L’opérateur de téléphonie mobile Airtel Tanzania a obtenu une nouvelle licence pour renforcer son réseau 4G , d’ ici juin 2020, rapportent, mercredi 5 février, des sources internes de l’entreprise.
La société a versé une somme de plus de 12 millions de dollars à l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA) pour passer ainsi dans la bande des 700 MHz.
Airtel Tanzania a également payé un montant annuel de 600000 dollars pour acquérir 10 MHz de spectre supplémentaire dans la bande 1800 MHz.
Airtel Africa est une société de télécommunication en Afrique, filiale de l’entreprise indienne Bharti Airtel. Présent dans 17 pays africains, Airtel est une filiale de l’entreprise indienne Bharti Airtel.
Le chiffre d’affaires de sa filiale Est-africaine a augmenté de 7,5% en 2019, soit 829 millions de dollars, contre 891 millions de dollars l’année écoulée.
Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets
Tidiane Thiam, directeur général de Credit Suisse et Urs Rohner, président. Les actionnaires majoritaires ont plutôt apporté leur soutien à l’ivoirien dans une semaine décisive.
La deuxième plus grande banque Suisse est toujours paralysée par le bras de fer opposant son président, Urs Rohner, 60 ans, aux commandes depuis 2009, à son directeur général Tidiane Thiam, nommé en 2015 en provenance de la centenaire Prudential. Alors que le premier pensait se débarrasser du second, fissa la malle, voilà qu’un paramètre inattendu intervient. Des actionnaires apportent leurs soutiens à Tidjane Thiam.
Ainsi, David Herro, vice-président de Harris Associates, l’un des plus importants actionnaires de Credit Suisse, apporte son soutien à Tidiane Thiam. «ll n’existe aucune raison de changer un directeur général qui a du succès et qui n’a été impliqué dans aucun méfait», a dit David Herro à Bloomberg. Harris Associates menace de ne pas réélire le président Urs Rohner lors de la prochaine assemblée générale si le patron était débarqué. De son côté, Silchester International Investors, une société d’investissement du Royaume-Uni, s’est jointe à Herro pour exiger que Rohner se retire s’il refuse de soutenir Thiam. Le fonds américain Eminence Capital a déclaré quant à sa part «impératif» que le conseil d’administration affirme son soutien au directeur général.
Le franco-ivoirien (qui a pensé un temps jeter l’éponge) engrange des soutiens décisifs avant la réunion de mercredi qui doit trancher. Pour sûr, la banque perdra son président ou son directeur général, le maintient des deux personnalités étant peu probables compte tenu de leur animosité réciproque. Crédité d’un bon bilan à la tête de cette banque emblématique, Tidiane Thiam a vu sa belle carrière éclaboussée il y a quelques mois par une histoire de filature. L’ancien responsable de la gestion de fortune de Crédit Suisse, Iqbal Khan, passé depuis chez le concurrent UBS, aurait été vraisemblablement espionné par Tidiane Thiam. L’affaire a plongé le groupe dans une crise de gouvernance qui a valu à Pierre-Olivier Bouée, bras droit du manager ivoirien, de démissionner.
Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.
La Banque centrale du Ghana (BoG) s’est vu attribuer le titre de Banque centrale de l’année 2019 par Central Banking Awards, un programme mondial de récompenses, en raison de son engagement à garantir un secteur financier solide via une série de réformes mises en œuvre au cours des deux dernières années.
Le programme indique que BoG a un bilan impressionnant de réalisations, citant des réformes importantes dans le secteur bancaire sous-capitalisé et mal géré du Ghana.
« La Banque faîtière du Ghana a été en mesure de faire face à un ensemble complexe de risques qui pourraient avoir gravement endommagé l’économie en croissance du pays ouest-africain » note le rapport du programme.
Sous la conduite de d’Ernest Addison, gouverneur de BoG, la Banque a procédé à un « nettoyage » du secteur en ramenant le nombre de banques exerçant sur le territoire à 23 contre 35 en 2017, et ce à travers des mesures restrictives.
«La banque centrale a également pris des mesures radicales dans le secteur de la microfinance, fermant plusieurs centaines de petites banques. Ces mesures ont marqué une rupture brutale avec la politique précédente », a déclaré le programme.
Les récompenses auront lieu le 19 mars 2020 à Bruxelles, en Belgique. Gérés par Central Banking Publications, les prix annuels célèbrent les performances exceptionnelles de la communauté des banques centrales.
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.
Couplée à sa rentrée solennelle, la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite a procédé à la tenue de sa première Assemblée générale statutaire, le jeudi 30 janvier 2020 à Majestic Palace, sous la présidence de Mahamane Yattara, président Local. Désigné parrain du mandat, le past-président 2014 de l’Organisation, Hassane Cherif Haidara a annoncé la somme de 6.000.000 Fcfa pour la contribution à la réussite du mandat. Yatt se classe ainsi dans la catégorie des présidents « UN COUP, DES MILLIONS ».
Le mandat 2020 de la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite est plein de projets ambitieux. Ces projets et programmes se répartissent en domaine Communautaire, Individuel, Internationalisme et Affaires/Management. Avec comme slogan « Confiance, Complicité, Continuité », le thème du mandat est « Jeunesse et Synergie d’actions entrepreneuriales, facteur de paix et de la croissance économique ». En termes de réalisations, les projets « Marathon, course vers la paix », « Bisinessworkshop » ont été réalisés. Ces projets relèvent respectivement du domaine internationalisme et Affaires/Management.
Toujours dans le domaine internationalisme, les membres ont pris part à la Rentrée Solennelle de la Jeune Chambre Internationale du Mali, tenue à Kati. Le domaine individuel a également organisé une séance de formation sur le module ART ORATOIRE et sur les modules de bases avec d’autres Organisations Locales. Ces modules sont : CONNAISSANCE DU MOUVEMENT, PROCEDURE PARLEMENTAIRE et PLANIFICATION DE PROJETS.
Par ailleurs, le domaine communautaire a pour projets phares : « JCI Solidarité », « Cscom », « Violences basées sur le genre », « l’Ecole des tout petits ». Le domaine Internationalisme s’active pour les projets : « Marathon, course vers la paix », « Tournoi Diago », « FACA (Forum Africain de la Citoyenneté Active) », « Scoot ». En plus, la participation et motivation des membres aux manifestations nationales et internationales relèvent également de ce domaine. Le domaine Affaires/Management a pour objectifs d’aider les membres à accomplir leurs actions entrepreneuriales. Ce qui l’amène à travailler sur les projets suivants : « Kata-Kata-ni », « Elite entrepreneuriat Jeune », « Made in Mali », « Bisinessworkshop », Ce domaine, faut-il ajouter, a déjà réalisé des projets comme « Bisinessworkshop », et aussi des audiences ont été effectuées dans certains services publics et entreprises tels que : Le Ministère des Affaires Etrangères, Fété Impact, Thank Peace, API-Mali, Sonavie, Société Diago, Sabéri Logistics…
C’EST QUOI, «UN COUP, DES MILLIONS» ?
Il faut rappeler que ces quatre domaines sont pilotés par des vice-présidents élus à cet effet. Le domaine communautaire est dirigé par Adam Cissouma. S’agissant du domaine Individuel, communément appelé domaine Formation, il est placé sous la direction de Fousseyni Diallo. A propos du domaine Affaires/Management, il est sous les commandes de Ibrahim MJawara Cissoko. Le responsable du domaine Internationalisme est Mohamed Moctar Diakité. Les activités de ces vice-présidents sont coordonnées par le vice-président exécutif, Zambori Yacouba Gonsogo.
Le président Mahamane Yattara, qui avait à côté de lui, son deputy-président local, Kaba Diop, a exprimé sa satisfaction pour la bonne tenue de l’Assemblée générale. Pour lui, l’argent promu par les partenaires et personnes ressources sera utilisé à bon escient.
Le concept « Un Coup, des Millions » est une création d’un membre de renommée de la Jeune Chambre Internationale du Mali, le sénateur N’Djorffou Cissé de la JCI Bamako Etoile. Elle l’a prononcé pour la première fois, en 2013, lors de la première Assemblée générale du mandat dirigé par le sénateur Abdoul Kassim Fomba. Cela, après une promesse faite solennellement sur le champ par un partenaire dans la salle, à l’Hôtel Radisson. Dès lors, la pratique est devenue une tradition. Il s’agit d’un premier chèque remis sur le champ en public, à l’AG1 par un partenaire ou une personne ressource qui consiste à accompagner le mandat en cours. Autrement, c’est une donation publique, soit en chèque, soit en espèce par ce dernier. Désormais, à chaque première Assemblée générale des Elites, l’argent pleuvait comme de pluies.
Un coup, 1 million. Un coup, 2 millions. Un coup, 3 millions. Un coup, 4 millions.
Bobo-Dioulasso, le 27 janvier 2020 – Cette déclaration sur la récente épidémie de coronavirus en Chine est publiée par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), l’institution de la CEDEAO en charge de la santé, pour informer le grand public des mesures en cours pour protéger la région et des précautions à prendre pour se protéger.
Les coronavirus (CoV) constituent une vaste famille de virus pouvant provoquer des maladies diverses, allant du rhume ordinaire au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le premier cas a été signalé dans la province chinoise de Wuhan en décembre 2019 et confirmé comme étant un coronavirus le 7 janvier 2020. Cependant, au 27 janvier 2020, environ 3 000 cas ont été confirmés dans le monde, dont 2 744 cas et les seuls décès (80) à ce jour proviennent de la Chine.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le risque de cette épidémie est TRES ÉLEVÉ en Chine et ÉLEVÉ à l’échelle mondiale, y compris en Afrique de l’Ouest. Il est donc essentiel que tous les pays collaborent entre eux pour prendre des mesures de précaution, car des cas peuvent apparaître dans n’importe quel pays en raison de voyages internationaux. L’OOAS soutient pleinement les recommandations de l’OMS aux pays concernant la surveillance active, la détection précoce, l’isolement et la gestion des cas, et la recherche des contacts pour empêcher la propagation de cette épidémie.
Coordination avec les États membres de la CEDEAO
L’OOAS assure la coordination avec les États membres pour partager des informations en temps réel sur l’épidémie, améliorer la communication entre les pays et renforcer la capacité de surveillance des pays, notamment la détection précoce des cas suspects par la surveillance par caméra thermique aux frontières internationales. Un de ces cas suspects arrivant récemment à l’aéroport d’Abidjan a été immédiatement détecté et isolé et des tests sont maintenant effectués pour confirmer s’il s’agit ou non d’un cas de coronavirus. L’OOAS a également mis en place un réseau régional de laboratoires pour permettre aux États membres d’accéder aux équipements de diagnostic biologique rapide, et dispose d’une équipe régionale d’intervention rapide qui sont en état d’alerte pour aider les pays si nécessaire.
Quels sont les moyens de prévention ?
L’OOAS conseille vivement à la population de prendre les mesures suivantes pour se protéger et protéger leurs proches: • Se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou les nettoyer avec des désinfectants à base d’alcool ;
• Lorsque vous toussez ou éternuez, couvrez votre bouche et votre nez avec un mouchoir en papier ou une main, et jetez le mouchoir immédiatement et lavez-vous soigneusement les mains ;
• Évitez tout contact étroit avec une personne qui a de la fièvre et qui tousse ;
• Si vous avez de la fièvre, de la toux ou des difficultés à respirer, consultez immédiatement un médecin et informez votre prestataire de soins de santé de tout l’historique de voyage récents ;
• Dans toutes les régions où la suspicion de coronavirus est élevée, évitez tout contact direct non protégé avec des animaux vivants et les surfaces en contact avec des animaux lors de la visite des marchés ;
• A tout moment, évitez de manger de la viande crue ou insuffisamment cuite. La viande crue, le lait ou les organes d’animaux doivent être manipulés avec précaution, afin d’éviter toute contamination croisée avec des aliments non cuits.
L’OOAS continuera à observer et à fournir des mises à jour régulières sur cette situation qui connaît une évolution rapide.
Le samedi 01 février 2020, l’ONG Search for Common ground a procédé au lancement officiel de son projet intitulé « Parlons jeunesse, autonomiser la voix des jeunes par le biais des médias au Mali ». LA VOIX DE LA JEUNESSE POUR CONSOLIDER LA PAIX .
C’était à la cité des enfants de Bamako en présence des responsables cadres du projet, plusieurs des enfants et leurs parents. Les objectifs de ce projet sont entre autres ; appuyer le processus de paix inclusif au Soudan du Sud, en RCA et au Mali, appuyer la voix des adolescents, et renforcer leur capacité à agir sur des questions sociales, politiques et à l’instauration d’une paix durable.
Sont concernés dans ce projet, 180 enfants de 14 à 17 ans en situation de handicap ou déplacés internes vivant dans la capitale malienne . Pour la première vague, les resposables ont choisi 90 adolescents dans les communes; II, IV et V du district de Bamako. Ils ont suivi des activités comme ; la formation, le coaching et la production des émissions radiophoniques auprès des acteurs professionnels dans chacun des domaines. Lors du lancement du projet, ils ont reçu de manière symbolique des attestations et des kits. Selon le chef du projet Ibrahim Ag Amadou, le projet « parlons jeunesse » vise à donner du pouvoir aux jeunes de s’exprimer sur la paix, faire savoir au Monde entier que leur voix compte. En donnant les moyens aux jeunes de faire des recherches, de savoir quels sont les sujets intéressants pour la consolidation de la paix et la quiétude au Mali. Signalons que ce projet qui s’étalera sur 3 ans va se faire au Mali, en République Centrafricaine et au Soudan du Sud. Il a débuté en juin 2019 et prendra fin en mai 2022. Abdrahamane BABA KOUYATE
Au Mali, la fièvre hémorragique de « Crimée-Congo » a fait sept morts en 48 heures à Kéra dans le cercle de Douentza dans la région de Mopti.Selon le secrétaire général du ministère de la santé et des affaires sociales, la région de Mopti enregistre 14 cas dont 7 morts en 48 heures.
C’est la panique dans le cercle de Douentza. La fièvre hémorragique de « Crimée-Congo » vient de faire sont apparition. L’information a été confirmée par le directeur régional de la santé de Mopti. Sur les 14 cas enregistrés, 7 ont déjà trouvé la mort en moins de 48 heures. Les premiers cas sont arrivés à l’hôpital régional de Mopti depuis le 1 février.
« Des personne suspectées d’être contaminées ont été mises en quarantaine » affirme les autorités médicales de la région.
Décrite pour la première fois en 1944 chez des militaires soviétiques en Crimée, la FHCC a également été mise en évidence en 1956 au Congo, d’où son nom de Crimée-Congo
Le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMSD), le virus se transmet principalement à l’être humain à partir des tiques et des animaux d’élevage. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés
Une épidémie qui intervient au moment où les autorités sanitaires maliennes mettent en œuvre les stratégies pour protéger le pays contre le Coronavirus qui fait de nombreux morts en Chine.
Les dés sont jetés pour les prochaines législatives, si hier je lançais à mes camarades jeunes, un appel pour le changement et une prise de conscience sur le potentiel qu’a la jeunesse, aujourd’hui, je signale les alliances contre natures des politiques maliennes qu’il faut à tout prix combattre.
La politique est à la base, la lutte pour l’aboutissement d’un idéal par la mise en œuvre de programmes qui concourent à faciliter aux populations de bonnes conditions de vies. C’est donc une question très importante.
Voilà que dès l’annonce de la convocation du collège électoral, naissent des alliances politiques contre natures à la limite de l’inceste.
Dans certaines circonscriptions nous assistons au mariage entre l’opposition et la majorité, juste afin de pouvoir avoir les fauteuils auxquels ils aspirent dans l’hémicycle. Cela montre plusieurs choses mais la plus grave selon moi est l’absence totale d’idéal politique.
Comment en cette période de la vie de la Nation où tous les jours les partis de l’opposition tirent à boulets rouges sur la gestion « calamiteuse » du pays peuvent accepter des alliances électorales avec cette majorité dont la gestion du président est autant contestée. Soyons honnêtes ! on ne peut pas vouloir une chose et son contraire au même moment.
C’est juste pour montrer que la politique au Mali n’est pas dans le but de servir le peuple mais plutôt se servir du peuple. Je ne veux en aucune manière, amener de révolte mais je crois qu’en plus du tournant générationnel auquel nous faisons face, il est temps de voir la politique autrement. Quand l’idéal n’est pas, ça devient de l’asservissement et nous allons continuer longtemps à nous plaindre sans jamais sortir de l’ornière.
Alors peuple souverain que nous sommes, n’acceptons de voter, ni pour les prisonniers qui cherchent une immunité à travers les législatives pour échapper à la justice, ni pour les politiques corrompus qui acceptent de se prostituer n’importe comment juste pour avoir leur siège. Votons pour un programme, votons pour le changement car l’heure des plaintes stériles est déjà passée, il est temps de prendre notre destin en main.
Dans une vidéo circulant en boucle sur les réseaux sociaux, 2 candidates déçues de la région de Ségou parlent en mal des organisateurs de Miss ORTM. Selon elles, à Ségou soit tu acceptes d’ouvrir tes jambes, soit tu renonces au rêve de porter la couronne de la plus belle fille de la région. Face à la gravité de cette accusation, une enquête doit être ouverte, pour que soient châtiés les fautifs.
Au Mali, nombreux sont les parents qui n’acceptent jamais que leurs filles, si belles-soient-elles, participent au concours de Miss ORTM. C’est d’ailleurs pourquoi, il n’est pas rare d’entendre dire dans les rues de Bamako et sur les réseaux sociaux, que les plus belles filles ne se présentent jamais à Miss ORTM. C’est justement à cause des bêtises qui entourent cette élection, que beaucoup de parents préfèrent s’abstenir. D’ailleurs, les révélations que viennent de faire les deux candidates de la région de Ségou, confirment aisément cette crainte.
Lisez d’abord l’extrait de la conversation entre les deux candidates déçues
‘’En réalité, je ne m’attendais pas du tout à cela, de la part des responsables de la commission d’organisation. Ils ont dit que j’ai absolument tout ce qu’il faut pour être Miss. Mais que je dois passer la nuit avec eux, pour être retenue’’, disait l’une des deux candidates. Une autre qui était au bout du fil et qui était autant frustrée, va jusqu’à citer les noms suivants : Badri, Fofana, Honoré et autres…, comme étant les acteurs de cette maffia. ‘’Si nous avons osé postuler, c’est par ce que nous avons confiance en nous. Ce que nous voulons, est de tirer Ségou vers le haut. Mais si cela ne peut être fait, sans que notre dignité soit bafouée, nous y renonçons. Nous exigeons que les responsables en charge de l’arbitrage arrêtent de nous harceler sexuellement’’, a-t-elle laissé entendre.
Comme pour confirmer les propos de ses deux jeunes demoiselles de Ségou, nous avons pris contact avec une autre candidate déçue de la région de Kayes. Cette dernière, a belle et bien témoigné qu’il s’agissait de la vérité. ’’Ce n’est pas à Ségou seulement. Notre coach et un agent de l’ORTM m’ont fait la même proposition. Mais bon, j’ai préféré perdre plutôt que de m’offrir à eux. Car la dignité passe avant tout’’, a-t-elle laissé entendre. Et de poursuivre en disant, qu’elle ne dispose d’aucune preuve attestant que celle qui a été retenue comme Miss Kayes a accepté l’offre des pervers sexuels. Cependant, elle confirme que cette dernière était favorisée par rapport aux autres.
À l’analyse de la situation, il s’agirait d’une triste réalité qui s’effectue dans chacune des régions. C’est pourquoi, les gens sont souvent surpris de constater que les plus belles sont souvent ignorées, lors des phases de sélection régionale. Raison pour laquelle, il devient urgent d’éloigner les prédateurs de l’organisation de l’élection Miss ORTM. Sans quoi, cette élection, qui d’ores et déjà est décriée, perdra le peu de crédibilité qui lui reste. La direction de l’ORTM et les membres de la commission syndicale, sont plus que jamais interpelés.
Le président de la République, Ali Bongo a promulgué le 22 janvier, la loi des finances 2020. Accessible au journal officiel dans son édition N°51 Bis Spécial, elle se présente en équilibre en recette et en dépenses à 2.083 milliards de FCFA et à 2.051,703 milliards de francs CFA et est constituée du budget général.
La loi de finances 2020 a été promulgué par le président de la République le 22 janvier 2020, après avoir reçue le blanc-seing de la cour Constitutionnelle en sa décision n°004/CC du 21 janvier 2020 relative à la requête présentée par le Premier ministre tendant au contrôle de constitutionnalité de la loi n°014/ 2019 déterminants les ressources et les charges de l’État pour l’année 2020 à 2.083 milliards de FCFA et à 2.052 milliards de francs CFA.
Ce texte comporte 65 articles dont six nouveaux concernant : le champ d’application de l’impôt sur les sociétés, l’obligation déclarative, le calcul de l’impôt sur le revenu des personnes physiques les droits d’enregistrement, les sanctions fiscales et les dispositions non codifiées sur l’impôt synthétique libératoire.
S’agissant de l’évaluation des recettes budgétaires, celles-ci sont arrêtées à 2.162,3 milliards francs CFA dont 17,103 milliards de francs CFA au titre des dons. Selon la loi, ces recettes sont réparties en millions de francs CFA ainsi qu’il suit : recettes fiscales (1 465 410 de francs CFA) contre (1 330 257 de francs CFA) en 2019 ; dons, legs et fonds de concours (17 104 francs CFA) en hausse de 394,64% par rapport à l’exercice précèdent. Cotisations sociales (41 372 francs CFA) et autres (638 484 francs CFA) en baisse de -13,53%, par rapport aux 738 364 en 2019.
Les dépenses du budget de l’État pour l’année 2020 sont arrêtées à 2.052 milliards de francs CFA. Elles comprennent : les dépenses du budget général, arrêtées à 1.927 milliards FCFA dont 2,177 milliards en attribution de produits (ADP) aux administrations centrales, hors contributions aux organismes communautaires, subventions aux collectivités locales et prélèvement aux établissements publics; les dépenses des comptes d’affectation spéciale, chiffrées à 125 milliards de francs CFA
Selon l’article 42 de la loi de finances 2020, le solde budgétaire global fait ressortir une capacité de financement du budget général de 31,375 milliards de francs CFA.