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Cours à distance au Mali:Le Segal du ministère de l’éducation, Kinane_Ag Gadeda rassure.

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Afin d’éviter une année blanche due à la pandémie de coronavirus, le gouvernement malien a démarré le mardi 14 mai 2020 sur l’ORTM, les cours à distance pour les classes d’examens. Bien que certaines personnes émettent des réserves sur la pertinence de cette nouvelle méthode d’enseignement, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kinane Ag Gadeda se dit confiant de la réussite de cette mission.

Notre pays n’ayant pas échappé à la pandémie, le Mali comme la plupart des pays, envisage des réponses allant à la continuité pédagogique. Dans le contexte du Mali, le secrétaire général du département tutelle, Kinane Ag Gadeda a affirmé que le gouvernement et ses partenaires ont entrepris un certain nombre de mesures.

Vu que les élèves ne peuvent plus partir à l’école, il s’agit maintenant d’apporter l’enseignement dans les familles à travers les médiums (télévisions, radios et internet).

À l’en croire, les différentes équipes ont été constituées en groupes pédagogiques en élaborant des leçons qui sont enregistrées au niveau de l’ORTM au bénéfice des enfants. Selon lui, « il faut aller au delà. Notre ancien système éducatif ne disposait pas d’une méthodologie d’enseignement à distance ». Ainsi, les mesures sont en train d’être prises pour instaurer définitivement ce mécanisme en dehors de la pandémie.

Pour ce qui est de l’implication des partenaires de l’éducation, il dira que ces derniers soutiennent le gouvernement dans cette démarche. « Si cette méthode ne pouvait pas marcher, nous n’allons pas avoir leur accompagnement et leur sympathie », a précisé M Gadeda. Et de rappeler que le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a rencontré l’ensemble des partenaires et acteurs. S’agissant de la disposition des conditions idoines pour ce mécanisme de cours à distance, il a affirmé que le Mali est sur la bonne voie, comme en témoigne déjà le démarrage des cours sur l’ORTM et que d’autres médiums à savoir la radio nationale, les radios de proximité et l’internet (réseaux sociaux) joueront également un rôle essentiel. À l’en croire, le processus est déjà enclencher pour les classes d’examens. Et il va s’élargir sur les autres niveaux.

Pour le cas des milieux ruraux, Kinane Ag Gadeda a laissé entendre que les parents d’élèves doivent jouer un rôle de sensibilisation : « C’est aux parents d’orienter les enfants à suivre la télé ou écouter la radio lors de la diffusion des cours ». Sachant que la réussite de cette nouvelle étape dépend entièrement de la information et la communication, il a clarifié que les instructions ont été données dans toutes les structures décentralisées dans le but de sensibiliser les parents d’élèves sur la réussite de cette mission. Toujours aux dires du Segal du département de l’éducation, les opérateurs de téléphonie mobile Orange et Malitel ont pour leur part, décidé d’apporter leur contribution en réduisant le coût de leur forfait internet pour permettre aux apprenants de suivre les cours en ligne.

« Il s’agit de rattraper au mieux le problème de temps perdu pour les élèves. C’est vrai que dans toute nouvelle chose, il peut y avoir des imperfections, des incompréhensions, mais nous travaillons au mieux pour que les élèves réussissent à s’adapter à cette étape », a renchéri notre interlocuteur.

Interrogé sur les stratégies d’évaluation, Kinane Ag Gadeda dira qu’après chaque cours donné à la télé ou radio, il y’a des exercices d’évaluation qui vont permettre aux parents et élèves d’élucider leurs connaissances. Et les réflexions sont en cours afin de perfectionner le système, a-t-il déclaré. Quant à la situation des enseignants grévistes, il a ajouté que le gouvernement est en train de mettre tout en œuvre pour résoudre la situation. Autrement dit, le retour des enseignants en classe.

Pour ce qui est le cas des mesures prises concernant la rentrée prévue le 9 mai, le secrétaire général a rassuré que le gouvernement envisage d’équiper les écoles de kits de lavage de mains, de solutions hydro-alcooliques et probablement le respect des mesures de distanciation.

À l’en croire, les cours à distance visent deux objectifs à savoir : amener l’instruction au niveau des familles et enfin construire au niveau du département tutelle un système d’enseignement à distance pour une utilisation à long terme et à tous les niveaux.

Par ailleurs, il dira qu’avec les groupes pédagogiques, les studios d’enregistrement des cours seront multipliés pour produire le maximum de ressources afin de ne pas perdre du temps et d’atteindre l’objectif. S’adressant aux parents d’élèves, il dira : « C’est le moment de faire un sacrifice. En dépit des difficultés et préoccupations sociales, les parents doivent aider le gouvernement dans cette circonstance.

Ils doivent mettre à la disposition des enfants, les canaux pour qu’ils apprennent. Vu que les enfants sont confinés à la maison, les parents (frères, sœurs, oncles et cousins) peuvent faire le suivi, afin que les élèves s’adaptent au mieux et le plutôt possible à cette nouvelle étape ».

A.T

Journal la Decouverte

Covid-19 : le pangolin incriminé à tort d’être à l’origine, pourtant cette espèce reste menacée

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  • Alors que l’épidémie de Covid-19 est présente sur tous les continents, le pangolin espèce menacée d’extinction est considéré sans preuve probante par certains scientifiques comme élément déterminant dans l’émergence du Covid-19. Malgré tout, le pangolin reste prisé pour sa chaire et ses écailles sensées avoir des propriétés médicinales. Aussi, la pandémie de Covid-19 menace la faune sauvage en Afrique car les touristes ne viennent plus, les fonds manquent pour assurer la protection de la faune sauvage et les braconniers pourraient avoir le champ libre.
  • Alors que l’épidémie de Covid-19 est présente sur tous les continents, le pangolin espèce menacée d’extinction est considéré sans preuve probante par certains scientifiques comme élément déterminant dans l’émergence du Covid-19. Malgré tout, le pangolin reste prisé pour sa chaire et ses écailles sensées avoir des propriétés médicinales. Aussi, la pandémie de Covid-19 menace la faune sauvage en Afrique car les touristes ne viennent plus, les fonds manquent pour assurer la protection de la faune sauvage et les braconniers pourraient avoir le champ libre.

Le pangolin, mammifère entièrement protégé par la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Sauvages Menacées d’Extinction (CITES), est le plus trafiqué donc menacé d’extinction loin devant les éléphants ou les rhinocéros. Victime d’un trafic illégal, ce petit mammifère est très prisé pour sa chair, ses écailles, ses os et ses organes dans la médecine traditionnelle asiatique. Les douanes de pays asiatiques, mais aussi françaises ou américaines, ont souvent découvert des centaines de peaux de pangolins, des tonnes de viande ou des kilos d’écailles dans des bagages ou des camions.

Dernière saisie en date : fin août, 657 fourmiliers congelés, dissimulés dans les congélateurs d’une maison, ont été trouvés par la police indonésienne sur l’île de Java. Ces animaux, qui proviennent principalement de Malaisie, d’Indonésie et du Vietnam en Asie, et du Nigeria et du Cameroun en Afrique, sont essentiellement destinés aux tables chinoises et vietnamiennes.

Aussi, le tourisme est au point mort, tout simplement parce que les fonds pour la protection de la faune s’amenuisent. Les braconniers qui sont au courant de cet état de fait, comptent bien en profiter. D’autant que certaines espèces en danger d’extinction comme les rhinocéros nécessitent une protection rapprochée.

Pour lutter contre le braconnage, le Kenya par exemple a jusqu’ici impliqué les populations locales dans la protection de la faune en leur fournissant un emploi dans des régions reculées.  Mais ces emplois sont aujourd’hui menacés et des locaux pourraient dès lors devenir complices de braconniers pour gagner quelques sous, voire se nourrir eux-mêmes d’animaux protégés pour survivre. Des spécialistes de l’environnement s’attendent ainsi à des attaques massives de la faune sauvage dans toute l’Afrique de l’Est au cours des prochains mois.

Selon certaines sources, le trafic de pangolin et de ses écailles s’effectue aussi au Togo par le port autonome de Lomé,  une plaque tournante de trafic des espèces protégées. Aussi, une saisie de trois tonnes d’écailles de pangolin a été réalisée en juillet 2017. Les trafiquants avaient en leur possession près de trois tonnes d’écailles de Pangolins venant des forêts ivoiriennes mais également d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, notamment de la Guinée Conakry et du Liberia.

Les trafiquants bien connectés à l’international travaillent en connexion avec des Asiatiques, seul marché pour les écailles de pangolins, utilisent des méthodes sophistiquées pour traverser les frontières internationales avec de grandes quantités de contrebande. Malgré l’augmentation des contrôles de police, les trafiquants réussissent toujours à exporter les pangolins hors des pays.

Pourtant, le nouveau code pénal du Togo dispose à son article 796 que les personnes qui commercent les pangolins ou les produits issus de cet animal (comme les écailles) s’exposent à une amende et une peine pouvant aller jusqu’à 500.000 FCFA et six mois d’emprisonnement.

Mais avec le confinement, le constat est que les marchés illicites et de commerce des espèces en voie d’extinction dont le pangolin sont fermés en Chine. La planète est «fermée», jusqu’à nouvel ordre.

La solution serait d’arrêter la destruction de l’environnement dans les pays du Sud – la déforestation, le transport d’animaux exotiques, le commerce mondial de n’importe quelle denrée ou espèce vivante – pour gagner quelques pour cent de rentabilité par rapport à des productions locales ou des circuits courts. On commence à entendre ici et là que « le monde ne sera pas le même après le Covid-19 ».

Alors, intégrons à ce « monde de l’après » un plus grand respect de la biodiversité dans nos nouvelles règles de société pour notre plus grand bénéfice immédiat. Le monde que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants sera affecté par de nouvelles pandémies, c’est malheureusement déjà sûr… La question reste à savoir de combien de pandémies il sera question. Cela dépendra de nos efforts pour préserver la biodiversité et les équilibres naturels, partout sur la planète. Espérons qu’au-delà des drames humains actuels, le Covid-19 ait au moins l’effet positif de provoquer cette prise de conscience.

Tchad : au moins 3 morts dans l’explosion d’un obus à N’Djamena (alwidainfos)

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N’DJAMENA – Le domicile du commandant 1er adjoint de la garde présidentielle, le général Mahamat Salah Brahim, a été touché vendredi par un obus, provoquant la mort d’au moins trois personnes.

Le domicile est situé au quartier Garangoussou, dans le 1er arrondissement de N’Djamena.

Des pompiers sont à la recherche de corps sous les décombres.

Plusieurs officiels dont des responsables militaires sont actuellement sur les lieux de l’incident.

Détails à suivre.

Regardez cette video :

video à visionner

Covid-19: l’administration Trump agite la thèse d’un virus qui aurait fuité d’un laboratoire chinois

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Le président américain Donald Trump a déclaré, mercredi 15 avril, que le gouvernement américain tente de déterminer si le Coronavirus avait émergé d’un laboratoire à Wuhan, en Chine. Saisissant la balle au rebond, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Mike Pompeo, a demandé à Pékin de divulguer tout ce qu’elle avait appris à propos de ce virus. “« Nous menons une enquête exhaustive sur tout ce que nous pouvons apprendre sur comment ce virus s’est propagé, a contaminé le monde, et a provoqué une telle tragédie », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo sur la chaîne Fox News.

Très à l’offensive, le président Donald Trump a été interrogé lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche concernant les informations faisant état d’une fuite de virus d’un laboratoire de Wuhan. “Nous menons une enquête approfondie sur cette terrible situation”, a-t-il déclaré.

Mike Pompeo a été interrogé, mercredi soir, sur un article du «Washington Post» affirmant que l’ambassade des Etats-Unis à Pékin avait alerté le département d’Etat américain il y a deux ans sur les mesures de sécurité insuffisantes dans un laboratoire de Wuhan qui étudiait les coronavirus chez les chauves-souris. Fox News avance «plusieurs sources» pensant que le coronavirus actuel, signalé pour la première fois justement à Wuhan en décembre, émane de ce même laboratoire – même s’il s’agirait bien d’un virus naturel, pas d’un agent pathogène créé par les Chinois, et que sa «fuite» ne serait pas volontaire mais due aux mauvais protocoles de sécurité. Mike Pompeo n’a démenti aucune de ces deux informations. Bien au contraire. « Ce que nous savons, c’est que ce virus est né à Wuhan, en Chine », a ajouté Mike Pompeo. « Ce que nous savons, c’est que l’Institut de virologie de Wuhan n’est qu’à quelques kilomètres du marché de rue », a-t-il insisté.

Interrogé jeudi, un porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian, a démenti cette possibilité. « De nombreux experts médicaux réputés dans le monde estiment que l’hypothèse d’une soi-disant fuite n’a aucune base scientifique », a-t-il déclaré, estimant que l’origine du virus devait faire l’objet d’études de spécialistes. Mais le sommet de l’Etat américain, en refusant de l’exclure, semble accréditer cette piste.

Le président français Emmanuel Macron a estimé de son côté qu’il existait des zones d’ombre dans la gestion de l’épidémie de coronavirus par la Chine, déclarant au Financial Times qu’il y avait « des zones d’ombre ». Et le locataire de l’Elysée, choisissant bien ses mots, d’asséner qu’il y a : «manifestement, des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas ».

En février, l’Institut de virologie de Wuhan avait démenti les rumeurs selon lesquelles le virus, qui a tué plus de 137 000 personnes dans le monde aurait pu être synthétisé dans l’un de ses laboratoires, ou qu’il avait fuité.De l’avis des experts à ce stade, le nouveau coronavirus a fait son apparition fin 2019 dans un marché de plein air de Wuhan, où des animaux exotiques comme des chauves-souris étaient vendus vivants.

PAR FINANCIALAFRIK

COVID-19/ La Fondation Visa décaisse 210 millions de dollars pour les petites et micro-entreprises

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La mission du Visa INC est le leader mondial des paiements numériques. Sa mission est de relier le monde grâce au réseau de paiement le plus innovant, le plus fiable et le plus sûr, et, ce faisant, de permettre aux individus, aux entreprises et aux économies de prospérer.

Depuis l’explosion de la pandémie du corona virus le monde est presque à l’arrêt et les voyants  de l’économie mondiale sont au rouge. Pour aider les entreprises les plus fragiles à ne pas subir les contrecoups de  cette  crise sanitaire, la Fondation Visa a mis la main à la poche.

210 millions de dollars. C’est le montant du fonds que la Fondation Visa met à la disposition  des petites et micro-entreprises du Monde pour les aider  à résister à la crise sanitaire engendrée par la pandémie du corona virus qui est en train de plomber l’économie mondiale.  Un geste qui,  en plus de  répondre à un besoin urgent des communautés locales suite à la propagation de COVID-19, s’inscrit dans l’objectif à long terme de  cette Fondation en matière de promotion économique des femmes et de développement économique inclusif.  Ce soutien de la Fondation Visa va s’articuler en deux  phases.  Le premier programme de 10 millions de dollars est destiné à l’aide d’urgence immédiate pour soutenir les organisations caritatives en première ligne qui répondent à la pandémie COVID-19, telles que la santé publique et l’aide alimentaire, dans chacune des cinq régions géographiques où Visa opère : Amérique du Nord ; Amérique latine et Caraïbes ; Europe ; Asie-Pacifique ; et Europe centrale, Moyen-Orient et Afrique. “Alors que COVID-19 continue de se répandre, les communautés en ressentent les effets et ont besoin de notre soutien immédiat. En tant que société mondiale qui exploite une entreprise très locale, nous reconnaissons ce besoin. Nous sommes également engagés dans la reprise à long terme et nous continuerons à explorer les moyens d’accélérer l’activité économique conformément à notre mission qui consiste à aider les particuliers, les entreprises et les économies à prospérer“, a déclaré Al Kelly, PDG et président de Visa.

Le deuxième programme est un engagement stratégique de 200 millions de dollars sur cinq ans visant à soutenir les petites et micro-entreprises dans le monde entier, en mettant l’accent sur la promotion économique des femmes.  Ce deuxième programme se justifie, selon les responsables de cette fondation, par le  fait que les petites et micro-entreprises sont l’épine dorsale de l’économie mondiale, représentant plus de 90 % des entreprises mondiales et contribuant à 50 à 60 % de l’emploi mondial. Mais il existe un déficit de crédit annuel de 300 milliards de dollars dans le financement des petites et micro-entreprises détenues par des femmes, qui va malheureusement  s’accroître du fait  des turbulences économiques dues au COVID-19.  La fondation Visa a donc estimé que le soutien aux petites entreprises qui sont en première ligne pour stimuler la croissance économique doit être  ¨plus que jamais accélérée¨ Dans le cadre du programme de 200 millions de dollars en faveur des petites et micro-entreprises, une enveloppe  de  60 millions de dollars  servira pour la  subvention  d’ONG qui se consacrent au soutien des propriétaires de petites et micro-entreprises, dont beaucoup sont des femmes, dans chaque région où Visa opère. La Fondation Visa allouera également 140 millions de dollars avec des partenaires d’investissement qui génèrent des rendements sociaux et financiers positifs pour les petites et micro-entreprises.

Marché financier UMOA : Engouement renouvelé des investisseurs pour la signature du Burkina

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La signature du Burkina au niveau du marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) suscite toujours un engouement des investisseurs qui, en l’espace d’une semaine ont à nouveau sursouscrit aux bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours et obligations assimilables du trésor à 5 ans organisée le 16 avril 2020 par la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Burkina en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres.

Le 8 avril 2020 en effet, le trésor public burkinabé avait organisé une émission similaire qui avait enregistré une forte soumission des investisseurs à hauteur de 342,78% (102,834 milliards de FCFA) pour un besoin de 30 milliards de FCFA.

Ces mêmes investisseurs ont récidivé au terme de l’opération sous revue. Recherchant 35 milliards de FCFA, le trésor public du Burkina s’est proposé 142,459 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 407,03%.

Le but de l’opération est d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Burkina. Au titre du deuxième trimestre 2020, les autorités gouvernementales burkinabés projettent l’émission de 160 milliards de FCFA  de titres publics à raison de 105 milliards sous forme de BAT et 55 milliards sous forme d’OAT.

Sur le montant des soumissions globales, l’émetteur a retenu 38,500 milliards de FCFA et rejeté les 103,959 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 27,03%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser les BAT le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 15 avril 2021. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Pour ce qui est des OAT à 5 ans, le trésor public burkinabé entend les rembourser le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 17 avril 2025. Le paiement des intérêts se fera, pour sa part, à un taux  de 6,25% l’an dès la première année.

Covid-19 : le FMI décide d’octroyer 365 millions USD à la RDC

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Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé d’octroyer 365 millions USD à  la République démocratique du Congo à titre de soutien urgent à la lutte contre le Coronavirus, principalement.
Le Conseil d’administration du FMI pourrait  discuter, dès le 22 avril 2020, l’octroi d’une autre facilité de crédit rapide à la RDC.
La RDC avait reçu le même montant du FMI en décembre 2019 pour renforcer les réserves de change de la Banque centrale, qui étaient tombées à des niveaux critiques.

Selon le FMI,  l’économie de la RDC se contracterait de 2,2% en 2020, contre une estimation de 3,9% en octobre.  “Les effets du ralentissement économique mondial pourraient entraîner une hausse de l’inflation à 11%, au lieu de 5% prévu précédemment”, a-t-il annoncé récemment.
En fait, la RDC éprouve d’énormes difficultés pour  trouver de l’argent pour lutter contre les trois épidémies différentes que sont le choléra, Ebola et, depuis de le 10 mars 2020, le Coronavirus.

“Le ralentissement économique mondial, causé par la pandémie de COVID-19, est le dernier coup porté à la RDC, qui dépend des expéditions de minéraux vers la Chine pour la plupart de ses revenus d’exportation. Depuis 2018, le Congo lutte également contre une épidémie d’Ebola tenace qui a tué plus de 2260 personnes et une épidémie de rougeole qui a fait plus de 6000 morts”, note  Bloomberg Africa.

Pour cela, le FMI a annoncé, lundi 13 avril 2020, qu’il va  reporter le paiement du service de la dette de la RDC au Fonds pour six mois, économisant environ 20,4 millions USD au pays. “L’allègement de la dette pourrait être prolongé à deux ans si l’impact économique du virus se maintient”, a-t-il indiqué.
“Jusqu’au 3 avril, les réserves n’étaient que de 693 millions de dollars, soit environ deux semaines d’importations,” selon la Banque centrale de la RDC.
La RDC est au milieu d’un programme de suivi des effectifs de six mois avec le FMI alors qu’elle se prépare à la possibilité d’un nouveau programme de prêt officiel.

Le FMI a interrompu son dernier programme avec la RD Congo en 2012 en raison de problèmes de corruption.
Jusqu’au mardi 14 avril 2020, la RDC a enregistré 254 cas de COVID-19 et 21 décès depuis le 10 mars 2020, presque tous dans la capitale, Kinshasa.
Dans l’est du pays, trois autres cas de virus Ebola ont été découverts le week-end, après plus de 50 jours sans cas, selon l’Organisation mondiale de la santé.

“L’épidémie de rougeole au Congo a infecté plus de 300 000 personnes depuis 2019. La malnutrition généralisée et les faibles taux de vaccination ont rendu le virus particulièrement mortel”, selon l’OMS.
La RD Congo est la plus grande source de cobalt au monde et le plus grand producteur de cuivre en Afrique.
“Les prix des deux métaux ont considérablement baissé depuis le début de l’année, le cuivre ayant baissé de 18% par rapport à son sommet du 14 janvier,” indique Bloomberg Africa. 

Covid-19: le Mali reçoit une nouvelle aide urgente du gouvernement chinois

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C’est ce vendredi matin que l’Ambassadeur de chine au Mali SE ZHU LIYING a annoncé l’arrivée à Bamako de l’aide urgente du gouvernement chinois pour combattre le covid- 19. Cérémonie en présence du Ministre de la santé. Illustration concrète de la solidarité et de l’amitié traditionnelles sino-africaines qui ont su passer les épreuves du temps« , a t il annoncé.

Le Gouvernement de la République Populaire de Chine vient de mettre à la disposition du Mali de matériels médicaux pour prévenir et lutter contre le Covid-19.Ces équipements ont été réceptionnés, ce vendredi 17 avril, à l’Aéroport International, Président Modibo KEITA, Senou parle Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Michel Hamala SIDIBE, l’Ambassadeur de Chine au Mali S.E.M. Zhu LIYING et l’Ambassadeur Mahmoud Mohamed ARBY, Directeur Asie- Océanie au MAECI. Ce geste de la Chine à l’endroit du Mali témoigne de la solidarité et de l’amitié qui existent entre les deux pays.

Reportage photo

on voit le diplomate zhu liyint en costume et le ministre Michel Sidibé en boubou blanc
 

le diplomate chine en costume en compagnie du ministre malien en boubou blan échangeant les docs
SE ZHU LIYING en interview avec l’ORTM, la chaine d’Etat

les aides sur un engin roulant couverte par le drapeau chinois

Covid-19: la (BID) apporte une aide d’urgence sociale de 22,5 millions de dollars pour lutter contre la pandemie.

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou CISSE, a eu une vidéoconférence avec le Président de la Banque Islamique de Développement Dr Bandar Hajjar sur le plan de riposte nationale contre le COVID 19. C’etait ce  jeudi 16 avril 2020. 

Lors de cet échange, le Premier ministre a fait le point de l’évolution de la pandémie au Mali. Outre les efforts sanitaires, il a évoqué les mesures nécessaires pour atténuer les effets sociaux et économiques de la pandémie. 

Le Président de la BID a exprimé sa solidarité à l’endroit du Mali et a confirmé la disponibilité de son institution à accompagner notre pays pour relever les défis liés au COVID 19. Dans ce cadre, il a annoncé l’avis favorable de son organisation pour l’aide d’urgence au Mali dans le cadre du soutien au Plan de riposte COVID19 pour un montant de 22,5 millions de dollars. 

Les deux personnalités ont également évoqué la possibilité de mobiliser la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), pour soutenir le Secteur Privé malien ainsi que les actions visant à assurer la sécurité alimentaire et l’approvisionnement correct du pays en denrées de premières nécessités.

Notons qu’à  ce jour, le nombre de cas positifs enregistrés est de 171 dont 13 deccès pour un total de 37 patints gueris du covid-19. 


Daouda Bakary KONE

COVID -19 : ces 4 pays africains qui connaîtront la croissance en 2020 (FMI)

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par Ibrahim DIA/Financialafrik

Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que 4 pays africains pourraient connaitre la croissance en 2020 malgré le contexte de ralentissement économique due aux effets négatifs du coronavirus (Covid-19). Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de l’Ethiopie et de l’Ouganda. Dans son rapport sur l’économie africaine, publié mercredi 15 avril, l’institution a souligné que cette situation est due essentiellement à une croissance tirée par le secteur primaire (agriculture) dans ces pays.

Néanmoins, tempère l’organisation multilatérale signale, ces économies africaines n’échapperont pas à la récession du continent, avec un recul du PIB de 1,6 % en 2020. Commentant le document, le directeur du département Afrique du FMI, l’Ethiopien Abebe Aemro Selassie, a précisé : «cette résistance des économies de pays cités n’est que relative, aucun d’entre eux n’échappera à la récession».

En temps normal, ces quatre pays auraient affiché des taux de croissance aux alentours de 8% pour un ratio ne prenant pas en compte la croissance de la population. Par exemple, le recul économique de 1,6% prévu pour toute l’Afrique subsaharienne se traduira, si on le combine à l’évolution démographique, par une chute de revenu de 4 % pour chaque habitant.