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Zenith Energy va s’offrir une participation de 22,5 % dans le deuxième plus grand champ pétrolifère de Tunisie

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 Lundi, le canadien Zenith Energy a annoncé la signature avec KUFPEC Tunisie d’un accord de vente et d’achat conditionnel (SPA) pour acquérir les 22,5 % de parts de ce dernier dans le permis en production de Sidi El Kilani, qui contient le champ pétrolifère éponyme.

C’est la deuxième plus grosse découverte du pays depuis 1989. Elle a atteint un pic de production de 20 000 barils par jour en 1995, mais actuellement, elle génère 700 barils par jour.

La contrepartie payable par Zenith dans le cadre de la transaction est de 500 000 dollars. Une fois l’accord bouclé, le vendeur qui est une filiale de la compagnie pétrolière nationale du Koweït, sera remplacée par Zenith Netherlands, une nouvelle filiale de la société canadienne. La China National Petroleum Corporation détiendra également 22,5 % de parts et la société publique tunisienne du pétrole (ETAP) détiendra une participation de 55 %.

Selon les termes de l’accord, Zenith doit encore s’entendre avec une major pour signer un programme d’enlèvement pour la future production de pétrole de l’actif afin de financer l’acquisition et son développement. Il faut savoir que la conclusion de l’opération de cession est subordonnée à l’approbation du Comité Consultatif des Hydrocarbures de la République tunisienne.

Sidi El Kilani est entré en production en 1989 et la production commerciale y a commencé en 1993. Il couvre une superficie de 204 km2 en onshore, dans le bassin pélagien, à l’est de la Tunisie. Les installations en place comprennent une usine permanente de séparation du gaz du pétrole et un pipeline de 125 km x 8 pouces de diamètre, d’une capacité de 22 000 barils par jour, allant du champ au terminal de La Skhira.

En outre, le champ génère des revenus annuels bruts d’environ 15 millions de dollars US.

Afrique du Sud : les principaux producteurs d’or reprennent progressivement les activités en plein Covid-19

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Les compagnies minières AngloGold Ashanti et DRD Gold, actives dans l’exploitation de l’or en Afrique du Sud, ont obtenu des autorisations pour reprendre leurs activités malgré le confinement en cours jusqu’au 30 avril pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Elles pourront travailler avec un personnel réduit, principalement pour des opérations de surface en mettant toutefois en place des mesures de précautions pour limiter le risque de propagation du virus.

Dans le même temps, Harmony Gold qui poursuit les opérations de retraitement en surface à sa mine à ciel ouvert, a conclu un accord avec le syndicat national des travailleurs des mines (NUM) pour la reprise complète des opérations minières le 2 mai.

« Nous attendons de toutes les sociétés minières d’Afrique du Sud qu’elles respectent les mesures strictes de santé et de sécurité pour lutter contre le virus dans leurs activités […]. Nous n’hésiterons pas à dénoncer les compagnies qui ne les respecteront pas », a indiqué le syndicat dans des propos relayés par Mining Weekly.

Il faut noter que la reprise des activités minières (globalement interrompues depuis le 26 mars) obéit à un impératif économique aussi bien pour les compagnies que pour l’État. En effet, le secteur minier contribue énormément à lutter contre le chômage, mais représente également une part importante des revenus d’exportation du pays.

L’Afrique du Sud est le 3e producteur d’or du continent et le leader mondial dans la production de métaux du groupe de platine.

Lire aussi :

24/03/2020 – Coronavirus : le gouvernement sud-africain ordonne la fermeture des mines durant 21 jours

Ghana : performance record pour Asanko Gold au premier trimestre

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La compagnie minière Asanko Gold, active dans l’exploitation aurifère au Ghana, a produit 66 333 onces d’or à un coût global de 805 $ l’once, pour le compte du premier trimestre de l’année. Elle a engrangé des revenus estimés à 104,6 millions $, grâce à la vente de 67 820 onces d’or à un prix moyen de 1 542 $ l’once.

« La mine d’or Asanko a connu son meilleur trimestre depuis le début de la production commerciale il y a quatre ans. Elle a poursuivi ses bonnes performances opérationnelles avec une production trimestrielle et des recettes de vente d’or record », a commenté Greg McCunn, PDG de la compagnie.

Il faut noter que les opérations d’Asanko Gold se poursuivent malgré les restrictions, grâce aux mesures de précautions prises pour lutter contre le Covid-19. La compagnie est en bonne voie pour atteindre son objectif de production annuelle, situé entre 225 000 et 245 000 onces d’or à un coût global compris entre 1 000 et 1100 $ l’once.

Lire aussi :

17/02/2020 – Ghana : Asanko Gold enregistre une production et des revenus record en 2019

Coronavirus : l’uranium réalise une progression record sur les marchés mondiaux

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Le cours de l’uranium atteint des sommets sur les marchés mondiaux cette année dans le contexte de la pandémie du Covid-19. Alors que la plupart des mines dans le monde tournent au ralenti en raison des restrictions, le métal radioactif réalise une progression record de 31 %.

La réduction ou l’arrêt des activités minières notamment au Canada et au Kazakhstan, a retiré environ 46 millions de livres de l’offre sur le marché, soit environ 35 % de la production mondiale, apprend-on de l’analyste Mike Kozak de chez Cantor Fitzgerald, dans des propos relayés par Bloomberg. Cela a entrainé une hausse des prix, car la demande portée par la production d’électricité dans les centrales nucléaires, est restée stable.

Il faut noter que cette hausse du cours de l’uranium est assez singulière sur un marché en baisse depuis 2011 avec l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon. Elle pourrait peut-être constituer un tournant majeur pour ce sous-secteur, d’après un analyste de la Banque Scotia.

Les deux principaux producteurs d’uranium en Afrique sont la Namibie actuel 4e producteur mondial et le Niger.

Lire aussi :

24/04/2019 – Au bout du compte, ce que l’uranium laissera au Niger…

Mali : Mining Plus réalisera l’évaluation économique préliminaire du projet aurifère Diba

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Au Mali, la compagnie minière Altus Strategies a annoncé ce jeudi une avancée majeure dans le développement de son projet aurifère Diba. Elle a en effet confié à la société de conseil Mining Plus UK Ltd, la réalisation d’une évaluation économique préliminaire (PEA) pour cet actif situé dans l’ouest du pays.

Mining Plus fournira une mise à jour des ressources grâce aux forages réalisés lors de l’estimation initiale et aux résultats de six cibles potentielles qui seront bientôt testées. Ces données serviront ensuite de base à la PEA qui donnera un premier aperçu de l’investissement nécessaire à la construction d’une exploitation minière à ciel ouvert.

Il faut noter que certaines de ces activités se mèneront à distance via notamment des campagnes de télédétection et de compilation des données historiques. Cela a pour but de préserver la santé des employés dans le contexte de la pandémie du Covid-19.

Pour rappel, le projet Diba héberge une ressource historique de 275 000 onces d’or classée dans la catégorie indiquée et 32 500 onces dans celle dite « inférée ». Il est situé dans la ceinture aurifère de renommée mondiale Kenieba, à 13 km de la mine d’or Sadiola.

Lire aussi :

29/08/2019 – Mali : Altus veut vendre ses projets Sebessounkoto Sud et Djelimangara à Desert Gold

Sénégal : les exportations d’arachides ont atteint 400 000 tonnes en 2019/2020

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Au Sénégal, le gouvernement a annoncé des expéditions de 400 000 tonnes d’arachides durant la campagne de commercialisation qui s’est ouverte le 3 décembre dernier. Ce volume représente 80 % du stock total collecté (500 000 tonnes) auprès des producteurs.

D’après Moussa Baldé, ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural, la production totale s’est élevée à 1,4 million de tonnes et 90 000 tonnes de semences ont été collectées. Si globalement, le gouvernement reste satisfait des exportations et de la disponibilité des semences pour son programme de distribution d’intrants subventionnés, la campagne laisse un goût amer aux huiliers.

En effet, ceux-ci n’ont pas pu collecter un volume important en raison de la concurrence accrue des opérateurs chinois, qui a poussé les prix à des niveaux difficiles à suivre. La Sonacos qui a pourtant revu son objectif de collecte de 150 000 à 50 000 tonnes d’arachides n’a pu récupérer que 27 000 tonnes. Pour sa part, la Compagnie de production des Oléagineux (Copéol), second plus gros huilier du Sénégal a collecté seulement 2 500 tonnes d’arachides, un volume insuffisant qui l’a conduit à fermer son usine depuis le 31 janvier dernier.  

Pour rappel, les exportations d’arachides sont réalisées majoritairement vers la Chine en exonération de taxes en vertu d’un accord entre le gouvernement sénégalais et les autorités de l’Empire du Milieu. Depuis 2017, un montant de 15 Fcfa/kg est prélevé à l’export pour les arachides en coques tandis que les arachides décortiquées sont soumises à un prélèvement de 40 Fcfa/kg.

Lire aussi :

06/02/2020 – Sénégal : la Sonacos revoit ses objectifs de collecte d’arachide à 50 000 tonnes en 2019/2020

17/02/2020 – « Le gouvernement sénégalais a clairement sacrifié les huileries privées au Sénégal » (Nicolas Brugvin, DG de la Copéol)

Côte d’Ivoire : les acteurs de la filière anacarde pressent pour l’installation d’une organisation interprofessionnelle

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En Côte d’Ivoire, le Groupement d’intérêt économique des producteurs de cajou (Gie-Procaci) a appelé la semaine dernière, à la mise sur pied d’une organisation interprofessionnelle agricole de la filière anacarde.  

Ce creuset devrait compter notamment les représentants des producteurs et coopératives de producteurs, des exportateurs, des acheteurs et des sociétés de transformation. Si son installation avait été prévue depuis octobre 2018, les acteurs soulignent que la réforme devant l’entériner patine.

« Jusqu’à ce jour, rien n’est fait et le Conseil coton-anacarde continue de ruser afin de demeurer le seul organe de contrôle de la filière alors que les acteurs de l’anacarde souhaitent de vive voix la mise en place de leur interprofession pour une gestion plus fluide de la filière », confie Kamara Amara, président du Gie-Procacià l’Agence de presse africaine (APA). 

D’après l’organisation, l’installation d’une telle association permettrait notamment aux acteurs de peser sur les décisions qui affectent la filière notamment sur le plan de la commercialisation.

« Cette année, le gouvernement a fixé le prix bord champ à 400 Fcfa alors que le produit se brade actuellement entre 100 et 200 Fcfa. Si les organisations professionnelles agricoles étaient impliquées, il est évident que les prix fixés par l’État seraient mieux respectés.

Le Gie-Procaci va commanditer un audit de la filière couvrant les trois dernières années [2018, 2019 et 2020, NDLR] », souligne de son côté Crépin Dagou, premier vice-président du Gie-Procaci.

Pour rappel, la Gie-Procaci rassemble les fédérations nationales de producteurs de noix de cajou ainsi que les unions des coopératives et des producteurs individuels provenant des 19 régions de production de l’anacarde dans le pays.

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13/04/2020 – Côte d’Ivoire : l’exécutif annonce le rachat de 200 000 tonnes de noix de cajou chez les producteurs

07/02/2020 – Côte d’Ivoire : la production de noix de cajou a chuté de plus de 100 000 tonnes en 2019

Liberia : le Fonds vert pour le climat va allouer 100 millions $ à l’action climatique

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Le Liberia bénéficiera de 100 millions $ du Fonds vert pour le climat pour lutter contre le réchauffement climatique. Cette décision a été prise lors d’une rencontre informelle du conseil d’administration du Fonds, et fera l’objet d’une approbation formelle lors de sa réunion de décembre 2020, rapporte Afrik 21.

Le financement accompagnera la mise en œuvre de trois projets. Le premier est relatif au système d’information climatique. Le deuxième quant à lui s’intéresse à l’écotourisme agricole intégré et à l’amélioration de la résilience climatique de la capitale Monrovia. Le dernier projet évalué à 40 millions $ permettra de freiner l’érosion côtière dans la localité de West Point, un bidonville attenant à la capitale.

Rappelons que Monrovia fait partie des villes les plus touchées par les effets du réchauffement climatique au monde, selon l’index de vulnérabilité au changement climatique publié en 2018.

Gwladys Johnson Akinocho

Le Kenya va miser sur le tourisme local pour se remettre des conséquences économiques du covid-19

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Le Kenya envisage de miser sur le tourisme local pour se relever de la crise économique induite par la pandémie du nouveau coronavirus, a-t-on appris cette semaine de l’agence Bloomberg, citant Najib Balala (photo), secrétaire du cabinet au Tourisme.

La nouvelle stratégie qui vise à promouvoir les voyages nationaux et régionaux devrait s’étaler sur deux ans. Son objectif est d’accélérer la reprise du secteur touristique, après la crise du covid-19 qui a entraîné la suspension des activités dans le secteur.

En raison de son importance dans l’économie kényane (troisième source de devises étrangères du pays après les envois de fonds et les exportations agricoles), les autorités s’attendent à ce que le ralentissement des activités dans le secteur impacte fortement la croissance économique du pays.

Ce nouveau plan intervient également dans un contexte difficile pour le tourisme kényan qui sort à peine du choc dû aux attaques terroristes contre des centres hôteliers très fréquentés du pays en 2019. L’année dernière, le nombre de touristes visitant le Kenya n’avait crû que de 1% contre 37% l’année précédente.

« Nous ne devons pas être dépendants du tourisme international et devons commencer à investir massivement sur le marché national et régional », a indiqué le secrétaire Najib Balala.  

Rappelons qu’à ce jour, le pays a déjà enregistré plus de 262 cas de covid-19.

Moutiou Adjibi Nourou

Pour lutter contre Covid-19: l’armée Malienne fabrique 5.000 masques par jour

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Depuis le lancement du programme présidentiel ‘’un Malien, un masque’’, l’atelier de confection des tenues de la Direction du Commissariat des Armées (DCA) est à pied d’œuvre pour confectionner 1 000 000 de masques de protection au profit de la population.

Déjà plus de 5000 masques de protection en tissus sont produits par jour dans cet atelier par les couturiers FAMa. Ces derniers mettent tout en œuvre pour participer à l’effort de guerre contre le covid-19.

Selon le Sous-Directeur Matériel HCCA de la DCA, le Commandant Ibrahima Boua Koné, ces masques sont fabriqués à base de coton et sont réutilisables. Il a indiqué que les masques sont un allié de taille dans la croisade contre la pandémie du covid-19. suivez le liens pour plus de detaile à travers Malivox: