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Tanzanie : le gouvernement a consacré 9 millions $ au dédommagement des populations touchées par l’un de ses projets

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En Tanzanie, le gouvernement a annoncé avoir finalisé le dédommagement des populations affectées par l’un de ses projets électriques. Le projet concerné est celui de la construction d’une ligne de transmission électrique de 400 kV reliant les localités de Kinyerezi et de Dodoma en passant par Chalinze.

Selon le ministre de l’Énergie, Médard Kalemani qui a annoncé la nouvelle, les populations qui ont subi des dommages en raison du projet ont reçu l’équivalent de 21,5 milliards de shillings tanzaniens, soit environ 9,3 millions $.

« Ce projet est une ligne de 400 kV qui s’étendra sur 600 km à raison de 100 km entre kinyerezi et Chalinze, 160 km entre Chalinze et Rufiji et 340 km entre Chalinze et Dodoma », a affirmé le responsable devant le Parlement.

Dans le même temps, l’exécutif a annoncé l’allocation de 91 millions de shillings (environ 39 000 $) à l’électrification de trois villages dans le district de Mkinga. Ainsi les travaux dans les villages de Mgamboshashui, Kumbamtoni et Mpale ont déjà commencé le mois dernier.

Gwladys Johnson Akinocho

Kenya : Ergon Solair construira une centrale solaire de 40 MW dans le comté de Kisumu

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Au Kenya, Ergon Solair Africa vient d’obtenir l’accord des autorités pour la mise en place d’une centrale solaire de 40 MW. La centrale sera construite dans le comté de Kisumu dans l’ouest du pays et sera opérationnelle en 2023.

Selon les prévisions de la succursale de l’entreprise américaine Ergon Solair PBC, la production de la centrale sera cédée au réseau électrique national. Ainsi un contrat de rachat d’électricité sera bientôt signé avec la Kenya Power et le kilowattheure sera vendu à 0,075 $.

La centrale sera raccordée au réseau par le biais d’une sous-station électrique de 220 kV qui sera implantée près du terrain de 100 hectares prévu pour l’accueillir.

« Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement kényan d’avoir approuvé ce projet dans le comté de Kisumu. Nous sommes convaincus qu’il stimulera les investissements et les activités, contribuant ainsi de façon significative au développement durable de la région », a affirmé Lorenzo Colacicchi, le fondateur de Ergon Solair.

Gwladys Johnson Akinocho

Madagascar : NextSource collaborera avec des partenaires asiatiques pour construire une usine d’anodes de batteries

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NextSource Materials veut construire une usine d’anodes de batteries dans une juridiction proche de son projet de graphite Molo, à Madagascar. Elle a à cet effet signé une lettre d’intention avec des partenaires japonais et chinois, dont les identités n’ont pas été dévoilées pour raison de « confidentialité ».

La société a néanmoins précisé que le partenaire japonais est un grand fournisseur de graphite purifié pour les anodes de batteries au lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques (VE) et hybrides. Quant au chinois, il opère dans la transformation et s’est assuré que les concentrés de NextSource remplissent bien les exigences de qualité du marché automobile.

Selon le PDG Craig Scherba, la finalisation d’un accord avec ces deux partenaires positionnerait NextSource comme un futur important fournisseur de graphite en paillettes de haute qualité, mais lui permettrait également de s’imposer immédiatement sur les marchés à forte croissance des VE et du stockage de l’énergie.  

D’après l’étude de faisabilité publiée récemment, le projet Molo pourrait produire annuellement 17 000 tonnes de graphite dans la première phase de son exploitation avant d’atteindre 45 000 tonnes par an dès la troisième année d’opération.

Lire aussi :

01/10/2019 – Madagascar : NextSource publie une nouvelle étude de faisabilité pour le projet de graphite Molo

Afrique du Sud : 300 ménages de la province du Limpopo ont désormais accès à l’électricité grâce à Glencore

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Glencore, compagnie minière active dans le charbon et les ferro-alliages en Afrique du Sud, a annoncé la fin d’un projet d’électrification mené avec l’Eskom dans la province du Limpopo. Financé à hauteur de 6 millions de rands par la société, le projet permet à 300 ménages des communautés de Ga-Masha et Ga-Rantho situées près de ses sites miniers d’avoir accès à l’énergie électrique.

Il faut souligner que le déficit d’approvisionnement en énergie électrique est un problème récurrent dans la nation arc-en-ciel et n’épargne même pas les compagnies minières. La réalisation de ce projet vient satisfaire un vœu des populations qui réclamaient depuis un moment, via parfois des manifestations violentes, leur connexion au réseau électrique national.

« Nous sommes très fiers de voir à quel point les membres de la communauté sont excités d’avoir enfin accès à l’électricité après que la municipalité n’a pas pu la leur fournir », a commenté Vorster Maloka, un haut responsable de Glencore.

La Climate Policy Initiative pense à l’après covid-19

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Face à la crise économique qui surviendrait probablement au sortir de la pandémie de covid-19, la Climate Policy Initiative propose plusieurs politiques de relance pour restaurer l’activité économique tout en réduisant les risques liés au changement climatique.

« Sans l’adoption d’incitations respectueuses du climat ou la prise en compte des emplois de l’avenir, nous risquons d’accumuler des dettes financières et environnementales qui accableront nos enfants qui se demanderont pourquoi nous n’avons rien fait pour changer ces perspectives quand nous en avons eu l’occasion », affirme l’organisation dans une note. Elle propose donc aux sociétés de saisir les opportunités qui se cachent actuellement dans plusieurs secteurs de l’économie.

L’aviation qui est responsable de 2 % des émissions mondiales sera l’un des secteurs les plus touchés au sortir de la crise sanitaire sous l’effet combiné des interdictions de voyages à court terme et des changements d’habitudes de consommation en raison de l’adoption croissante des réunions virtuelles. L’organisation propose donc que l’aide financière qui sera à terme nécessaire pour les compagnies aériennes inclue des mesures d’impact sur le climat afin de soutenir à long terme la compétitivité et la santé du secteur.

Un autre secteur à surveiller, selon l’organisation, est celui du pétrole et du gaz où des milliards de dollars d’actifs pourraient être bloqués bien avant les délais prévus par les différents scénarios. Il faudra donc éviter de mobiliser plus de ressources budgétaires pour soutenir des actifs qui seront de toute façon affectés par des transformations économiques inévitables.

Enfin, une partie du soutien pourrait être lié à l’intégration des objectifs de politiques publiques allant en faveur de la transition économique. « Le monde vient de réaliser quelque chose que les gens pensaient impossible : des réductions importantes d’émissions de gaz à effet de serre. Essayer de revenir au modèle précédent lorsque la demande mondiale reviendra serait une occasion perdue », affirment Joaquim Levy, Tom Heller et Barbara Buchner, les co-auteurs de cette note.

Gwladys Johnson Akinocho

Le Burkina Faso prend des mesures pour faire face à une éventuelle invasion de criquets pèlerins

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Au Burkina Faso, le gouvernement a entériné au terme du Conseil des ministres qui s’est tenu le 8 avril dernier, une stratégie de lutte contre une éventuelle invasion des criquets pèlerins. Cette feuille de route comprend notamment des actions pour informer et sensibiliser les acteurs sur les dispositions à prendre pour gérer un tel fléau.

« En cas d’arrivée des criquets pèlerins, des actions de lutte seront enclenchées à travers l’activation du plan national d’urgence antiacridien. Cette stratégie de riposte au plan national se fait en concertation avec la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) regroupant dix pays, dont le Burkina Faso », indique l’exécutif.

L’adoption de cette stratégie par le Burkina Faso intervient alors que les ravages des criquets pèlerins se poursuivent en Afrique de l’Est avec une seconde vague plus redoutable (20 fois la taille de la précédente) attendue par la FAO.  

D’après la dernière mise à jour de la CLCPRO datant du 24 mars dernier, la probabilité que les essaims sévissant actuellement en Afrique de l’Est atteignent la région ouest africaine d’ici juin est assez faible et aucun risque n’est prévu à court terme.

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Cameroun : la BID octroie un financement de 64 milliards FCFA à la Société de développement du coton

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Le 7 avril 2020, le ministre camerounais de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, a signé avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), filiale de la Banque islamique de développement (BID), un accord de financement d’un montant de 64,3 milliards FCFA.

Ce financement est destiné à la Société de développement du coton (Sodecoton), unité agro-industrielle majoritairement contrôlée par l’État camerounais, et qui encadre plus de 250 000 producteurs de coton dans la partie septentrionale du pays.

Selon les termes de l’accord, ces fonds serviront à l’achat des intrants à mettre à la disposition des producteurs, d’une part, et à acheter le coton-graine auprès des mêmes producteurs, au moment de la récolte, d’autre part.

Initialement arrêté à 13 milliards FCFA chaque année, le concours financier de la BID en faveur de la Sodecoton a été revu à la hausse au cours de la campagne cotonnière 2017-2018. Il atteint désormais près de 65 milliards FCFA et met la Sodecoton à l’abri des prêts bancaires sur le marché local, qui permettaient souvent de satisfaire ses besoins financiers au cours des campagnes cotonnières.

BRM

Éthiopie : un million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence (FAO)

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En Éthiopie, les dommages causés par l’invasion des criquets pèlerins ont plongé un million de personnes en situation d’aide alimentaire d’urgence. C’est ce qu’a annoncé hier, l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Dans le pays d’Afrique de l’Est, l’organisation indique que les insectes ont déjà détruit 200 000 hectares de terres agricoles et causé la perte de 356 000 tonnes de céréales. Le sorgho et le maïs sont les cultures les plus affectées avec respectivement 114 000 hectares et 41 000 hectares dévastés.

D’après la FAO, les États principalement touchés par ces pertes sont les régions d’Oromia, de Somali et du Tigray. Par ailleurs, l’institution onusienne souligne qu’environ 1,3 million d’hectares de pâturage ont été aussi affectés, ce qui compromet l’alimentation du bétail ainsi que les revenus des populations agropastorales. 

« Alors que nous faisons tout notre possible pour contrôler les criquets pèlerins, il est important de protéger les moyens de subsistance des populations les plus affectées particulièrement dans un contexte où la situation est aggravée par la pandémie du coronavirus », indique Fatouma Seid, représentante de la FAO en Éthiopie.

Pour rappel, cette invasion de criquets pèlerins est l’une des pires que traverse l’Éthiopie depuis plus de 25 ans.    

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Le tunisien Enda Tamweel obtient un prêt syndiqué d’environ 66 millions $ destiné au financement des PME

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Enda Tamweel, l’une des neuf (9) institutions de microfinance opérant sur le marché tunisien, a conclu un accord de prêt syndiqué d’un montant équivalent à 65,7 millions $ avec l’institution néerlandaise FMO dédiée au soutien des acteurs du secteur privé évoluant dans des marchés émergents. La ligne de crédit sera accordée en monnaie locale.

L’institution de microfinance tunisienne qui dispose d’un réseau de 96 agences et revendique près de 390 000 clients actifs a prévu de renforcer sa capacité de financement des petites et moyennes entreprises (PME), prioritairement celles des zones rurales qui représentent 40 % du portefeuille de l’établissement. Selon Mohamed Zmandar qui dirige Enda Tamweel, cet accord représente « une première pour le secteur de la microfinance en Tunisie ». Il traduit l’intérêt et la confiance portés à l’institution de microfinance à l’international.

Enda Tamweel mis sur pied par l’ONG Enda inter-arabe a accordé en 2018, environ 346 736 prêts pour un montant global atteignant 812,5 millions de dinars. Sa clientèle était constituée majoritairement d’entreprises évoluant dans le secteur de l’agriculture et du commerce. La structure a accueilli la même année dans son tour de table six nouveaux investisseurs étrangers constitués en grande partie d’institutions financières de développement.

Chamberline Moko

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https://www.agenceecofin.com/microfinance/0910-69954-tunisie-enda-tamweel-va-emettre-un-emprunt-obligataire-de-15-millions-de-dinars-avec-un-taux-d-interet-fixe-de-12-5
https://www.agenceecofin.com/finance/0110-69687-enda-tamweel-signe-un-accord-de-garantie-de-pret-de-10-millions-avec-citibank-tunisie

Bénéfice record, activité en baisse, comment les actionnaires d’Ecobank se serrent la ceinture

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Alors qu’il vient d’annoncer un résultat record pour la deuxième année consécutive, Ecobank Transnational Incorporated (ETI) ne versera pas de dividendes au titre de l’exercice 2019 ; un événement devenu presque ordinaire pour ses actionnaires. L’annulation de l’Assemblée générale du 2 avril 2020 pour des raisons sanitaires a sans doute détendu l’atmosphère, mais la tension et la pression demeurent palpables à l’aune des résultats satisfaisants ou presque du groupe.

Nouveau résultat record, politique de distribution figée

Pour la quatrième année consécutive, les actionnaires du groupe basé à Lomé ne percevront pas de dividendes. Le signal envoyé par le top management d’Ecobank sonne comme un appel à la patience, alors qu’ETI pour justifier le statu quo continue d’évoquer des « facteurs tels que les nouvelles exigences de fonds propres réglementaires auxquelles le groupe est soumis, et la nécessité de constituer un coussin de liquidité pour la holding ». Sevrés de cash, les investisseurs continuent de s’appauvrir, en particulier ceux ayant des visées à court terme. Le résultat net par action a encore régressé cette fois-ci de 5 points, fin décembre 2019.

Bien qu’en 2019, Ecobank ait enregistré un résultat avant impôt atteignant les 405 millions $, un nouveau record, la Banque est encore loin de son objectif de 1 milliard de bénéfice à l’horizon 2021. Certes, les fonds propres se sont dopés passant de 1,7 milliard à environ 1,9 milliard $, soit au total une augmentation de 9%, et le rendement de 16,5% est « tangible », mais ETI qui renonce à retourner l’ascenseur à ses actionnaires dit vouloir jouer la carte de la prudence avec sa trésorerie qui pourtant, s’est à nouveau améliorée de 19 points de pourcentage à 2,5 milliards $.

Recul constant de l’activité

La pondération de la Banque vis-à-vis de ses actionnaires pourrait aussi être motivée par la baisse constante de l’activité. Alors que son résultat a semblé prendre la trajectoire haussière, les comptes du groupe panafricain montrent une contraction de l’activité bancaire pour la deuxième année d’affilée, malgré une stabilisation apparente des crédits accordés à l’économie et des dépôts en progression.

En 2019, les filiales d’Ecobank ont prêté environ 9,3 milliards $ à la clientèle, soit plus de 200 millions $ de plus que l’année précédente.  Les dépôts ont connu une trajectoire haussière passant de 15,9 milliards à 16,2 milliards.

Paradoxalement, le produit net bancaire (PNB) a baissé de 11% à 1,6 milliard $, son plus bas niveau depuis sept ans. Cette situation morose est consécutive aux mauvaises performances des activités d’intermédiaire et des commissions.

Les activités d’intermédiaire ont connu un coup de rhume passant de plus de 929 millions $ à 749 millions, soit une baisse d’un peu plus de 19%. Du côté des commissions, Ecobank ne s’en sort pas si bien. Par rapport à 2018 où le groupe a semblé remonter la pente, les revenus de commissions ont légèrement baissé ; ceux de trading qui avaient performé un an plus tôt, étant restés presque stables.

Une gestion prudente limite la casse

La Banque a réussi à contenir ses coûts fixes et diminuer son exposition aux créances en souffrance. Une précision qu’Ade Ayeyemi, le CEO d’Ecobank n’hésite d’ailleurs pas à vanter. « La mise en œuvre d’une stratégie de redressement agressive sur les prêts non performants donne également des résultats positifs avec des recouvrements nettement plus élevés en 2019 », a déclaré cet ancien directeur de Citibank, le groupe bancaire qui a offert le plus de DG à Ecobank.

Concrètement, le résultat d’exploitation d’ETI en hausse de 15% fin 2019 est surtout porté par des provisions sur créances douteuses qui ont baissé près de trois fois. Presque la même tendance est observée dans les provisions sur les actifs financiers ; une situation exceptionnelle. Ecobank pourrait renouer avec ses vieux démons en 2020, en grande partie à cause de la crise sanitaire liée au covid-19. « Nous avions fait des prévisions pour 2020. Cependant, l’année est devenue extraordinaire et inhabituelle. La pandémie de coronavirus a actuellement un impact social, économique et financier important sur toutes les entreprises et personnes dans le monde », tempère Ade Ayeyemi.

Fiacre E. Kakpo