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Les Philippines envisagent d’acquérir six hélicoptères d’attaque auprès des États-Unis

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Quand Rodrigo Duterte arriva au pouvoir, en 2016, les Philippines prirent leurs distances avec les États-Unis, avec lesquelles elles entretenaient jusqu’alors une relation militaire très forte, et se tournèrent vers la Russie et la Chine, quitte à mettre en sourdine les différends territoriaux en mer de Chine méridionale, notamment ceux concernant le récif de Scarborough.

Cependant, l’offensive de groupes terroristes affiliés à l’État islamique, qui, en 2017, occupèrent la ville de Marawi [sur l’île de Mindanao] pendant plusieurs semaines, raviva la coopération militaire avec les États-Unis, ces derniers ayant dépêché des conseillers auprès des forces philippines.

Pour autant, malgré la menace jihadiste et les appétits de la Chine, qui lorgne désormais sur le récif philippin de Pag Asa, Manille a décidé, en février, de mettre un terme au « Visiting Forces Agreement » [VFA, accord sur les forces étrangères] qui, signé en 1998, donne un cadre légal à la présence de militaires américains dans l’archipel et permet l’organisation de manoeuvres conjointes avec les forces armées philippines.

« C’est une décision grave avec des implications importantes pour l’alliance entre les États-Unis et les Philippines. […] « Nous allons réfléchir avec soin à la meilleure façon de faire avancer nos intérêts mutuels », avait réagi, à l’époque, l’ambassade américaine à Manille. Cela étant, les deux pays sont toujours liés par un traité signé en 1951 et dont l’article 4 prévoit une clause de défense mutuelle

Quoi qu’il en soit, et malgré des relations distandues avec Washington, Manille envisage de se procurer six hélicoptères d’attaque de facture américaine. Mais, pour le moment, l’état-major philippin semble hésiter entre deux modèles, à savoir l’AH-64E « Apache » de Boeing et l’AH-1Z « Viper » de Bell Helicopters.

En tout cas, dans un avis publié le 30 avril, la Defense Security Cooperation Agency [DSCA], l’agence chargé des exportations d’équipements militaires américains, a recommandé au Congrès de ne pas s’opposer à la vente de 6 AH-64 ou de 6 AH-1Z aux Philippines.

Les montants des deux possibles contrats évoqués par la DSCA vont du simple au triple. Ainsi, les 6 AH-64E Apache sont proposés au prix de 1,5 milliard de dollars, avec des systèmes associés, des pièces détachées et, surtout, 200 missiles AGM-114 Hellfire, 1.700 roquettes de type APKWS [Advanced Precision Kill Weapon System] ainsi que 200 FIM-92H Stinger.

La facture serait moindre pour Manille dans le cas d’un achat de 6 AH-1Z « Viper » puisque la DSCA a évalué un « éventuel » contrat à 450 millions de dollars. La différence vient en partie de l’offre réduite en matière d’armement puisqu’il est question de seulement 6 AGM-114 Hellfire II et de 26 APKWS.

Dans les deux avis publiés, la DSCA souligne que, quel que soit le modèle retenu, la vente d’hélicoptères d’attaque aux Philippines « soutiendra la politique étrangère et la sécurité nationale des États-Unis en contribuant à améliorer la sécurité d’un pays ami qui continue d’être une force importante pour la stabilité politique, la paix et le progrès économique en Asie du Sud-Est. »

Et d’ajouter : « La vente proposée aidera les Philippines à développer et à maintenir de solides capacités d’autodéfense, de lutte contre le terrorisme et de protection des infrastructures essentielles. Les Philippines n’auront aucune difficulté à absorber cet équipement et ce soutien dans leurs forces armées. »

Jusqu’à présent, les États-Unis envisageaient de donner aux Philippines 8 hélicoptères d’occasion, dont 4 AH-1 Cobra [attaque] et 4 UH-60 [transport], ainsi que 5 avions C-12 Huron pour le transport et l’évacuation sanitaire.

« À l’avenir, nous achèterons également de nouveaux hélicoptères d’attaque légers, des hélicoptères de reconnaissance armés et des hélicoptères polyvalents de transport moyen. Ces atouts permettront à l’armée philippine de mener une meilleure gamme d’opérations aériennes pour soutenir les forces terrestres et être plus », avait cependant indiqué un officier philippin à One News, en février dernier.

D’après le chef de la diplomatie philippine, Teodoro Locsin Jr, les États-Unis auraient l’intention de fournir une aide militaire de plus de 200 millons de dollars en 2020 et 2021.

Entre 2016 et 2019, l’administration Duterte aurait, toujours d’après M. Locsin, bénéficié d’une aide améiricaine à la « sécurité » d’un montant 554,55 millions de dollars, dont 267,75 millions pour l’achat de matériels militaires.

L’armée chinoise confirme la mise en service du PCL-181, un nouveau canon automoteur de 155 mm

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Jusqu’à présent, les unités d’artillerie de l’Armée populaire de libération [APL] mettent en oeuvre six modèles différents de canons automoteurs, dont quatre montés sur des chenilles, à savoir le PLZ-05 [155 mm], le PLZ-82/83 [152 mm], le PLZ-07A [122 mm] et le PLZ-89 [122 mm].

Ces dernières années, deux obusiers montés sur des châssis à roue ont été mis en service, dont le PLL-09 [122 mm] et le PCL-09 [122 mm], dont le concept se rapproche du CAESAr [Camion équipé d’un système d’artillerie] français.

Or, un autre type de canon automoteur, conçu par Norinco et appelé PCL-181, s’est fait remarquer lors du défilé militaire organisé le 1er octobre dernier, à l’occasion du 70e anniversaire de la République populaire de Chine [RPC]. Et la chaîne publique chinoise CCTV a révélé qu’il avait déjà été mis en service, ce qui a été confirmé par l’APL, le 30 avril.

En effet, cette dernière a indiqué que des unités relevant de son commandement de théâtre oriental [qui fait face à Taïwan, ndlr] venaient récemment de recevoir leurs premiers exemplaires du PCL-181, dont on ne sait que peu de choses, si ce n’est qu’il s’agit d’un canon de 155 mm, monté sur le châssis 6×6 d’un camion militaire.

Le quotidien Global Times, qui suit la ligne du Parti communiste chinois, a surtout insisté sur la masse du PCL-181, laquelle serait de 25 tonnes [contre 17 à 18 tonnes pour la version du CAESAr en service au sein des forces françaises]. Cela « le rend beaucoup plus léger et plus rapide […] que l’ancien obusier automoteur qui utilise des chenilles et pèse plus de 40 tonnes », assure le journal, avant de souligner qu’il « peut également frapper cible à plus longue portée avec une puissance de feu accrue. » Seulement, aucun chiffre n’a été avancé sur ce point précis.

Toujours au sujet de la masse du PCL-181, un analyste militaire, cité par Global Times, a relevé qu’elle lui permet d’être transporté par de « gros avions de transport comme le Y-20, qu a une capacité de chargement de plus de 60 tonnes ».

« Un seul Y-20 peut transporter deux PCL-181 ou une combinaison d’un PCL-181 et d’un char léger type 15 de classe 30 tonnes, soit deux options qui offrent aux troupes de première ligne une puissance de feu immense […] ainsi que plus de souplesse tactique », a insisté cet analyste militaire.

Le PCL-181 est mis en oeuvre par six artilleurs, lequels prennent place à bord d’une cabine protégée et abritant des « panneaux de commandes numérisées ». Le chargement des obus est semi-automatique et sa cadence de tir serait de l’ordre de 4 à 6 coups par minute, ce qui est moins élevé que le CAESAr [6 à 8 coups par minute]. Sa portée maximale serait de 53 km [en utilisant des obus propulsés]. Enfin, il a été rapporté que ce canon peut tirer des munitions de précision, grâce à une technologie inspirée du système russe Krasnopol, dont la Chine a obtenu une licence de production à la fin des années 1990.

À noter que, pour l’exportation, Norinco a également mis au point le canon automoteur SH-15 de 155 mm, lequel a plusieurs composants en commun avec le PCL-181, à commencer par le châssis.

La Chine est prête à travailler ensemble avec l’Iran et la communauté internationale pour vaincre le COVID-19, déclare le président Xi

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Le président chinois Xi Jinping a déclaré lundi que la Chine était prête à travailler ensemble avec l’Iran et le reste de la communauté internationale pour renforcer la coopération anti-pandémie et obtenir la victoire finale contre le COVID-19.

M. Xi s’est exprimé ainsi au cours d’une conversation téléphonique avec son homologue iranien Hassan Rohani.

Au nom du gouvernement et du peuple chinois, M. Xi a fait part de toute sa sympathie et de son soutien ferme au gouvernement et au peuple iraniens qui luttent contre l’épidémie de COVID-19. Les deux pays, qui s’entraident mutuellement dans les bons comme dans les mauvais moments, ont pleinement démontré la profonde amitié entre les deux pays et leurs peuples qui les unit dans la bataille contre la maladie, a dit le président chinois.

Le peuple chinois se soucie de la lutte du peuple iranien contre l’épidémie depuis le début, a déclaré M. Xi, ajoutant que la Chine avait envoyé à la partie iranienne plusieurs cargaisons de matériel médical pour l’aider dans cette lutte, ainsi que la première de ses équipes d’experts détachées auprès de pays étrangers.

M. Xi a indiqué que le peuple chinois était disposé à continuer à travailler avec l’Iran en vue d’approfondir leur coopération pour lutter contre l’épidémie, à partager des expériences en la matière et à offrir l’aide de la Chine dans la limite de ses capacités. Le président chinois a dit estimer que sous la direction de M. Rohani, le peuple iranien vaincra bientôt le virus.

M. Xi a souligné que face à cette urgence de santé publique mondiale, la communauté internationale n’a pas d’autre choix que de mener des efforts concertés pour surmonter l’épidémie en renforçant sa coordination et sa coopération. Selon lui, les actions unilatérales ne font qu’entraver les efforts de l’Iran et de la communauté internationale pour contenir la propagation du COVID-19.

La partie chinoise soutient fermement le développement du partenariat stratégique global bilatéral et les efforts de l’Iran pour préserver sa souveraineté nationale et sa dignité, a affirmé M. Xi, ajoutant que la Chine est prête à travailler ensemble avec l’Iran et le reste de la communauté internationale pour renforcer la coopération anti-pandémie afin d’obtenir la victoire finale contre la maladie et de contribuer à la protection de la sécurité sanitaire publique mondiale.

M. Rohani s’est, quant à lui, déclaré ravi de voir que la Chine avait réussi à contrôler l’épidémie de COVID-19 sur son territoire, et a souligné que d’autres pays pourraient s’inspirer des expériences de la Chine en matière de lutte contre le virus.

Face à la pandémie, l’Iran et la Chine se sont toujours mutuellement soutenus, et l’amitié entre les deux peuples s’est renforcée, a-t-il ajouté.

La partie iranienne est profondément reconnaissante envers la Chine de lui avoir offert en temps opportun de précieux équipements de lutte contre la pandémie, a-t-il affirmé, soulignant que son pays était prêt à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la santé et dans divers autres secteurs, et à continuer à développer leur partenariat stratégique bilatéral.

Dans la situation actuelle, les sanctions unilatérales illégales imposées à l’Iran devraient être levées immédiatement, a ajouté M. Rohani, soulignant que l’Iran souhaitait travailler de concert avec d’autres pays pour protéger conjointement le multilatéralisme, défendre l’équité et la justice internationales, ainsi que les droits légitimes de l’Iran.

Le président chinois SE Xi Jinping a publié un article sur la réduction de la pauvreté

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 Un article du président Xi Jinping sur la réduction de la pauvreté sera publié vendredi par la revue Qiushi.

L’article est un discours prononcé par M. Xi, qui est également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, lors d’un symposium sur la réduction de la pauvreté.

La réduction ciblée de la pauvreté est d’une grande importance pour la construction d’une société modérément prospère à tous égards à la date prévue, note l’article.

Depuis le 18e Congrès national du PCC en 2012, le Comité central du PCC a dirigé la bataille contre la pauvreté sur tous les plans et a obtenu les meilleurs résultats dans l’histoire de la réduction de la pauvreté du pays, selon l’article.

Les efforts d’éradication de la pauvreté ont atteint un niveau sans précédent en matière d’intensité, d’ampleur et d’impact, ouvrant un nouveau chapitre dans l’histoire de la lutte de l’humanité contre la pauvreté, d’après l’article.

L’article évoque les expériences importantes sous six aspects, dont le respect de la direction du Parti, les stratégies ciblées et la mobilisation sociale. Il appelle à reconnaître pleinement les difficultés et les défis dans la bataille contre la pauvreté, et à se préparer à y faire face et à les surmonter.

Avec le succès prévu de la lutte contre la pauvreté, la pauvreté absolue, un problème qui a miné la nation chinoise depuis des milliers d’années, sera résolue dans notre génération, déclare l’article.

JO de Tokyo 2020 : le chef du comité d’organisation dément un nouveau report des Jeux

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Le directeur général du comité d’organisation des Jeux olympiques (JO) de Tokyo 2020, Toshiro Muto, a déclaré jeudi à Tokyo qu’ils n’avaient aucun plan de repli en faveur d’un nouveau report ou de l’annulation des Jeux olympiques s’ils ne peuvent pas être organisés en 2021.

Au cours d’un point de presse en ligne, il a indiqué aux journalistes que « beaucoup de personnes nous ont déjà posé cette question. (Le comité d’organisation des Jeux de) Tokyo 2020 organisera les Jeux olympiques et paralympiques de juillet à septembre 2021. Nous menons des efforts soutenus pour préparer les Jeux ».

« C’est la position que nous avons adoptée et c’est notre réponse. »

Le Premier ministre Shinzo Abe a déclaré l’état d’urgence il y a deux semaines pour Tokyo, Osaka et cinq autres préfectures japonaises, avant de l’étendre à l’ensemble du pays le 16 avril.

Mercredi, un employé du comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020 a été confirmé positif au COVID-19, suscitant de nouvelles inquiétudes sur la tenue des JO après un report d’une année.

« Personne ne peut prédire quand le virus disparaîtra », a fait remarquer M. Muto. « Nous avons assez de temps jusqu’à juillet de l’année prochaine. Je pense que le gouvernement japonais et les gouvernements des autres pays du monde vaincront le virus. »

« Le Premier ministre Abe a proposé de reporter les Jeux d’une année. Il estime que la nature des Jeux olympiques serait changée s’ils étaient reportés de deux ans. »

M. Muto a poursuivi en expliquant que l’employé infecté, qui est actuellement en convalescence à domicile, travaillait chez lui depuis deux semaines et avait eu des contacts étroits avec seulement quelques personnes.

« Plus de 90% du personnel travaille à domicile et je pense que le télétravail fonctionne bien. »

Au sujet de la déclaration controversée sur le site internet du Comité international olympique (CIO) concernant les coûts supplémentaires de l’organisation de ces Jeux, M. Muto a affirmé que les deux parties s’étaient entretenues par téléphone mais n’a pas révélé si le CIO s’était excusé.

« Cette page web est inappropriée », a-t-il déclaré. « Elle a été effacée. Nous avons échangé nos points de vue par téléphone. Le CIO a rapidement géré ce problème. »

Le CIO avait provoqué la colère du comité d’organisation avec la publication d’une série de questions-réponses affirmant que le Japon prendrait en charge les coûts engendrés par le report des JO. Le comité d’organisation a fait part de son indignation et a demandé au CIO de retirer la publication.

M. Muto a ajouté que les deux parties poursuivraient leurs discussions à ce sujet.

Chine : la nouvelle génération de trains maglev passe un test à une vitesse de 160 km/h

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Une nouvelle génération de trains à lévitation magnétique (maglev) à vitesse modérée-faible, développée par la Chine, est capable d’atteindre une vitesse maximale de 160 km/h et a passé mardi un test à vitesse modérée dans la province du Hunan (centre), une étape importante avant sa mise en service officielle.

Le test qui dure dix mois a été mené par CRRC Zhuzhou Locomotive Co.,Ltd., le Centre de recherche technologique de maglev du Hunan et l’Université nationale des technologies de défense.

En tant que première ligne de maglev chinoise, la première génération de trains avec une vitesse maximale de 100 km/h a été mise en opération commerciale en mai 2016 à Changsha, capitale du Hunan.

La nouvelle génération de trains conçue en juin 2018 a une augmentation de 30% en termes d’efficacité de traction et de 60% en termes de vitesse, a précisé Tong Laisheng, chef de l’institut de recherche maglev de CRRC Zhuzhou Locomotive Co.,Ltd., le développeur.

Le nouveau modèle est adapté au transport entre la ville centrale et les villes satellitaires, alors que la première génération convient à une exploitation au sein d’une ville.

CRRC Zhuzhou Locomotive Co.,Ltd. accélère également le développement d’un modèle maglev plus avancé avec une vitesse maximale de 200 km/h, pour le transport inter-villes.

Guinée : William Bourdon et Vincent Brengarth veulent trainer Alpha Condé à la CPI

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Alpha Condé, né le 4 mars 1938 à Boké en Basse-Guinée, est un homme d'État guinéen. Il est président de la République de Guinée depuis le 21 décembre 2010

Depuis mercredi 29 avril 2020, Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats au Barreau de Paris, ont saisi la Cour Pénale Internationale (CPI) pour des «faits de crime contre l’humanité en Guinée» sous la présidence d’Alpha Condé.

Ce signalement transmis à la cour pénale internationale à travers une documentation de 51 pages étaye dans les moindres détails, selon le pool d’avocats du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), des faits d’exactions et de répressions politiques ayant conduit à des dommages humains et matériels graves susceptibles de revêtir la qualification de «crimes contre l’humanité». «En menant une répression violente contre l’opposition politique depuis plusieurs années, le gouvernement du Président Alpha Condé s’est en effet rendu coupable de violations graves et répétées de droits fondamentaux d’une partie de la population. Ces persécutions qui visent ces derniers mois le Front National pour La Défense de Constitution et ses partisans sont fondées sur des considérations politiques et ethniques, de nature à justifier la qualification de crimes contre l’humanité», relèvent William Bourdon et Vincent Brengarth.

En effet, l’article 15 des statuts de Rome ratifiés justement par la Guinée depuis juillet 2003, offre la possibilité au procureur d’ouvrir une enquête de sa propre initiative au vu de renseignements concernant des crimes relevant de la compétence de la CPI. Ensuite commence toute une procédure de vérification des informations de leur crédibilité pour éventuellement aboutir à l’ouverture d’une enquête par la cour qui, éventuellement, peut aboutir à une mise en accusation.

Même si la procédure est longue et peut probablement ne pas aboutir à l’objectif, les responsables du FNDC sont plutôt confiants: «nous avons estimé qu’il fallait faire recours au bureau du procureur de la CPI à travers des documents que nous avons constitués sur les cas de violation de défense des droits de l’homme. Des documents bien élaborés à Conakry tout comme à l’intérieur du pays. Notre attente est d’amener le procureur de la CPI à ouvrir une enquête préliminaire sur les crimes commis en Guinée avant, pendant et après le coup d’État constitutionnel du 22 mars 2020 dans un bref délai » a réagi Ibrahima Diallo.

Du côté du palais présidentiel de Sekhoutoureya, aucune réaction officielle pour l’instant face au déclenchement de cette procédure. Si elle venait à aboutir, cela n’augure rien de bon pour le régime d’Alpha Condé puisque les rapports d’enquête périodiques des institutions internationales des droits de l’homme sont tous aussi caustiques les uns que les autres sur les violations flagrantes des droits de l’homme en Guinée sous Alpha Condé. Sachant que l’ouverture éventuelle d’une enquête préliminaire pourrait s’appuyer sur les experts de ces différentes institutions des droits humains y’a de quoi s’inquiéter.

La crise du covid-19, n’empêche le succès du Bitcoin

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Le Bitcoin est une cryptomonnaie autrement appelée monnaie cryptographique. Dans le cas de la dénomination unitaire, on l'écrit « bitcoin » et, dans le cas du système de paiement pair-à-pair on l'écrit « Bitcoin »

Le Bitcoin, échangé à raison de 9 460 dollars l’unité ce dimanche 3 mai, est reparti à la hausse rappelant sa belle période de décembre 2017. A l’approche du Halving , qui réduira par deux la production quotidienne de BTC à partir du 12 mai prochain, les investisseurs se pressent pour acquérir la monnaie inventée par le japonais Satoshi Nakamoto.

Le mouvement haussier se poursuit toujours en dépit d’une vague de prise de bénéfices au niveau de la plage des 8 000 dollars. Face à la hausse continue, de nombreux particuliers ont ouvert des comptes ces derniers jours au point de gripper le serveur du courtier américain grand public Coin Base.

Pour autant, l’on est encore loin des hauteurs atteintes le   17 décembre 2017. A cette date, le bitcoin s’échangeait à 20.000 dollars. La volatilité de la reine des cryptomonnaies n’est pas sans risque. La monnaie électronique est en hausse de 147% depuis le mois de mars. De là à dire que c’est la nouvelle valeur refuge, il n’y a qu’un pas que nombre de gérants de portefeuille hésitent encore à franchir.

A propos du Bitcoin

Le Bitcoin (₿, BTC) est une unité d’information binaire et coin pièce de monnaie) est un crypto monnaie autrement appelée monnaie cryptographique. Dans le cas de la dénomination unitaire, on l’écrit bitcoin et, dans le cas du système de paiement pair-à-pair on l’écrit Bitcoin. L’idée fut présentée pour la première fois en novembre 2008 par une personne, ou un groupe de personnes, sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Le code source de l’implémentation de référence fut quant à lui publié en 2009.

Notons que le  G20 considère que le Bitcoin est un crypto-actif. Ce terme crypto-actif fait alors référence à des actifs virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale.

Côte d’Ivoire: des ONG invitent le gouvernement à ne pas se retirer de la CADHP

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Plusieurs organismes des droits de l’homme (l’Apdh, la Lidho, le Midh, Civis Côte d’Ivoire, l’Adjl-CI, l’Obslid, l’Afjci) se sont réunis à travers une plateforme pour dénoncer la décision du gouvernement ivoirien en ce qui concerne le retrait de la déclaration de compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp).

En effet, ces Ong ou groupement d’association invitent instamment le gouvernement ivoirien à reconsidérer sa décision dans l’intérêt de la prévention, de la promotion et de la protection des Droits Humains et du peuple de Côte d’Ivoire dont il tient sa souveraineté. «Même si sa légalité n’est point à contester, cette décision apparait illégitime car elle indique manifestement un recul en matière de protection des droits humains», soutient cette plateforme.

Pour avoir demandé au gouvernement ivoirien de renoncer aux poursuites contre Guillaume Soro, ex président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, la Cadhp a été accusé d’ingérence dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien a même annoncé son retrait de déclaration de compétence. Mais, les signataires de la plateforme apportent la réplique en soutenant que la déclaration de la reconnaissance de la compétence de la Cour par la Côte d’Ivoire en 2013 est «le fruit d’un long et pénible combat de lobbying et de plaidoyer des Organisations Non Gouvernementales ivoiriennes. Ce sont ainsi, plusieurs années de lutte, qui viennent d’être annihilées, à l’issue de seulement deux heures de réunion».

A leurs yeux, même si sa légalité n’est point à contester, cette décision apparait illégitime car elle indique manifestement un recul en matière de protection des droits humains.

Togo: Faure Ngnassingbé prête serment

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Candidat à sa propre succession, le président Faure Gnassingbé, réélu lors de la présidentielle de février dernier, a prêté serment, dimanche 3 mai 2020 , au Palais présidentiel. Vu le contexte de la pandémie du COVID19, la cérémonie s’est tenue dans une salle accueillant moins d’une centaine d’invités issus pour la plupart des Institutions de la république ainsi que du corps diplomatique accrédité au Togo.

La cérémonie solennelle ouverte à 11 heures a connu plusieurs temps forts dont la principale reste la prestation de serment devant les juges de la cour constitutionnelle. Faure Gnassingbé s’est engagé «devant Dieu et devant le peuple togolais, seul détenteur de la souveraineté populaire, de respecter et de défendre la Constitution que le Peuple togolais s’est librement donnée, de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation nous a confiées…”.

C’est en ces termes prévus par l’article 64 de la constitution togolaise que a prêté serment. Cette formalité lui ouvre la voie pour l’exercice d’un quatrième mandat à la tête du Togo, le premier dans le cadre de la nouvelle constitution. Ce mandat est placé sous le signe de la concorde et de la poursuite des réformes en vue de positionner le Togo en levier de croissance partagée et de prospérité sociale