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Opinion/Banque Mondiale : Une solidarité internationale pour établir la paix et à la prospérité au Sahel

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Par Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale

La semaine dernière, j’ai voyagé dans la région du Sahel, du Mali au Niger, en passant par le Burkina Faso, avant de me rendre en Mauritanie. J’ai rencontré les autorités, la société civile, des mères, des pères, des ingénieurs, des entrepreneurs et des groupes communautaires. Avant cela, j’ai participé à la Conférence de Munich sur la sécurité et cette semaine, je suis invité à intervenir à l’Assemblée Générale de l’Alliance Sahel.

Ces personnes partagent une préoccupation commune : l’augmentation de la violence et la détérioration de la situation sécuritaire dans la région du Sahel, et son impact sévère sur les communautés, les sociétés et les économies.

On estime que 15 000 personnes ont perdu la vie à cause du conflit et que la région est aux prises avec une crise d’ampleur exceptionnelle de déplacements forcés. Fin 2019, la région comptait environ 1,000,000 personnes déplacées internes et 165 000 réfugiés, dont 150 000 personnes déplacées rien que pour le Burkina Faso depuis le début de l’année.

La violence détruit les emplois, les biens, les centres de santé et les écoles. Près de 3,800 écoles sont actuellement fermées au Burkina Faso et au Mali et plus de dix mille enseignants ne peuvent plus enseigner, interrompant ainsi la scolarité de plus de 500 000 enfants.

Le conflit pèse également sur les budgets des gouvernements. Pour répondre aux menaces de sécurité accrues, les gouvernements du Sahel ont dû augmenter considérablement leurs dépenses dans ce secteur. Cela représentait en moyenne autour de 22% des budgets publics en 2018, au dépend des prestations de services publics.

Compte tenu de ces tensions et du nombre croissant de personnes vivant dans la pauvreté, la région du Sahel est une priorité pour l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Au cours des trois dernières années, nous avons augmenté notre appui de 50 % et nous irons encore plus loin dans les trois prochaines années avec plus de 7 milliards de dollars pour le Sahel.

Le soutien de l’IDA viendra compléter les efforts des organisations humanitaires et ceux des acteurs des questions sécuritaires. Les forces internationales, y compris les Nations Unies, ont appuyé la force conjointe du G5 Sahel et de l’Union européenne pour établir d’une réponse militaire crédible à la violence dans la région.

Comme nous l’avons vu ailleurs, quelle que soit la taille de la force militaire, il ne peut y avoir de paix durable sans investissements sérieux dans le développement et qui s’attaquent aux causes profondes des conflits.

Lorsque la violence cesse, les communautés doivent en ressentir les bienfaits. Des programmes visant à réduire la pauvreté, créer des emplois et améliorer les services publics seront essentiels, tout comme l’amélioration des infrastructures et le renforcement des institutions et de l’Etat de droit. Il sera aussi important d’aider les pays à s’adapter aux effets du changement climatique, qui exacerbent les tensions liées à l’insécurité alimentaire, la pénurie d’eau et la réduction de l’espace réservé au pâturage.

Le statu quo ne suffit pas. Parallèlement à l’augmentation de nos financements en faveur du Sahel, nous déploierons une nouvelle stratégie pour les pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence afin de les aider à s’attaquer aux causes profondes des conflits.

Par exemple, le Projet d’autonomisation des femmes et de dividende démographique au Sahel de 295 millions de dollars de la Banque mondiale renforce déjà l’autonomie des femmes et des filles de la région en augmentant leur accès aux services de santé reproductive, infantile et maternelle. Il soutient également l’éducation et enseigne aux jeunes filles et aux femmes des compétences professionnelles et des compétences de vie comme la santé reproductive, la nutrition, l’hygiène et la gestion financière.

En continuant à financer ce genre de projets dans des zones de conflit actif – comme le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad –nous resterons engagés pour préserver les institutions clés et le contrat social, et maintenir les services de base ainsi que favoriser l’emploi et le développement de la création d’emplois petites et moyennes entreprises qui fournissent près de 80 % des emplois dans des situations fragiles.

Cette stratégie comprend des mesures destinées à gérer l’impact des conflits qui débordent au-delà des frontières en venant en aide aux réfugiés, aux personnes déplacées et aux communautés d’accueil, tout en adoptant une approche régionale pour s’attaquer aux répercussions sociales et économiques transfrontalières.

Maintenir notre engagement de travailler dans des régions comme le Sahel et participer aux efforts internationaux pour assurer une paix durable est au cœur de notre stratégie. Comme un seul acteur ne peut résoudre les défis aussi complexes, une coopération étroite avec les agences humanitaires et les forces de sécurité est essentielle.

Des ingénieurs du Mali aux entrepreneurs du Niger, j’ai été frappé par la détermination des Sahéliens à aider leur pays et leur communauté. Le chemin vers la paix et la prospérité reste long, mais c’est avec cette détermination, une meilleure sécurité et des politiques inclusives que le Sahel y parviendra.

Rentrée politique du Parti (PMDS) à Kati: La vision de Maouloud Ben Kattra gagne en terrain

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La rentrée politique du Parti Malien pour la Démocratie Sociale (PMDS) a eu lieu le samedi 22 février 2020, à la Mairie de Kati, sous la présidence du président du parti, M. Maouloud Ben Kattra. Au cours cette cérémonie, le préisdent Ben Kattra a profité pour se prononcer sur la l’actualité qui anime le pays, il s’agit de la grève de enseignants, des futurs élections législatives et de la négociation avec les chefs djihadistes.    

A cette rencontre politique, le secrétaire général de la sous-section de Kati, M. Modibo Keïta a précisé que malgré le contexte sécuritaire difficile, Maouloud Ben Kattra et sa délégation sillonnent tout le pays pour aller à la rencontre des populations. Selon lui, on peut bien se battre pour le parti sans être dans la section ou le bureau politique national. Le coordinateur de Koulikoro, M. Badjan Haïdara a insisté sur l’implantation du parti. Pour lui, le PMDS n’est plus un jeune parti. Il est appelé à se battre comme toutes les autres formations politiques.

Le président des jeunes du parti, M. Mohamed Sidibé a invité les jeunes à se donner la main pour un meilleur avenir de leur jeune formation politique. « Les jeunes ne soyez pas presser. Il faut aller lentement et sûrement. Déjà il y a plus de 20 bureaux de jeunes », a-t-il ajouté. La présidente des femmes, Mme Djénébou Kanté n’a pas manqué d’inviter les femmes et les jeunes à rester toujours mobiliser pour la bonne marche du parti. Elle pense que Kati est une référence pour le PMDS. Pour elle, c’est ensemble que tout est possible.

Cette occasion a été une opportunité pour M. Maouloud Ben Kattra de décortiquer la position du parti sur plusieurs questions concernant la vie de la nation. « Si certains sont fous pour aller à Koulouba, nous sommes fous pour que le Mali soit bien fait », a-t-il dit. Selon lui, on ne peut pas avoir 200 partis politiques et n’avoir que des problèmes à gérer. Il trouve que les 200 partis politiques doivent se donner la main pour trouver des solutions aux différentes préoccupations.

Pour M. Kattra, si cela n’est pas fait, il faut se poser des questions. Certains ne jouent pas franc jeu. A ses dires, le PMDS se bat pour qu’il y ait moins de problèmes dans notre pays. M. Kattra estime que les partis ne sont beaucoup plus présents sur le terrain que lorsqu’on parle d’élections. Pour lui, au sein du PMDS, il s’agit d’être proche des communautés afin de trouver des solutions à leurs préoccupations.   « Nul ne nait grand. Le PMDS deviendra grand. Ce parti est déjà grand. La grandeur, c’est ce qu’on fait pour le pays », a rappelé Maouloud Ben Kattra, avant d’ajouter ceci : « Nous ne signons pas des alliances contre natures. Tout parti est fondé sur des bases idéologiques. Nous faisons la politique-politique et ne non la politique politicienne ». Il pense que le PMDS met un accent particulier sur le bien-être économique, social et culturel des communautés.

Le Président du PMDS a laissé entendre que leur soutien au Président IBK n’a jamais fait défaut. A l’attention des militants du parti, il a précisé que le soutien du PMDS doit se sentir dans toutes les actions du gouvernement. Il a invité l’ensemble du peuple malien à soutenir les Forces Armées Maliennes (FAMAs). « Oui les élections législatives, mais pour le moment notre priorité est l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national », a-t-il dit. Il a noté que sur les cinq candidats du parti pour les élections législatives, trois sont des femmes. Concernant la crise de l’école, M. Kattra a invité le Premier ministre a engagé un dialogue direct et sincère avec les syndicats d’enseignants pour une sortie de crise. Il a noté que comme certains, ils sont en train de travailler dans l’ombre afin de trouver une solution à cette crise. Aux dires de M. Kattra, son parti soutien le Président IBK dans son initiative d’ouvrir des négociations avec les chefs terroristes maliens.

Hervé N’depo

Chine: Conférence de Huawei sur la transformation numérique industrielle

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Bien que #MWC20 n’ait plus lieu, la chance d’explorer ce monde intelligent reste possible. Restez à l’écoute de la Conférence #Huawei sur la transformation numérique industrielle.

Suivez en direct depuis la chine

Voici le lien streaming de la conférence https://e.huawei.com/topic/mwc2020/en/?utm_campaign=EEBGHQ205001G&utm_medium=psm&utm_source=ebg_hq_tw&utm_content=twregister&source=0220MWC-ebg_hq_tw-paid

https://e.huawei.com/topic/mwc2020/en/?utm_campaign=EEBGHQ205001G&utm_medium=psm&utm_source=ebg_hq_tw&utm_content=twregister&source=0220MWC-ebg_hq_tw-paid

Mali: Le tresor public obtient 49,500 millions d’euro en partenariat avec l’agence UEMOA-titre.

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La Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali, en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres, a obtenu le 19 février 2020 un montant de 33 milliards de FCFA (49,500 millions d’euros) au terme de son émission d’adjudication d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 36 mois sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).

Sollicitant 30 milliards de FCFA, le trésor public malien s’est retrouvé avec 38,400 milliards de FCFA de soumissions globales de la part des investisseurs. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 128%.

Tous les pays de l’UMOA ont participé à l’émission. Les plus importantes propositions viennent du Burkina (10,341 milliards), de la Côte d’Ivoire (9,300 milliards) et du Mali (7,250 milliards).

Sur le montant des soumissions, l’émetteur en a retenu 33 milliards de FCFA et rejeté les 5,400 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 85,94%.

Les trois plus grosses soumissions retenues par l’émetteur proviennent par ordre d’importance de la Côte D’Ivoire (9,037 milliards), du Burkina (6,734 milliards) et du Mali (6,681 milliards).

Le remboursement des obligations se fera le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 20 février 2023. Le paiement des intérêts se fera, quant à lui, à un taux d’intérêt de 6,10% l’an dès la première année.

Alberta Savama/Financialafrik.com

Presidentielles au Togo: FaureGnassingbé réélu avec 72%

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Le président togolais Faure Gnassingbé a été réélu dimanche 23 février soir selon les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Malgré une popularité en déclin, le chef de l’Etat sortant a notamment profité des difficultés d’une opposition morcelée pour obtenir un quatrième mandat consécutif, prolongeant le règne de la dynastie familiale débuté en 1967 lorsque son père a pris le pouvoir à la faveur d’un putsch.

M. Gnassingbé l’emporte dès le premier tour, ayant obtenu la majorité absolue avec 72,36 % des voix, selon les chiffres officiels. Son principal rival, Agbéyomé Kodjo, qui dénonce des fraudes et revendique lui aussi la victoire, obtient seulement 18,37 %, tandis que le troisième candidat, Jean-Pierre Fabre, récolte 4,35 % des voix. Sept candidats au total étaient en lice, les trois derniers ayant fait des scores insignifiants.

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Le ministre de la fonction publique Gilbert Bawara, qui est aussi l’un des premiers soutiens du chef de l’Etat, a évoqué « un score inédit » pour le candidat du parti au pouvoir, Union pour la République (Unir). Il avait été élu avec un peu plus de 58 % des voix il y a cinq ans. « Nous constatons aujourd’hui que Faure Gnassingbé a opéré une grande percée dans des localités autrefois difficiles et que dans le reste des autres localités de notre pays c’est un véritable plébiscite », a affirmé Gilbert Barawa à la presse après l’annonce des résultats.

Le taux de participation est de 76,63 %, là aussi bien plus élevé qu’en 2015 (60,99 %). C’est la première fois que des résultats sont annoncés aussi rapidement au Togo, à peine plus de 24 heures après le scrutin présidentiel qui s’est déroulé samedi dans le calme.

M. Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassigbé Eyadéma, qui avait lui-même dirigé le Togo pendant 38 ans, a été réélu depuis lors de scrutins très contestés par l’opposition. Quelques heures avant l’annonce des résultats officiels, l’outsider de l’opposition Agbéyomé Kodjo, ancien premier ministre et président de l’Assemblée nationale, s’était quant à lui autoproclamé « président démocratiquement élu ».Lire aussi  Au Togo, Faure Gnassingbé en route vers un quatrième mandat présidentiel

« Nombreuses fraudes »

« Au regard des résultats que nous avons compilés à travers les procès-verbaux en notre disposition, notre candidat a gagné l’élection présidentielle (…) au premier tour avec un score oscillant entre 57 et 61 % », a-t-il déclaré à la presse depuis son domicile à Lomé. « Je suis le président démocratiquement élu, et je m’engage à former un gouvernement inclusif dans les prochains jours », a-t-il ajouté, invitant le président sortant à « un sursaut patriotique pour un transfert pacifique du pouvoir ». M. Kodjo avait dès samedi soir dénoncé de « nombreuses fraudes » ayant émaillé le scrutin, assurant que le vote avait été « un véritable tsunami » en sa faveur.

Le candidat du Mouvement patriotique pour le développement et la démocratie (MPDD) avait créé la surprise samedi lors du dépouillement, notamment à Lomé, la capitale, où il a devancé l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti du leader historique de l’opposition, Jean-Pierre Fabre. M. Kodjo affirmait avoir une large avance dans les régions Maritime (Sud) et Plateaux (centre-sud), être au coude à coude le parti au pouvoir Unir dans le centre et avoir réalisé de très bons scores dans les Savanes (nord).

Son domicile, ainsi que celui de son principal soutien, l’ancien archevêque de Lomé, Mgr Kpodzro, avait été encerclé samedi soir pendant quelques heures par les forces de l’ordre, qui ont affirmé vouloir « garantir leur sécurité ».

Le vote s’est déroulé sans violences, mais la société civile a recensé des bourrages d’urnes et des inversions de résultats. Des délégués de l’opposition se sont également vus refuser les accès dans certains bureaux de vote, selon l’opposition, et internet a été coupé par intermittence dans la capitale ou totalement dans certaines régions sensibles.Lire aussi  « Je n’ai pas confiance dans ce scrutin, mais c’est mon devoir de citoyen » : une présidentielle sans illusion au Togo

« Vote sanction pour Fabre »

Ces incidents s’ajoutent au retrait d’accréditation de nombreux observateurs de l’Eglise et de la société civile ainsi qu’à l’abandon du système de sécurisation électronique des résultats quelques jours avant le vote. Le pouvoir a dénoncé des tentatives d’« ingérence étrangère » dans le système baptisé « Sincère » qui devait permettre une compilation électronique des PV et décidé de ne pas s’en servir pour éviter « tout piratage ».

Ces résultats sont un coup de massue pour l’opposant historique Jean-Pierre Fabre (ANC), qui avait d’ailleurs reconnu sa défaite dès samedi soir par un bref communiqué. Nombre de Togolais reprochaient à ce rival historique du chef de l’Etat de ne pas avoir su tirer profit des manifestations monstres de 2017-2018 où des dizaines de milliers de personnes sont régulièrement descendues dans les rues pour demander la démission de « Faure ».

Les candidats de l’opposition avaient assuré qu’ils s’allieraient en cas de second tour pour faire barrage au président sortant. Dimanche, la situation était calme dans la capitale, et en matinée les habitants se sont rendus à l’église comme à l’accoutumée, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Mali: L’Ambassadeur S.E ZHU LIYING au 20 ème forum de Bamako « nous avons réussi à réaliser des projets industriels au Mali dans le thé, la sucrerie et le textile, qui a créé de l’emploi.. »

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Lisez l’integralité de son discours en marge du 20 eme forum de Bamako.

Mr le Président Coulibaly,

C’est un plaisir et surtout un honneur de parler devant la tribune du Forum de Bamako. Je tiens en premier lieu à féliciter son président, mon grand frère, Mr Abdullah Coulibaly pour l’excellence de qualité du forum. Dans les réflexions pendant les préparatifs, on a beaucoup insisté sur la nécessité d’une stratégie et d’une vision à long terme pour le développement de l’Afrique. Le forum travaille bien là dessus. D’où l’importance de ce think-tank exceptionnel. D’où l’admiration et l’appréciation de tout le monde.

La participation de la Chine à ce forum a du être plus active et plus diversifié. Malheureusement compte tenu de l’épidémie de coronavirus, nous avons annulé presque tous les départs des délégations à l’étranger. À cette occasion, je tiens à exprimer mes sincères remerciements au gouvernement et au peuple malien, aux ambassades et aux organisations internationales accréditées à Bamako, pour leur soutien et leur solidarité à la Chine dans ce combat anti-virus. Comme vous le voyez, la Chine met des efforts extraordinaires qui commencent à donner des effets encourageants. A mon avis, toute nouvelle épidémie, comme tout autre défi à l’humanité dans son ensemble, appelle une coopération et une coordination internationales encore plus larges et plus renforcéés.

C’est ainsi que, dans mon intervention, l’accent est mis sur les 3 M: multilatéralisme, modernisation et mobilisation.

Multilatéralisme d’abord. Une proverbe chinoise dit ceci: “L’océan doit son immensité à sa capacité d’accueil des fleuves”. Dans le monde d’aujourd’hui, aucun pays n’est capable de relever tout seul les défis comme le climat, l’environnement, la sécurité et le terrorisme. Encore moin capable de développer sa propre économie dans la fermeture. Pour l’Afrique de 2040, le multilatéralisme, autrement dit la coopération internationale et multi-dimensionnelle renforcée est encore plus importance. Cette année, non seulement le Forum de Bamako souffle sa 20ème bougie, mais aussi le partenariat sino-africain, qui s’appelle Forum de coopération Chine-Afrique, célèbre lui aussi son 20ème anniversaire. L’esprit de cette coopération rentre d’ailleurs dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Sans entrer dans les détails, je voudrais souligner une seule chose, c’est que cette coopération est ouverte à tout autre pays tiers, déjà avec la France et la Grande Bretagne, pour faire valoir nos forces avantageuses. Une illustration concrète du multilatéralisme.

Modernisation ensuite. L’avenir de l’Afrique passe par la modernisation. Une autre proverbe, bien connue d’ailleure mondialement, dit ceci: “Au lieu de donner du poisson, vaut mieux apprendre à pêcher”. Compte tenu de sa population jeune et dynamique, l’Afrique se prépare à la modernisation de son industrie. Côté chinois, nous allons accompagner l’Afrique dans sa modernisation, à travers l’Initiative des nouvelles routes de la soie. Plus de 140 pays, dont une quarantaine de pays africains, se sont adhérés à cette initiative. L’essentiel constitue non seulement les routes et les chemins de fer, mais aussi l’industrie, avec le transfert du savoir-faire et de la technologie. Dans l’histoire nous avons réussi à réaliser des projets industriels au Mali dans le thé, la sucrerie et le textile, qui a créé de l’emploi et a augmenté la valeur ajoutée. Dans le future nous allons mettre encore plus d’efforts dans “Made in Mali” et “Made in Africa”. A travers cette coopération gagnant-gagnant, le gâteau sera fait encore plus grand, pour que chacun puisse partager sa part plus grande.

Mobilisation enfin. Ici je mets l’accent sur la sécurité, car sans sécurité il n’y a pas de développement. Récemment l’armée reconstituée a réussi à redéployer à Kidal et à Tombouctou, et bientôt à Gao et à Ménaka. A mon avis, ce n’est pas une simple opération militaire, mais aussi et surtout une sensibilisation et une mobilisation nationales pour l’unité, la souveraineté et la paix du pays, résultat positif du Dialogue national inclusif. La communauté internationale s’en félicite vivement. Dans la sous-région du Sahel, la force conjointe des 5 pays travaille en étroite collaboration dans la lutte anti-terroriste. Ceci donne un bel exemple de régler les problèmes africains par les africains eux-mêmes, avec toutes leurs forces du pays mobilisées. Avec l’engagement de toutes les forces vives du pays, la paix sera garantie durablement. Bien entendu les partenaires internationaux sont tout aussi mobilisés: la Minusma, l’Europe, les Etat-Unis et la Chine. À travers l’Union africaine, la Chine est en train de fournir une aide particulière aux pays du G5 Sahel dans le renforcement de leur capacité militaire anti-terroriste. En effet, toujours dans le cadre du partenariat Chine-Afrique, la paix et la sécurité constituent un volet important parmi les 8 grands objetifs pour la période 2018-2023.

Pour terminer, toutes mes félicitations à la réussite du Forum de Bamako dans sa 20ème édition. Chapeau au président Coulibaly pour son effort de longue haleine et pour sa vision à long terme. Mon Président de la République Mr Xi Jinping dit à maintes reprises: “不忘初心,方得始终”. Citation traduite en français: “Ce n’est qu’en restant fidèle à son engagement initial que l’on peut obtenir son objectif final”.

Je vous remercie.

Performance en baisse pour le groupe De Beers en 2019

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Le groupe De Beers actif dans l’extraction et la commercialisation de diamants, a enregistré une production de 30,8 millions de carats l’année écoulée, contre 35,3 millions de carats en 2018, soit une baisse de 13 % en glissement annuel. Cela s’explique notamment par la faiblesse de la demande mondiale de diamants bruts durant l’année 2019.

Dans le détail, la société a produit 1,9 million de carats en Afrique du Sud contre 4,7 millions en 2018, soit une baisse de 59 %, alors que la production au Botswana a chuté de 4 % pour s’établir à 23,3 millions de carats. En Namibie la production a également diminué de 15 %, mais ici il s’agit davantage de travaux de maintenance, que d’une volonté de la compagnie de réduire la production.

Les résultats financiers de la compagnie ont souffert de cette situation avec des chiffres de vente en baisse de 26 % (4 milliards $ de diamants bruts vendus contre 5,4 milliards $ en 2018), et un EBITDA sous-jacent qui a diminué de 55 % pour s’établir à 558 millions $.

La compagnie s’attend à un meilleur environnement cette année en raison d’une demande plus stable notamment aux États-Unis, même si l’épidémie de coronavirus demeure un risque non négligeable pour le marché. Elle vise une production située entre 32 et 34 millions de carats en 2020.

Lire aussi :

18/12/2018 – De Beers termine l’année 2018 avec des niveaux élevés de vente de diamants

Ghana : Perseus Mining publie son bilan pour le semestre terminé en décembre

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Perseus Mining a produit au cours de la seconde moitié de l’année 2019 un total de 134 980 onces d’or, en baisse de 4 % en glissement annuel. La compagnie active en Afrique de l’Ouest a indiqué que sa mine ghanéenne Edikan a livré 92 338 onces, le reste provenant de l’opération ivoirienne Sissingué.

Sur le plan financier, les résultats de la compagnie sont plus reluisants. Elle a enregistré un bénéfice après impôts de 30,4 millions $ (+193 % en glissement annuel) et un EBITDA de 123,9 millions $ (+43 %).

Ces performances s’expliquent non seulement par la hausse du cours de l’or, mais surtout par les efforts déployés par Perseus pour réduire les coûts de production sur ses deux projets. « Nos solides flux de trésorerie ont été largement alimentés par des réductions de coûts unitaires et, bien sûr, par une amélioration du prix de l’or », a commenté Jeff Quartermaine, PDG de la compagnie.

Pour rappel, Perseus Mining possède également en Côte d’Ivoire la mine Yaouré. Une fois en production en décembre 2020 selon les prévisions, Yaouré devrait permettre à la compagnie d’atteindre une production annuelle de 500 000 onces d’or.

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11/12/2019 – Côte d’Ivoire : Perseus Mining signe une convention minière avec une clause de stabilité fiscale pour Yaouré

L’or passe de nouveau la barre des 1 600 $/oz sur fond d’épidémie de coronavirus

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 Le cours de l’or poursuit en 2020 sa belle ascension et vient de passer cette semaine, la barre des 1 600 $ l’once sur les marchés mondiaux, un niveau jamais atteint depuis 2013. Il s’agit d’une augmentation de près de 6 % depuis janvier et de 20 % en glissement annuel.

Pour les analystes, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine ainsi que le risque qu’elle présente pour la santé de l’économie mondiale serait la première cause de cette progression record du métal jaune. Afin de soutenir l’économie mondiale secouée par le virus, la plupart des banques centrales (BCE, Fed, Banque du Japon) pratiquent actuellement une politique de taux obligataires à la baisse qui permet à l’or de s’apprécier.

En Afrique, les plus grands producteurs d’or comprennent le Ghana, le Soudan, l’Afrique du Sud, ou encore le Mali et la Tanzanie.

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14/02/2020 – Coronavirus : ces pays africains miniers qui ont des raisons de s’inquiéter pour leur économie

Sotraka et Soyat, des pétroliers maliens, obtiennent une ligne de crédit de 18 millions d’euros de la BIDC

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Au Mali, la BIDC, bras financier de la CEDEAO, vient d’octroyer une ligne de crédit de 18 millions d’euros (11,8 milliards FCFA) à SOTRAKA et SOYATT, deux sociétés privées spécialisées dans l’importation de produits pétroliers et les transports.

Cet appui vise à accroître l’approvisionnement et le parc de matériels roulants nécessaires au transport des produits pétroliers par ces deux sociétés.

C’est ainsi que grâce à l’accord de financement signé avec la Société de Transport Karka (SOTRAKA), d’un montant de 3 millions d’euros (près de 2 milliards FCFA), le pétrolier malien projette l’acquisition de 15 camions-citernes et de 10 tracteurs, tout en augmentant le volume de ses importations.

La Société YATTASSAYE et Compagnie (SOYATT) qui bénéficie d’une enveloppe plus importante, 15 millions d’euros (9,8 milliards FCFA), compte se doter de 40 nouveaux camions-citernes pour densifier ses importations de produits pétroliers destinés à ses partenaires TOTAL et VIVO, leaders du marché malien.

« Ces facilités (lignes de crédit) que la BIDC vient de nous accorder nous permettront de renforcer l’importation des produits pétroliers par l’acquisition des camions-citernes destinés au transport de ces produits. Ces camions constituent des compléments dans la commercialisation de nos produits », a déclaré, à Lomé, dans la capitale togolaise, Gagny N’Daou, PDG de SOTRAKA.

Ces nouveaux accords de prêts portent à 102 millions de dollars le montant total de l’enveloppe des prêts accordés au Mali par la BIDC.

Enclavé, le Mali importe par voie terrestre la quasi-totalité de ses produits pétroliers depuis les ports d’Abidjan, de Dakar et de Cotonou, et de la raffinerie de Zinder, au Niger.