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Le Premier ministre, Dr Boubou Cissé a reçu le groupe parlementaire d’amitié Arabie Saoudite- Mali

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Son Altesse Dr Khalid Al-Saoud, Président du groupe parlementaire d’amitié Arabie Saoudite- Mali, a été reçu en audience ce mardi 18 février 2020 par le Premier ministre Dr Boubou Cissé. Outre les membres de sa délégation de parlementaires, il était accompagné de l’Ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Mali et de parlementaires maliens constituant le même groupe d’amitié.

Par Daouda Bakary KONE/Croissanceafrique

Son Altesse Dr Khalid Al-Saoud, membre éminent de la famille royale, a évoqué le bonheur qui était le sien et celui de sa délégation de se retrouver au Mali, terre d’islam par excellence et pays avec lequel le Royaume saoudien entretient des relations d’amitié et de coopération depuis les premières heures de notre indépendance.

Selon lui, l’excellence de ces relations fait que « l’étape des relations protocolaires entre les deux pays est aujourd’hui dépassée ». Les saoudiens se sentent chez eux au Mali. En toute confiance. La récente visite d’opérateurs économiques saoudiens, prêts à investir massivement au Mali en est une preuve.

Le Dr Khalid Al-Saoud a exprimé toute sa satisfaction quant à la qualité des échanges que la délégation qu’il conduit a eus avec ses homologues maliens. Les deux parties ont observé une parfaite convergence de vues sur la nécessité de renforcer des liens déjà solides, entre les deux pays, les deux gouvernements, les deux parlements, les deux peuples.

Le Royaume en outre, a-t-il tenu à ajouter, a toujours tenu notre pays en estime. En dehors même des pèlerins maliens particulièrement attendus chaque année sur les lieux saints de l’islam, une importante colonie malienne réside en Arabie Saoudite et contribue par son travail, au développement des deux pays.

Le Président du groupe d’amitié a rappelé que le Mali est membre de la Coalition internationale contre le terrorisme. Et qu’à ce titre, son rôle dans la lutte contre le fléau est capital.

En réponse à ces propos, le Premier ministre a lui aussi salué l’excellence des relations de coopération multiforme entre les deux pays. Il a tenu à saluer et remercier un partenaire qui est toujours resté à nos côtés. Surtout au moment où la crise sécuritaire était à son paroxysme et que de nombreux pays « amis » s’étaient retirés. Non seulement l’Arabie Saoudite est restée, mais elle a pris des positions courageuses, notamment en appelant la communauté internationale à défendre l’intégrité territoriale du Mali. Le Sommet de l’OCI tenu en 2012 en Arabie Saoudite a été un moment fort qui a permis d’apporter à notre pays le soutien diplomatique nécessaire, mais aussi une aide économique et humanitaire conséquente.

Il a rappelé que c’est le Royaume lui-même qui est à l’initiative de la Coalition mondiale contre le terrorisme, évoquée par le Dr Khalid Al-Saoud.

Le Dr Boubou Cissé a enfin salué les initiatives du nouvel ambassadeur d’Arabie Saoudite, Son Excellence Khaled Mabrouk Fahad Al-Khalid, allant dans le sens du renforcement de la coopération et de l’amitié entre son pays et le nôtre.

Élections legislatives à Bafoulabé: Alliance JIGUIYA, s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’un idéal pour le Mali

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Élections legislatives: Alliance JIGUIYA, s’inscrit d’abord dans le cadre de la réalisation d’un idéal pour le Mali

La candidature de l’Alliance ‘’JIGUIYA’’ pour les élections législatives du 29 Mars 2020 s’inscrit d’abord dans le cadre de la réalisation d’un idéal pour le Mali (en général) et pour le cercle de BAFOULABE (en particulier). Ce combat ambitionne de rendre à l’homme malien sa fierté légendaire, son amour pour le travail bien fait et son amour pour sa Patrie. Notre engagement tient en quatre mots : DONNER UN CAP NOUVEAU. Pour y parvenir nous devons restaurer la confiance de nos concitoyens en la vertu de la politique. De par sa quintessence, la politique est l’art de conquérir, d’organiser et d’exercer le pouvoir d’Etat pour le mieux-être de la population. La politique est longtemps restée ici le lieu de la pratique de la démagogie, du raccourci pour l’enrichissement facile et illicite au détriment du peuple. En d’autres termes, les partis politiques n’ont aujourd’hui qu’une existence virtuelle dans notre pays, car ils ne jouent qu’un rôle de faire valoir dans la gestion de l’Etat, dans une atmosphère pour le moins malsaine où l’on ne rate aucune occasion de vilipender « l’homo politicus », l’homme politique, comme si la gestion de l’Etat moderne pouvait se passer de la politique ! C’est ce qu’on appelle le populisme. L’Alliance ‘’JIGUIYA’’ entend lui redonner ses lettres de noblesse en favorisant l’émergence d’une gestion responsable et assumée du patrimoine local, national et du destin de la communauté. Qui que vous soyez, où que vous soyez, que vous apparteniez ou non à quelque formation politique que ce soit, ce combat est le vôtre. Ce combat est celui de la place de votre pays dans un monde en marche. Ce combat est celui de votre devenir et de celui de vos enfants…

Forum Bamako digital days (Mali): le premier ministre Malien Dr Boubou Cisse a lancé la 1ère édition

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Boubou Cissé, a au nom du Président de la République, S.E.M. Ibrahim Boubacar Keïta, présidé ce mardi 18 février 2020, la première édition du forum Bamako Digital Days. C’était au Centre international de Conférences de Bamako ( CICB).

Dans son intervention, la ministre de l’Economie numérique et de la Prospective, Mme Kamissa Camara, a rappelé que son département a initié de nombreuses actions dont les « Vendredis Tech ou Tech Fridays, qui ont connu un franc succès auprès des jeunes entrepreneurs. Cette belle réussite a notamment poussé à organiser une édition spéciale réservée uniquement aux jeunes des régions, qui se tiendra le vendredi 27 mars 2020.

Mme Camara a également déclaré que « le secteur du numérique au Mali aujourd’hui, c’est un ensemble de plateformes permettant de dématérialiser toute l’administration; qu’il s’agisse d’une simple gestion de courriers ou d’opérations plus complexes telles que les passations de marchés en consultations restreintes. Ce sont également 31 nouvelles localités connectées dans le cadre de la stratégie d’accès universel, 9000 kilomètres de fibre optique installés et enfin un écosystème de l’entrepreneuriat numérique qui fait montre d’un dynamisme jamais enregistré auparavant. »

A la fin de la cérémonie, le Premier ministre a effectué une visite des stands à l’issue de laquelle il a accordé une interview à la presse. Occasion pour lui de rappeler que le President de la République a inscrit son mandat sous le signe de la jeunesse. Une jeunesse qui constitue à ce jour la majorité de l’écosystème du numérique dans le monde.

Dr Boubou Cissé a aussi rappelé que le Gouvernement a adopté le projet Mali numérique qui prévoit de nombreuses mesures telles que le maillage de la majorité du territoire malien en fibre optique, la mise à la disposition des Start-up d’un fonds d’amorçage annuel dans le cadre de l’application de la loi sur les star-up. Cela pour leur permettre de prototyper et breveter leurs innovations, et assurer la mise en oeuvre de la Stratégie d’Accès Universel de façon optimale, afin que la couverture réseau ne soit plus une inquiétude pour les populations dans les zones les plus reculées.

Le Premier ministre a enfin fait part du soutien du Président de la République et celui du gouvernement à toutes les initiatives visant à favoriser un environnement propice au développement des start-up maliennes.

Mali : le premier ministre a reçu le Directeur Général chargé des Opérations de la Banque mondiale

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Le premier ministre, chef du gouvernement Dr. Boubou Cissé a reçu, ce lundi après-midi, le Directeur Général chargé des Opérations de la Banque mondiale M. Axel Van TROSENBOURG en visite au Mali du 16 au 18 février 2020. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre la République du Mali et la Banque mondiale. Elle a servi de cadre d’échanges sur les enjeux et les priorités de développement aux niveaux national et régional en perspective de la 19ème phase de reconstitution des ressources de l’IDA-19 au titre du nouveau cycle de trois ans pour la période du 1er juillet 2020 au 31 juillet 2022.

Lors de cet entretien, le Premier ministre a remercié le Directeur des Operations de la Banque Mondiale pour sa visite au Mali quelques mois seulement après sa nomination. Il a également salué la qualité des relations entre l’institution et la république du Mali.
Le Premier ministre a exposé les projets prioritaires du Mali en matière de développement qui concernent les Infrastructures (Energie, Eau, Routes, Transports ferroviaires et Agriculture), tous cela dans un contexte de fragilité lié à la crise sécuritaire. L’actualité socio-politique a également été évoquée, notamment l’organisation du Dialogue Politique National et la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de gestion de la crise dans les régions du centre.
Le Directeur Général chargé des Opérations de la Banque mondiale expliqué les contours de l’enveloppe indicative pour le Mali. Il a expliqué les principales caractéristiques de la nouvelle enveloppe FCV (Fragilité, Conflit et Violence) afin de permettre au Mali de mieux se préparer pour la mise en œuvre de l’IDA-19 à compter du 1er juillet 2020.
La situation sécuritaire reste une préoccupation majeure pour la Banque mondiale selon le Directeur General des Operations. C’est pourquoi il a affirmé la détermination de l’institution à accompagner le Mali dans ses efforts de développement, qui malgré la crise persistante arrive à assainir le cadre macroéconomique avec un taux de croissance robuste de 5% en moyenne depuis 2013.

Ont assisté à la rencontre le Ministre de l’Energie et de l’Eau, le Ministre de l’Agriculture, le Ministre de l’Energie et du Pétrole, le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, le Ministre délégué Chargé du Budget ainsi que la Directrice Mali des Operations de la Banque Mondiale.
A noter qu’ à la date du 03 février 2020, le portefeuille actif de la Banque Mondiale au Mali compte trente une (31) opérations finançant vingt-sept (27) projets dont dix-neuf (19) projets à caractère national et huit (08) projets à caractère régional pour un montant total engagé de 1 684,55 millions de dollars US soit environ 999,81 milliards de FCFA. L’engagement financier total en faveur des projets nationaux est de 1 354,05 millions de dollars US (80,38%) et celui en faveur des projets régionaux s’établit à 330,50 millions de dollars US (19,62%).

Le cumul des décaissements effectués sur les montants engagés est de 666,95 millions de dollars US soit environ 395,85 milliards de FCFA. Ces décaissements se répartissent entre les projets nationaux 665,71 millions de dollars US (99,81%) et ceux régionaux 1,24 millions de dollars US (0,19%).

Convention sur la diversité biologique: 196 pays se reuniront du 24 au 29 fevrier prochain à Rome (Italie)

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Dans le cadre de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), les experts et les délégations officielles des 196 pays membres se réuniront du 24 au 29 février 2020 au siège de la FAO à Rome (Italie).

Il s’agit d’une série de trois réunions préparatoires : la première a eu lieu en août 2019 à Nairobi (Kenya), et la troisième se tiendra à Cali (Colombie) au mois de juillet 2020. Elle préludent toutes à la Convention des Nations-Unies sur la Biodiversité, prévue au mois d’octobre prochain à Kunming (Chine), également intitulée la Conférence Des Parties (COP 15).


Rappelons que la CBD naquît au Sommet de la Terra de Rio de Janeiro en 1992. Elle est mue par trois objectifs principaux : la conservation de la biodiversité et leur utilisation durable ainsi que leur partage équitable. En 2010, à Nagoya au Japon, lors de la 10 ème Conférence des Parties (COP10), les États membres ont adopté un plan stratégique sur dix ans et surtout acté une décision pour le long terme : « Vivre en harmonie avec la nature d’ici 2050 ». Elle inclut donc des étapes intermédiaires combinant les Objectifs d’Aichi sur la Biodiversité (2011-2020) ainsi que les Objectifs de Développement Durable (2015-2030).


Quel cadre pour la Biodiversité post-2020 ?
L’étape de « Rome » est déjà d’une importance capitale : d’une part, pour discuter des nouvelles données scientifiques, outil indispensable pour faire avancer les négociations ; d’autre part, pour engager des discussions sur le projet d’accord-cadre mondial [publié le 13 janvier sur http://bit.ly/CBD-0Draft-UNlanguages].


L’année 2020 sera cruciale pour la préservation de notre planète par la concomitance deux Conférences des Parties : celle de la Convention sur la Diversité Biologique avec sa 15ème édition à Kunming fin octobre ; et la COP 26 de Glasgow relative au Changement Climatique.

En avant-première, un briefing est prévu dès le vendredi 21 février à 15h30 (heure Europe Centrale) avec la participation d’experts et d’officiels. Il sera retransmis en direct sur : http://www.fao.org/webcast/home/en

Alex ZAKA

Mali: C’est parti pour les travaux du Forum International « Bamako digital days »

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S’est ouvert dans la capitale malienne, la 1ère édition du forum international « Bamako Digital Days. Ce rendez-vous qui, a réunit les acteurs nationaux du secteur du numérique et ceux venus du continent, se déroule sur deux jours autour du thème : « Booster sa productivité par le digital ».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Mali numérique 2020 » qui consiste à propulser l’activité numérique du Mali par la digitalisation du pays. Pour y parvenir, les autorités maliennes veulent renforcer les infrastructures de communication ; sécuriser et rendre plus fiable le réseau télécoms national, promouvoir l’accès universel aux nouvelles technologies.

« Le secteur numérique au Mali c’est plus de 9000km de fibres optiques et plusieurs startup qui œuvrent pour le bien-être des populations via des solutions digitales » a-t-elle affirme Mme la Ministre Kamissa Camara de l’économie numérique et de la prospective du Mali.

A sa prise de parle, Hamadoun TOUTE, ancien secretaire general de l’UIT et 1er secretaire du SMART AFRICA, affirmera « que la digitalisation est une aubaine pour le continant africain. Pour lui, dans 20 a 30 ans la crypto-monnaie prendra le dessus sur la monnaie traditionnelle« , a-t-il affirmé.

« La jeunesse malienne a la ressource nécessaire pour évoluer dans le domaine de la technologie de l’information », a-t-elle ajouté Dr Touré

Au menu, plusieurs thématiques êseront abordées aucours de cette rencontre axée sur le sort du numerique au Mali mais aussi en Afrique et d’ailleurs.

Selon les organisareurs, « les échanges permettront un partage d’expérience avec les écosystèmes extérieurs représentés à ce forum à travers divers profils du numérique », ont-il exprimé

Notons que le Bamako Digital Days met egalement en avant une dizaine de startups du pays. Parmi elles, trois seront primées à la suite d’une séance de présentation de projets.

L’Intelligence Africaine en Afrique, un levier de développement ?

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LUNESCO sinvestit dans le domaine. Lengagement pour les organisateurs de ce forum est fort louable car il sagit dune innovation porteuse despoirs ; la promesse dune prospérité future. Au cours de lhistoire jalonnée de révolutions industrielles, malheureusement, léconomie précède systématiquement les politiques, le juridique, léthique Et le peuple !


Intelligence Artificielle Le mot IA suscite à la fois un véritable engouement teinté toutefois dune certaine appréhension. Il envahit le moindre recoin de notre espace, on en entend parler en longueur de journée et il risque de bouleverser notre mode de vie futur dans des domaines aussi variés que la santé, léducation, la culture ou lenvironnement. Et surtout, ces innovations technologiques seront des nouveaux facteurs de croissance économique comme lavait théorisé lautrichien Joseph Schumpeter au XIXème siècle. Comme rien nest parfait ici-bas, limmixtion de ces innovations provoqueront à terme non seulement la destruction demplois dans plusieurs secteurs dactivité mais également un chamboulement du mode dorganisation du travail et social. Un exemple parmi tant dautres pour les pays dAfrique qui ont surfé sur la délocalisation industrielle grâce à leur faible coût de main duvre. Est-ce-que les zones franches textiles ne pâtiront pas de larrivée de la robotisation des tâches introduites par lIA ? En regardant le verre à moitié plein, cette révolution technologique apportera également le progrès comme ses applications pratiques qui facilitent déjà la vie au quotidien : diagnostic en matière de santé, indicateur daridité des sols pour lirrigation, laccessibilité apprentissage dune langue – au savoir par le biais de son téléphone mobile.
Vers une cyber-colonisation de lAfrique ?
A propos de lIA, le président Vladimir Poutine, sous un air placide, a lâché une phase lourde de sens lors dune téléconférence suivi par des millions décoliers russes en 2017 : « le pays qui sera leader dans le domaine de lintelligence artificielle dominera le monde ». En Afrique, des initiatives colloques, centre de formation, allocation de subventions – foisonnent dans tous les sens. Force est de reconnaître quelles ne sont pas coordonnées à léchelle du continent. Prenons lexemple du Next Einstein Forum (NEF), lancé à Dakar par le président Macky Sall en 2016. Objectif : mettre les chercheurs au cur des solutions en matière dIA pour la transformation du continent. Lors de la seconde édition en mars 2018 à Kigali, seuls Paul Kagamé et son homologue sénégalais ont participé au NEF. Faut-il pour autant accabler nos dirigeants ? Si les acteurs institutionnels n’ont pas pris la mesure de la rupture technologique provoquée par l’IA, d’autres acteurs s’en saisissent. Pour preuve, la pléthore de colloques et de conférences organisées un peu partout en Afrique. Et surtout, l’arrivée depuis deux ans des GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple). Conscients de la formidable opportunité d’un marché en devenir et grâce à leur énorme moyen financier, Ils investissent essentiellement dans le domaine de l’IA et dans les véritables mines d’or que sont les datas center. En témoigne le projet « Equiano », initié par Google pour « capter » les entrées-sorties des données entre les États-Unis et l’Afrique à partir de 2020.
Cependant, les indicateurs continentaux dans le domaine de la recherche assènent une vérité crue quant à notre capacité panafricaine de riposte : seulement 0,5% du PIB est consacré à la recherche pour la grande majorité des pays ; au niveau mondial, les publications de recherche scientifique produites par lAfrique peinent à dépasser les 2%. Ne nous voilons pas la face, le continent a irrémédiablement pris du retard lors de lavènement des Nouvelles Technologies de lInformatique et de la Communication (NTIC) il y a maintenant 20 ans. Cet engouement actuel pour lIA nous rappelle furieusement les propos dithyrambiques emprunts despoir venant du continent mais aussi du monde entier : les NTIC, une chance pour lAfrique ! A lépoque, la pensée unique proférait que le continent avait raté la révolution industrielle mais cette fois-ci, il sera dans le bon wagon. On a enterré prématurément les cinq étapes de la croissance selon Walt Rostow avec les conditions préalables au décollage dune économie. Les experts de tout poil nous ont pondu des projections de +3 à 5% de croissance économique annuelle grâce aux NTIC. Sauf que les conditions de réalisation pour lappropriation des nouvelles technologies ne sont pas encore aujourdhui réunies. La progression continue du taux de pénétration du téléphone, une favorable réussite soit-dit en passant [source cabinet Deloitte : 336 millions en 2016 et 660 millions en 2020], cache mal la fracture numérique jamais comblée depuis plus deux décennies. Certes, le continent nest plus isolé du reste du monde : plusieurs backbones, ces réseaux de transmission par câble de fibre optique, sont maintenant opérationnels sur les côtes africaines et nous relient avec la planète. Reste à densifier le réseau national pour permettre à des millions dafricains daccéder à un internet à haut débit Et à un prix abordable ! Quel pays africain est capable aujourdhui de se lancer dans un chantier de maillage de tout son territoire pour une estimation globale denviron à 20.000 €uros par kilomètre de câble posé ?
Cette révolution numérique (encore une !) dite de l’Intelligence Artificielle ne repose-t-elle pas sur les NTIC ? Elle est au confluent de trois facteurs : le big data (une quantité de données produites par les utilisateurs), linformatique de très haute puissance pour transférer les données vers un hébergeur (le cloud) et lapprentissage de la machine cest-à-dire faire ingurgiter des millions de données aux ordinateurs pour pouvoir combiner toutes les probabilités. La condition sine-qua-non pour que cela se réalise demeure avant tout lélectrification stable au niveau dun pays ou une communauté de développement régionale.
Concrètement, lAfrique bénéficiera des milliers dapplications et autres solutions obtenues à partir des innovations de lIA avec des retombées significatives dans le domaine de la santé, léducation, lenvironnement. Mais lhémorragie ou plutôt la fuite de cerveaux et de jeunes talents ne cessera pas de sitôt. Quant à la souveraineté numérique ? Déjà, les géants du secteur de nationalité américaine, ces fameux Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, IBM (GAFAMI) et les chinois (Baidu, Huawai, Alibaba, Tencent, Xiaomi) surnommés BHATX imposent leur puissance technologique sur toute la planète. En Afrique, les premières tentatives ont fait long feu : rappelez-vous des projets loufoques de connexion internet par ballons dirigeables ou autres vecteurs (satellites à base altitude) ont été rangés dans les cartons de Google et Facebook. Microsoft investit discrètement et à long terme dans léducation en Afrique. Mark Zuckerberg, le propriétaire de Facebook a figé pour léternité un selfie en 2016 avec le président nigérian Muhammadu Buhari. Cétait lors de linauguration de son incubateur à Yaba, le quartier high-tech de Lagos (la Silicon Valley locale). La promesse de former 50.000 personnes dans le domaine numérique en contrepartie dun accès aux 30 millions dutilisateurs sur une population en devenir de 190 millions. La véritable richesse du futur au même titre, que les matières premières extractives actuelles, sera les données produites par les utilisateurs. Or, nous serions plus 2 milliards dafricains en 2050. Tel est lenjeu qui se joue sous nos yeux. Dans le domaine du numérique, lEurope et lAfrique sont tous les deux nommés des « suiveurs » ; ils se font imposer le modèle économique des GAFAMI et des BHATX.

Éditorial : une COP chasse l’autre

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Ce mois de décembre, le grand barnum de la Conférence des Parties (COP) a fait escale à Madrid. Initialement prévue à Santiago de Chili, la COP 25 a été in-extremis organisée dans la capitale espagnole.

Ce rendez-vous est crucial pour la planète car cette session sera l’étape ultime pour définir les objectifs-clés de la mise en uvre des directives fixées lors de la COP 21 de 2015. En effet l’Accord de Paris sur le changement climatique, signé et ratifié par plus de 50% des pays participants, se voulait d’abord ambitieuse en matière de réduction de l’émission de Gaz à Effet de Serre (GES), de la limitation du réchauffement climatique à 2°C et des financements pour la lutte et l’adaptation au changement climatique pour les pays en voie de développement. Et surtout, chaque pays signataire s’est engagé à respecter ledit accord qui entrera en vigueur en 2020 ! Or, force est de constater que la COP 25 s’est achevée avec certain un goût d’inachevé. Et plus, les experts du GIEC préconise une limitation de l’augmentation du réchauffement climatique à 1,5°C alors que la trajectoire actuelle nous conduit vers une température de 3,2°C à la fin du siècle.
Peut-on parler encore une fois d’échec de la COP 25 ? Les négociateurs n’ont pas pu obtenir un consensus général sur tous les sujets évoqués. Manque de volonté politique, actions concomitantes des lobbies, absence de leadership. Le contexte politique au Chili a obligé les organisateurs à trouver un autre pays pour accueillir ce Sommet. L’Espagne et le Chili – qui présidait quand même la COP 25 – ont-ils effectués le travail diplomatique préalable à la réussite de ce genre de colloque ?
Finalement, le principal écueil récurrent et consubstantiel de cet exercice – les conférences internationales sur le climat – ne se résume-t-il pas par un paradoxe entre la nécessité et la difficulté d’agir ? Les engagements sont la plupart du temps différés faute de contraintes juridiques ; un vide dans lequel plusieurs États et même de grands acteurs de la mondialisation s’engouffrent au risque de compromettre l’avenir tout entier de la planète. Et pourtant, les fréquences de plus en plus régulières des catastrophes naturelles (inondations, sécheresse, tempêtes…) ainsi que leurs intensités font prendre à tout un chacun de l’épée de Damoclès face à l’urgence qui nous menace. l’action de nouveaux acteurs apportent toutefois une certaine dose d’optimisme. D’abord, les grandes métropoles étasuniennes qui acceptent de maintenir leurs engagements stipulés dans l’Accord de Paris alors que le président Donald Trump n’a eu de cesse de le vilipender et a décidé de désengager les États-Unis en 2017 pour un retrait définitif en 2020. Ensuite, ce brin de fraîcheur apporté par la mobilisation de la jeunesse – sans pousser l’engagement à la façon de la pasionaria suédoise – qui ne cesse d’interpeller les politiques sur l’héritage qui laisseront pour la postérité.
Et l’Afrique me diriez-vous ? 17% de la population mondiale et seulement 4% des émissions de GES. Nous subissons déjà toutes les conséquences économiques et humanitaires de ce changement climatique. Les réfugiés climatiques existent bel et bien. Les intempéries provoquent systématiquement son cortège de drames. Plus de récolte, une habitation détruite et cela veut dire une disette ou pire une exode de la population. Le continent africain attend toujours la concrétisation du Fond Vert pour le Climat [100 milliards USD] depuis la COP 15 de Copenhague en 2009; lequel Fond devrait être alloué dans les projets de développement en direction des pays les plus vulnérables dans les pays du Sud et de leur assurer ainsi une transition vers un modèle de croissance durable. Les délégations africaines ont également fondées leurs espoirs sur l’Article 6 de l’Accord de Paris relatif au marché du carbone. Rappelons qu’il s’agit d’un mécanisme d’échange de droits d’émission de CO², selon le principe du « pollueur-payeur ». En gros, il devait avoir un prix du marché mondial de la tonne de carbone censé générer un financement additionnel pour les projets en direction des pays en développement. Faute de consensus, le sujet sera de nouveau reporté à la COP 26 de Glasgow alors le marché « carbone » doit être effectif début 2020.

Alex ZAKA

FertiTogo, une plateforme digitale qui veut soulager les agriculteurs togolais (Vidéo)

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Agence Ecofin) – Une application pour permettre aux agriculteurs togolais d’obtenir une évaluation de qualité de la fertilité des sols et de savoir quelles cultures privilégier selon les régions. FertiTogo est une création de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique, née du besoin de pallier l’appauvrissement des terres cultivables constaté depuis plusieurs décennies.

Une étude en 90 faisait déjà état de pertes annuelles d’environ 20 kg de potassium et d’azote par hectare, parfois concentrées dans des zones précises. A long terme, cela a entrainé une méconnaissance des espaces cultivables et donc, une baisse de la productivité. FertiTogo se pose en solution, avec sa carte de fertilité des sols.

La plateforme de l’ITRA propose bien d’autres commodités, comme l’évaluation instantanée de la fertilité de parcelles, des actualités sur le monde agricole, etc. De nouvelles zones seront intégrées à la carte après analyse par les experts du ministère. 

Côte d’Ivoire : les ventes de cacao pourraient chuter durant la campagne intermédiaire 2019/2020

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Côte d’Ivoire : les ventes de cacao pourraient chuter durant la campagne intermédiaire 2019/2020

(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, le mauvais temps et les entreposages accrus pourraient impacter les ventes de cacao durant la campagne intermédiaire 2019/2020, ont confié à Reuters, plusieurs sources dans le secteur.

Alors que le vent sec et chaud lié au harmattan affecte déjà les plantations de cacaoyers, certains négociants indiquent que les producteurs stockent leur cacao en prélude à la campagne 2020/2021 qui s’ouvrira en octobre prochain afin de profiter d’une meilleure rémunération. 

En effet, ladite saison devrait voir l’entrée en vigueur du différentiel de revenu décent (DRD) de 400 $ sur chaque tonne de cacao écoulé visant à améliorer les conditions de vie des exploitants. 

Selon les prévisions des acteurs interrogés par Reuters, le volume total de cacao convoyé vers les ports entre avril et septembre devrait être compris entre 350 000 et 500 000 tonnes, contre 527 000 tonnes un an plus tôt. « Nous ne parviendrons pas à obtenir des stocks entre août et septembre. Ils [les producteurs, NDLR] veulent tous se mettre à l’entreposage de leur cacao parce qu’ils veulent le vendre pour la prochaine saison », indique un négociant français ayant requis l’anonymat.   

Au total, en 2019/2020, un stock de 2 millions de tonnes d’or brun devrait ainsi être acheminé vers les principaux débouchés d’exportation, soit 180 000 tonnes de moins qu’en 2018/2019.

Espoir Olodo