Le Mali vient d’enregistrer 16 nouveaux cas du covid-19, 4 décès, 4 guéris ce jeudi. ce qui fait un total de 309 cas confirmés, 21 décès, 77 guéris
Le communiqué ci-dessous:

Le Mali vient d’enregistrer 16 nouveaux cas du covid-19, 4 décès, 4 guéris ce jeudi. ce qui fait un total de 309 cas confirmés, 21 décès, 77 guéris
Le communiqué ci-dessous:
Pour permettre à la compagnie aérienne Tunisair de reprendre de l’altitude après la pandémie de coronavirus (Covid-19), des mesures urgentes devraient être enclenchées, pour ne pas voir la compagnie nationale disparaitre. C’est ce qu’a expliqué le ministre du Transport et de la Logistique, Anouar Maârouf, le vendredi 17 avril 2020 sur la radio nationale.
D’après lui, le transport aérien est parmi les secteurs les plus touchés par la pandémie, fragilisant ainsi la pérennité de plusieurs transporteurs. A la suite d’une réunion de travail la veille, avec Elyes Mankbi, PDG de Tunisair, le ministre a alors convenu d’entamer dans l’immédiat, un processus de réforme vu sous deux angles.
« Le premier est de prendre des mesures urgentes pour arrêter l’hémorragie, et le deuxième est de soumettre un dossier sur les scénarios de réforme à un Conseil ministériel, afin d’entamer immédiatement la réforme radicale du transporteur national, et de lui permettre ainsi de se frayer un chemin dans le nouveau monde de l’après-coronavirus », a-t-il expliqué, ajoutant que la réforme devient impérative pour éviter à la compagnie de faire faillite.
A l’en croire, le transporteur national a perdu entre les mois de mars et avril, près de 150 millions de dinars (52 millions de dollars). Si les salaires d’avril sont déjà garantis, ceux de mai et juin constituent une équation à plusieurs inconnues, tant les revenus en cette période sont presque nuls, a-t-il fait savoir.
Concernant la reprise des activités, le ministre avoue que le transport aérien ne pourra pas revenir à la normale ni cet été ni l’année prochaine, mais une reprise pourrait être probable pour l’été 2021.
Romuald Ngueyap
Le Covid-19 met en péril la trésorerie d’Air Burkina qui ne peut plus faire face aux « charges fixes très élevées ». A l’arrêt depuis le 29 mars 2020 suite à la décision du gouvernement de fermer les frontières, le transporteur invite son personnel à faire des sacrifices en vue de sauver la compagnie.
Dans une lettre circulaire lue par notre rédaction, datée du 17 avril, à l’attention du personnel, le directeur général Blaise Sanou (photo) a fait un état des lieux de la compagnie qui se trouve désormais en crise de liquidités.
« Le mois de mars, qui s’avérait aussi promoteur que les deux premiers, selon les prévisions, a malheureusement connu un retournement de situation », regrette Blaise Sanou. La compagnie a en effet enregistré une baisse drastique du trafic (-51% en glissement annuel) à partir de la confirmation des premiers cas de Covid-19 dans le pays, le 9 mars.
Assez pessimiste, le patron d’Air Burkina table sur une reprise timide du trafic à partir de juillet, conformément aux prévisions de l’IATA. « Aucun vol commercial n’est prévu entre avril et juin. De plus, les ouvertures de lignes sur Libreville et Abuja prévues pendant cette période sont reportées à des dates ultérieures. »
Se fondant sur les recommandations du conseil d’administration du 9 avril, des négociations ont été ouvertes avec le personnel. « J’invite tout un chacun pour que nous voyions ensemble ce qui peut être fait […] il devient impératif pour nous de prendre des décisions allant dans le sens de la réduction des charges fixes et particulièrement au niveau des salaires. »
Pour Blaise Sanou, il s’agit d’une crise exceptionnelle qui n’épargne aucune compagnie aérienne dans le monde. « Si aucune action n’est entreprise à notre niveau, il n’est pas certain que les salaires puissent être payés au-delà de deux mois. »
La tension financière est d’autant plus importante que l’arrêt des opérations a engendré des remboursements de billets. Et les mesures prises « ne peuvent […] assurer la survie de la compagnie », avoue-t-il.
En attendant les résultats des rencontres sectorielles avec les délégués du personnel, le directeur d’Air Burkina a salué la décision raisonnable des expatriés de l’entreprise. « Ceux qui sont en familles dans leurs pays respectifs pour raisons de repos ont accepté la suspension de leur contrat. Le personnel expatrié bloqué au Burkina après la fermeture de l’espace aérien a accepté de renoncer à son salaire. Seule la pension de 50 euros journaliers leur est versée (1 500 euros par mois). Ce qui fait une réduction de 100% pour les uns et en moyenne 75% pour les autres. Ces gestes sont à saluer de la part des personnes qui n’ont aucun lien d’attache avec notre pays. »
Romuald Ngueyap
Au Nigeria, l’agriculture pourrait payer un lourd tribut à la pandémie de coronavirus. En effet, le ralentissement économique mondial lié à la maladie pourrait priver le secteur de 160 millions $ de recettes d’exportation. C’est ce qu’a indiqué le Conseil nigérian de promotion des exportations (NEPC) dans un rapport sur l’évaluation des impacts du coronavirus sur les exportations agricoles, publié récemment.
Selon l’organisation gouvernementale, la filière cacao est celle qui sera la plus affectée avec un manque à gagner de 100 millions $ en raison de la chute de la demande en Europe qui absorbe 81 % des fèves nigérianes.
Sur le marché mondial, le manque d’appétit pour la fève s’est déjà traduit par une baisse du prix de la tonne de cacao nigérian de 2 880 à 2 440 $ entre les mois de février et mars derniers. Pour sa part, la noix de cajou devrait essuyer une perte de 60 millions $ du fait de la baisse des achats du côté de l’Inde et du Vietnam, ses deux destinations majeures.
« Le Comité permanent de l’Association vietnamienne du cajou (Vinacas) a déjà recommandé aux entreprises de peser soigneusement le risque lié à l’importation de noix depuis l’Afrique de l’Ouest en raison des implications liées au coronavirus », souligne le NEPC.
Hormis ces deux produits phares, le Conseil estime que la filière sésame devrait aussi être affectée par la pandémie même si l’impact sera moins prononcé en raison de la diversification des débouchés et d’une chute plus légère des prix sur le marché international.
Pour rappel, le cacao, la noix de cajou et le sésame ont généré 800 millions $ en 2018, soit 70 % des recettes d’exportations agricoles du Nigeria.
Au Kenya, l’exécutif vient de bénéficier d’une enveloppe de 1,5 milliard de shillings (14 millions $) de la Banque mondiale afin de développer le segment du café de spécialité. D’après Peter Munya, ministre de l’Agriculture du Kenya, ces fonds visent notamment l’amélioration des revenus des producteurs en leur permettant de vendre directement et au meilleur prix leur café, aux acheteurs internationaux.
Il compte aussi stimuler la productivité à travers la distribution de semences et d’engrais subventionnés aux producteurs ainsi que moderniser les équipements utilisés par les coopératives dans la transformation du café.
Le projet ciblera dans un premier temps les principaux comtés qui fournissent plus de 70 % de la récolte nationale de café. Il s’agit de Muranga, Kiambu, Meru, Tharaka-Nithi, Machakos, Kirinyaga et Nyeri. Dans une seconde phase, le projet s’étendra aux autres zones de production d’ici septembre prochain.
Le Kenya exporte 95 % de ses fèves de café sous forme brute via la Bourse du café de Nairobi (NCE), dont les enchères sont organisées une fois par semaine.
Espoir Olodo
A travers le monde, 130 millions de personnes pourraient être menacées de faim d’ici fin 2020 en raison des difficultés économiques liées au coronavirus.
C’est ce qu’indique David Beasley (photo), directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (PAM) qui ajoute que cela pourrait doubler le nombre d’individus souffrant d’insécurité alimentaire sévère à 265 millions de personnes.
D’après le responsable, les dommages causés par la pandémie comprennent notamment la baisse des envois de fonds depuis l’étranger, l’effondrement des recettes touristiques et la dégringolade des prix du pétrole. Alors que de nombreux pays en développement comme l’Éthiopie, la Somalie et le Soudan dépendent de ces sources de revenus, le risque est de voir de nombreuses populations fragilisées par cette crise sanitaire.
« Nous ne faisons pas seulement face à une pandémie globale, mais aussi à une catastrophe humanitaire potentielle. Les millions de civils qui résident dans les pays marqués par les conflits sont au bord de la famine », alerte M. Beasley.
Il faut souligner que le PAM a lancé un appel pour mobiliser une enveloppe de 350 millions $ afin de mettre sur pied des plateformes logistiques et des systèmes de transport pour maintenir les lignes d’approvisionnement humanitaire à travers le monde. L’organisation envisage également de constituer des réserves alimentaires sur 3 mois afin de mener des opérations dans les pays les plus touchés.
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Le Sénégal va recevoir un don de 150 millions d’euros (environ 100 milliards FCFA) de l’Union européenne (UE) dans le cadre de sa lutte contre le covid-19.
L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse le mardi 21 avril 2020 et co-animée par vidéoconférence par le ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et la représentante de l’UE au Sénégal, Irène Mingasson.
D’après les autorités sénégalaises, un montant équivalant à 85 milliards FCFA de ce don sera un appui budgétaire qui permettra au gouvernement de financer son plan de résilience dans le cadre de la Force Covid-19. Les 15 milliards FCFA restants seront affectés à des projets de développement en cours.
Afin de limiter l’impact économique de la crise sanitaire, un fonds de riposte et de solidarité, Force Covid-19, a été créé par le gouvernement sénégalais et sera doté de 1000 milliards FCFA (environ 1,5 milliard d’euros).
Borgia Kobri
Le Fonds monétaire international (FMI) vient de réviser ses prévisions de croissance économique 2020 pour le Bénin. Dans un communiqué publié mardi 21 avril, l’institution a indiqué que la croissance économique du pays devrait se chiffrer à 3,2% cette année, soit moins de la moitié de celle de l’année 2019 estimée à près de 7%.
Selon le FMI, cette baisse sera due aux effets combinés de l’actuelle pandémie de covid-19 et de la fermeture prolongée des frontières terrestres avec le Nigeria. « Les restrictions imposées par le COVID-19 sur l’activité domestique, la baisse substantielle de la demande extérieure et les perturbations du commerce mondial et des chaînes d’approvisionnement » devraient contribuer fortement à faire décélérer une croissance qui depuis quelques années, était sur une courbe ascendante grâce notamment aux exportations de coton, dont le pays est l’un des principaux producteurs en Afrique de l’Ouest.
Cette situation devrait entraîner une baisse des recettes attendues pour l’année en cours. Avec l’augmentation des dépenses de santé et des mesures de soutien à l’économie en pleine pandémie, qui devrait coûter au pays 1,7% de son PIB selon le FMI, on assisterait à un élargissement du déficit budgétaire désormais attendu à 3,5% du PIB. C’est plus que les 2,3% estimés pour l’année 2019, et plus que la norme régionale de 3% fixée par les pays de l’UEMOA.
« Les autorités sont en train de mobiliser des financements supplémentaires auprès du FMI et d’autres partenaires internationaux pour financer cette hausse du déficit budgétaire. Alors que la dette publique devrait atteindre 43,3 pour cent du PIB en 2020, les autorités restent pleinement dédiées à l’objectif de soutenabilité budgétaire ancré dans une baisse constante du ratio de la dette publique sur le PIB à moyen terme, à mesure que la crise s’atténue » ajoute le FMI.
Cette semaine, l’institution de Bretton Woods a annoncé qu’elle accèderait à la demande du gouvernement béninois d’augmenter le soutien financier du Fonds. Cela devrait permettre aux autorités du pays de faire face à la pandémie qui a déjà touché 54 personnes à ce jour.
Cet article va vous donner la liste Forbes des personnes les plus riches en Chine, en 2020.
1- Jack Ma $38.2 milliards de Dollars , e-commerce (Alibaba)
2- Ma Huateng $36 milliards , secteur internet media (tencent)
3- Hui Ka Yan $27.7 milliards, secteur immobilier
4- Sun Piaoyang $25.milliards B 61 , santé
5- Yang Huiyan $23.9 milliards , immobilier
6 He Xiangjian $23.2 milliards électroménager
7 Colin Zheng Huang $21.2 milliards e-commerce (Pinduoduo)
8 William Lei Ding $17.2 milliards , jeux online
9 Qin Yinglin $16.6 milliards élevage
10 Zhang Yiming $16.2 milliards le software
11 Wang Wei $14.3 milliards; Secteur la livraison
12 Li Shufu $12.9 milliards L’automobile
13 Pang Kang $12.6 milliards , la sauce soja
14 Wang Jianlin $12.5 milliards , l’immobilier
15 Zhang Zhidong $12.2 milliards , l’internet media
16 Fan Hongwei $11.7 milliards , secteur la pétrochimie
17 Wu Yajun $11.6 milliards , l’immobilier
18 Hui Wing Mau $10.3 milliards , l’immobilier
19 Liu Yonghao $10.1 , agriculture
20 Sun Hongbin $10 milliards , l’immobilier
21 Wang Wenyin $9.2 milliards les mines, + copper
22 Li Yongxin $9.1 milliards , secteur l’éducation
23 Tse Ping $8.9 milliards , secteur la pharmacie
24 Xu Shihui $8.8 milliards , F&B snacks, boissons;
25 Lei Jun $8.7 milliards , Xiaomi, smartphones, électroménager
26 Gong Hongjia $8.6 milliards , dans la video surveillance
27 Li Xiting $8.55 milliards , les medical devices
28 Ma Jianrong $8.5 milliards , le textile
29 Xu Hang $8.45 milliards, les medical devices
30 Zhang Jindong $8.3 milliards , electroménager
31 Zong Qinghou $8.2 milliards, F&B
32 Shi Yonghong $7.8 milliards, les restaurants
33 Zhang Bangxin $7.7 milliards, education
34 Chen Bang $7.65 milliards, hôpitaux
35 Robin Li $7.6 milliards, la recherche internet (Baidu)
36 Dang Yanbao $7.5 milliards, secteur le charbon
37 Kei Hoi Pang $7.4 milliards, dans l’immobilier
38 Wang Xing $7.35 milliards, dans le e-commerce
39 Cai Kui $6.8 milliards, immobilier
40 Richard Qiangdong Liu $6.75 milliards, e-commerce (JD)
41 Nie Tengyun $6.5 milliards, dans la logistique
42 Cen Junda $6.4 milliards, la pharmacie
43 Jiang Rensheng $6.2 milliards, dans les vaccins
44 Zhou Qunfei $6.1 milliards, les smartphone
45 Zhang Fan $6 milliards, la touch screen
46 Liu Yongxing $5.95 milliards, divers secteurs
47 Zeng Fangqin $5.9 milliards, smartphone
48 Robin Zeng $5.85, milliards, les batteries
49 Chan Laiwa $5.8 milliards, dans le real estate
50 Guo Guangchang $5.79 milliards, conglomerate
Les richesses de la Chine se concentrent de plus en plus entre les mains des entrepreneurs de la Tech, bien que certains magnats pharmaceutiques et éleveurs de porcs entrent dans les rangs des super riches.
Il y avait moins de millionnaires et de milliardaires sur la liste riche du rapport Hurun pour une deuxième année consécutive, mais leur richesse moyenne a augmenté alors que la transition de la Chine vers l’économie numérique a vu les magnats de la fabrication et de la construction tomber du fond.
Il y a eu un « changement de garde » parmi les personnes les plus riches de Chine au fil des ans, a déclaré Rupert Hoogewerf, président de Hurun Report, commentant la liste publiée jeudi.
« Les entrepreneurs technologiques remplacent ceux des centrales traditionnelles de fabrication et d’immobilier », a déclaré Hoogewerf.« La richesse se concentre entre les mains de ceux qui sont capables de s’adapter à l’économie numérique », a-t-il ajouté.
Le fondateur d’Alibaba, Jack Ma, a conservé son titre d’homme le plus riche de Chine avec une valeur nette de 39 milliards de dollars, avec Pony Ma de Tencent (TCEHY) en hausse d’une place pour prendre la deuxième place avec 37 milliards de dollars.
Sun Piaoyang et Zhong Huijuan, qui ont bondi de 15 places pour atterrir à la cinquième place, ont été parmi les plus gros changement pour 2019. Le couple a doublé sa richesse à 25 milliards de dollars après que sa société Hansoh, qui fabrique des médicaments pour la schizophrénie et les troubles bipolaires, a été rendue publique à Hong Kong.
Le nombre croissant d’entrepreneurs chinois dont la principale source de richesse est la technologie ou les produits pharmaceutiques reflète l’évolution de l’économie du pays. La Chine essaie depuis des années de se départir de son statut d’usine mondiale, se battant pour devenir un lieu où les talents et l’innovation de haute technologie peuvent prospérer.
Colin Huang Zheng, fondateur de la société de commerce électronique Pinduoduo (PDD), est devenu le premier entrepreneur autodidacte né dans les années 1980 à entrer dans le top 10. La richesse de l’homme de 39 ans a atteint 19 milliards de dollars, ce qui lui vaut la septième place sur ce liste de l’année.
De la même génération, le fondateur de Bytedance, Zhang Yiming, 36 ans fait une forte montée.
Bytedance est l’entreprise derrière les applications populaires d’agrégation de vidéos et d’actualités comme TikTok(douyin) et Toutiao. Zhang vient de faire partie du top 20 avec une valeur nette de 13,5 milliards de dollars.
Ren Zhengfei, le fondateur du géant de Huawei, a réussi à augmenter de quelques dizaines de places sur la liste malgré le fait que son entreprise subisse une pression énorme d’une campagne américaine contre elle. Ren vaut 3 milliards de dollars et fait partie des 200 premiers.
SOPROMAC Immobilière est une entreprise citoyenne. Elle prouve un peu chaque jour son utilité dans l’arène du bâtiment au Mali. Outre la construction des maisons bâties, la société scrute l’horizon et est désormais orientée vers la production massive des briques. Avec cette unité, SOPROMAC prend son envol et son indépendance dans le domaine de la construction des logements sociaux. Elle n’est plus tributaire des affres des producteurs de briques qui l’handicapaient, mais surtout bénéficie d’une qualité exceptionnelle dans la fabrique des briques. Elle peut aussi venir en rescousse à d’autres acteurs en besoins de briques.
L’usine a été inaugurée, on se rappelle, le lundi 5 décembre 2016 par le ministre l’Habitat et de l’Urbanisme de l’époque Ousmane Koné en présence de son homologue du Développement industriel Mohamed Ag Ibrahim, du représentant du ministre de la Promotion des investissements et de l’initiative privé, du gouverneur de Koulikoro, et de l’Ambassadeur de la Turquie au Mali, partenaire de la SOPROMAC sans oublier la BMS, l’actrice financière de la société.
Créée pour aplanir le souci des Maliens en matière de logement décent accessible à tous, la Société de production des maisons construites plus connue sous le sigle SOPROMAC – Immobilière s’est, depuis le 5 décembre 2016, lancée dans la fabrique des briques au Mali. La création de cette usine est d’autant plus importante et salutaire pour le secteur du bâtiment que la plupart des entrepreneurs ne respectent pas les normes de sécurité dans le cadre des travaux de constructions avec des cas d’écroulements d’immeubles qui cèdent comme un château de carte, faute de suivi et de négligence.
« L’usine est conçue pour contribuer à améliorer la qualité et les délais de réalisation des constructions et combler un vide énorme dans un secteur soumis aux exigences d’une perpétuelle modernisation », avait noté, on se souvient, le ministre avec satisfaction.
L’usine de Kati Kambila a été créée pour faire valoir la qualité en matière de fabrique des briques. Elle est située dans la Commune rurale de Kati Kambila. Œuvre de la société de production des maisons construites avec comme Partenaire financier la BMS – sa, cette Unité de fabrique bénéficie aussi de l’appui de WTC et UK investment Group de la Turquie. Son objectif principal est la construction de qualité en matière immobilière pour le mieux-être des populations maliennes. Il faut savoir que ladite usine a une capacité de production journalière de 20 000 briques qui peut être améliorée. Mieux, elle emploie, à titre permanent, 50 personnes et 40 autres temporairement. Aux dernières nouvelles, ce chiffre est en hausse car SOPROMAC recrute dans main d’oeuvre locale.
Kati Kambila est l’illustration à satiété du partenariat public – privé dans le cadre du développement du Mali. Ce qu’il faut également retenir, c’est que les 1000 logements de Kati Kambila pour les militaires ont pu être parachevés sans anicroches grâce au concours de l’usine de briques sans laquelle les délais n’auraient pu être respectés. Et lors de l’anniversaire de l’armée le 20 janvier 2019, IBK a été formel quand il a déclaré qu’il n’a jamais vu « de logements sociaux avec une telle réussite dans l’organisation, le plan et une prouesse architecturale dans le cadre des maisons bâties ».
Aujourd’hui, la directrice de cette usine Madame DiabyDoussouAdamaBagayoko s’emploie pour qu’elle puisse être davantage opérationnelle en prenant en compte les préoccupations des autres entreprises de bâtiment. Vu sous cet angle, l’usine de Kambila apparait comme un bâtisseur – développeur. Grâce aux technologies utilisées venues droit de la Turquie, SOPROMAC est présente dans plusieurs villes maliennes. Elle est sollicitée par l’administration, les députés pour la construction d’infrastructures dans leurs localités, les sociétés privées pour la construction d’œuvres utilitaires.
La société s’est aussi engagée pour traduire en acte concret la vision du chef de l’Etat de fournir un toit à chaque malien. Et tous les experts sollicités se sont accordés pour dire que la qualité des briques de SOPROMAC répond aux normes requises et ne souffre d’aucune ambiguïté.
La Rédaction