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Défense: L’aviation russe aurait accidentellement découvert une zone de camouflage pour des sous-marins stratégiques américains

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Des IL-38 russes ont découvert accidentellement des sous-marins stratégiques américains a-t-on appris sur le site web Avia-pro.

Et voici l’histoire comme nous l’a racontée le site d’actualité russe de l’aviation :

Il y a quelques jours, l’US Air Force a envoyé des chasseurs F-22 dans l’océan Pacifique, et lors de leur mission, les chasseurs américains y ont intercepté deux avions anti-sous-marins russes IL-38.

Étant donné que l’incident s’est produit à une très grande distance des frontières américaines, les experts estiment que des avions russes se trouvaient accidentellement dans une zone de camouflage des sous-marins stratégiques américains.

Selon la source russe Zvezda qui a publié cette information, les deux avions anti-sous-marins russes IL-38 auraient fait cette découverte impressionnante alors qu’ils participaient à un des exercices de routine et en se basant sur le fait que l’US Air Force n’avait pas besoin de procéder à une interception de type urgent concernant les deux avions russes qui visiblement ne pouvaient pas transporter d’armes sérieuses, les analystes ont conclu que les exercices pourraient être bien basés sur de véritables objectifs « ennemis », car il n’y a tout simplement pas d’autre moyen d’expliquer l’incident

« Des chasseurs américains F-22 ont intercepté deux avions anti-sous-marins russes IL-38 dans la région de la mer de Béring.

Cela est indiqué dans le message du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord sur Twitter.

Le communiqué précise que les deux avions russes sont entrés dans la zone d’identification de la défense aérienne de l’Alaska le 8 avril, mais n’ont pas violé l’espace aérien ».

Les États-Unis se sont pour le moment refusé à tout commentaire suite à la publication cette information.

Source : Avia-pro

2-Israël : le rabbin-ministre « ami » de la Covid-19 

Lui-même testé positif au nouveau coronavirus, le ministre israélien de la Santé Yaakov Litzman est sous le feu des critiques pour une gestion jugée « catastrophique » de la crise au sein de sa propre communauté ultra-orthodoxe, devenue l’incubateur national de la pandémie.

Le gouvernement israélien a été l’un des premiers le mois dernier à restreindre l’accès à son territoire pour lutter contre la propagation du virus, avant d’ordonner la fermeture des lieux publics et le confinement.

Mais dans certains secteurs ultra-orthodoxes, ces mesures strictes se sont heurtées à la réticence des habitants qui n’ont pas respecté la distanciation sociale et ont continué à se rendre dans les synagogues et les yeshivot (écoles talmudiques), que des rabbins n’ont d’abord pas fermés malgré l’ordre des autorités.

Source : Égalité et réconciliation 

3-Charles de Gaulle hors service ! 

Avec 50 cas de Covid-19 confirmés à son bord [sur 66 marins dépistés], le porte-avions Charles de Gaulle fait actuellement route vers Toulon, son port-base, deux semaines avant la date prévue. Et la question est de savoir comment le virus s’y est introduit…

« Pour l’instant, nous n’avons pas d’informations sur l’origine de la contamination », a dit Christian Cambon, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, après une audition en visioconférence de Florence Parly, la ministre des Armées. Des médecins et épidémiologues ont été transportés sur le bateau pour comprendre comment c’est arrivé. Est-ce que c’était pendant la dernière escale à Brest ? », a-t-il demandé.

En effet, l’explication la plus plausible serait celle de cette escale à Brest, le 13 mars. Si les familles ne furent pas autorisées à monter à bord du porte-avions, les marins purent mettre pied à terre. Or, visiblement, le renforcement des mesures de nettoyage à bord ainsi que l’application des comportements-barrière [toujours compliqué sur un navire militaire] n’auront pas été suffisants.

Syrie: La grosse stratégie la Russie (Euphrate-est) : les forces US se sont-elles fait piéger? Presque…

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Depuis la récente visite du ministre russe de la Défense à Damas, il y a quelque chose de bien changé sur les fronts de combat : l’apparente accalmie à Idlib avec en toile de fond la poursuite du déploiement des convois militaires turcs, des batteries de missiles antiavion, de la fusion des milices récalcitrantes et la création d’une force armée turque-mercenaires composée de quelque 18 000 effectifs fait écho, à des agissements multipliés par 10 des Américains un peu plus à l’est à Hassaké et à Deir ez-Zor où l’Amérique tente de mettre sur le point un front uni, étendu entre Hassaké et Deir ez- Zor, non seulement pour contrer la présence militaire russe au Levant et en Irak mais aussi pour en découdre avec la Résistance.

Idlib: le fatal quart d'heure

Idlib: le fatal quart d’heure « turc »?Qui aurait cru que les terroristes d’origine centre-asiatique et chinoise pro-Erdogan lui tirent dessus!

Une mini guerre froide se déroule entre Russes et Américains d’une part et entre USA et Résistance de l’autre avec des points chaud à Hassaké ou encore à Homs. On se rappelle fort bien avec quelle lâcheté les USA ont largué en septembre dernier les Kurdes de Syrie face à l’invasion de leur allié turc au sein de l’OTAN la Turquie et surtout le fait que l’armée syrienne a ouvert ses bras pour accueillir les Kurdes de Syrie tout comme la Russie.On a même parlé un moment d’une intégration des Kurdes au sein de l’armée nationale syrienne. Or à Hassaké, les Etats-Unis qui travaillent à la création de nouvelle bases à renfort d’équipements ramenés en provenance de l’Irak, cette dynamique de réintégration est désormais totalement bloquée. 

Les forces américaines déployées dans le nord-est de la Syrie ont rappelé des centaines de combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) à rejoindre leur rang, a révélé le site web analytique SouthFront citant l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Les forces américaines ont multiplié leurs agissements pour élargir leur influence dans la région de l’Euphrate orientale alors que des centaines d’éléments des FDS ont déjà rejoint le service dans les bases américaines des gouvernorats de Hassaké et de Deir ez-Zor. Ils auraient reçu une formation et seraient impliqués dans des « opérations logistiques. Les États-Unis leur ont offert un salaire mensuel supérieur à ce qu’ils touchaient auparavant », ajoute l’OSDH.

Deir ez-Zor : les FDS ne tolèrent pas le drapeau national syrien

Deir ez-Zor : les FDS ne tolèrent pas le drapeau national syrienDans la province de Deir ez-Zor occupée par les FDS, supplétifs des Américains, des civils ont été pris pour cible pour avoir hissé le drapeau national syrien.

Si ajoute ce fait nouveau, à la soi-disant mutinerie d’il y a quelques jours dans la prison d’al-Ghouiran où quelque 5000 terroristes de Daech sont retenus et d’où les hélicoptères US ont héliporté une dizaine d’entre eux vers l’Irak voisin, le plan américain mais aussi le contre-plan Russie-Résistance se précise : le gel des combats à Idlib après la royale défaite turque face à l’armée syrienne, au Hezbollah et à la Russie, la réactivation du front syro-irakien avec des opérations de ratissage de la Résistance irakienne à al-Anbar, près des frontières syro-jordano-saoudioen, des attaques et des contre-attaque anti Daech à Homs , non loin d’al- Tanf où l’Amérique voit ses plans de ranimation de Daech capoter régulièrement.

A Deir ez Zor et à Homs, l’US Army a enregistré ces dix derniers jours ses premières pertes qui devraient l’inquiéter. Un convoi militaire avec un haut officier US, visiblement chef du réseau de trafic de Daech de Syrie en Irak a été pris pour cible d’une attaque au missile et l’intéressé est mort avec ses mercenaires des FDS, au milieu du démenti US. Autre fait marquant signé la Russie : les forces russes ont créé de façon éclaire dans la nuit de samedi à dimanche quatre postes militaires coupant la route sur M4 aux convois US en provenance du nord d’Irak. L’armée russe étend sa présence dans le nord-est de la Syrie pour défier les forces américaines  via ces quatre postes d’observation dans les districts de Qamichli et de Tal Tamr, où les forces américaines sont de plus en plus attaquées aussi bien par la population que par l’armée syrienne.  

M4: les GI's chassés par la Russie!

M4: les GI’s chassés par la Russie!Un convoi militaire russe s’est dirigé droit vers la base de Qamichli, les GI’s font place nette par crainte d’être écrasés.

Sur cette base, on apprend par Avia.pro, que la Russie a envoyé environ 150 chars et véhicules de transport de troupes au port syrien de Tartous. Le grand navire de débarquement de la marine russe, Saratov, a mis les voiles dans le Bosphore et sillonné la Méditerranée pour se diriger vers Tartous pour y livrer quelque 150 chars lourds et véhicules blindés ainsi que d’autres armes et munitions à l’armée syrienne.

Yörük Işık@YorukIsik

Reinforcement for Russia’s #Syria campaign continues amid #COVID19 pandemic: #ВМФ Project 1171 #ЧФ Black Sea Fleet 197th Assault Ship Brigade Tapir (NATO:Alligator) class LST Saratov 150 transited Bosphorus (carrying tanks/APCs) towards Mediterranean en route to #Tartus.

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633:53 PM – Apr 10, 2020Twitter Ads info and privacy54 people are talking about this

Selon des experts, la livraison de ces armes et munitions à l’armée syrienne rappelle le début d’une opération militaire à grande échelle contre les terroristes et leur protecteur turc et otanien. La nouveauté? Il se peut que la prochaine escalade inclut à la fois le front idlibin et celui de Deir ez-Zor, l’armée syrienne, la Résistance et la Russie ayant pris une posture pré-guerre. 

Guerre hybride US contre l’Algérie: 1er échec militaire US?

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Première défaite US face à l’armée algérienne? La question peut paraître mal posée et pourtant, c’est ce qui ressort d’une enquête du Pentagone. Trois ans après avoir planifié une opération sous fausse bannière à Tongo Tongo au Niger où des soldats US ont été tués, aidant ainsi les USA à ériger l’une de leurs plus grandes bases aériennes au monde à Agadez, à quelques kilomètres de l’Algérie, les États-Unis crient au gaspillage et à la mauvaise décision. Dans un rapport détaillé, l’inspecteur général du Pentagone dénonce un projet « fou », ayant violé les « lois fédérales » et truffés de « malversations ». Mais personne n’est dupe. Un si vaste projet n’aurait jamais pu voir le jour sans le consentement de l’État fédéral US.  

USA/Daech:

USA/Daech:De nouveaux exercices militaires de l

Toujours est-il que la construction de la base aérienne 201 près d’Agadez dans le nord du Niger a été jugée « inutile », entre autres pour cause de « diverses entorses aux régulations et aux critères de sécurité mettant en danger les forces US déployées dans cette base » : « le projet qui a coûté un peu plus de 100 millions de dollars est en outre situé dans l’une des zones les plus difficiles de la planète, dit l’inspecteur. Mais difficile de croire qu’aux États-Unis d’Amérique, pays où les thinks tank se prolifèrent comme des champignons, une base aérienne de taille de celle d’Agadez voie le jour sans l’étude préalable. Surtout que la base, connue sous le nom de base 201, a été spécialement préparée pour l’accueil d’avions-cargo MacDonnell Douglas C-17 Globemaster III et toute une gamme de drones armés ou de drones d’attaque qui opéraient de Niamey, la capitale du Niger, évidemment pour tuer et intimider, au nom de la lutte « antiterroriste » les populations nigériennes et sahéliennes, mais surtout pour espionner le ciel algérien. Au fait le « Hirak » qui  s’est déclenché en Algérie dès le février 2019 n’aura été que la face « politique » de cette guerre hybride que les États-Unis ont commencée dès l’accession de Trump à la Maison-Blanche contre l’Algérie, une Algérie qui a le pétrole de schiste.

source : crytome.org

l’inspecteur général du Pentagone dit dans son rapport que « le site de la base 201 aurait été fort mal choisi d’un point de vue stratégique et les installations manquent aux standards de base de protection et de sécurité tels que définis par les lois fédérales US. La base aérienne 201 représente l’archétype d’un effort raté d’édifier une base militaire aérienne fonctionnelle dans une zone très éloignée dans un environnement et des conditions drastiques ». Mais qui croit une telle sornette? Agadez est un lieu on ne peut plus stratégique, situé entre le Sahara et le Sahel, un carrefour qui donne accès au ciel libyen, tchadien, malien et surtout algérien ! Pour une Amérique qui cherche depuis fort longtemps à « s’emparer de l’Algérie », on n’aurait pu mieux choisir. D’ailleurs la 724ème escadrille expéditionnaire US implantée à Agadez est dotée du nec plus ultra en matière de guerre électronique et de drones de surveillance et d’attaque. Qu’est ce qui ne va donc?  

Casus belli contre l'Algérie?

Casus belli contre l’Algérie?À peine quelques heures après la première attaque à la voiture piégée contre une base de l’armée algérienne, Daech a pointé son nez, en revendiquant l’attentat.

Le 3 mars dernier, les États-Unis ont annoncé avoir perdu l’un de leurs drones les plus sophistiqués dans le nord du Niger. D’après la version officielle, l’appareil aurait été victime d’une panne mécanique et s’est écrasé dans la région d’Agadez, soit presque à la sortie de la base. Les images qui ont inondé dans la foulée les réseaux sociaux avant d’en être retirées par les soins de la CIA prouvaient pourtant que le drone, un MQ-4, avait été abattu. Vu qu’au Sahel, personne ne croit au récit d’un Daech émergent qui agirait contre les intérêts US et otaniens, la conclusion américaine n’aurait pas tardé de tomber : « la base US à Agadez est infiltrée ». Les failles qu’évoque le rapport auraient bien servi les ennemis pour qu’ils puissent réussir à intercepter puis à abattre le drone US. Cette partie est celle-là même qui possède une solide défense antiaérienne, une armée de l’air à toute épreuve. Or c’est le cas de l’Algérie. L’Algérie a-t-elle joué un mauvais tour aux USA au point de les pousser à revoir leur présence militaire au Sahel ? Possible. Après tout c’est l’un des rares États de la région à avoir des missiles sol-air modernes et de meilleures capacités en guerre électronique et qui peut interdire parcimonieusement son espace aérien aux drones étrangers. 

À la mi-janvier, l’Armée nationale populaire algérienne (ANP) a d’ailleurs procédé à des manœuvres à munitions réelles « Borkane 2020 » en 4e région militaire à Ouargla, dans le sud-est de l’Algérie, à la frontière avec la Libye, un exercice impliquant la DCA et l’armée de l’air. Les Américains n’ont pas été trop loin… 

Niger: la base de drone US, infiltrée?

Niger: la base de drone US, infiltrée?L’US Africom et l’armée de l’air n’ont pas efficacement planifié, conçu et construit la base aérienne 201 au Niger pour fournir une infrastructure de soutien d’aérodrome et de base à l’appui des opérations de l’US Africom.

Au Maroc: Libération de 5.654 détenus (ministère de la Justice)

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Rabat – SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, a accordé sa grâce royale au profit de 5.654 détenus et ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection des détenus au sein des établissements pénitentiaires, particulièrement contre la propagation de l’épidémie du coronavirus, a annoncé le ministère de la Justice.

« Dans le cadre de l’attention constante octroyée par Sa Majesté, que Dieu L’assiste, à ses sujets détenus dans les établissements pénitentiaires et de réhabilitation, Amir Al Mouminine a accordé Sa Grâce royale au profit de 5.654 détenus », a souligné le ministère dans un communiqué publié dimanche.

Les détenus bénéficiaires de cette Grâce royale ont été sélectionnés sur la base des critères humains et strictement objectifs, qui prennent en considération leur âge, leur état de santé précaire et la durée de leur détention, ainsi que la bonne conduite, le bon comportement et la discipline dont ils ont fait preuve tout au long de leur incarcération, précise la même source.

Le département fait savoir que compte tenu des circonstances exceptionnelles associées à l’état d’urgence sanitaire et des précautions qu’il impose, ce processus sera exécuté par étapes successives.

Dans ce cadre et conformément aux Hautes instructions royales, les bénéficiaires de la Grâce royale seront soumis à une surveillance, à des tests médicaux, ainsi que la mise en quarantaine nécessaire, à leur domicile, pour assurer leur sécurité.

« Pour des considérations purement humanitaires, que Sa Majesté le Roi a toujours soulignées, en insistant sur la protection de la santé et la sécurité des détenus, notamment dans ces circonstances difficiles, et les conditions qu’elles exigent pour empêcher la propagation du Coronavirus « COVID-19″ par les établissements pénitentiaires et réhabilitation, Sa Majesté le Roi, que Dieu le glorifie, a ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection des détenus au sein de ces établissements, particulièrement contre la propagation de cette épidémie », ajoute le ministère.

Puisse Dieu préserver Sa Majesté le Roi en tant que garant et protecteur de la Nation, et source de clémence et de miséricorde, perpétuer sa gloire et préserver Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan ainsi que tous les membres de la famille royale.

Au Maroc: Le ROI Mohammed VI nomme M. Othman El Firdaouss ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports

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Casablanca – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu mardi au Palais Royal de Casablanca, MM. Saaid Amzazi et Othman El Firdaouss, en présence du Chef du gouvernement, M. Saad Dine El Otmani.

Au cours de cette audience, et conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution et sur proposition du Chef du gouvernement, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu:

Charger M. Saaid Amzazi, ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, des fonctions de porte-parole du gouvernement.

Et nommer M. Othman El Firdaouss, ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports.

La Banque d’Algérie veut limiter les effets de la crise du Covid-19 : Les dettes des entreprises rééchelonnées

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La Banque d’Algérie a décidé le rééchelonnement des crédits au profit des entreprises, publiques et privées, jusqu’à septembre prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, lors d’une émission de la Radio nationale (Chaîne 2). Des mesures ont été prises et d’autres le seront, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines, qui a souligné que les ministres n’ont pas attendu la crise du coronavirus pour travailler et réformer tout ce qui est réformable dans la gouvernance de ce pays.

La Banque d’Algérie a décidé le rééchelonnement des crédits au profit des entreprises, publiques et privées, jusqu’à septembre prochain. L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, lors d’une émission de la Radio nationale (Chaîne 2). La mesure est venue aider les opérateurs économiques dans ces moments de crise.

Des mesures ont été prises et d’autres le seront, a indiqué le ministre de l’Industrie et des Mines, qui a souligné que les ministres n’ont pas attendu la crise du coronavirus pour travailler et réformer tout ce qui est réformable dans la gouvernance de ce pays. Plus que cela, la crise sanitaire a servi de stimulateur.

Aujourd’hui, selon lui, on mesure bien le caractère stratégique d’une production nationale. Notre plan pour relancer notre économie et la suppression des écueils qui empêchaient les vrais investissements est prêt, le projet de loi finances complémentaire et d’autres textes n’attendent que de passer par le Parlement, qui ne peut malheureusement pas se réunir en ce moment de crise, précise M. Aït Ali qui annonce la finalisation de la révision des textes de loi régissant l’industrie automobile et l’investissement.

Mettant l’accent sur le retour en force du secteur public dans certains segments de production, le ministre de l’Industrie et des Mines a affirmé hier que «malgré les contraintes auxquelles fait face Saidal, notamment la concurrence déloyale et les problèmes de gestion interne, cette entreprise publique a répondu présente et de manière rapide face à cette catastrophe mondiale».

«Nous aurions souhaité que des grandes entreprises du secteur privé s’impliquent aux côtés des entreprises publiques en ces moments difficiles», a souligné Ferhat Aït Ali, précisant que grâce au groupe public Saidal, «qui, heureusement, disposait d’un stock stratégique», l’Algérie fait face à cette situation.

Le ministre de l’Industrie a estimé que le gouvernement n’a pas attendu cette situation de crise pour «penser à relancer le secteur public et à mettre en place des exigences pour l’investissement privé afin qu’il soit à l’avenir un investissement stratégique». «Nous avons besoin d’investisseurs qui s’inscrivent dans la construction du pays, et non pas dans sa destruction», a-t-il soutenu.

Evoquant, par ailleurs, les dispositions prises pour répondre aux besoins croissants du secteur de la santé, notamment en masques et en appareils de respiration, le ministre a assuré que les entreprises publiques, notamment Enie, Eniem et Getex, ont soumis aux laboratoires nationaux des prototypes de produits pour homologation avant de procéder à la production à grande échelle.

Soulignant que la production de masques devait répondre à des exigences techniques et réglementaires, M. Aït Ali a indiqué que l’objectif actuel est de produire 12 millions de masques par mois pour répondre aux besoins imposés par l’épidémie. 

Par Elwatan

Impact de la crise sanitaire en Algerie : Les banques adoptent des mesures de sauvegarde des entreprises

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L’impact de la pandémie de coronavirus sur les entreprises a fait réagir les banques. L’Association professionnelle des banques et établissements financiers (ABEF) a annoncé la mise en application de mesures en faveur des entreprises en difficulté.

«Dans le contexte actuel de propagation de la pandémie de Covid-19, et en application de l’instruction émanant de la Banque d’Algérie, les banques et les établissements financiers, conscients des impacts économiques de la situation sanitaire actuelle du pays, ont décidé de prendre des mesures de sauvegarde des entreprises et de l’outil de production», explique ce communiqué.

Les entreprises concernées par ces mesures sont celles qui sont particulièrement exposées aux difficultés du fait de la suspension ou des perturbations de leurs activités. Exprimant leur solidarité, les banques de la place affirment, par la voix de l’ABEF, qu’elles accompagneront ces entreprises dans cette situation exceptionnelle.

Ainsi, chaque cas sera traité individuellement. «L’ABEF examinera la situation individuelle de chaque client (particuliers, professionnels, TPE, PME/PMI, grandes entreprises, etc.) et prendra les mesures appropriées portant essentiellement sur le report et/ou renouvellement des échéances des crédits arrivées au 31 mars 2020 et postérieurement.»

Il sera également question de la consolidation des impayés non traités à la date du 31 mars 2020 et postérieurement, la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits et les différés de paiement ainsi que l’annulation des pénalités de retard des créances exigibles à la date du 31 mars 2020 et postérieurement. Le communiqué de l’ABEF précise également la décision du maintien et/ou du renouvellement des lignes de crédits d’exploitation.

Les mesures énoncées seront effectives sur une période de six mois, à compter du 31 mars 2020, indique l’association des banquiers. Les banques, pour rappel, continuent d’assurer leurs services habituels permettant à leur clientèle d’exécuter l’ensemble de leurs opérations, dans les meilleures conditions, informe l’ABEF.

Réunion de l’Opep+ : Accord de réduction de 10 millions de barils, sans le Mexique

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La pandémie de coronavirus a déséquilibré un marché où l’offre mondiale était déjà excédentaire, et où elle l’est désormais dans des proportions rarement vues, avec les restrictions des déplacements prises partout pour éviter la propagation du Covid-19.

Al’exception du Mexique, les producteurs de pétrole, réunis avant-hier, se sont entendu sur une réduction en mai et juin de la production mondiale à hauteur de 10 millions de barils par jour, a annoncé hier l’Opep.

L’accord, qui prévoit aussi que cette réduction passe à 8 millions de barils par jour de juillet à décembre, nécessitera l’accord de Mexico pour entrer en vigueur, a indiqué l’Organisation dans un communiqué. Celui-ci a été publié au terme d’une longue réunion par visioconférence destinée à trouver une solution à la chute rapide des cours du brut, en raison de l’effondrement de la demande et de la guerre des prix entre l’Arabie Saoudite et la Russie.

La pandémie de coronavirus a déséquilibré un marché où l’offre mondiale était déjà excédentaire, et où elle l’est désormais dans des proportions rarement vues, avec les restrictions des déplacements prises partout pour éviter la propagation du Covid-19.

Selon l’agence d’informations financières Bloomberg, Mexico trouve excessif l’effort qui lui est réclamé, comparé à d’autres pays. Une nouvelle réunion est prévue le 10 juin prochain, toujours en visioconférence, «pour décider de mesures supplémentaires, autant qu’il sera nécessaire, pour équilibrer le marché». L’accord prévoit aussi un niveau de réduction de la production entre janvier 2021 et avril 2022, à 6 millions de barils par jour.

Ces initiatives, indique le site spécialisé Prix du baril, «visent à enrayer la chute des cours du pétrole qui dépasse 50% depuis le début de l’année, un mouvement lié à l’effondrement exceptionnel de la demande de brut après les multiples mesures de confinement prises pour tenter de freiner la pandémie de coronavirus». Ce plongeon a été amplifié par la rupture du précédent pacte liant la Russie et l’Opep, qui a amené l’Arabie Saoudite à déclencher une guerre des prix en gonflant sa production.

Après plusieurs heures de discussion durant la journée de jeudi, l’OPEP, la Russie et leurs alliés ont annoncé leur intention de réduire leur production de plus de 20%, en attendant des Etats-Unis et d’autres gros producteurs qu’ils se joignent à l’effort commun. Lors d’une téléconférence organisée quelques heures plus tard, le roi Salmane d’Arabie Saoudite, les présidents russe Vladimir Poutine et américain Donald Trump ont évoqué l’importance de la coopération entre producteurs, a rapporté l’agence de presse officielle saoudienne SPA.

Toutefois, le groupe OPEP+ (qui n’inclut pas les Etats-Unis) a déclaré qu’un accord définitif nécessitait encore la signature du Mexique, qui renâcle à réduire sa production autant que souhaité par ses partenaires, précise le site spécialisé, qui rapporte les propos du ministre saoudien de l’Energie, Abdelaziz Ben Salmane, cité par Reuters. «J’espère que (le Mexique) finira par réaliser l’intérêt de cet accord, non seulement pour le Mexique mais pour le monde entier», a-t-il dit.

Mexico a proposé de réduire sa production de 100 000 bpj sur les deux prochains mois, ce qui la ramènerait à 1,681 million de bpj, a précisé le ministre mexicain Rocio Nahle, sur Twitter.

Mais les alliés du Mexique souhaitent une réduction quatre fois plus importante, indique Prix du baril. Au total, selon les documents que Reuters a pu consulter, l’OPEP+ réduirait ses pompages de 10 millions de bpj en mai et en juin, soit de 23%, ce qui représenterait 2,5 millions de bpj pour l’Arabie Saoudite comme pour la Russie et un peu plus d’un million pour l’Irak.

Pour la banque américaine Goldman Sachs, il est peu probable que les réductions de production évoquées suffisent à compenser la chute de la demande : elle estime que la pandémie devrait amputer celle-ci de 19 millions de bpj sur avril-mai, rapporte la même source, ajoutant que pour ses analystes, les réductions envisagées, si elles finissent par être appliquées, «seraient encore trop faibles et trop tardives pour empêcher une baisse des cours dans les prochaines semaines, alors que les capacités de stockage vont arriver à saturation».

Le G20 n’a signé aucun engagement chiffré : L’accord de l’OPEP+ sera-t-il finalisé ?

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Lors de la réunion, l’OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de l’Organisation avaient décidé d’ajuster à la baisse leur production globale de pétrole brut de 10 millions de barils par jour, à compter du 1er mai 2020, pour une période initiale de deux mois, soit jusqu’au 30 juin 2020.

Un accord mondial global incluant en plus de l’Opep+ d’autres grands producteurs, tels que les Etats-Unis et le Canada semble encore incertain au vu du communiqué laconique qui a sanctionné la réunion virtuelle des ministres de l’Energie des nations du G20.

Quelques heures après la fin des pourparlers, vendredi soir, le communiqué du G20 n’a fait aucune mention de réductions ou de quantités, faisant uniquement référence à des «mesures pour assurer la stabilité du marché de l’énergie», et à une reconnaissance de «l’engagement de certains producteurs à stabiliser les marchés de l’énergie».

La Russie et l’OPEP avaient déclaré, à l’issue de leur rencontre OPEP+ tenue jeudi, vouloir que d’autres producteurs, dont les Etats-Unis et le Canada, réduisent de 5% en plus des 10% décidés par l’alliance, mais malgré cet «avertissement», aucune décision claire et étayée de chiffres concernant les possibles contributions des grands producteurs hors Opep+ n’a été évoquée, ce qui s’apparente à un nouvel accroc.

Il s’ajoutera au désaccord entre l’Arabie Saoudite et le Mexique, qui rechigne à signer la décision de réduction prise par l’Opep+, et ce, malgré l’offre de médiation du président américain, Donald Trump.

Le Mexique a déclaré qu’il ne réduirait la production que d’un quart de la baisse demandée par l’OPEP+, soit une réduction de seulement 100 000 barils par jour, et non pas les 400 000 b/j exigés par l’alliance. Trump avait proposé ensuite d’aider le Mexique à éponger 250 000 b/j supplémentaires, selon les déclarations du président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador.

Selon l’agence Reuters, deux sources proches des discussions ont déclaré que l’Arabie Saoudite s’était heurtée au Mexique jeudi et à nouveau vendredi, lors des pourparlers avec les ministres de l’énergie du Groupe des 20, visant à approuver les efforts de l’OPEP+.

Il est à rappeler que la 9e réunion ministérielle extraordinaire de l’OPEP et non-OPEP, qui s’est tenue via un webinaire jeudi, avait accueilli, en plus des pays membres de l’alliance, l’Argentine, la Colombie, l’Equateur, l’Egypte, l’Indonésie, la Norvège, Trinité-et-Tobago et le Forum international de l’énergie (IEF) en qualité d’observateurs.

Lors de la réunion, l’OPEP et les pays producteurs de pétrole non membres de l’Organisation avaient décidé d’ajuster à la baisse leur production globale de pétrole brut de 10 millions de barils par jour, à compter du 1er mai 2020, pour une période initiale de deux mois, soit jusqu’au 30 juin 2020. La décision a été signée par tous les pays producteurs OPEP et non OPEP participant à la déclaration de coopération, à l’exception du Mexique. Un rendez-vous a été fixé pour le 10 juin 2020 pour déterminer d’autres actions, si nécessaire, afin d’équilibrer le marché.

Par Elwatan

covid-19: «L’Institut Pasteur d’Algérie a analysé 6500 prélèvements depuis le début de l’épidémie» dixit Dr Fawzi Derrar.

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Dr Fawzi Derrar. Virologue et directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie

– Quel est le nombre de tests PCR réalisés par l’Institut Pasteur d’Algérie depuis le début de l’épidémie ?

L’Institut Pasteur d’Algérie a dépassé hier la barre des 6500 analyses moléculaires réalisées jusqu’à présent, ce qui représente, depuis le premier cas répertorié en Algérie, une moyenne de 141 prélèvements par jour, avec des maximums de 240 prélèvements par jour. Nos capacités actuelles ont augmenté par la mise en activité des annexes d’Oran et Constantine.

– Les chiffres actuels communiqués par le comité scientifique du suivi et de l’évolution du Covid-19 reflètent-ils réellement l’ampleur de l’épidémie ?

Je pense que oui quand on regarde le nombre de tests effectués jusque-là, plus de 6500 tests, et qu’on voit le nombre de positifs enregistrés jusqu’à hier, 1825 cas. On s’aperçoit qu’on a atteint 23% de taux de positivité. Certes ce ne sont pas les 10% que nous avions enregistrés il y a 15 jours, mais ce ne sont pas aussi les chiffres d’une forte épidémie, comme 70 ou 80% de positivité.

Peut-on parler de pic de l’épidémie dans les deux prochaines semaines ?

On espère que le pic arrivera plus vite. On remarque une certaine stabilisation, mais pas de diminution du nombre de cas. Comparativement à l’évolution de l’épidémie au sud de l’Europe, on voit aussi une certaine tendance à la stabilisation, qui pourra durer un certain temps.

Le respect des mesures actuelles de confinement et la persévérance dans l’application de ces mesures sanitaires recommandées contribueront à une stabilisation du nombre de cas, qui aboutira à un infléchissement progressif de la courbe épidémique. L’autre facteur important dont on doit tenir compte aussi est que le virus
SARS-CoV-2, qui circule et qui pourra acquérir des mutations qui atténueront sa virulence, voire arrêteront sa transmission, comme cela a été vu pour le SARS de 2003.

– Les tests PCR utilisés depuis le début de l’épidémie pour le diagnostic du Covid-19 semblent en rupture. Le recours aux tests rapides est-il une solution pour continuer à dépister les cas positifs ?

Il n’y a pas de rupture de tests de PCR à l’heure actuelle, il n’y a qu’à voir le nombre de cas quotidiens qui sont reportés pour s’apercevoir que les capacités diagnostiques sont toujours en place et tiennent bon.

Le recours aux tests rapides fait partie de notre algorithme diagnostic, mais il ne peut remplacer le test direct moléculaire au stade initial de la maladie, là où la sensibilité de la PCR est irremplaçable.

– Actuellement, à défaut de test PCR vu la tension mondiale sur ce produit, l’imagerie, notamment le scanner thoracique, est l’alternative qui est complétée par un test rapide. Qu’en pensez-vous ?

Beaucoup de démarches de dépistage sont proposées et recommandées, dont celle que vous citez. Le but principal vers lequel toutes ces démarches doivent converger est de capter tout malade potentiellement porteur du virus à un stade précoce, pour que sa prise en charge puisse débuter le plus tôt possible.

– Des quantités importantes de tests rapides sont sur le point d’être acquises par l’Algérie dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Quel est l’organisme habilité à valider ces tests ?

Si vous parlez des tests moléculaires, nous les validons au niveau de l’IPA grâce aux batteries de contrôle que nous avons et avec la souchothèque dont nous disposons.

Quant aux tests rapides, et en l’absence d’homologation des tests sérologiques à l’heure actuelle par les organes internationaux habilités, des études de validation en concert avec des équipes, telle que celle du Pr Reda Djdjik à Beni messous, sont en court dans le service d’immunologie.

– Ces tests rapides peuvent-ils détecter rapidement le virus Sars-Cov-2 ?

Les tests rapides actuels visent à détecter les anticorps qui apparaissent en moyenne dans les 5 à 6 jours après le début de la maladie ; et comme nous ne recevons pas souvent les malades à un stade initial de la maladie (symptômes très bénins au départ) et vu donc la grande variabilité du temps d’arrivée des patients à l’hôpital, il est clair que le test rapide peut s’avérer un examen d’appoint très important dans le cadre d’une stratégie de dépistage large.

Djamila Kourta

– Quel est le nombre de tests PCR réalisés par l’Institut Pasteur d’Algérie depuis le début de l’épidémie ?

L’Institut Pasteur d’Algérie a dépassé hier la barre des 6500 analyses moléculaires réalisées jusqu’à présent, ce qui représente, depuis le premier cas répertorié en Algérie, une moyenne de 141 prélèvements par jour, avec des maximums de 240 prélèvements par jour. Nos capacités actuelles ont augmenté par la mise en activité des annexes d’Oran et Constantine.

– Les chiffres actuels communiqués par le comité scientifique du suivi et de l’évolution du Covid-19 reflètent-ils réellement l’ampleur de l’épidémie ?

Je pense que oui quand on regarde le nombre de tests effectués jusque-là, plus de 6500 tests, et qu’on voit le nombre de positifs enregistrés jusqu’à hier, 1825 cas. On s’aperçoit qu’on a atteint 23% de taux de positivité. Certes ce ne sont pas les 10% que nous avions enregistrés il y a 15 jours, mais ce ne sont pas aussi les chiffres d’une forte épidémie, comme 70 ou 80% de positivité.

Peut-on parler de pic de l’épidémie dans les deux prochaines semaines ?

On espère que le pic arrivera plus vite. On remarque une certaine stabilisation, mais pas de diminution du nombre de cas. Comparativement à l’évolution de l’épidémie au sud de l’Europe, on voit aussi une certaine tendance à la stabilisation, qui pourra durer un certain temps. Le respect des mesures actuelles de confinement et la persévérance dans l’application de ces mesures sanitaires recommandées contribueront à une stabilisation du nombre de cas, qui aboutira à un infléchissement progressif de la courbe épidémique.

L’autre facteur important dont on doit tenir compte aussi est que le virus
SARS-CoV-2, qui circule et qui pourra acquérir des mutations qui atténueront sa virulence, voire arrêteront sa transmission, comme cela a été vu pour le SARS de 2003.

– Les tests PCR utilisés depuis le début de l’épidémie pour le diagnostic du Covid-19 semblent en rupture. Le recours aux tests rapides est-il une solution pour continuer à dépister les cas positifs ?

Il n’y a pas de rupture de tests de PCR à l’heure actuelle, il n’y a qu’à voir le nombre de cas quotidiens qui sont reportés pour s’apercevoir que les capacités diagnostiques sont toujours en place et tiennent bon.

Le recours aux tests rapides fait partie de notre algorithme diagnostic, mais il ne peut remplacer le test direct moléculaire au stade initial de la maladie, là où la sensibilité de la PCR est irremplaçable.

 Actuellement, à défaut de test PCR vu la tension mondiale sur ce produit, l’imagerie, notamment le scanner thoracique, est l’alternative qui est complétée par un test rapide. Qu’en pensez-vous ?

Beaucoup de démarches de dépistage sont proposées et recommandées, dont celle que vous citez. Le but principal vers lequel toutes ces démarches doivent converger est de capter tout malade potentiellement porteur du virus à un stade précoce, pour que sa prise en charge puisse débuter le plus tôt possible.

– Des quantités importantes de tests rapides sont sur le point d’être acquises par l’Algérie dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Quel est l’organisme habilité à valider ces tests ?

Si vous parlez des tests moléculaires, nous les validons au niveau de l’IPA grâce aux batteries de contrôle que nous avons et avec la souchothèque dont nous disposons.

Quant aux tests rapides, et en l’absence d’homologation des tests sérologiques à l’heure actuelle par les organes internationaux habilités, des études de validation en concert avec des équipes, telle que celle du Pr Reda Djdjik à Beni messous, sont en court dans le service d’immunologie.

– Ces tests rapides peuvent-ils détecter rapidement le virus Sars-Cov-2 ?

Les tests rapides actuels visent à détecter les anticorps qui apparaissent en moyenne dans les 5 à 6 jours après le début de la maladie ; et comme nous ne recevons pas souvent les malades à un stade initial de la maladie (symptômes très bénins au départ) et vu donc la grande variabilité du temps d’arrivée des patients à l’hôpital, il est clair que le test rapide peut s’avérer un examen d’appoint très important dans le cadre d’une stratégie de dépistage large.

par Elwatan