a expliqué le déroulement du projet: il s’agit ici, du lancement de l’initiative africaine à Paris: qui se fera au siège de l’UNESCO à travers une conférence de Presse pour annoncer le dérouler de l’événement. ‹‹ Cette cérémonie est prévue le 25 mai 2020 ››, a-t-il affirmé.

Ensuite que l’Afrique fête à Bercy 25 mai 2021 Journée de l’Afrique: « La semaine du 20 au 25 mai sera consacrée l’organisation d’une foire d’exposition d’oeuvre d’arts d’environ 30 pays africains à Montreuil. Cette exposition sera couronnée par la tenue d’un Méga Concert Géant animé par éminents Musiciens africains » a-t-il déclaré.

En fin, le rendez-vous Bamako en Décembre 2021: « consiste à organiser une grande rencontre dans le but de valoriser nos richesses culturelles, artistiques, touristiques, économiques et humaines.  Pour lui, cet événement un véritable Festival du donner et du recevoir, s’articulera au tour des activités à savoir : ‹‹ Tenue d’un colloque international sur les thèmes de l’immigration irrégulière,… L’organisation d’une foire d’exposition, Visite Touristique, l’organisation des compétitions culturelles et la tenue d’une soirée Gala ››, a énuméré Bouba Fané.

Ainsi, di-il que tous les deux ans le Pays du chef d’État qui assume la présidence l’Union Africaine abritera l’Evénement. ‹‹ Cette initiative africaine que nous nous proposons d’organiser vient soutenir les efforts de SEM Ibrahim Boubacar Keita dans sa mission de valorisation de la culture africaine que lui ont confié ses pairs l’Union Africaine ».

Notons que Madame le ministre pour sa part, a félicité les initiateurs de ce projet. Et a souhaité plein de succès à ce projet afin qu’il puisse combler le résultat escompté.

  Egniry Alphagalo

Urgent-Remaniement ministériel au Mali: Boubou CISSE reconduit, entrée des ex-rebelles dans la nouvelle équipe

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Selon notre confrère de la LETTRE CONFIDENTIELLE DU MALI (LLCM), le premier ministre Boubou CISSE formera une nouvelle équipe gouvernementale dans les jours à venir. Notre confrère annonce une nouvelle entrée des ex-rebelle dans le nouveau gouvernement.

Ci-dessous la UNE de la « LETTRE CONFIDENTIELLE DU MALI » en infographie:

Lutte contre Covid-19 au Mali: Accountability Lab au front !

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Le début de la pandémie du Coronavirus a donné source à la désinformation avec des rumeurs de toute sorte. Alerte et adepte des politiques au service des citoyens, Accountability Lab Mali est montée au créneau avec des initiatives en cours depuis mi-mars 2020. Le projet dénommé « Campagne Coronavirus CivActs » a une touche particulière dans cette bataille contre la propagation de la pandémie du Coronavirus. L’équipe d’Accountability Lab Mali avec à sa tête son Directeur Pays Moussa Kondo a fait de la sensibilisation des populations sa priorité sur le Covid-19 sans oublier son côté de bonne gestion des ressources de la pandémie.

En effet pour la gestion du fonds spécial Covid-19, Moussa Kondo n’a jamais cessé d’inviter ceux qui ont la main à la patte et surtout le Gouvernement à beaucoup plus de transparente des sommes reçues.QUAND UN COMBAT PORTE FRUITS IL FAUT LE DIRE…Aujourd’hui, la réalité de l’investissement matériel et humain de la Team Accountability Lab Mali est visible et palpable sur le front la campagne. La semaine dernière, Moussa Kondo et ses guerriers ont effectué une descente musclée dans les rues de Bamako pour accentuer la campagne de sensibilisation contre ce virus invisible qui fait des ravages chaque jour. Un réflexe important dans un pays partagé entre des populations qui ignorent ou négligent le danger.

Des conseils express, des masques, des gels désinfectants et du savon ont été distribués gratuitement aux citoyens.Au-délà de son engagement pour la bonne gouvernance à travers son projet « Integrity Idol », l’équipe multidisciplinaire de M. Kondo , c’est aussi l’accompagnement des jeunes entrepreneurs « Accounta preneurs ». L’organsation Accountability Lab Mali met ses pendules à l’heure de la lutte contre le Covid-19.Moussa Kondo est aujourd’hui l’un des reflets de la jeunesse battante, ambitieuse et capable de cultiver l’espoir contre vents etmarées.

L’esprit de gagne et le leadership avéré n’importe où font de Kondo un digne Ambassadeur du Mali et de l’Afrique à travers le Monde. Pour rappel, la campagne Coronavirus CivActs (CCC) a pour objectif de recueillir les rumeurs, les préoccupations et les questions des communautés à travers le Mali pour éliminer les lacunes d’information entre le Gouvernement, les médias, les ONG et les citoyens.

Source: Journal L’Essentiel du Mali

Le groupe Attijariwafa bank et L’Agence de Développement du Digital signent une convention-cadre de partenariat en matière de développement du digital

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Messieurs Hassan El BEDRAOUI Directeur Général Adjoint en charge de la Transformation, Innovation, Technologies et Opérations du groupe Attijariwafa bank et Mohammed DRISSI MELYANI, Directeur Général de l’Agence de Développement du Digital (ADD), ont procédé, le 20 mai 2020, à la signature d’une convention-cadre de partenariat en matière de développement du digital, de promotion des services numériques et de formation des jeunes aux métiers du digital. Confinement oblige, la cérémonie de signature s’est déroulée en visioconférence.

Cette convention permettra aux deux institutions de mutualiser leurs efforts autour de 8 axes de coopération ayant trait au : Recrutement, Formation continue, Blockchain, Intelligence Artificielle (IA), Accompagnement des Startups, Accompagnement des TPE et à Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Les deux entités ambitionnent ainsi de réaliser, entre autres, les objectifs suivants :

  • Mise en place d’un observatoire des nouveaux métiers pour les évolutions digitales à l’échelle nationale et internationale ;
  • Promotion de l’usage de l’IA comme levier de différenciation sur des sujets bancaires et Data ;
  • Développement d’un pool de startups marocaines ;
  • Développement des TPE et PME marocaines via une offre de services complète et conjointe entre Attijariwafa bank et l’ADD;
  • Offrir de nouveaux produits et services bancaires digitaux à la population.

Les use-cases liés à la Blockchain feront l’objet d’un avenant à cette convention-cadre, ultérieurement, une fois la législation en la matière définie par les régulateurs marocains.

A travers la conclusion de ce partenariat, Attijariwafa bank et L’Agence de Développement du Digitalconfirment leurs volontés respectives de contribuer au développement de l’économie numérique nationale à travers la structuration de l’écosystème digital et le développement des Ressources Humaines de ce secteur.

A propos d’Attijariwafa bank :

Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l’UEMOA et acteur de référence de la CEMAC. Avec un modèle de banque universelle et un large réseau de distribution, Attijariwafa bank a réussi à se hisser en leader incontesté au Maroc sur les différents marchés bancaires financiers. Le Groupe est présent dans 25 pays, dont 14 pays en Afrique via un réseau bancaire, le plus dense au Maroc et en Afrique avec 5 265 agences.  

A propos de l’ADD :

L’Agence de Développement du Digital est un établissement public stratégique doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière qui a pour mission principale de mettre en œuvre la stratégie de l’Etat en matière de développement du digital et de promouvoir la diffusion des outils numériques et le développement de leur usage auprès des citoyens.

Covid-19: la Banque Mondiale a accordé un soutien d’urgence à 100 pays

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Le Groupe de la Banque mondiale a indiqué aujourd’hui que ses opérations d’urgence en réponse à la pandémie de COVID-19 (coronavirus) concernaient dorénavant 100 pays en développement, qui représentent 70 % de la population mondiale. Depuis mars, il est parvenu à mobiliser en un temps record un volume d’aide exceptionnel pour permettre aux pays de protéger les populations pauvres et vulnérables, renforcer leurs systèmes de santé, préserver l’activité du secteur privé et stimuler le redressement économique. Cette assistance, d’une ampleur et d’une rapidité inédites dans l’histoire du Groupe de la Banque mondiale, s’inscrit dans l’engagement pris par l’institution de débloquer 160 milliards de dollars de dons et d’aide financière sur une période de 15 mois pour accompagner la riposte des pays en développement face aux conséquences sanitaires, économiques et sociales de la crise du coronavirus et de la mise à l’arrêt des économies avancées.

« Cette pandémie et la mise à l’arrêt des économies avancées pourraient faire basculer jusqu’à 60 millions de personnes dans l’extrême pauvreté, gommant la plupart des progrès récents de la lutte contre la pauvreté, souligne David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. Le Groupe de la Banque mondiale s’est mobilisé rapidement et résolument pour organiser des opérations de riposte d’urgence dans 100 pays, assorties de mécanismes permettant aux autres donateurs d’étendre sans délai les programmes. Pour renouer avec la croissance, nous devons apporter des réponses rapides et modulables qui permettront de faire face à l’urgence sanitaire, mais aussi de fournir un appui financier et d’autres ressources extensibles dans le but de protéger les plus démunis, préserver l’activité du secteur privé et renforcer le redressement et la résilience économique. »

Trente-neuf des 100 pays concernés sont situés en Afrique subsaharienne et pratiquement un tiers des projets sont déployés en faveur de pays en situation de fragilité et de conflit, comme l’Afghanistan, Haïti, le Niger ou le Tchad. La Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ont également accéléré leurs opérations de soutien aux entreprises des pays en développement, y compris à travers des crédits commerciaux et le financement des fonds de roulement pour préserver l’activité privée, les emplois et les moyens de subsistance.

Le moratoire sur le service de la dette bilatérale, approuvé par les gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale, viendra compléter les dons, les prêts et les participations déployés en soutien aux pays. Les pays éligibles à l’Association internationale de développement (IDA) qui en font la demande récupéreront ainsi des ressources pour gérer la pandémie de COVID-19 et financer des mesures d’urgence destinées à sauver des vies.
« La suspension du remboursement du service de la dette bilatérale va permettre de libérer des moyens vitaux pour financer la riposte d’urgence face à la pandémie, précise David Malpass. De leur côté, les pays doivent au plus vite renforcer la transparence autour de leurs engagements financiers. Ce faisant, ils renforceront la confiance des investisseurs, qui seront davantage enclins à s’engager dans des opérations plus bénéfiques et à mobiliser des ressources supplémentaires. »

La réponse opérationnelle du Groupe de la Banque mondiale va venir consolider les systèmes de santé, protéger les ménages les plus pauvres et installer les conditions propices à la préservation des moyens de subsistance et de l’emploi des populations les plus durement touchées. Les opérations menées à l’échelle des pays s’attacheront à apporter une aide aux familles les plus démunies, à travers des transferts monétaires et un soutien à l’emploi ; préserver la sécurité alimentaire, la nutrition et la continuité des services essentiels, comme l’accès à l’eau potable et l’éducation ; cibler les groupes les plus vulnérables, parmi lesquels les femmes et les communautés déplacées qui risquent d’être particulièrement éprouvées ; et associer les communautés en vue de soutenir les ménages vulnérables et favoriser la cohésion sociale. L’envergure et la rapidité de la riposte du Groupe de la Banque mondiale sont déterminantes pour permettre aux pays d’atténuer les effets négatifs de la crise et privilégier les investissements dans le capital humain susceptibles d’accélérer le redressement.

Les opérations menées par le Groupe de la Banque mondiale dans 100 pays ont pour objectif de sauver des vies, protéger les moyens de subsistance, renforcer la résilience et accélérer le redressement, en agissant sur plusieurs fronts :

  • consolider les systèmes de santé, la surveillance et la protection, en particulier dans les pays à faible revenu et dans les pays en situation de fragilité et de conflit : la riposte du Groupe de la Banque mondiale dans le domaine sanitaire couvre les besoins liés à l’endiguement de la pandémie, y compris en améliorant la capacité des systèmes de santé à traiter des cas sévères et sauver des vies. La priorité doit aller à la mise en place et au soutien des initiatives dans les pays en situation de fragilité et de conflit, face à l’explosion du nombre de cas.
  • Des décaissements sont déjà en cours en faveur du Sénégal (20 millions de dollars) et du Ghana (a) (35 millions), pour financer notamment le renforcement des dispositifs de veille épidémiologique, les laboratoires publics et les capacités de dépistage précoce. Un don de 20 millions de dollars de l’IDA en faveur de Haïti a été approuvé pour améliorer les capacités de tests, atténuer la propagation du virus grâce au suivi des cas confirmés et fournir au personnel soignant des équipements de laboratoire et de protection.
  • étendre la protection sociale : le Groupe de la Banque mondiale s’appuie sur les systèmes existants de protection sociale pour aider les familles et les entreprises à récupérer un revenu, préserver leurs moyens de subsistance et compenser la hausse des prix ainsi que des dépenses médicales imprévues. Ces filets de sécurité devront être renforcés par la distribution directe et sécurisée de denrées alimentaires et, en parallèle, la diffusion d’informations clés sur la nutrition, la distanciation sociale et l’hygiène.
  • En Ouzbékistan (a), une enveloppe de financement de 95 millions de dollars couvre des transferts monétaires aux familles à faible revenu et une allocation chômage exceptionnelle. En Tunisie, 100 millions de dollars ont été réaffectés au financement d’allocations sociales supplémentaires et de subventions pour les petites et moyennes entreprises.
  • soutenir les entreprises et préserver les emplois : la Société financière internationale (IFC) poursuit le déploiement de son mécanisme de financement accéléré de 8 milliards de dollars (a), dans le but de maintenir l’activité des entreprises et préserver les emplois. Près de 300 clients ont sollicité son soutien, faisant craindre que le dispositif ne soit insuffisant. Forte de cette mobilisation et de la demande des marchés, IFC envisage de mobiliser 47 milliards de dollars de financement en faveur des pays en développement sur 15 mois. À travers son programme mondial de financement du commerce (a), qui cible les petites et moyennes entreprises opérant dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, les engagements cumulés d’IFC pour lutter contre le coronavirus ont représenté 1 200 transactions dans 33 pays pour 1,4 milliard de dollars, dont 51 % en volume en faveur des pays à revenu faible et des pays fragiles.

se procurer des produits et équipements médicaux : de nombreux pays en développement importent l’essentiel, voire parfois la totalité, des fournitures médicales vitales pour combattre la pandémie, ce qui les expose particulièrement aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et aux restrictions frappant les exportations.

Au Pakistan (a), les premières livraisons d’équipement personnel de protection (masques, gants, combinaisons, blouses et casaques de protection, protège-chaussures, lunettes et visières notamment) sont parvenues aux médecins et au personnel paramédical. Cette assistance fait partie d’une enveloppe plus large, prévoyant 25 millions de dollars de transferts monétaires d’urgence en faveur des ménages pauvres et vulnérables. Le 23 avril, la Banque mondiale a approuvé un projet de 100 millions de dollars aux Philippines (a) pour organiser la fourniture d’équipement personnel de protection, de médicaments essentiels, de kits de tests et de matériel essentiel comme les respirateurs mécaniques, les appareils de surveillance cardiaque et les appareils de radiographie portables. En Iraq (a), la Banque mondiale a redéployé 33,6 millions de dollars pour financer l’approvisionnement en fournitures et équipements essentiels et renforcer les capacités des unités de soins intensifs dans les hôpitaux publics.

Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays à accéder à des produits et équipements dont ils ont un besoin urgent, en identifiant par exemple des fournisseurs intéressés et en négociant les prix et les conditions d’achat.

Mali: la covid-19 entraîne 2 608 chômeurs temporaires, repartis entre 104 entreprises et allant d’avril à juillet 2020

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La centrale syndicale des travailleurs du Mali (CSTM), a animée le mardi 19 mai 2020, une conférence de presse à son siège au quartier du fleuve. Le but était d’échanger avec les hommes de média, sur la situation socio-politique du pays dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. L’exposé a été fait par le secrétaire général Hamadoun Amion Guindo.

Ce faisant, Hamadoun Amion GUINDO a montré que le Mali, à l’instar des autres pays du Sahel, vit une situation toute particulière et caractérisée au double plan par la persistance de la crise sécuritaire de 2012 et la pandémie de la maladie à Coronavirus ou la COVID 19 qui est apparue en Chine en Décembre 2019 pour se répandre dans le monde.

Selon lui, « quand le Mali enregistrait ses deux premiers cas de Coronavirus confirmés le 25 Mars 2020, la crise sécuritaire, avait déjà profondément affecté le secteur de l’emploi et l’économie du pays. Raison pour laquelle, Secrétaire général. GUINDO trouve que la situation socioéconomique du Mali, dans ce contexte de COVID-19, au-delà des crises sécuritaires, politiques, scolaires et sociales, est grave et inquiétante« .

Le ralentissement des activités économiques, voir son arrêt, et le manque à gagner au niveau des entreprises, en mal depuis la crise sécuritaire, ont entraîné des vagues de chômage technique temporaire avec 2 608 cas repartis entre 104 entreprises et allant d’avril à juillet 2020 ; de travail à temps partiel de 7 personnes dans une seule entreprise (SAER-Tombouctou.

Sur les 104 entreprises ayant mis en chômage technique temporaire, seulement 7 ont prévu des mesures d’accompagnement allant du maintien de la totalité des salaires pour certains travailleurs, 50% et 30% de salaires pour d’autres.

Par ailleurs, la CSTM estime que la révision à la baisse du prix du coton va négativement affecter le PIB malien et accentuer la paupérisation des secteurs de l’agriculture en général, particulièrement celui du maïs et des transports.

La CSTM, au regard de l’ampleur et de la profondeur des crises (politique, sécuritaire, scolaire et sanitaire) dans notre pays, rappelle aux plus hautes autorités du Mali que la pandémie du Coronavirus ne doit amener à perdre de vue la gestion et la résolution des autres crises antérieures à la crise sanitaire.

Ainsi, recommande-t-elle aux plus hautes autorités : la gestion plus transparente du fonds COVID-19 qui doit s’inscrire dans un cadre purement partenarial; l’équipement adéquat du personnel socio-sanitaire et son intéressement effectif par l’octroi des primes de risque et d’encouragement ; le suivi de l’application des mesures sociales en faveur des populations vulnérables.

De même, il s’agit d’analyser la situation politique et de la crise post-électorale en vue de l’apaisement du climat social ; le respect strict de la loi par l’application de l’article 39 du statut autonome des enseignants en vue de sauver l’école malienne ; (La CSTM après son soutien à la synergie a écrit au Président de la République pour son implication personnelle).

Le rétablissement sans délai de la prime de fonction spéciale du personnel bi-appartenant ; l’utilisation du fonds de soutien pour maintenir à l’instar des pays de la sous-région Afrique de l’Ouest le prix du coton aux 275 F CFA ; la gestion diligente des doléances des syndicats de la santé et de l’action sociale sont au nombre des exigences de la CSTM.

Par ailleurs, l’organisation syndicale exige l’implication du personnel des établissements publics hospitaliers dans l’élaboration de la convention hospitalo-universitaire pour éviter une nouvelle crise dans le secteur de la santé qui n’en a pas besoin.

A propos de la CSTM ( La Confédération syndicale des travailleurs du Mali )

La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) est une confédération syndicale malienne créé les 27 et 28 avril 1998.

Ses objectifs sont : La Confédération syndicale des travailleurs du Mali est une confédération syndicale malienne créé les 27 et 28 avril 1998. Ses objectifs sont : défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres ; défendre les libertés démocratiques et pluralistes ; Organiser et promouvoir le monde du travail et le secteur informel ; assurer la formation syndicale, éducative et culturelle des travailleuses et travailleurs ; lutter contre la pauvreté et pour l’émancipation globale des travailleuses et travailleurs. Elle est dirigée par le secrétaire général de la CSTM est M : Hamadoun Amion GUINDO


Egniry Alphagalo

Lutte contre le trafic de drogue au Mali : Des tonnes de stupéfiants saisies et beaucoup de personnes interpellées par l’OCS en 2019

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Par croissanceafrique

Face aux hommes de médias ce jeudi 21 mai 2020 dans la salle de conférence du ministère de la sécurité et de la protection civile, le Directeur de l’Office Central de lutte contre les Stupéfiants (OCS), le Magistrat Colonel Adama Tounkara a présenté le bilan des activités menées au cours de l’année 2019 ainsi que les perspectives de la structure. Cette conférence vise à informer les hommes de médias sur les activités du ministère de la sécurité et de la protection civile afin de leur permettre de disposer d’informations crédibles pour un traitement professionnel et équilibré de l’information.

Selon le Directeur de l’OCS, magistrat colonel Adama Tounkara les unités d’intervention de sa structure ont au cours de l’année 2019 saisi plusieurs quantités de stupéfiants : 5 tonnes 175kg de Cannabis, 6kg d’Héroine, 5,03kg de Cocaïne, et 75kg de Haschis. Elles ont aussi saisi de Psychotropes dont 170 372 comprimés de Tramadol, 15 701 comprimés de Diazépans, 3 844 comprimés d’Ephédrine et 112 comprimés de Métamphétamine.

S’agissant des personnes interpellées au cours de l’année 2019, elles sont au total 196 personnes dont 176 Trafiquants nationaux et 20 Trafiquants étrangers composés de 9 nationalités selon le conférencier. Il s’agit d’Angolais, de Béninois, de Burkinabés, de Cap verdiens, de Ghanéens, de Guinéens, d’Ivoiriens, de Tanzaniens et de Maliens. Pour lutter efficacement contre le trafic international de drogue, l’OCS a intensifié la coopération sous régionale avec les pays limitrophes, a laissé entendre le conférencier. C’est ainsi qu’avec le soutien des partenaires, deux rencontres ont été organisées dont la première par l’ambassade des USA pour évaluer l’état du partage de renseignement et définir les

canaux appropriés pour des échanges efficaces. Cette première rencontre a vu la participation de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Ghana, du Maroc, du Niger, du Nigeria et des organismes spécialisés comme Interpol, Afripol, ONUDC et la DEA.

La deuxième rencontre sous régionale a été organisée par l’Ambassade de France à travers la coopération Française pour renforcer le partage de renseignement entre les pays de la sous-région.

Ce climat de confiance avec les partenaires a permis à l’OCS de bénéficier au profit de son personnel des formations spécialisées sur les techniques d’enquêtes et de recherches en matière de lutte contre le trafic des stupéfiants, a ajouté le conférencier.

Pour le bilan de l’année 2019, le magistrat colonel Adama Tounkara a indiqué qu’elle a été marquée par une amplification des activités de prévention et de sensibilisation. C’est dans sens que l’OCS a initié des activités de sensibilisation et a aussi soutenu et accompagné des activités organisées et initiées par les organisations de la société civile.

Au titre des perspectives, la construction du siège de l’OCS dont la pose de la première pierre est attendue très prochainement et la ratification de la convention MEDICRIME par le Mali. Il est aussi prévu la réforme des textes notamment la loi 01-078 du juillet 2001 pour intégrer les questions de prise en charge sanitaire des toxicodépendants et l’opérationnalisation de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue.

IB KONE

Mali: Selon Adam DICKO pour satisfaire la clientèle « l’EDM doit passer le pas, corriger les lacunes, enfermer les corrompus et virer les incompétents »

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Par croissanceafrique

“EDM SA est une entreprise commerciale. De ce fait, elle doit se donner les moyens de sa politique et respecter son cahier de charge. Si elle ne peut pas y arriver il faudra trouver des alternatives, quitte à lui retirer son monopole. Il est prouvé que la concurrence des offres commerciales profite aux consommateurs.Les conditions dont vous parlez ne sont pas un motif pour se contenter du service lamentable et supporter l’insupportable.

EDM ne doit pas ignorer les conditions dans lesquelles vivent les maliens en plein ramadan, dans la chaleur, le semi-confinement et l’obscurité. Combien d’appareils électroménagers sont partis hors service à cause des baisses de tension ? Combien de denrées alimentaires sont perdus à cause des coupures d’électricité ? Combien de millions perdus par les entreprises à cause des heures de travail non-effectifs pour cause de délestage ? Et pourtant les factures sont payées et les ISAGO sont payés par avance.

Un moment donné il faut passer le pas, corriger les lacunes, enfermer les corrompus et virer les incompétents.Une reforme du secteur énergétique est plus qu’une nécessité. À l’analyse des manquements de EDM SA qui s’accroissent d’année en année, il semble évident que cette entreprise ne peut pas répondre au besoin des ménages et des entreprises.“

NB: le titre est de la rédaction

Covid-19: les Émirats Arabes Unis annoncent un test rapide par laser et à la seconde

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Image d'Illustration

Par Financialfrik/croissanceafrique

QuantLase Imaging Lab, la branche de recherche médicale d’International Holdings Company (IHC), cotée à la Bourse d’Abou Dhabi, a annoncé avoir développé un nouvel équipement qui permet d’effectuer un nombre élevé de dépistages avec des résultats de test disponibles en quelques secondes.

Cette percée permettra un “dépistage à grande échelle”, ce qui pourrait changer la dimension complète du dépistage, a déclaré AbdulRahman bin Mohammed Al Owais, ministre de la Santé et de la Prévention : “Nous suivons toujours les innovations liées à la détection précoce et rapide du Covid-19. Le gouvernement tient à soutenir les initiatives qui aident le système de santé aux UAE. Les autorités sanitaires ont suivi de près l’avancement des essais en coopérant avec QuantLase afin de tester cet équipement. Nous sommes fiers de témoigner le bon fonctionnement d’une technologie qui contribuera à mieux protéger nos citoyens” a ajouté le ministre.

“L’équipement, qui utilise un détecteur CMOS, permettra un dépistage à grande échelle avec des résultats rendus disponibles en quelques secondes”, a déclaré pour sa part Dr Pramod Kumar, qui dirige l’équipe de chercheurs du laboratoire ayant étudié le changement dans la structure cellulaire du sang infecté par le virus. Et d’ajouter: “en effet, notre technique d’Interférométrie en phase diffractive par laser, basée sur la modulation en phase optique, est capable de donner une signature d’infection en quelques secondes. De plus, cette technique est facile d’utilisation, non invasive et peu coûteuse. Nous pensons que cette technique changera la donne pour lutter contre la propagation du coronavirus”.

Expliquant le rôle essentiel de l’intelligence artificielle (IA) dans le système de diagnostic, Dr Kumar a souligné qu’un modèle avancé d’analyse d’images par intelligence artificielle prédit le résultat de chaque image avec précision, vitesse et échelle. Ceci est particulièrement important avec les programmes de test à grande échelle, puisqu’un grand nombre d’images doivent être analysées avec précision et efficacité. Le laboratoire fait appel à G42, une société pionnière en matière d’Intelligence artificielle et d’Informatique en nuage, pour améliorer davantage le programme par laser.

Nigeria : Tomato Jos boucle un financement de 4 millions $ pour accélérer sa croissance

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L’entreprise de transformation agro-alimentaire nigériane, Tomato Jos, a bouclé un financement de série A d’un montant de 4,2 millions $ auprès de quatre investisseurs étrangers. Goodwell Investments, l’investisseur d’impact domicilié à Amsterdam a dirigé cette opération et s’est entouré à cet effet de deux gestionnaires de fonds Alitheia Capital et VestedWorld et de la firme d’investissement Acumen Capital Partners.

Les modalités d’octroi de ce financement ainsi que la part apportée par chacun de ses investisseurs n’ont pas été communiquées. La société fondée en 2014 par Mira Mehta prévoit de poursuivre sa croissance en amorçant la transition vers la prochaine étape de son développement, à savoir : la transformation et la distribution de produits à base de tomates. 

« Nous avons passé cinq années à travailler sur l’agriculture et la production primaire. Nous sommes heureux de faire ce pas dans la transformation et la production à valeur ajoutée », a commenté Mira Mehta, PDG de Tomato Jos.

Le Nigeria, deuxième plus grand producteur de tomates sur le continent fait face à un déficit d’approvisionnement en tomates de 2,5 milliards $ par an, selon des données de 2020 de la Banque centrale du pays.

Chamberline MOKO