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Covid-19: le Maroc à bientôt 8 millions de masques par jour

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de passer désormais à 8 millions de masques par jour. C’est ce qu’annonce le ministre de l’Industrie, du Commerce de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, grande figure de la riposte de l’industrie du textile et habillement contre la pandémie. “Le Maroc a produit près de 82 millions de masques de protection qui ont été distribués sur les différents points de vente”, a annoncé le ministre, jeudi, devant la Commission de la Commission finances à la Chambre des représentants.

Quelque 27 entreprises industrielles certifiées ont été mobilisées à cet effet pour une production soutenue par le Fonds Covid, structure dotée de 3,5 milliards d’euros mobilisés par le secteur privé et les institutions du royaume suite à l’appel du Roi Mohammed VI. Suite à l’échec de la distribution par les grandes surfaces, les masques sont désormais acheminés à travers 53 grossistes répartiteurs puis à travers les pharmacies. Le réseau laitier a été mobilisé pour acheminer ce matériel indispensable dans la politique de prévention du covid. Les masques sont vendus par lots de 10 au prix de 8 dirhams (0, 7 euros).

Le port de masque dans l’espace public est rendu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril 2020, tout contrevenant s’exposant à une amende entre 300 et 1 300 dirhams, soit entre 30 et 130 euros. Au 23 avril, le royaume avait réalisé 21 000 tests covid-19 pour 17 295 cas négatifs, 3537 positifs, 163 décès et 430 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Égypte et l’Algérie, se situe aujourd’hui à 4,9 %, contre 2,2 % en Allemagne, 12,8 % en Italie et 14,6 % en France, rappelle l’AFD à travers son blog ID4D.

Pour améliorer la qualité des apprentissages des enseignants, le Mali et la France signent une convention à hauteur de 10 millions d’euro à Bamako

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Daouda Bakary KONE/Croissanceafrique

Ce vendredi 26 Avril 2020, la France et le Mali ont procédé à la signature d’une convention de financement du Projet d’Appui à la Professionnalisation des Enseignants au Mali (PAPEM). Cet événement démontre aussi qu’au-delà de l’urgence sanitaire de la lutte contre le virus du Covid 19, le partenariat franco-malien reste actif pour surmonter les autres défis que le Mali doit affronter. Et offrir une éducation à tous les jeunes Maliens en reste un, majeur. Ce projet est financé par la France, à travers l’AFD, à hauteur de 10 Millions d’euros, soit 6,5 Milliards de FCFA. C’était en présence de l’Ambassadeur français au Mali SE. Joël MEYER et le ministre Malien des affaires étrangères et de la coopération Internationale SE Tiebilé DRAME.

Prenant la parole l’Ambassadeur de la France au Mali SE Joël MEYER témoigne que « Ce projet s’inscrit dans le nouveau programme décennal de l’Education (PRODEC 2) et vise à améliorer la qualité des apprentissages par la professionnalisation des enseignants à travers un meilleur accompagnement des enseignants du fondamental, exerçant dans les écoles publiques, privées, communautaires et dans les medersas. Il s’agit d’un projet financé par la France, à travers l’AFD, à hauteur de 10 Millions d’euros, soit 6,5 Milliards de FCFA » ; a-t-il témoigné. Ce projet revêt une signification particulière pour le secteur de l’éducation au Mali dont la situation est, comme vous le savez, fragile.

Le Rapport d’état du système éducatif national (RESEN) réalisé en 2017 relève de façon détaillée les nombreuses contraintes auxquelles le secteur de l’éducation au Mali doit faire face, qu’elles soient d’ordre géographique, social, démographique, économique, politique, administratif ou sécuritaire. Il faut également mentionner, parmi les contraintes, le phénomène de l’orpaillage au Sud (dans les régions de Kayes et Sikasso), qui tend à maintenir un nombre élevé d’enfants dans un emploi informel lié au secteur extractif artisanal, au détriment de leur scolarisation.

C’est pourquoi, le diplomate français affirme que « Ces contraintes ont des effets directs sur le système éducatif. Les différentes évaluations menées au Mali font ressortir que malheureusement, une majorité d’élèves n’acquiert pas les compétences attendues de leur niveau scolaire », à laisser entendre. Ce projet fait partie du programme décennal de développement de l’éducation et de la formation professionnelle, adopté en juin 2019, et qui fait le choix, à travers 5 programmes, de relever les défis de : l’efficacité interne et externe du système éducatif pour améliorer le rendement interne du système et favoriser l’employabilité et l’insertion socio-professionnelle des jeunes,  la formation et la gestion des enseignants pour que le système dispose d’enseignants qualifiés en nombre suffisant, l’accès équitable et inclusif à une éducation de base de qualité qu’elle soit formelle ou non formelle, la gouvernance du secteur pour une gestion optimale des ressources humaines, matérielles et financières et la résilience du secteur pour mieux prévenir et gérer les risques et vulnérabilités liés aux conflits et aux catastrophes naturelles.

Pour sa part SE Tiébilé DRAME, Ministre Malien des affaires étrangère et de la coopération internationale n’a pas manqué d’expliquer que « Le projet aujourd’hui d’Appui à la Professionnalisation des Enseignants au Mali se propose d’accompagner le ministère de l’éducation nationale à relever le défi majeur de la formation des enseignants », a-t-il expliqué. Pour lui, la « majeur car la qualité de l’enseignement, qui découle de la professionnalisation des enseignants, est un des leviers clés de la réussite des élèves, la diminution des abandons et l’acquisition durable d’un socle de compétence de base ».

Notons que le projet a pour objectif de développer des stratégies de formation innovantes, repliables et soutenables. Une attention particulière sera accordée à l’analyse des pratiques et à l’accompagnement post-formation.

Mali: Face à la pandémie du covid-19, le FIDA débloquera une dotation de 40 millions de dollars et ses partenaires mobiliseront au moins 200 millions de dollars pour aider le secteur agricole

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Daouda bakary KONE

Ce jeudi 23 avril 2020, la ministre de la promotion de l’investissement privé des petites et moyennes entreprises et de l’entreprenariat madame Safia Boly a présidé la première session extraordinaire du Comité de pilotage du projet de financement inclusif des filières agricoles. L’objectif de cette session est de renforcer la résilience des acteurs de la filière face à la pandémie du COVID19. Il s’agit de lutter contre la pandémie du coronavirus au Mali.

C’est pourquoi, la ministrede la promotion de l’investissement privé des petites et moyennes entreprises et de l’entreprenariat madame Safia Boly a affirmé que « Nous devons, nous préparer à contrer les effets néfastes de cette crise sanitaire sans précédent, qui aura des répercussions sur la taille, la faisabilité pratique et l’ordonnancement prévu de certaines activités. ». Pour elle, « nous faisons face à la menace d’un ralentissement des activités économiques des bénéficiaires cibles du projet. », a-t-elle précisé. Il s’agit notamment des organisations paysannes, des groupements de petits producteurs ruraux, des petites et moyennes entreprises actives dans les filières agricoles et des systèmes financiers décentralisés partenaires.

Dans ces propos introductifs à l’ouverture des travaux, Mme la ministre dira que « pour riposter contre l’impact négatif du COVID19 et renforcer la résilience des acteurs concernés, le projet inclusif va connaître un réaménagement de son plan de travail, il lui sera assigné de nouvelles orientations avec une priorisation des activités à exécuter en vue de pouvoir mieux   avancer vers les objectifs de performances initialement prévues ».  Pour se faire le comité a relevé et réfléchi aux difficultés rencontrées par le groupe cible en cette période de pandémie, et a pensé à réorienter les activités pour permettre au secteur de continuer à se produire, s’élever et renforcer la relance économique.  C’est dans cette perceptive qu’il a été pensé d’assister les acteurs du secteur en les offrant certaines flexibilités et cela, près de 8 milliards de F CFA vont rentrer dans ces agencements.

A la fin des travaux la ministre BOLY n’a pas manqué de remercier les Partenaires techniques et Financiers (PTFs) pour leur accompagnement et adhésion à cette mesure voulue par nos autorités pour mieux accompagner les bénéficiaires en harmonisant les activités avec le contexte actuel. Mais pour répondre à la demande d’appui d’urgence, le FIDA en synergie avec le Danemark et le Canada apportent leur soutien et contribution aux actions urgentes afin de réduire la vulnérabilité avec un cofinancement revu à la hausse. 

Les Partenaires techniques et Financiers (PTFs) ont réaffirmé leurs soutiens à l’endroit du département de tutelle et cela, pour accompagner les organisations professionnelles paysannes, les petites et moyennes entreprises agricoles et les systèmes financiers décentralisés en cette période de crise sanitaire comme l’ont assuré Manda dite Mariam Sissoko chargée d’Appui au programme FIDA (Fonds International pour le développement agricole) et Niels Bossen de l’Ambassade du Danemark au Mali.  Notons que cette session, la première du genre à laquelle ont participé le représentant de l’ambassade du Danemark, la représentante des PTFs (partenaires techniques et financiers) en la personne de la chargée de programme du Fonds International pour le développement agricole, les représentants du ministère de l’agriculture et celui du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille ainsi que les membres du comité de pilotage a été succès selon les participants.

Avec un soutien accru de la part des États membres, le FIDA vise à augmenter la production de plus de 200 millions de petits producteurs, à améliorer la résilience de plus de 100 millions de personnes en milieu rural et à accroître les revenus d’environ 260 millions de femmes et d’hommes en milieu rural d’au moins 20% d’ici 2030.

Il apparaît de plus en plus clairement que le chemin vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) passe par les zones rurales, où vivent 80% des personnes les plus pauvres du monde. Investir dans l’agriculture et le développement rural est le moyen le plus direct de voir s’accroître leurs revenus et leur sécurité alimentaire. Des études montrent que la croissance économique dans l’agriculture est deux à trois fois plus efficace à réduire la pauvreté que celle dans tout autre secteur.

Le FIDA étant la seule institution multilatérale exclusivement axée sur les zones rurales, il intervient dans des endroits reculés où arrivent peu d’autres projets de développement. Dans la décennie qui vient, le FIDA mettra à profit ses compétences et son expertise uniques pour concevoir et mettre en œuvre des projets d’investissement rural ciblant les groupes les plus vulnérables du monde, notamment les femmes, les jeunes et les populations autochtones dans les zones rurales.

Covid-19: La Côte d’Ivoire mobilise déjà 70 milliards Fcfa pour les Fonds de soutien aux PME et aux grandes entreprises

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Lors d’une rencontre avec le secteur privé,  le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a révélé que les ressources déjà mobilisées pour les  fonds de soutien aux Pme et celui des grandes entreprises  avoisinent  actuellement les 70 milliards Fcfa.

Pour le fonds de soutien au PME doté d’un montant de 150 milliards Fcfa, 40 milliards sont déjà dans le pipeline tandis que pour les grandes entreprises  estimé à 100 milliards Fcfa,  le chef du gouvernement avance pour le moment  le chiffre de 30 milliards Fcfa . Pour lui, le gouvernement apportera toujours son soutien au secteur privé pour lui permettre de faire face aux effets de la crise sanitaire du Covid 19.

Au cours de cette rencontre, le Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat a invité le secteur privé à faire bon usage de ses ressources qui leur seront allouées. « Pour des raisons de transparences, nous avons jugé utile d’avoir un assistant du ministère de l’Economie et des Finances pour la définition des critères d’éligibilité à ces ressources et de l’accompagnement d’un cabinet de réputation international », a expliqué Amadou Gon Coulibaly.

Rassurant ses collègues, le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), Jean Marie Ackah, a indiqué que ces fonds sont une réalité. « Nous en avons la confirmation que les ressources ont commencé à arriver pour la mise en œuvre effective de  ce fonds. Le cadre institutionnel est connu. Nous sommes maintenant dans la dernière ligne droite pour arrêter un mécanisme pratique. Nous invitons nos entreprises à faire preuve d’un tout petit peu de patience », poursuit le président du patronat. Malgré leur activité au ralenti, le patronat a décidé de faire  un don, ce vendredi 24 avril, d’un milliard au Fonds de soutien et de solidarité. Qui accompagne les couches les plus vulnérables dans la riposte face au Coronavirus.

COVID-19 : L’assureur nigérian AXA Mansard lance un service de télémédecine

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Axa Mansard, filiale nigériane du groupe français d’assurance AXA, a lancé un service de télémédecine, pour l’initiative d’une réponse au COVID-19. Cette  nouvelle  plateforme  en ligne  permet  aux clients  de réaliser des consultations médicales virtuelles depuis leurs ordinateurs et smartphones.

Le CEO d’AXA Mansard Health , Tope Adeniyi, a déclaré : « l’une des leçons que cette pandémie a enseigné au monde est que les soins de santé seront toujours la priorité absolue pour chaque individu, indépendamment de l’âge, de la couleur ou du sexe. […] Nous devons donc constamment nous efforcer de créer des solutions durables et innovantes pour répondre aux besoins de santé des personnes à tout moment ».

Cette  offre est destinée à aider les  clients d’avoir une meilleure prise en charge dans les hôpitaux où les règles de  distanciation sociale font perdre énormément de temps  aux  patients.

Au titre de l’exercice 2019,  les revenus des primes  d’AXA  ont augmenté de 8, 9 milliards de nairas  en valeur absolue (21, 2 millions d’euros), soit  41,5 milliards de nairas (99 millions d’euros) l’année écoulée contre 32, 6  (77, 8 millions d’euros) en 2018.

Niger : Le trésor public obtient 21,775 milliards de FCFA sur le marché financier régional

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La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Niger a obtenu le 24 avril 2020 auprès des investisseurs du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 21,775 milliards de FCFA (32,662 millions d’euros)  à l’issue  de son émission d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 5 ans.

Sur un montant mis en adjudication de 20 milliards de FCFA, l’émetteur s’est vu proposer par les investisseurs des soumissions globales de 24,538 milliards de FCFA. Ce qui donne un taux de couverturedu montant mis en adjudication de 122,69%.

Les trois plus grosses soumissions proviennent de la Côte d’Ivoire (8,363 milliards), du Niger (7,160 milliards) et du Burkina (7 milliards).

Au terme de l’opération d’adjudication, le trésor public nigérien a retenu 21,775 milliards de FCFA et rejeté les 2,763 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 88,74%.

Les plus gros montants retenus viennent du Niger (7,160 milliards), du Burkina (7 milliards) et de la Côte d’Ivoire (5,600 milliards).

Selon l’agence UMOA-Titres, organisatrice de l’émission, les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 27 avril 2025. En revanche, les intérêts au taux de 6,25% sont payables annuellement dès la fin de la première année.

Covid-19: Georges, ce malgache qui s’adresse à certains médias de l’Occident « Notre président ne vous impose, ni même vous propose d’utiliser notre solution »

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Le post Facebook d’un internaute malgache fait le tour de la toile africaine

Le post Facebook d’un internaute malgache fait le tour de la toile africaine

Georges Ratrimoarivony a su trouver les mots qui touchent  : « Je voudrais m’adresser à certains médias de l’Occident. Vu les condescendances et ironies sur les réseaux sociaux. Notre président a proposé sa solution sur une chaîne malgache en malgache et pour les Malgaches. Ce n’est pas votre problème. Pour information, pour le moment, il n’y a pas de mort chez nous et je crois qu’aucun respirateur artificiel n’est utilisé. Notre président ne vous impose, ni même vous propose d’utiliser notre solution (Covid Organics). Comptez vos malades et vos morts, on comptera les nôtres. A Madagascar, lorsque notre voiture est en panne, on n’attend pas le diagnostic du constructeur, ni l’arrivée des pièces d’origine, on dépanne et on roule.»

Nigeria : la fédération n’a pas 200 millions $ pour régler le litige relatif au barrage de Mambilla selon Buhari

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 Au Nigeria, le président, Muhammadu Buhari (photo), a déclaré que le gouvernement fédéral n’a pas les 200 millions $ nécessaires pour le règlement de la dispute légale relative au barrage de Mambilla. Le décaissement de ce montant a été demandé par Abubakar Malami, le procureur de la Fédération.

Les 200 millions $ ont, en effet, été retenus comme règlement intégral et définitif du litige en rupture de contrat qui a amené le Nigeria et l’énergéticien Sunrise Power Transmission Company devant la Chambre de commerce internationale de Paris. Dans la demande introduite devant la chambre d’arbitrage, l’énergéticien avait initialement requis le paiement de 2,35 milliards $ pour avoir été évincé du contrat de construction du barrage hydroélectrique de Mambilla (3 050 MW), qui lui avait été initialement confié.

Les 200 millions $ finalement acceptés par les deux parties étaient prévus pour être payés 14 jours après le 21 janvier 2020. Un délai qui a par la suite été prolongé.

Le Nigeria fait actuellement face à des difficultés budgétaires majeures en raison de la faiblesse des prix de l’or noir.

Gwladys Johnson Akinocho

Le groupe français Société Générale devra renoncer aux dividendes de 2019 et 2020 de sa filiale au Ghana

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 Le groupe bancaire Société Générale devra faire une croix sur les dividendes à percevoir de sa filiale au Ghana pour le compte des exercices 2019 et 2020. Cette situation est la conséquence d’une récente directive de la Banque centrale qui est revenue sur sa recommandation en matière de dividendes, dans un contexte économique marqué par le covid-19.

« La Banque centrale (Bank of Ghana) ordonne à toutes les banques et institutions spécialisées de collecte des dépôts, de s’abstenir de déclarer ou de verser des dividendes ou de distribuer des réserves aux actionnaires, et de prendre tout engagement irrévocable concernant la déclaration ou le paiement de dividendes aux actionnaires, jusqu’à nouvel ordre », peut-on lire dans le communiqué de l’institution.

Avant cette décision radicale, l’institution de supervision du secteur bancaire au Ghana avait juste indiqué que les banques pouvaient récompenser leurs actionnaires à condition d’être à jour sur leurs ratios prudentiels, et de n’avoir pas bénéficié de l’apport exceptionnel en liquidités aux banques pour compenser d’éventuels défis causés par la pandémie de covid-19.

Société Générale Ghana avait prévu de distribuer un dividende brut final de 28,36 millions de cedis, soit environ 4,5 millions d’euros. Avec ses 60,22% de participation, la maison mère Société Générale devrait toucher 2,7 millions d’euros.

Elles sont nombreuses les institutions financières (banques, sociétés de private equity) actionnaires de banques cotées ghanéennes qui vont devoir renoncer aux dividendes de 2019 et 2020. C’est le cas de Standard Chartered Bank, dont la filiale est la plus importante banque cotée du Ghana, Proparco, la Société financière internationale, Arise BV la firme d’investissement bancaire mise sur pied par le néerlandais FMO et le Norfund, puis Ecobank Transnational Incorporated.

Pour Société Général Ghana, ce sera un cumul de 3 ans sans dividendes, après l’année blanche de 2018.

Idriss Linge

Kenya: Naivas obtiendra jusqu’à 10 millions $ de la DEG, une institution allemande dédiée au financement du secteur privé

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Naivas qui exploite une soixantaine de supermarchés au Kenya obtiendra jusqu’à 10 millions $ de la DEG, une institution allemande dédiée au financement du secteur privé dans des économies émergentes. Celle-ci sera aux côtés de deux autres institutions dans le cadre de la mobilisation de ce financement.

L’investissement se fera en échange d’une participation minoritaire dans le capital de Naivas, une entreprise de grande distribution créée en 1990 par la famille Mukuha au Kenya.

Si la DEG a officiellement confirmé son apport en capital le 20 avril 2020, d’autres investisseurs notamment le second Fonds d’investissement d’Amethis se sont signalés au cours du premier trimestre de l’année. La Société financière internationale est également impliquée dans cette opération de co-investissement.

L’apport financier qui sera réalisé permettra à Naivas de renforcer son activité de vente en ligne, d’améliorer sa chaîne d’approvisionnement ainsi que la qualité de ses services. « En investissant au sein de Naivas, notre intention est de soutenir le développement d’une entreprise innovante qui évolue dans le secteur de la vente au détail au Kenya », a commenté Monika Beck, membre du conseil d’administration de la DEG.  

Cet engagement survient quelques mois après la cessation des activités de la chaîne de supermarchés Nakumatt au Kenya considérée comme une sérieuse concurrente de Naivas.

Chamberline Moko