Accueil Blog Page 1520

En France, le confinement aurait évité 60 000 morts

0

Alors que le débat fait rage entre les pro et les anti-confinement, une étude parue en France estime que le confinement a évité 60 000 morts sur la période du 19 mars au 19 avril 2020. C’est ce qu’estime Pascal Crépay, épidémiologiste et enseignant-chercheur à l’École des hautes études en santé publique, qui a participé à l’étude.

Répondant aux questions de France 24, le chercheur précise que : “les projections sur la durée totale de l’épidémie tablaient sur 300 000 morts”. Sans le confinement, il y aurait eu plus de 670 000 français hospitalisés selon l’étude. Dans ce total, 150 000 personnes seront admises en réanimation, poursuit le chercheur. Les hôpitaux français n’auraient pas tenu le coup puisqu’il aurait il “fallu jusqu’à 100.000 lits de réanimation nécessaires pour absorber un flux de patient critique”.

Reste maintenant à bien assurer la sortie du confinement annoncée pour le 11 mai prochain. “La condition pour que le déconfinement se fasse dans de bonnes conditions, c’est que le nombre de nouvelles personnes infectées au moment du 11 mai soit gérable par les équipes d’épidémiologistes qui auront la tâche de les détecter et de les contacter, afin qu’ils se confinent”, assure le chercheur.

Kenya : l’égyptienne Commercial International Bank (CIB) acquiert Mayfair Bank

0

Après un processus  de rachat  entamé en fin décembre 2019, l’égyptienne Commercial International Bank (CIB),  a finalement acquis  une participation de 51% dans la Mayfair Bank du Kenya.

Dans un communiqué publié, vendredi 24 avril, la banque  a notifié  qu’elle a obtenu  le feu vert de l’autorité de la concurrence kényane.

Cette acquisition constitue la dernière d’une série d’opérations dans le secteur bancaire du pays d’Afrique de l’Est.

Depuis que  le gouvernement  a plafonné les taux  d’intérêt, le secteur bancaire kenyan a connu une vague d’opérations au cours des trois dernières années.

Une situation qui a eu pour conséquence de baisser  les bénéfices des banques commerciales,  cherchant  parfois  des moyens de préserver leurs revenus ou de survie.

Mais par la suite, les autorités ont décidé de  supprimer le plafond des taux débiteurs en novembre dernier.

Créée officiellement en août 2017, Mayfair, ne détient que  0,2% du part de marché bancaire au Kenya.

Pour  l’agence de régulation, cette  opération  permettra à Mayfair Bank  de bénéficier des fonds, des compétences et des infrastructures bancaires de CIB.

La banque égyptienne est la première banque a opéré au Kenya. L’établissement bancaire, est l’une des principales banques du secteur privé en Égypte avec des actifs chiffrés à environ  de 24,18 milliards de dollars.

Hydrocarbures : Baisse de 1,104 milliard de FCFA du bénéfice de Total Côte d’Ivoire en 2019

0

Le bénéfice après impôts de Total Côte d’Ivoire, filiale de la multinationale pétrolière du même nom, a connu une baisse de 1,104 milliard de FCFA ( 1,656 millions d’euros) au terme de l’exercice 2019 comparé à l’exercice précédent, ont annoncé les dirigeants de cette société basée à Abidjan.

Ce bénéfice est passé de 11,523 milliards de FCFA en 2018 à 10,419 milliards de FCFA un an plus tard, soit un repli de 9,58% en valeur relative.

Le chiffre d’affaires de la société est en revanche en hausse de 6,72%, passant de 425,150 milliards de FCFA milliards de FCFA en 2018 à 453,734 milliards de FCFA en 2019.

Pour sa part, la valeur ajoutée de Total Côte d’Ivoire s’est replié de 2,31%, s’établissant à 26,644 milliards de FCFA contre 27,276 milliards de FCFA en 2018.

Les charges de personnel ont augmenté durant la période sous revue de 125 millions de FCFA, passant de 5,231 milliards de FCFA en 2018 à 5,356 milliards de FCFA en 2019.

Quant à l’excédent brut d’exploitation, il est en repli de 756 millions de FCFA à 21,289 milliards de FCFA contre 22,045 milliards de FCFA au terme de l’exercice 2018.

Le résultat d’exploitation suit la même tendance baissière, s’établissant à 13,479 milliards de FCFA contre 15,097  milliards de FCFA en 2018 (-1,618 milliards de FCFA).

Durant la période sous revue, les capitaux propres de Total Côte d’Ivoire se sont élevés à 44,931 milliards de FCFA contre 42,075 milliards de FCFA un an auparavant, soit une hausse de 2,856 milliards de FCFA.

La société a réduit de 2,236 milliards de FCFA ses dettes financières et ressources assimilées qui passent de 18,551 milliards de FCFA en 2018 à 16,315 milliards de FCFA au terme de l’exercice 2019.

Lutte contre le COVID-19: L’OMVS débloque 400 millions CFA

0

L’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal a décidé de soutenir la lutte contre la pandémie du Coronavirus dans les 4 Etats membres de l’OMVS. Une contribution de cent millions (100 000 000) CFA a ainsi été versée cette semaine au profit des organismes nationaux (comité, agence…) chargés de gérer la crise sanitaire en  Guinée, au Mali, en Mauritanie et au Sénégal. 

Selon le Haut-Commissaire Hamed Diane Séméga, c’est une initiative qui fait totalement sens, car « la solidarité est une valeur fondatrice de l’OMVS ; elle doit s’exercer à tous les niveaux et en toutes circonstances ».

Les sociétés du système OMVS et le Haut-Commissariat avaient, dans un premier temps, déjà versé chacune une contribution dans leur pays-siège.

Cette initiative s’ajoute aux dispositions préventives internes prises au sein du système OMVS pour protéger les personnels tout en préservant autant que possible la bonne marche de l’institution.

Mali:Un an de Dr Boubou Cissé à la Primature : ce qu’il faut retenir

0


22 avril 2019-22 avril 2020. Il y a exactement un an Soumeylou Boubèye Maïga passait les commandes de la Primature à Dr Boubou Cissé dans un contexte politique, social et sécuritaire très tendu dans le pays. Le prédécesseur du Dr Cissé a présenté sa démission et celle de son gouvernement le 18 avril 2019 après une série de tueries au centre et de manifestations contre la gestion des affaires publiques.


Très vite, ce jeune technocrate déjà habitué aux rouages des départements ministériels depuis septembre 2013 imprime sa marque. Conformément aux instructions du président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta, Dr Boubou Cissé s’engage aux premières heures de sa nomination à apaiser le climat socio-politique en menant de rencontre avec la classe politique, la société civile sans faire un distinguo. Ces différentes démarches visent à répondre à un souci majeur du président de la République de mettre le Mali au dessus de tout pour former une équipe gouvernementale de large ouverture afin de fédérer les forces au chevet du Mali.


Baisse des attaques au centre, DNI, législatives
Dr Boubou Cissé est parvenu à former un gouvernement avec l’arrivée d’une partie de l’opposition politique. Ainsi, Tiébilé Dramé a pris la tête du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale. Un autre opposant en la personne Oumar Hamadoun Dicko est nommé ministre du travail, de la fonction publique et de la cohésion sociale.
Très énergique, il entame des missions à l’intérieur. Il commence là où le feu brûle, cest -à-dire le centre du pays notamment la région de Mopti. Il s’est rendu à plusieurs reprises à Koro, Bankass, Bandiagara, Hombori, Douentza, Youwarou, Ténenkou, Ke-Macina et Djenné pour apporter aux populations les messages de paix et de cohésion sociale du Chef de l’État. Dans ces localités visitées, le Chef du gouvernement a procédé sur place à des distributions de vivres. Il échange avec les populations autour de questions liées à la sécurité, à l’éducation, à la santé, à l’alimentation. Le dispositif sécuritaire est revu sous sa direction pour plus de réactivité des FAMa face aux groupes terroristes qui endeuillent la nation. Dr Boubou Cissé rencontre la troupe engagée sur le théâtre d’opération et la rassure de la volonté du chef suprême des armées de tout mettre en œuvre pour que les FAMa puissent accomplir convenablement leurs missions.
Au centre du pays, la paix n’est pas totalement rétablie mais il y a un début d’accalmie. Et grâce à l’implication personnelle du Premier ministre, les attaques ont baissé d’intensités. Les nombreux déplacements du Premier ministre ont donc porté fruits.


Homme de terrain, il se déplace pour aller à la rencontre des populations. Mopti, Kayes, Sikasso, Kidal, Tombouctou, Gao, Ménaka, il sillonne le pays profond pour prêcher la paix et la réconciliation
Difficile d’évoquer les 365 jours de Dr Boubou Cissé sans faire allusion au «Printemps de route». À Kayes à Tombouctou en passant par Gao, les jeunes notamment ceux de la cité des rails ont pacifiquement manifesté contre l’État des routes. Le locataire de la Primature s’est rendu par route pour aller à la rencontre des populations. Pragmatique, il prend des mesures urgentes pour soulager les usagers de la route. Et aujourdhui, tous ceux qui empruntent la route Kati-Kayes peuvent témoigner des efforts considérables du gouvernement malien et apprécier à sa juste valeur la concrétisation des promesses faites par le Premier ministre. Une parole tenue !


Mobilisation de fonds à l’échelle internationale
L’organisation du dialogue national inclusif (Dni) et de l’élection des députés à l’Assemblée nationale est à mettre au compte de l’équipe dirigée par Dr Boubou Cissé. Depuis l’arrivée du Président IBK à la magistrature suprême, la lutte contre la corruption et de la délinquance financière n’a jamais été forte que maintenant.


Si le gouvernement a répondu favorablement à la demande d’amélioration des conditions de travailleurs dans un contexte social très tendu avec des grèves répétitions, le bilan d’un an du Premier ministre reste entaché par la grève des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
Sur la scène internationale, le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances a œuvré pour la mobilisation de fonds afin de soutenir l’économie nationale. Paris, New-York, Washington, Emirats Arabes Unis, il rassure ses interlocuteurs. Lors de sa visite en France du 9 au 11 septembre 2019, il a rencontré le Président Macron le chef du gouvernement Edouard Philippe, les ministres Florence Parly (Armées) et Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères). Il a mobilisé des fonds avec l’agence française de développement (AFD) afin de relever le défi de détérioration de la situation sécuritaire au Mali. Au cours de ce séjour, le Chef du gouvernement a rencontré la diaspora malienne et le Conseil des Maliens de l’extérieur de France.


Par ailleurs il a obtenu de la Banque mondiale 146,75 milliards de FCFA au titre de l’année 2019. La Banque mondiale a multiplié par six le niveau de son appui budgétaire général au Mali en accordant une enveloppe d’un montant de 250 millions de dollars US soit environs 146,75 milliards de FCFA au titre de l’année 2019.


« Il faut se féliciter d’avoir un Boubou Cissé à la Primature »
Le 17 janvier dernier, à sa résidence à la Cité du Niger, devant de nombreux diplomates, hommes d’affaires et leaders de la société civile, le Président du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsin Coulibaly, le patron des patrons a félicité le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances, Dr Boubou Cissé. « La politique économique du Premier ministre cadre bien avec la vision économique du monde de l’entreprise », a-t-il déclaré.

photo officielle primature

A en croire, Moussa Alassane Diallo, vice-président du CNPM, il faut se féliciter d’avoir un Boubou Cissé à la Primature et au ministère de l’économie et des finances mais il faut plusieurs Boubou Cissé pour faire bouger les lignes. Entre courtoisie et fermeté, le chef du gouvernement montre une détermination résolue et un courage inébranlable face aux défis qui assaillent la nation malienne. Calme, il avance dans des circonstances extrêmement difficiles. Dr Boubou Cissé surmonte les difficultés les unes après les autres. Il consulte, écoute mais surtout décide. On peut l’aimer ou ne pas l’aimer mais Boubou Cissé assume et s’assume sans chercher à jeter la faute aux autres. Il n’est pas dans des conflits inutiles. Il se veut ferme dans ses prises de décisions. Ce qui fait que ce jeune technocrate est souvent incompris.
Makan Diallo

Sénégal: communication sur les dépôts des états financiers

0

En raison de la pandémie du Covid-19, la Direction générale des Impôts et des Domaines informe les contribuables relevant de la Direction des grandes Entreprises (DGE) et de la Direction des moyennes Entreprises (DME) que le dépôt des états financiers de l’exercice 2019, initialement fixé au 30 avril 2020, est reporté au 30 juin 2020. Pour cette échéance, un dispositif de dépôt en ligne sera mis à la disposition des contribuables concernés.

Toutefois, ce report ne concerne pas les déclarations d’Impôt sur les Sociétés (IS) et d’Impôt sur le Revenu (IR) dont le délai de souscription reste maintenu au 30 avril 2020, ainsi que le paiement du deuxième acompte provisionnel.

Pour toute information complémentaire, consulter le site web de la DGID www.impotsetdomaines.gouv.sn ou appeler le centre d’appel au 818 00 11 11.

NB : le report au 15 juillet 2020 de toutes les obligations de déclaration et de paiement reste valable pour les petites et moyennes Entreprises (PME) dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 100 millions et les entreprises évoluant dans les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, du transport de personnes, de la presse, de la culture, de l’éducation et de l’agriculture.

COVID-19 : la BERD accorde un ballon d’oxygène à BMCE Bank Of Africa

0

La banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a octroyé, mercredi 22 avril, une facilité de financement de 145 millions d’euros à Bank of Africa -BMCE Group du Maroc. Ce qui constitue un premier investissement au monde réalisé dans le cadre du Programme de Résilience de la BERD, en réponse à la crise due au coronavirus. Cette initiative entre dans le cadre de la réponse à la crise du COVID-19, mis en place pour répondre aux besoins immédiats de liquidités et de fonds de roulement à court terme des clients existants. Ainsi, un prêt de 100 millions d’euros permettra à BMCE Bank of Africa de répondre aux besoins de liquidités des entreprises, notamment ceux des petites et moyennes entreprises, qui connaissent une forte baisse de leur activité, de leur chiffre d’affaires ainsi que de leur rentabilité. 

En outre, la BERD a augmenté de 45 millions d’euros la limite existante de financement des opérations de commerce extérieur, visant à faciliter les transactions d’import et d’export des entreprises. La directrice, chef du bureau de la BERD au Maroc, Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, a déclaré : « cette enveloppe d’investissement est essentielle pour la résilience des petites et moyennes entreprises marocaines et pour le renforcement des échanges commerciaux, qui sont indispensables dans ce contexte de crise mondiale ». Le Maroc occupe le deuxième rang des pays bénéficiaires des concours de la BERD au sein de la région SEMED (Rive Sud et Est de la Méditerranée) . En 2019, le royaume chérifien a obtenu un total d’engagements d’environ 1,2 milliard d’euros (près de 13 milliards de dirhams) partis entre 26 projets

 Partager Facebook Twitter

RDC : des banques participent (enfin) au Fonds de solidarité

0

En RDC, les banques United Bank for Africa (UBA) et Afriland First Bank RDC se sont alignées, les premières dans leur secteur, devant les guichets du Fonds national de solidarité pour lui apporter leur soutien financier contre le COVID-1919.  Les deux institutions ont répondu à l’appel à la solidarité lancé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour soutenir l’équipe de riposte.  En dehors de ces deux banques, notons que  Rawbank a fait plusieurs « dons directs » en matériels médicaux, produits de première nécessité et s’est fortement impliquée dans la sensibilisation. 

Aussi, UBA restera la première institution bancaire en RDC à participer à l’action gouvernementale dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Son enveloppe de 150 000 USD a été remise au gouvernement pour servir aussi bien à l’achat des intrants médicaux qui’à un soutien logistique approprié. Quant à Afriland First Bank, elle est la deuxième à réagir sur les 17 banques commerciales qui opèrent en RDC. Elle a remis, mardi 21 avril 2020, au Premier ministre Sylvestre Ilunga, sa contribution de 100 millions de CDF (59 382 USD) destinée au Fonds national de solidarité pour la riposte contre le COVID-19 et un don en nature de 50 000 masques. 

Au 22 avril 2020, la RDC comptait  377 cas confirmés au Covid-19 dont 25 décès, 47 guérisons et plus de 208 patients en bonne évolution. Sur les 26 provinces, 5 sont touchées, dont Kinshasa avec 365 cas. L’équipe de riposte éprouve de plus en plus de besoins non seulement dans la prise en charge des provinces touchées mais plus encore dans la prévention là où la pandémie n’est pas encore arrivée. Ces besoins sont constitués en intrants, équipements et matériels médicaux sans oublier les primes de motivation pour le personnel soignant qui se sacrifie nuit et jour pour assister les malades. 

À cet effet, toutes les banques commerciales ont été invitées à réagir positivement à cet appel de solidarité lancé par le Chef de l’État.Parmi ces institutions bancaires, quelques-unes ont préféré apporter leur soutien directement aux bénéficiaires sans passer par l’équipe de riposte. Ainsi en est-il de Rawbank qui, en sa qualité de partenaire financier des Cliniques universitaires de Kinshasa, a confirmé son implication dans la sensibilisation des gestes barrières contre le Coronavirus. Elle a également remis des respirateurs, des masques pour la prise en charge des personnes testées positives de COVID-19. Cette pandémie a perturbé tous les secteurs du pays : santé, social, économie, éducation. En fin de compte, aucun secteur n’est épargné.

Bénin : Le trésor public lève 55 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

0

La direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé le 23 avril 2020 sur  le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 55 milliards de FCFA (82,500 millions d’euros) à l’issue de son émission simultanée de bons assimilables du trésor (BAT) à 1 an et d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 ans réalisée en partenariat avec l’agence UMOA-Titres.

Les investisseurs ont favorablement répondu à la sollicitation de l’émetteur en proposant 101,174 milliards de FCFA alors que le montant mis en adjudication était de 50 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 202,35%.

Pour des raisons de coût, le trésor public a retenu sur le montant global des soumissions 55 milliards de FCFA et rejeté les 48,174 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 54,36%.

Le montant levé vise la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Bénin. Au titre du deuxième trimestre 2020, les intentions d’émission de titres publics des autorités béninoises se chiffrent à 230 milliards de FCFA à raison de 55 milliards sous forme de BAT et 175 milliards sous forme d’OAT.

Le remboursement des BAT émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance  fixée au 22 avril 2021. Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un millions de FCFA.

Quant aux OAT, leur remboursement se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéa

EXCLUSIF-Reportage de nos confrères du « Le point » sur l’affaire Soumaila CISSE, les détails sur les négociations encours

0

Plongée dans un témoignage fort. Celui d’Abdoulaye à propos de l’enlèvement du chef de l’opposition malienne, de la vie avec les djihadistes aux négociations.

Par Olivier Dubois, à Bamakole 22/04/2020

suivez le liens en bas:

https://www.lepoint.fr/afrique/mali-enleve-en-meme-temps-que-soumaila-cisse-voila-ce-que-j-ai-vu-22-04-2020-2372501_3826.php

Le Point.fr

Soumaila Cisse, le chef de file de l’opposition, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Les negociations se poursuivent dans le pays. Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Les négociations se poursuivent dans le pays. Dans la vie au camp rythmée par la prière, une certaine routine s’installe peu à peu. Abdoulaye découvre assez rapidement qu’ils ne sont pas les seuls prisonniers ici. D’autres Maliens sont là, en captivité, « des civils, mais nous n’avons pas été en contact avec eux ». Chaque jour les prisonniers questionnent les ravisseurs sur leur libération mais les combattants n’ont pas de réponse car cette décision n’appartient qu’au chef.

Des otages sont libérés, mais contre quoi ?

C’est plus d’une semaine plus tard que le chef les convoque et leur annonce qu’ils vont être libérés. Quelques heures de moto plus tard, à l’orée d’un village, ils sont abandonnés à leur nouvelle liberté, sans que l’on sache vraiment quel facteur a concouru à leur libération. « Selon mon hypothèse, ils les ont libérés pour montrer leur bonne foi aux autorités et aussi parce qu’au niveau logistique, autant de personnes, ça devient vite lourd. Il y a une surveillance accrue des drones dans le ciel munis de missiles, ça génère de l’insécurité pour eux, donc il faut s’en séparer », analyse cette source sécuritaire. Même avec le recul, Abdoulaye ne sait toujours pas pourquoi ses compagnons et lui ont été libérés. « Je n’ai vu en tout cas personne venir négocier au camp pour nous. Personnellement, nous croyons que ce sont les djihadistes qui ont décidé de nous libérer », souligne-t-il.Des va-et-vient étonnants à Bamako.

Peu de temps après la libération des otages, à Bamako, un étrange ballet se mettait en place entre la Maison centrale d’arrêt et la Sécurité d’État, comme le relate cet ex-haut fonctionnaire malien dans la capitale : « Il y a eu un jeu trouble de la Sécurité d’État (SE) ces derniers temps. Pas mal de prisonniers ont fait des allers-retours entre la Maison centrale d’arrêt et la SE. L’un des plus importants d’entre eux m’a été signalé, un certain Keïta, Souleymane Keïta, il a fait pas mal de ces va-et-vient. Mais, depuis que lui et d’autres ont été sortis, il n’y a pas eu de retour. C’est peut-être lié à la libération graduelle de la délégation de Soumaïla Cissé, mais ça m’étonnerait, ils n’étaient pas assez importants.

»Souleymane Keïta, djihadiste notoire, l’un des prisonniers les plus importants détenus à Bamako, proche d’Iyad Ag Ghaly et d’Hamadoun Kouffa, fondateur de la Katiba Khaled Ibn Walid ou Katiba Ansar Eddine du Sud, avait déjà été libéré sous un faux nom des geôles bamakoises en février 2019 dans le cadre des tractations visant à faire libérer le préfet de Tenenkou Makan Doumbia et le journaliste Issiaka Tamboura. Peu de temps après, il avait de nouveau été arrêté et mis au secret jusqu’à aujourd’hui.Des tentatives de négociations tous azimutsDepuis l’annonce de la disparition du chef de l’opposition Soumaïla Cissé, au sein de son parti politique, au gouvernement, sur le terrain dans la région de Tombouctou, on s’active à mettre « tout en œuvre pour le ramener sain et sauf ». De nombreuses tentatives individuelles de négociation, « une vingtaine », selon cet observateur, ont essayé de faire libérer le président de l’URD, des locaux pour la plupart qui connaissent ou sont liés peu ou prou à certains des ravisseurs et qui espèrent grâce à cela pouvoir résoudre le problème.

« Il y a l’imam Mahmoud Dicko, la cellule de crise de l’URD, la cellule de crise du gouvernement malien avec à sa tête Ousmane Issoufi Maiga, l’ex-Premier ministre, appuyé par la DGSE malienne et les canaux de Me Hassan Barry », détaille cet analyste malien. « Je ne suis pas officiellement un négociateur, mais je tente des choses par mes propres moyens », rectifie Me Barry, ancien ministre et avocat qui fut arrêté et détenu quelques heures par la DGSE en novembre dernier pour des liens présumés avec les djihadistes.Du côté de la cellule de crise de l’URD où 11 personnes sont mobilisées pour tenter de faire libérer leur président, la multiplicité des interlocuteurs qui tente de négocier avec les ravisseurs déroute un peu, même si toute personne pouvant amener une solution est la bienvenue. « Nous sommes entrepris par des personnes ressources qui offrent leurs services. Pour le moment, on recueille des informations. À la date d’aujourd’hui, nous n’avons pas encore de retour des personnes qui sont parties prendre contact et négocier avec les ravisseurs.

Les otages qui étaient du cercle de Niafunké sont arrivés à Bamako il y a peu et nous allons collecter toutes les informations qu’ils peuvent nous donner et qui pourraient nous aider dans ces négociations. »L’imam Dicko, un homme qui pourrait être décisifPour nombre de Maliens, la libération de Soumaïla Cissé pourrait avoir lieu par l’entremise de l’imam Mahmoud Dicko, religieux célèbre et influent au Mali qui, en 2012, avait réussi la prouesse de faire libérer pas moins de 160 militaires maliens détenus par le chef D’Ansa Eddine, Iyad Ag Ghaly. « Je ne nie pas que les deux grandes figures qui sont dans cette affaire, Iyad Ag Ghaly et Hamadoun Kouffa, sont des gens que je connais personnellement et qui me connaissent aussi. Il y a un rapport de confiance. J’essaie d’établir un pont, chercher à trouver un tuyau quelconque pour faire parvenir un message à ceux qui sont susceptibles de donner l’ordre pour qu’il soit libéré. J’espère, si mon message leur parvient, qu’ils vont certainement réagir favorablement », escompte l’Imam Dicko, qui pourra utiliser la « ligne téléphonique ouverte » proposée par Ousmane Issoufi Maiga, si dans ces négociations survenait un élément déterminant ou un blocage nécessitant l’implication des autorités.Des canaux gouvernementaux ?Sur le terrain, ces négociations ont connu un temps mort à cause des affrontements qui ont éclaté ces dernières semaines entre les deux groupes rivaux que sont le JNIM et l’EIGS. cela a gêné les émissaires, négociateurs ou messagers censés faire les va-et-vient jusqu’à la zone isolée où ils se trouvent et où les téléphones comme les armes sont interdits.« Je suis absolument convaincu que ces négociations se font ailleurs. Ousmane Issoufi Maiga n’a pas de moyens de converser dans cette zone avec qui que ce soit. C’est une zone qu’il ne connaît pas, il n’a pas d’attache avec eux, donc en réalité s’il négocie, il ne peut le faire qu’à travers les services maliens. Ces derniers ont des canaux qu’ils ont ouverts depuis longtemps. Je pense que ça se joue à ce niveau et pas ailleurs », affirme cet ancien ministre.

Un dénouement proche ?Selon nos informations, Soumaïla Cissé se porterait plutôt bien, se déplace souvent et se trouverait dans l’entourage immédiat du chef djihadiste Hamadoun Kouffa. Mais à presque un mois de sa disparition, ses proches aimeraient en avoir le cœur net. « Nous demandons une preuve de vie, un coup de fil, quelque chose pour que l’on soit rassuré, mais jusqu’à présent on n’a rien eu », déplore Salikou Sanogo. « Une preuve de vie serait en effet un gage d’une vraie négociation et ça ne m’étonnerait pas qu’ils le fassent pendant le ramadan, car le mois de carême dans les pays musulmans, c’est un mois où les présidents gracient des gens », avance cet analyste malien.Pour Abdoulaye, le dénouement n’est pas loin. « Ils vont libérer Soumaïla car ils ont dit qu’il serait libéré et qu’il pourrait retourner chez lui sain et sauf. C’est ce qu’ils nous ont dit. Ils l’ont fait avec nous donc, j’ai plutôt tendance à les croire. »