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L’agence Fitch Ratings abaisse les perspectives de la note du Maroc à négatives

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Au Maroc, la croissance de l'économie sera la plus rapide en Afrique en 2021. La ville de Marrakech en Image.

Fitch Ratings a décidé d’abaisser les perspectives de la note souveraine du Maroc à négatives. « Les perspectives négatives reflètent le coup durement porté à l’économie marocaine par le choc de la pandémie de coronavirus qui provoquera la plus forte contraction du PIB en 25 ans, et une augmentation marquée des déficits extérieurs et budgétaires et des ratios d’endettement du Maroc », a expliqué l’agence de notation.

Les solides liens économiques avec l’Union européenne qui ont fait la force de l’économie marocaine ces dix dernières années, sont devenus un problème. Fitch estime que les revenus en devises seront affectés par une contraction de 7% de l’économie en zone euro qui a représenté 60% des exportations du Maroc ; les deux tiers de ses envois de fonds, la moitié des investissements directs étrangers (IDE) et les trois quarts de ses arrivées de touristes au cours des cinq dernières années.

Dans ces conditions, le gouvernement marocain risque de solliciter le marché international des capitaux pour compenser le choc sur son équilibre extérieur. Fitch s’attend à ce que le Royaume restructure son eurobond de 1 milliard $ qui arrive à maturité à la fin du mois d’octobre 2020.

Toutefois, les risques de financements externes et budgétaires sont contenus. Le Maroc devrait perdre jusqu’à 3 milliards $ sur ses réserves de change, mais rester dans une marge confortable.

Idriss Linge 

Togo : Standard & Poor’s table sur un ralentissement de la croissance à 1%

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Dans une mise à jour faite le 24 avril 2020, l’agence de notation Standard & Poor’s prévoit que la croissance du PIB réel du Togo ralentira à 1% en 2020 en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19.

« Nos projections économiques sont cependant incertaines, car elles dépendent de l’évolution de la pandémie. La grande économie informelle, non prise en compte dans les données officielles, rend également l’impact économique particulièrement difficile à estimer », a-t-elle ajouté.

En tant que petite économie ouverte, avec d’importantes réexportations, poursuit la même source, l’économie togolaise est sensible à la demande de ses principaux partenaires commerciaux. « Le port de Lomé est une plaque tournante du transport entre les économies asiatiques, le Togo et les pays voisins sans littoral. L’importance des secteurs d’exportation du Togo, principalement l’agriculture (coton, café et cacao), qui représente environ les deux tiers des emplois, et les minéraux (phosphate, ciment et clinker), rend l’économie très vulnérable à la pandémie »,  estime Standard & Poor’s.

Toutefois, l‘agence qui maintient ses notations souveraines «B/B»  et la perspective stable prévoit « une forte reprise en 2021 avec une consolidation budgétaire qui reprendra progressivement ». De même, l’appartenance du Togo à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est un facteur rassurant.

Standard & Poor’s rejoint, dans ses prévisions au titre de l’année en cours, le Fonds monétaire international dont le Représentant-Résident local, Jules Tapsoba, avait déclaré le 17 avril 2020 à Lomé que la croissance se situerait autour de 1% en 2020.

Côte d’Ivoire: 20 ans d’emprisonnement et un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

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Le procès de l’ex président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro, a connu un point culminant, ce mardi 28 avril 2020, au palais de justice du Plateau, en l’absence de l’accusé jugé par contumace et à quelques jours d’une décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme, instance africaine, ayant .

En attendant la décision finale qui sera rendue à une date non encore connue par le Tribunal de Première instance, le procureur de la République, Richard Adou, après avoir entendu la partie civile ( l’Etat de Côte d’Ivoire) et les avocats pour la défense de Soro, a requis la peine de 20 ans de prison contre l’accusé ainsi qu’une amende de 4,5 milliards F CFA pour dommages et intérêts. Guillaume Soro, député de Ferké est jugé, selon la justice ivoirienne, pour ‘’ recel et blanchiment de capitaux ‘’. Richard Adou a également ordonné la confiscation des biens immobiliers de l’accusé au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire. Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre.

Outre cette accusation, Guillaume Soro est également poursuivi pour ‘’ tentative déstabilisation des institutions de la République’’ . Un autre procès devrait s’ouvrir. En attendant, tous les regards sont fixés sur l’épilogue du procès qui s’est ouvert ce mardi.

La BID et l’ITFC lancent une plateforme d’apprentissage en ligne pour la préparation et la réponse à la Pandémie de COVID-19 dans les Pays Africains

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Siège de la Banque Islamique de Développement à Jiddah (Royaume d'Arabie saoudite)

La Banque islamique de développement (BID) et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), en collaboration avec leur partenaire, la Société marocaine d’Anesthésie, d’Analgésie et de Réanimation (SMAAR), ont développé une plateforme en ligne pour faciliter l’apprentissage et le partage des connaissances entre les équipes médicales des pays africains membres la BID. L’objectif étant de renforcer les capacités des pays membres et de les aider à résister à l’impact socio-économique de la pandémie COVID-19. L’initiative, qui a été développé dans le cadre du mechanism ‘Reverse Linkage’ de la BID et du Programme ‘Arab Africa Trade Bridges’ (AATB), a été inaugurée avec succès par un premier webinaire réunissant plus de 130 médecins, réanimateurs, urgentistes et membres de comités nationaux de 17 pays africains, axé sur la préparation et la réponse à la pandémie, en tirant parti de l’expertise internationale dans ce domaine.

L’un des partenaires clefs de cette initiative n’est autre que le Royaume du Maroc, membre fondateur du programme AATB, qui  a lancé plusieurs autres initiatives pour contrer l’impact du COVID-19 dans les pays africains et arabes.

L’initiative a plusieurs objectifs. Tout d’abord, elle permet de renforcer les capacités du personnel médical des pays africains en matière de protocoles et d’approches de prise en charge des patients atteints du  COVID-19  et de partager  les connaissances et en tirant parti de l’expertise internationale. Il permet également de créer une discussion autour les principaux défis auxquels sont confrontés les pays participants et de réfléchir ensemble aux meilleures solutions à adopter. En outre, l’initiative facilitera le dialogue et la collaboration étroite entre les décideurs et les praticiens dans les pays participants.

Mr. Amadou Thierno Diallo, Directeur Général par intérim Global Practices a la BID, a déclaré : « Pour combattre la Pandémie du COVID19, le partage d’expérience, le transfert de l’expertise technique ainsi que le développement des capacités humaines et institutionnelles ont autant d’importance que la fourniture d’équipements et produits sanitaires. La coopération sud-sud est un moyen efficace et rapide pour atteindre ces objectifs »

Le premier webinaire, qui s’est déroulé le samedi 26 Avril, s’est concentré sur les soins à apporter aux patients atteints de coronavirus, la détection, modalités de classement des cas, suivi et interventions à apporter selon les cas. Plus de 130 médecins, réanimateurs, urgentistes et membres de comités nationaux d’Algérie, du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, les Comores, Djibouti, Gabon, Guinée, Côte d’Ivoire, du Mali, Mauritanie, Maroc, Niger, Sénégal, Tchad, Togo et de Tunisie ont pu partager leurs expériences et créer des discussions autour de la gestion de la pandémie de COVID 19.

Le webinaire a été organisé en collaboration avec la Société Marocaine de Médecine d’Urgence (SMMU), la Société Marocaine de Simulation Médicale (SIM), le Croissant Rouge Maroc (CRM), la Société d’Anesthésie Réanimation d’Afrique noire francophone (SARANF), la Société Tunisienne d’Anesthésie d’Analgésie et de Réanimation (STAAR) et la Société Algérienne d’Anesthésie, de Réanimation, de Soins intensifs et des Urgences (SAARSIU).

Le deuxième Webinar aura lieu le 2 mai 2020, de 10h à 14h (GMT) ; et sera accessible à tous les opérateurs du secteur de la santé dans les pays Africains en connectant sur les réseaux Sociaux de l’ITFC ou de l’AATB.

M.Noordali, COO de ITFC a déclaré «Covid-19 a dramatiquement affecté nos vies et nous a forcés à adopter la nouvelle normalité. Le monde que nous avons vécu jusqu’à présent est en faillite socio-économique. Nous devons changer la façon dont nous échangeons entre nous et revoir nos modèles socio-économiques. Nous devons prendre en compte d’autres paramètres plus axés sur la préservation de l’environnement et du bien-être social. Nous sommes locataires sur cette planète et non le maître sur terre et il est de notre devoir et de notre obligation de contribuer à la garder propre, saine et habitable pour la transmettre aux générations à venir.

En attendant de trouver la meilleure façon de communiquer, de travailler et d’opérer dans ce contexte de crise, nous devons rester unis et forts pour traverser cette phase ensemble.

Nos sincères gratitudes à tous les vrais héros, le personnel de la santé, pour leur dévouement et leurs sacrifices inébranlables. »

La plateforme d’apprentissage en ligne facilite l’organisation de formations en ligne, de réunions de coordination et de suivi, mais aussi le partage des meilleures pratiques. Elle permet également aux professionnels de la santé des pays membres de la BID d’apprendre et de bénéficier des expériences des pays qui ont déjà fait des progrès significatifs dans la gestion sanitaire et économique de la crise COVID-19, tant en Afrique que dans le monde.

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A propos du programme ‘Arab-Africa Trade Bridges’ (AATB)

L’AATB est un programme multi-donateurs, multi-pays et multi-organisations, qui vise à promouvoir et à accroître le commerce et l’investissement entre les pays africains et arabes, à soutenir le financement du commerce et l’assurance-crédit à l’exportation et à améliorer les outils de renforcement des capacités existants en matière de commerce. Le programme se concentre spécifiquement sur les secteurs clés de l’agriculture et des industries connexes, notamment le textile, l’industrie de la santé, y compris les produits pharmaceutiques, les infrastructures et transports, ainsi que la pétrochimie, les équipements et technologies de construction.

À propos de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC)

La Société Internationale Islamique du Financement du Commerce (ITFC) est un membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a pour vocation de faire progresser le commerce entre les Pays Membres de l’OCI, permettant en définitive de contribuer à son objectif prioritaire visant à améliorer les conditions socio-économiques des personnes à travers le monde. Démarrant ses activités en janvier 2008 (Muharram 1429H), l’ITFC a depuis renforcé toutes les opérations de financement commercial qui étaient gérées par différents guichets du groupe de la BID. L’obtention de la notation de A1 de Moody’s démontre l’efficacité de la prestation de la Corporation en répondant rapidement aux besoins du client dans un contexte obéissant aux lois du marché.

Depuis 2008, l’ITFC a fourni plus de 51 milliards de dollars pour financer le commerce dans les Pays Membres de l’OCI, faisant de la Corporation le premier fournisseur de solutions commerciales pour répondre aux besoins des Pays Membres de l’OCI. En endossant le rôle de catalyseur du développement commercial parmi les Pays Membres de l’OCI et au-delà, la Corporation permet aux entités des Pays Membres d’accéder plus facilement au crédit commercial et leur fournit les outils de renforcement de leur capacité en matière de commerce, ce qui leur permet d’être compétitives sur le marché international.

COVID-19 : la BCEAO annonce 5 mesures pour soutenir les institutions de microfinance

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Après avoir annoncé  une série de mesures  pour atténuer l’impact négatif du COVID-19 sur le système bancaire et le financement de l’activité économique  de l’union,  la  Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a pris une nouvelle décision pour les institutions de mircofinance (IMF).

Dans un communiqué, du mardi 28 avril, l’institut d’émission, a annoncé  5 nouvelles mesures pour  aider ces établissements financiers  à faire face au coronavirus.

Voici ces  5 mesures prises par la BCEAO :

1-    Les IMF  sont autorisées à accorder  à leur clientèle affectée par les effets  de la pandémie et qui  le sollicite, un report d’échéances sur leurs  prêts , pour une période de 3 mois renouvelable une fois , sans charge d’intérêts  ni frais , ni pénalité de retard .En contrepartie les créances dont  les échéances feront  l’objet de report  doivent  être classées dans un sous compte  spécifique dans la catégorie  des crédits immobilisés sur la durée  de report . Les informations relatives aux créances  dont les échéances  auront  été reportées  doivent  être communiquées aux structures Ministérielles de Suivi (SMS).

2-Les IMF visées à l’articles 44 de la loi portant réglementation  des systèmes financiers  décentralises ayant procédé à des  reports d’échéances  doivent  également  transmettre  à la Banque Centrale les informations y relatives ,  à partir  du canevas mis à leur disposition sur l’espace dédié au Dispositif Covid-19 sur le site internet  de la BCEAO , à l’adresse soutien-sfd@bceao.int

3- La BCEAO appréciera, en relation avec le secrétaire Général  de la Commission Bancaire de l’UMOA et les SMS, les implications de ces mesures  sur la situation comptable  et prudentielle des IMF et prendra, en tant que de besoin, les décisions appropriées.

4- les concours accordés par  les établissements de crédit  aux IMF  sont éligibles aux dispositions de l’Avis n 005-04-2020 relatif au report  d’échéances  des créances  des établissements de crédits affectées par la pandémie du Covid 19. Les IMF  qui le souhaitent  sont, en conséquence, invitées à se rapprocher de leurs partenaires bancaires pour bénéficier de la mesure de report d’échéances de leurs engagements.

5-Conformément aux dispositions de la Décision du Comité de Politique Monétaire n 061-03-2011 du 2 mars 2011, les crédits bancaires octroyés aux institutions  de micro finances visées à l’article 44 de la loi susvisée sont admissibles en support  des refinancements  de la BCEAO. A titre exceptionnel , pour accroitre la liquidité  en faveur  du secteur  de la micro finance , le guichet spéciale de refinancement des effets  portés  sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME )  est élargi aux créances bancaires  détenues  sur ces IMF .

Pour  la mise en œuvre de cette mesure, les établissements  de crédits  s’appuieront  sur la liste  des SFD éligibles, disponible auprès des Directions Nationales  de la BCEAO. 

Le personnel du FONSIS contribue pour 11 millions au Force Covid-19

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Le personnel du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques du Sénégal (FONSIS) a remis, au ministère des Finances et du Budget, un chèque de 11 millions de francs CFA, en contribution au Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du COVID-19, (Force Covid19) lancé par le Chef de l’Etat suite à l’apparition dans notre pays du Coronavirus.

«Le personnel du FONSIS ne pouvait rester insensible à l’appel à la solidarité lancé par le Chef de l’Etat. En effet, le FONSIS est un instrument de l’Etat. Dès lors, le personnel s’est, spontanément, mobilisé afin de voir dans quelle mesure il pouvait contribuer à la lutte contre la pandémie, en dehors des projets professionnels que nous conduisons dans le domaine de la santé», a déclaré Fatoumata Sène, Directrice de la Communication qui a conduit la délégation du FONSIS au nom du Directeur Général, Papa Demba DIALLOempêché.

Et Monsieur El Hadji Massata Diakhaté, Directeur Administratif et Financier de rajouter : « nous savons que chacun est engagé à soutenir ses relations dans la sphère privée en ce moment difficile, mais il était important pour nous de mener une action commune et de répondre à l’appel du Président de la République. Nous avons pu collecter une enveloppe de 11 millions de francs CFA».

Ibrahima Guèye, DAGE du ministère des Finances et du Budget, a, au nom du Ministre, magnifié «cet acte hautement important du personnel du FONSIS que je félicite». Il a également rassuré quant à la bonne gestion du Force Covid-19. 

Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre le COVID-19, FONSIS a déjà remis au ministère de la Santé et de l’Action sociale un don de 10.000 masques et 2.000 draps de lits destinés aux structures sanitaires pour une valeur totale de 12 millions de francs CFA. Le FONSIS, également, en collaboration avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, œuvre à livrer dans les prochains » jours les trois (3) premiers niveaux du nouveau bâtiment de cinq (5) étages de l’hôpital Mathlaboul Fawzaïni de Touba dont il a en charge la construction.

Côte d’Ivoire : le trésor lève 180 milliards de FCFA de bons social Covid-19

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Pour sa première émission de bons social Covid-19, le trésor public de la Côte d’Ivoire a obtenu le 27 avril 2020 auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 180 milliards de FCFA (270 millions d’euros), a annoncé l’Agence UMOA-Titres organisatrice de l’opération en coordination avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

L’émission de bons social Covid-19, initié par la BCEAO, entre dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par cet institut d’émission en vue de contrer les impacts négatifs de la pandémie du Covid-19.

Le montant levé correspond à celui mis en adjudication. Les investisseurs ont répondu massivement à l’opération avec 508,880 milliards de FCFA de soumissions globales, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 282,71%. Mais, pour de raisons de coût, l’émetteur a retenu seulement 180 milliards de FCFA et rejeté les 328,880 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 35,57%.

Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixé au 27 juillet 2020. Cette émission de BAT est conçue comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19. Le plan de trésorerie des Etats pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements des partenaires techniques financiers des Etats.

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un millions de FCFA.

La BOAD participe à la visioconférence des chefs d’Etats de l’UEMOA

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La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a participé le 27 avril 2020 à la visioconférence extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA qui a permis d’identifier les effets pervers de la crise sanitaire sur les plans socio-économiques et la réponse collective à y apporter.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, participe, ce lundi, 27 avril 2020, au Sommet virtuel de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), sur la crise sanitaire provoquée par le COVID 19.

Ce sommet par visio-conférence qui regroupe les huit Chefs d’Etat des  pays membres, est présidé par SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement.

Dans une allocution à cette occasion, le Président Issoufou Mahamadou a, entre autres, salué la mise en place d’une stratégie communautaire pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19

Le Chef de l’Etat a souligné que « pour faire face aux conséquences de cette pandémie, le Niger a pris certaines mesures dès le 17 Mars, c’est-à-dire avant l’enregistrement du premier cas. »

Par la suite, ces mesures ont été renforcées et un plan de riposte global, d’un montant de 1.438 milliards FCFA,  a été mis en place, a dit le Chef de l’Etat.

Les pays de l’Union, a-t-il affirmé, en agissant « unis et solidaires », renforceront leur résilience face à cette crise.

C’est pourquoi le Président Issoufou Mahamadou a salué la mise en place d’une stratégie communautaire pour ce faire. Par conséquent, le Niger soutient les recommandations de la Commission de l’UEMOA sur les plans sanitaire, économique et sécuritaire, a-t-il noté.

Convaincu qu’au niveau mondial, il y aura un avant et un après COVID-19, SEM Issoufou Mahamadou a invité « notre Commission à engager la réflexion pour apporter la contribution de notre Communauté à la mise en place d’un nouveau paradigme en vue d’une meilleure gouvernance politique et économique mondiale. »

Cette gouvernance mettrait l’accent sur les valeurs suivantes : la dignité, l’égalité, la justice et la solidarité, a-t-il estimé.

« C’est dans ces conditions que nous pourrons partager les risques comme les bénéfices de la mondialisation », a affirmé le Président de la République.

Soulignant que la crise sanitaire du COVID19 vient s’ajouter à la crise sécuritaire à laquelle font face certains Etats membres de l’Union, le Chef de l’Etat a indiqué que « cette situation sécuritaire reste caractérisée par les menaces des groupes terroristes dans le fuseau central du G5 sahel et dans le bassin du Lac Tchad. »

Suite au Sommet de Pau du 13 janvier 2020 entre la France et les Etats du G5 Sahel, une feuille de route a été élaborée avec pour objectifs la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités de sécurité et de défense des Etats, le rétablissement ou le renforcement de la présence de l’Etat et des services de base, l’intensification des efforts de développement, a-t-il rappelé.

La mise en œuvre de cette feuille de route fait l’objet d’un suivi régulier au plus haut niveau et de bons résultats sont enregistrés notamment sur le premier volet relatif à la lutte contre le terrorisme, a ajouté le Président Issoufou Mahamadou.

En effet, grâce à la conjugaison des efforts entre la force Barkhane, la force conjointe du G5 sahel et les Forces armées nationales, des opérations de ratissage sont engagées et elles ont enregistré beaucoup de succès, s’est-il réjoui.

Plusieurs centaines de terroristes sont neutralisés et leurs équipements détruits, a dit le Chef de l’Etat, précisant que « la capacité de nuisance des terroristes est d’ores et déjà sérieusement entamée dans le triangle des trois frontières Mali Burkina Niger. »

Dans le bassin du Lac Tchad, a poursuivi le Président de la République, la Force Mixte Multinationale enregistre d’importants succès dans sa lutte contre Boko Haram.

« Je souhaite que notre union continue à manifester sa solidarité vis-à-vis des pays membres en lutte contre le terrorisme », a-t-il indiqué.

Nigeria: Compte rendu de la conférence de presse virtuelle du Paradigm Initiative

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Depuis plus de dix ans, Paradigm Initiative est à l’avant-garde de la défense de l’inclusion numérique et des droits numériques en Afrique. Contexte Après avoir commencé par des cybercafés à Ajegunle en 2007, puis un centre de formation pour les jeunes mal desservis à Ajegunle en 2012. Les initiateurs du projet ont maintenant 5 bureaux à travers le Nigeria (Aba, Abuja, Ajegunle, Kano et Yaba) et 4 autres à Accra, Arusha, Lusaka et Yaoundé. Au fil des ans, ils ont formé des jeunes, dont certains n’avaient plus les moyens de poursuivre leurs études secondaires. Et après dix semaines passées avec nous, ils ont amélioré leur vie et celle de leur famille.

 Les témoignages des jeunes abondent et sont relatées dans les publications « Echoes From LIFE » disponibles sur notre site web. L’une de nos stagiaires diplômées, par exemple, a été chassée de chez elle (avec sa mère et ses sœurs) parce que son père voulait des enfants de sexe masculin, mais après sa formation chez nous, non seulement le père l’a reprise, mais elle a également entamé un parcours professionnel étonnant qui a apporté des opportunités économiques et des espoirs à toute sa famille.

« Nous avons également fait des interventions politiques essentielles telles que des campagnes de plaidoyer en faveur de l’adoption du projet de loi sur les droits et libertés numériques au Nigeria, la mobilisation et la coordination de la défense contre les nouvelles législations sur les « fausses nouvelles » et les discours de haine en Afrique », précise le conférencier.

Les initiateurs veulent également   soutenu des initiatives comme le projet de loi sur la proclamation des crimes informatiques en Éthiopie, la modification de la section 241 du code pénal au Cameroun, les projets de loi nigérians sur les médias antisociaux et les discours de haine et d’autres législations limitant l’espace civique des citoyens, des blogueurs et des journalistes en Afrique et cela, en collaboration avec des partenaires locaux, nous avons également contribué au projet d’amendement de la Constitution de la Gambie afin de refléter le langage des droits numériques dans ses dispositions relatives à la liberté d’expression et au droit à la vie privée, et nous avons appelé le gouvernement à réformer ses lois sur les médias.

 En outre, il s’agit d’efforcer mais de combler le fossé de l’accès numérique pour les jeunes et les communautés mal desservies dans tout le Nigeria grâce à nos programmes LIFE et Dufuna.cEn ce qui concerne la maladie à coronavirus, les organisateurs affirment qu’ils sont « conscients de l’impact que COVID-19 a sur notre propre vie et celle de millions d’autres personnes. Et plus que jamais, nous reconnaissons l’importance d’Internet en cette période d’incertitude, qui sert de bouée de sauvetage permettant aux enfants de continuer à apprendre, aux familles et aux amis de rester connectés et aux informations vitales de santé publique de continuer à circuler ».

L’accès à l’internet et à ses solutions peut créer des communautés plus saines et plus sûres, réduire les vulnérabilités et contribuer à renforcer la résilience dont les communautés ont besoin pour faire face à cette pandémie et en sortir mieux préparées à l’avenir. C’est pourquoi leur réponse à la pandémie COVID 19 consiste à mettre en ligne tous nos processus et activités d’inclusion numérique, en travaillant à distance et en tirant parti des outils virtuels pour faire participer notre public (les étudiants). Travailler avec des jeunes issus de communautés mal desservies, à l’heure où l’avenir du travail est en ligne, peut être difficile, mais nous avons dû donner une réponse positive pour nous assurer que notre public cible n’est pas laissé pour compte.

Daouda Bakary KONE

NSIA Banque voit son PNB en contraction de 7%

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Le produit net bancaire de NSIA Banque s’est contracté de 7% en 2019.  La banque qui a certainement bien négocié ses marges sur intérêts et sur commissions, dégage un résultat net de 14 milliards de Franc CFA, en croissance de 12% d’un exercice à l’autre. A noter que l’institution fondée par Jean-Kacou Diagou a vu son total bilan progresser de 10%, passant de de 1 084 milliards FCFA en 2018 à 1 194 milliards FCFA en 2019, soit 1,8 milliard d’euros. “Cette croissance du bilan est consécutive à la forte progression des crédits nets accordés à la clientèle (810 milliards FCFA, soit +10%), des dépôts de la clientèle (754 milliards FCFA, soit +5%), du portefeuille des titres (42 milliards FCFA, soit +19%) et des capitaux propres (97,2 milliards FCFA, soit +10%)”, annonce la banque dans un communiqué. L’augmentation des crédits et des dépôts démontrent la confiance accordée par notre clientèle », a déclaré Léonce Yacé, Directeur Général de NSIA Banque CI.

À la clôture de l’exercice 2019, NSIA Banque CI demeure dans le top 5 du marché bancaire ivoirien grâce à une progression des encours nets de crédits à la clientèle et des ressources clientèle.

Un plan choc contre le Covid-19

En riposte au choc inattendu du coronavirus, NSIA Banque CI a déclenché son plan de continuité d’activité afin de maintenir son niveau de service et d’être au côté de sa clientèle face à cette situation. Le 23 mars 2020, un comité de crise a été mis en place au sein du Conseil d’Administration avec pour mission de suivre l’évolution du niveau d’exploitation et l’évolution de la situation des salariés de la Banque. Le Régulateur a édicté une série de mesures visant à atténuer l’impact de la pandémie sur le système bancaire et à assurer la continuité du financement de l’activité économique dans l’Union. Ces mesures ont pour objectif de garantir la liquidité du marché bancaire et de limiter l’impact sur la qualité du portefeuille.

En dépit de cette situation, NSIA Banque CI entend déployer le nouveau plan stratégique 2020 – 2024 validé par le Conseil d’Administration lors de sa session de décembre 2019. Ce programme ambitieux conduira la Banque vers un nouveau modèle économique.