En RDC, les banques United Bank for Africa (UBA) et Afriland First Bank RDC se sont alignées, les premières dans leur secteur, devant les guichets du Fonds national de solidarité pour lui apporter leur soutien financier contre le COVID-1919. Les deux institutions ont répondu à l’appel à la solidarité lancé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour soutenir l’équipe de riposte. En dehors de ces deux banques, notons que Rawbank a fait plusieurs « dons directs » en matériels médicaux, produits de première nécessité et s’est fortement impliquée dans la sensibilisation.
Aussi, UBA restera la première institution bancaire en RDC à participer à l’action gouvernementale dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Son enveloppe de 150 000 USD a été remise au gouvernement pour servir aussi bien à l’achat des intrants médicaux qui’à un soutien logistique approprié. Quant à Afriland First Bank, elle est la deuxième à réagir sur les 17 banques commerciales qui opèrent en RDC. Elle a remis, mardi 21 avril 2020, au Premier ministre Sylvestre Ilunga, sa contribution de 100 millions de CDF (59 382 USD) destinée au Fonds national de solidarité pour la riposte contre le COVID-19 et un don en nature de 50 000 masques.
Au 22 avril 2020, la RDC comptait 377 cas confirmés au Covid-19 dont 25 décès, 47 guérisons et plus de 208 patients en bonne évolution. Sur les 26 provinces, 5 sont touchées, dont Kinshasa avec 365 cas. L’équipe de riposte éprouve de plus en plus de besoins non seulement dans la prise en charge des provinces touchées mais plus encore dans la prévention là où la pandémie n’est pas encore arrivée. Ces besoins sont constitués en intrants, équipements et matériels médicaux sans oublier les primes de motivation pour le personnel soignant qui se sacrifie nuit et jour pour assister les malades.
À cet effet, toutes les banques commerciales ont été invitées à réagir positivement à cet appel de solidarité lancé par le Chef de l’État.Parmi ces institutions bancaires, quelques-unes ont préféré apporter leur soutien directement aux bénéficiaires sans passer par l’équipe de riposte. Ainsi en est-il de Rawbank qui, en sa qualité de partenaire financier des Cliniques universitaires de Kinshasa, a confirmé son implication dans la sensibilisation des gestes barrières contre le Coronavirus. Elle a également remis des respirateurs, des masques pour la prise en charge des personnes testées positives de COVID-19. Cette pandémie a perturbé tous les secteurs du pays : santé, social, économie, éducation. En fin de compte, aucun secteur n’est épargné.
La direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Bénin a levé le 23 avril 2020 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 55 milliards de FCFA (82,500 millions d’euros) à l’issue de son émission simultanée de bons assimilables du trésor (BAT) à 1 an et d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 ans réalisée en partenariat avec l’agence UMOA-Titres.
Les investisseurs ont favorablement répondu à la sollicitation de l’émetteur en proposant 101,174 milliards de FCFA alors que le montant mis en adjudication était de 50 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 202,35%.
Pour des raisons de coût, le trésor public a retenu sur le montant global des soumissions 55 milliards de FCFA et rejeté les 48,174 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 54,36%.
Le montant levé vise la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Bénin. Au titre du deuxième trimestre 2020, les intentions d’émission de titres publics des autorités béninoises se chiffrent à 230 milliards de FCFA à raison de 55 milliards sous forme de BAT et 175 milliards sous forme d’OAT.
Le remboursement des BAT émis se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 22 avril 2021. Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un millions de FCFA.
Quant aux OAT, leur remboursement se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéa
Plongée dans un témoignage fort. Celui d’Abdoulaye à propos de l’enlèvement du chef de l’opposition malienne, de la vie avec les djihadistes aux négociations.
Soumaila Cisse, le chef de file de l’opposition, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Les negociations se poursuivent dans le pays. Soumaïla Cissé, le chef de file de l’opposition, est toujours entre les mains de ses ravisseurs. Les négociations se poursuivent dans le pays. Dans la vie au camp rythmée par la prière, une certaine routine s’installe peu à peu. Abdoulaye découvre assez rapidement qu’ils ne sont pas les seuls prisonniers ici. D’autres Maliens sont là, en captivité, « des civils, mais nous n’avons pas été en contact avec eux ». Chaque jour les prisonniers questionnent les ravisseurs sur leur libération mais les combattants n’ont pas de réponse car cette décision n’appartient qu’au chef.
Des otages sont libérés, mais contre quoi ?
C’est plus d’une semaine plus tard que le chef les convoque et leur annonce qu’ils vont être libérés. Quelques heures de moto plus tard, à l’orée d’un village, ils sont abandonnés à leur nouvelle liberté, sans que l’on sache vraiment quel facteur a concouru à leur libération. « Selon mon hypothèse, ils les ont libérés pour montrer leur bonne foi aux autorités et aussi parce qu’au niveau logistique, autant de personnes, ça devient vite lourd. Il y a une surveillance accrue des drones dans le ciel munis de missiles, ça génère de l’insécurité pour eux, donc il faut s’en séparer », analyse cette source sécuritaire. Même avec le recul, Abdoulaye ne sait toujours pas pourquoi ses compagnons et lui ont été libérés. « Je n’ai vu en tout cas personne venir négocier au camp pour nous. Personnellement, nous croyons que ce sont les djihadistes qui ont décidé de nous libérer », souligne-t-il.Des va-et-vient étonnants à Bamako.
Peu de temps après la libération des otages, à Bamako, un étrange ballet se mettait en place entre la Maison centrale d’arrêt et la Sécurité d’État, comme le relate cet ex-haut fonctionnaire malien dans la capitale : « Il y a eu un jeu trouble de la Sécurité d’État (SE) ces derniers temps. Pas mal de prisonniers ont fait des allers-retours entre la Maison centrale d’arrêt et la SE. L’un des plus importants d’entre eux m’a été signalé, un certain Keïta, Souleymane Keïta, il a fait pas mal de ces va-et-vient. Mais, depuis que lui et d’autres ont été sortis, il n’y a pas eu de retour. C’est peut-être lié à la libération graduelle de la délégation de Soumaïla Cissé, mais ça m’étonnerait, ils n’étaient pas assez importants.
»Souleymane Keïta, djihadiste notoire, l’un des prisonniers les plus importants détenus à Bamako, proche d’Iyad Ag Ghaly et d’Hamadoun Kouffa, fondateur de la Katiba Khaled Ibn Walid ou Katiba Ansar Eddine du Sud, avait déjà été libéré sous un faux nom des geôles bamakoises en février 2019 dans le cadre des tractations visant à faire libérer le préfet de Tenenkou Makan Doumbia et le journaliste Issiaka Tamboura. Peu de temps après, il avait de nouveau été arrêté et mis au secret jusqu’à aujourd’hui.Des tentatives de négociations tous azimutsDepuis l’annonce de la disparition du chef de l’opposition Soumaïla Cissé, au sein de son parti politique, au gouvernement, sur le terrain dans la région de Tombouctou, on s’active à mettre « tout en œuvre pour le ramener sain et sauf ». De nombreuses tentatives individuelles de négociation, « une vingtaine », selon cet observateur, ont essayé de faire libérer le président de l’URD, des locaux pour la plupart qui connaissent ou sont liés peu ou prou à certains des ravisseurs et qui espèrent grâce à cela pouvoir résoudre le problème.
« Il y a l’imam Mahmoud Dicko, la cellule de crise de l’URD, la cellule de crise du gouvernement malien avec à sa tête Ousmane Issoufi Maiga, l’ex-Premier ministre, appuyé par la DGSE malienne et les canaux de Me Hassan Barry », détaille cet analyste malien. « Je ne suis pas officiellement un négociateur, mais je tente des choses par mes propres moyens », rectifie Me Barry, ancien ministre et avocat qui fut arrêté et détenu quelques heures par la DGSE en novembre dernier pour des liens présumés avec les djihadistes.Du côté de la cellule de crise de l’URD où 11 personnes sont mobilisées pour tenter de faire libérer leur président, la multiplicité des interlocuteurs qui tente de négocier avec les ravisseurs déroute un peu, même si toute personne pouvant amener une solution est la bienvenue. « Nous sommes entrepris par des personnes ressources qui offrent leurs services. Pour le moment, on recueille des informations. À la date d’aujourd’hui, nous n’avons pas encore de retour des personnes qui sont parties prendre contact et négocier avec les ravisseurs.
Les otages qui étaient du cercle de Niafunké sont arrivés à Bamako il y a peu et nous allons collecter toutes les informations qu’ils peuvent nous donner et qui pourraient nous aider dans ces négociations. »L’imam Dicko, un homme qui pourrait être décisifPour nombre de Maliens, la libération de Soumaïla Cissé pourrait avoir lieu par l’entremise de l’imam Mahmoud Dicko, religieux célèbre et influent au Mali qui, en 2012, avait réussi la prouesse de faire libérer pas moins de 160 militaires maliens détenus par le chef D’Ansa Eddine, Iyad Ag Ghaly. « Je ne nie pas que les deux grandes figures qui sont dans cette affaire, Iyad Ag Ghaly et Hamadoun Kouffa, sont des gens que je connais personnellement et qui me connaissent aussi. Il y a un rapport de confiance. J’essaie d’établir un pont, chercher à trouver un tuyau quelconque pour faire parvenir un message à ceux qui sont susceptibles de donner l’ordre pour qu’il soit libéré. J’espère, si mon message leur parvient, qu’ils vont certainement réagir favorablement », escompte l’Imam Dicko, qui pourra utiliser la « ligne téléphonique ouverte » proposée par Ousmane Issoufi Maiga, si dans ces négociations survenait un élément déterminant ou un blocage nécessitant l’implication des autorités.Des canaux gouvernementaux ?Sur le terrain, ces négociations ont connu un temps mort à cause des affrontements qui ont éclaté ces dernières semaines entre les deux groupes rivaux que sont le JNIM et l’EIGS. cela a gêné les émissaires, négociateurs ou messagers censés faire les va-et-vient jusqu’à la zone isolée où ils se trouvent et où les téléphones comme les armes sont interdits.« Je suis absolument convaincu que ces négociations se font ailleurs. Ousmane Issoufi Maiga n’a pas de moyens de converser dans cette zone avec qui que ce soit. C’est une zone qu’il ne connaît pas, il n’a pas d’attache avec eux, donc en réalité s’il négocie, il ne peut le faire qu’à travers les services maliens. Ces derniers ont des canaux qu’ils ont ouverts depuis longtemps. Je pense que ça se joue à ce niveau et pas ailleurs », affirme cet ancien ministre.
Un dénouement proche ?Selon nos informations, Soumaïla Cissé se porterait plutôt bien, se déplace souvent et se trouverait dans l’entourage immédiat du chef djihadiste Hamadoun Kouffa. Mais à presque un mois de sa disparition, ses proches aimeraient en avoir le cœur net. « Nous demandons une preuve de vie, un coup de fil, quelque chose pour que l’on soit rassuré, mais jusqu’à présent on n’a rien eu », déplore Salikou Sanogo. « Une preuve de vie serait en effet un gage d’une vraie négociation et ça ne m’étonnerait pas qu’ils le fassent pendant le ramadan, car le mois de carême dans les pays musulmans, c’est un mois où les présidents gracient des gens », avance cet analyste malien.Pour Abdoulaye, le dénouement n’est pas loin. « Ils vont libérer Soumaïla car ils ont dit qu’il serait libéré et qu’il pourrait retourner chez lui sain et sauf. C’est ce qu’ils nous ont dit. Ils l’ont fait avec nous donc, j’ai plutôt tendance à les croire. »
Le Président de la Coalition Contre la Partition du Mali “IGDAH – MALI TÈ TILA” A Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
Objet : Appel au respect de la légalité républicaine et au patriotisme !
Monsieur le Ministre, A la lecture de votre lettre N° 001100/ MATD-SG du 9 avril 2020 et votre décision N°000148/ MATD du 15 avril 2020, nous, Coalition contre la Partition du Mali ‘‘IGDAH-MALI TÈ TILA’’, nous en appelons au respect de la légalité républicaine par le gouvernement en général et en particulier, au patriotisme et à la sagesse de monsieur le ministre de l’administration territoriale.
Monsieur le ministre, Le Gouvernement doit impérativement éviter l’organisation d’élections législatives dans des conditions d’application discriminatoire et sélective pour faire plaisir à une catégorie « privilégiée » de citoyens alors que les Maliens doivent être traités avec justice et équité en matière de droits et devoirs. Une réorganisation administrative et territoriale ne se fait qu’en position de force et en temps de stabilité au moins sociopolitique.
Au-delà de toute considération politique ou partisane, il est inutile de relever que l’heure est gravissime avec la crise sociopolitique et sécuritaire qui perdurent et le fait que les Maliens avaient, en 2018, désavoué l’étrange projet de découpage territorial unilatéral et inique, initié puis abandonné par votre prédécesseur.
Actuellement, sous la menace de la pandémie à Coronavirus, nous estimons que ce n’est pas le moment pour enfoncer davantage le Mali dans un bourbier dont nul ne saurait prévoir l’issue.
Nous voulons rappeler aux uns et autres de savoir raison garder parce qu’avec tant de mensonges, de dénis, de fuites en avant, d’actes d’apatridie et d’obsessions antirépublicaines, le Mali finirait par sombrer brutalement et inexorablement. Qu’Allah nous en Préserve !
Pendant que nous y pensons, avez-vous invité la plate-forme pro-républicaine ainsi que la société civile sédentaire ou nomade originaire des régions du Nord du Mali ? Où est l’inclusivité prônée par l’accord d’Alger ?
Nous faisons nôtres les déclarations de nos prédécesseurs qui condamnent vos actions et qui les trouvent irréfléchies, anticonstitutionnelles et dévastatrices par rapport à la cohésion sociale et l’unité du Mali.
Expliquez-nous comment Almoustrat qui a déjà participé aux votes du 29 mars 2020 dans la circonscription de Bourem, peut faire encore l’objet d’élection législative par les mêmes électeurs ? Quant aux autorités dites intérimaires, sachez-le et gardez-le définitivement car, ce n’est qu’une escroquerie d’État, un partage de pouvoir et un contrôle de pans de territoire du Mali, en dehors de toute légalité.
Qui ne serait pas favorable au déploiement de l’administration malienne à Taoudenit ou Ménaka mais pas sous le contrôle de bandits armés ou d’irrédentistes ou de narcotrafiquants encore moins de terroristes.
En prenant référence au dialogue national inclusif (DNI), devenu la ‘‘boussole magique avec des solutions miraculeuses’’ du gouvernement, il y a beaucoup de recommandations qui sont prioritaires telles que la révision de l’accord d’Alger par rapport à ces nouvelles élections législatives et autorités dites intérimaires insensées et illégales.
Malheureusement, vous voulez nous faire croire que c’est en application de l’accord d’Alger. Non là, vous dépassez vos prérogatives en tant que ministre.
Nous pensons que la priorité du Mali, au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, est de cantonner les mouvements armés et de lutter contre l’insécurité au sens large du terme, d’assainir la loi électorale, de doter chaque malien de carte biométrique et nous insistons sur le mot biométrique. Cela devrait être le souci premier de la Communauté Internationale et du Gouvernement du Mali.
A défaut, nous en appelons au bon sens, au sens du nationalisme, au sens de la responsabilité des dirigeants de ce pays et à celui des maliens de l’intérieur et de l’extérieur, de laisser le Mali respirer, de laisser les pauvres maliens vivre paisiblement. Nos dirigeants doivent penser à l’avenir de ce pays et à la nation entière, dans la dignité et le respect des principes républicains.
Nous ne voulons pas d’un pays divisé. Nous ne voulons plus de problèmes dans notre pays, nous ne voulons plus d’actes d’incivisme dans notre pays. Ce que nous voulons, c’est un Mali Un et Indivisible et en Paix.
Pour terminer, nous disons aux caciques de la CMA qui sont à la base de la crise sécuritaire au Mali, que nous avions pensé à un moment donné, qu’ils étaient sincères après la Conférence d’Entente Nationale et après le DNI. Mais, nous nous rendons compte qu’ils sont toujours cramponnés sur leur projet de partition du Mali. La CMA fait tout pour gagner du temps mais sa position sur la partition du pays n’a pas évolué.
Le Gouvernement du Mali et les séparatistes de la CMA doivent nous expliquer pourquoi le conflit ne finit pas. A moins que vous soyez de connivence avec eux ? Est-ce que c’est pour donner l’opportunité à votre parti, Monsieur le ministre, d’avoir plus de députés ou élus ou de s’enrichir ?
Le moment venu, le Peuple saura se faire entendre par tous les moyens légaux à sa disposition !
L’Alliance « Mali qui bouge » ( MQB) a tenu une conférence de presse ce jeudi 24 avril 2020 au siège du journal le Pays à Bacodjicoronie. C’était pour édifier la presse nationale sur l’organisarion des élections législatives à Koro.
Nul n’ignore que Koro comme l’ensemble du Pays Dogon en particulier et le centre en général vivent une situation d’insécurité. C’est dans cette inquiétude que les élections ont eté organisées. Selon le conférencier Hamidou Djimdé, candidat indépendant dans l’alliance » Mali Qui Bouge« , dans la circonscription de Koro il y aurait des irrégularités électorales. De ce fait, M.Djimdé affirme que la circenscription électorale de Koro a quatre députés.
Dans cette circonscription Il y avait treize listes en compétitien dont le leur, le Mali Qui Bouge « Alliance Ama-kéné » En effet, Hamidou nous a fait savoir que les campagnes se sont déroulées sans incidents. ‹‹ Malgré l’insécurité, notre équipe de campagne a sillonné la majorité des communes de Koro; le cercle en compte seize››, a-t-il déclaré. M. Djimdé, avant de nous raconter les faits du deuxième tour des élections, nous a donné les résultas du premier tour des élections législatives dans la circonscription de Koro. Au terme du premier tour, notre liste indépendante est arrivée en tête avec à peu prės 29, 42% suivi de la CODEM 16,26%.››
Ainsi, nous donne-t-il des précisions sur le déroulement du deuxième tour des élections législatives qu’ils ont repris la campagne et les élections faites. ‹‹ Encore notre liste est arrivée en tête dans la majorité des communes du cercle de Koro ››, dit-il avant d’entrer dans les détails. Il dira que toutes les communes dans lesquelles les élections ont eu lieu, les résultats sont arrivés le même jour à temps sauf les communes de Yoro et de Dinangourou. Sur les treize communes dont les résultats étaient disponibles. ‹‹ Nous, liste indépendante est arrivée en tête avec plus de 17 000 voix de différence, a-t-il laissé entendre. Cependant, que ces deux communes ont été sérieusement touchées par l’insécurité et sont vidées de leurs populations et l’administration est quasiment inexistante. Il dira par conséquent que les hommes armés sont très nombreux dans cette zone et qui sont très hostiles à toute présence de l’Etat. »
Deux jours après, les résultats de Dinangourou et de Yoro arrivent pour renverser la tendance. Dinangourou 14 025 inscrits, 12 201 votants, 12154 suffrages scrutins exprimés soit 86,99%, codem 11917 et MOB 237 Yoro 9203 inscrits, 7561 votants, 7545 suffrages exprimés, soit 82, 16%, codem 7522, MOB 23. Par ailleurs, a-t-il rappelé que ‹‹ Dans l’historique des votes, la commune de Dinangourou n’a jamais sorti plus de 6000 voix et cela en temps de paix et de sécurité.›› Par conséquent, ‹‹ aujourd’hui où les villages sont vidés de leurs populations, des villages et des hameaux entiers ont disparus de la carte, l’administration est quasiment inexistante, Dianangourou sort plus de 12 000 voix. Jugez – en.››, a-t-il laissé place au jugement des uns et des autres.
Poursuit-il pour donner plus de détails il
dit ‹‹ Tord qui compte neuf villages sıx ont été ravagés par les terroristes et
les survivants sont repartis entre Koro, certaines villes du Mali et le Burkina
Faso. A Koro, seulement plus de 200 ménages. Parmi les trois restants, ceux ont
leurs populations déplacées entre Koro et le Burkina Faso Et c’est cette
commune qui sort plus de 7 000 voix sans avoir voté.›› Ainsi, Hamidou Djimdé au
nom de ces camarades denonce ‹‹ Nous sommes là devant vous pour dénoncer une
mascarade d’élection dans ces deux communes. ›› Ainsi, signale -t-il que les
populations sont très remontées face à cette situation. ‹‹ Koro souffre déjà et
nous ne voulons pas une crise post-électorale.›› A-t-il déploré avant de conclure.
‹‹ Je demande à notre grand frère Housseyni Amion Guindo de parler avec ses
hommes de la CODEM de nous laisser notre victoire, nous avons gagné ››, a-t-il plaidé.
Le mercredi dernier, les présidents des
faitières de la presse étaient sur le plateau de notre confrère Cheick
Oumar Sangaré sur la chaine de télévision nationale. Objectif : parler
du rôle de la presse dans la lutte contre le coronavirus. L’occasion fut
bonne pour le président de l’Assep de parler des dommages que cause
cette pandémie à la presse malienne en générale, et en particulier la
presse écrite.
Le rôle de la presse dans la lutte
contre la pandémie à coronavirus et les conséquences de la pandémie
étaient entre autres les questions débattues sur l’ORTM par les deux
présidents des faitières de la presse malienne. Il s’agit du président
de l’Assep, Bassidiki Touré, et celui de l’Union des radiodiffusions et
télévisions libres du Mali (URTEL), BandjougouDanté.
Selon Bassidiki Touré, les conséquences
de la pandémie sur les médias sont énormes. Rien que pour la presse
écrite, la perte est estimée à plus de 3 milliards de FCFA. « Dans trois
mois, dans des conditions comme telles, la pandémie causera à la presse
écrite une perte 3 325 705 075 FCFA ». Pire, poursuit-il, certains
journaux risquent de disparaitre. Or, le rôle de la presse est très
capital dans ce combat, voire indispensable.
Touré s’est dit surpris de l’adresse du président de la République
du 10 avril, dans lequel il semble ignorer le rôle de la presse. Pour
Bassidiki Touré, la presse est en première ligne dans cette lutte. A cet
effet, elle devait être saluée et encouragée par le président de la
République.
« C’est vrai, le président a fait une
mention spéciale au corps médical et aux forces de l’ordre, ils
travaillent bien sûr ; mais ils sont incomplets sans la presse »,
déclare-t-il. Et de poursuivre que le président devrait saluer et
encourager la presse dans son adresse. Ensuite, la somme qui va être
débloquée, il devrait aussi déterminer la part des médias dès le
lendemain.
Parlant de la sensibilisation et de la
bonne information, Bassidiki Touré estime que ceux qui disent que cette
maladie n’est pas vraie expriment leur opinion. Sinon, la presse donne
l’information comme il le faut. « Du début jusqu’à maintenant, la façon
dont l’information a été donnée ; je crois que la majeure partie de
Maliens croient à ça », affirme-t-il. Cet avis est partagé par son
co-débateur, BandjougouDanté.
En ce qui concerne la participation de
la presse au combat contre le Covid enclenché par les autorités,
BandjougouDanté dira que personne n’engage personne dans une lutte
pandémique. En terme clair, tout le monde s’y trouve dedans. Nul besoin
d’être invité. Car la maladie n’épargne personne, indique le président
de l’Urtel.
Danté rappelle qu’avant même l’arrivée de la pandémie dans nos murs,
les médias donnaient l’information sur la maladie de la belle manière.
Ce que regrette Bassiki Touré dans cette
lutte, c’est que les autorités ne les ont pas approchés pour
qu’ensemble ils puissent mener à bien ce combat. « On ne nous a pas
rapprochés et en plus, les démarches que nous avons entamées pour que le
travail puisse être bien effectué, nous n’avons pas trouvé
d’interlocuteur pour trouver des solutions idoines », regrette-t-il.
Mais malgré ce manque d’interlocuteur,
les journalistes jouent leur rôle social, affirme M. Touré. Dans ces
cas de figure, poursuit-il, les journaux ne peuvent pas rester les mains
croisées. C’est pourquoi malgré tout, aucun journal ne parait
aujourd’hui sans des informations sur le Covid-19 pour sensibiliser les
populations, indique-t-il. « Nous travaillons beaucoup avec les
communiqués du ministère de la Santé », a précisé le président de
l’Assep.
Autre sujet important de ce débat était
l’organisation des cours à distance. Sur ce volet, le président de
l’Urtel, BandjougiouDanté, dénonce la mise à l’écart des médias privés. A
ses dires, le ministère n’a pas impliqué les radios et les télés
privées dans ces cours.
S’agissant des fausses informations dont
les journalistes font l’objet des critiques, M. Danté dénonce
l’infiltration des médias par les amateurs sous le silence coupable des
autorités. « Pratiquement, tout le monde possède un téléphone à travers
lequel il diffuse des informations sans pour autant vérifier le plus
souvent », précise-t-il.
Pour conclure, M. Danté a regretté que
toutes les fausses informations soient endossées aux hommes de médias,
injustement. Or, tout le monde est devenu journaliste avec les réseaux
sociaux.
La pandémie que nous connaissons actuellement dilue quelque peu nos inquiétudes climatiques. C’est un peu cela, l’humain. Plutôt concentré sur le court terme que sur le long terme. Mais ne soyons pas dupes. Le problème climatique est toujours bien réel. Même si, comme à notre habitude, devant les faits le concernant, nous fuyons. Pour le dire avec les mots de Clément Rosset tiré de son ouvrage Le réel et son double : « Le réel n’est généralement admis que sous certaines conditions et seulement jusqu’à un certain point : s’il abuse et se montre déplaisant, la tolérance est suspendue. Un arrêt de perception met alors la conscience à l’abri de tout spectacle indésirable. Quant au réel, s’il insiste et tient absolument à être perçu, il pourra toujours aller se faire voir ailleurs. » C’est ce que nous faisons collectivement avec le problème climatique. Nous lui demandons gentiment d’aller voir ailleurs si nous y sommes. Pourtant, il est plus que temps de prendre nos responsabilités et d’agir comme il se doit pour gérer cette grande crise à venir.
Santé et climat : l’histoire d’une boucle rétroactive
Au-delà des aspects légitimes de la lutte contre la crise climatique (perte de biodiversité, préservation des espaces de vie naturels, laisser un monde viable aux futures générations), il y a avant tout les répercussions sur la santé de nos contemporains. En effet, la crise climatique, dans les scénarios prévus par les modèles climatologiques, se traduira très probablement par des migrations massives, des productions agricoles torpillées (de la famine, pour le dire simplement), de la sécheresse et des ressources en eau manquantes, un accès difficile aux systèmes de santé, etc. Bref, un chaos dans l’illusion d’ordre que nous donnent à voir nos pays développés.
Un récent éditorial paru dans le British Medical Journal nous rappelle l’importance de cette urgence. Les auteurs (financés par The Wellcome Trust’s Our Planet) nous répètent, au cas où nous l’aurions oublié, que « cela fait environ 30 ans que des avertissements sont apparus pour la première fois dans des revues de premier plan sur le potentiel d’effets à grande échelle sur la santé humaine du climat et d’autres changements environnementaux mondiaux ». Récemment ce sont 11.000 scientifiques qui ont de nouveau déclaré l’urgence climatique.
Ensuite, l’article précise que « la nécessité de protéger les systèmes naturels d’une importance cruciale est claire. De nombreux services fournis par la nature sont importants pour la sauvegarde de la santé humaine et des moyens de subsistance ». En effet, si notre héritage cartésien nous pousse à vouloir devenir « comme maître et possesseur de la nature », peut-être devrions-nous réfléchir plus amplement aux conséquences de cette doctrine et tenter de nous adapter à cette nature ? Pas dans une adaptation passive sans technologies ni sciences, mais bien dans une adaptation active.
« La pandémie de Covid-19 nous rappelle que de nombreuses maladies émergentes résultent d’interactions complexes entre les humains, la faune et les animaux domestiques, résultant de changements dans l’utilisation des terres ou des systèmes alimentaires », précisent encore les auteurs.Si les pandémies sévissent depuis bien avant l’avènement de l’Anthropocène, l’exacerbation des changements climatiques et la réduction des espaces de vie des êtres vivants pourraient rendre le phénomène plus fréquent.
Enfin, après avoir disserté sur les objectifs zéro émissions (rappelons à ce sujet que la pollution atmosphérique causerait 8,8 millions de morts prématurées chaque année), l’article conclut ainsi « Nous espérons que cette série d’articles suscitera débat et discussion, et stimulera davantage de recherches dans ce domaine critique, en particulier en mettant l’accent sur les solutions. Ce sera une occasion importante de rehausser le profil des liens entre le changement climatique et la santé, et de souligner les opportunités – dans divers secteurs – pour contribuer à la protection de la santé dans l’Anthropocène. »CE QU’IL FAUT RETENIR
Les problèmes climatiques n’ont pas disparu malgré la pandémie de SARS-CoV-2.
La crise climatique fera probablement plus de dégâts humains et matériels que la pandémie actuelle.
C’est pourquoi il serait grand temps d’écouter les scientifiques concernant les actions à entreprendre dans cette lutte.
En Allemagne, la traditionnelle fête de la bière qui se déroule chaque année entre septembre et octobre n’aura finalement pas lieu. Avec plus de 6 millions de visiteurs attendus, la municipalité de Munich et la région de Bavière sont tombées « d’accord pour juger que les risques étaient tout simplement trop élevés », alors que la pandémie de COVID-19 continue de faire des ravages dans le monde. D’après le chef du gouvernement de l’Etat régional de Bavière Markus Söder, l’événement ne sera de retour qu’en cas de vaccin disponible contre le nouveau coronavirus. Cette annulation devrait engendrer un gros manque à gagner pour la ville de Munich qui organise l’événement.
Au Maroc, la croissance de l'économie sera la plus rapide en Afrique en 2021. La ville de Marrakech en Image.
Selon un rapport de la confédération marocaine du tourisme (CNT), le nombre de touristes visitant le Maroc pourrait baisser de 39% en raison de la pandémie de COVID-19 qui frappe le pays. Le secteur pourrait perdre jusqu’à 3,4 milliards $ de chiffre d’affaires d’ici fin 2020. A ce jour, le pays a enregistré 3 446 cas de COVID-19 dont 149 décès.