Le Président de la République, Chef Suprême des Armées, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta a reçu dans la matinée du jeudi 9 janvier 2020, dans la salle des banquets du Palais de Koulouba, les vœux de nouvel an des Forces armées maliennes et de sécurité. Occasion pour le chef d’état-major général des Armées, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly de remercier et de saluer le Président IBK pour tous les efforts et soutiens constants consentis en faveur des FAMa. Cette cérémonie est une occasion pour la hiérarchie militaire de jeter un regard rétrospectif et d’envisager l’avenir avec davantage de détermination et de rigueur. Pour le chef d’état-major général des armées, l’année qui s’achève a été marquée par des événements majeurs dont certains de par leur ampleur ont mis à rude épreuve notre outil de défense en reconstruction.
C’est pourquoi, note-t-il, à l’orée de la nouvelle année, il est plus que nécessaire d’être en phase avec notre engagement vis-à-vis de la patrie, en contribuant à doter la nation d’une armée républicaine, restructurée, combattante, professionnelle et résiliente. ‘’Nous savons la mission mais elle est aussi exaltante pour nous et pour nos hommes’’, souligne le général Coulibaly. Pour plus d’infos, cliquez sur le lien : https://www.fama.ml/voeux-des-fama-a…ces-du-mal-sahel.html
Le Gouvernement a le profond regret d’annoncer le décès du Dr. Témoré TIOULENTA, Ministre de l’Education nationale, survenu ce matin à Bamako. En cette douloureuse circonstance, le Gouvernement présente ses condoléances à la famille et aux proches du défunt. Paix à son âme.
Biographie d’un Enseignant : Docteur TÉNORÉ TIOULENTA (1954-Vendredi le 10 Janvier 2020)
Dors en paix Docteur.
Dr Témoré Tioulenta, né en 1954 à Toguéré Coumbé (cercle de Ténenkou), est professeur d’enseignement supérieur de classe exceptionnelle qui débuta sa carrière en 1978 à l’Ecole normale secondaire de Badalabougou comme professeur de lettres. Il venait juste de décrocher son diplôme en lettres modernes à l’Ecole normale supérieure de Bamako. Quatre années plutôt, il avait obtenu son baccalauréat (série lettres classiques) au lycée Askia Mohamed.
Ambitieux, Témoré Tioulenta s’envola pour Paris, d’où il revint nanti d’un doctorat (mention très honorable) en sciences du langage, obtenu en 1991 à l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris. Ce parchemin lui ouvre les portes de l’enseignement supérieur et il devient chargé de recherche et chercheur au département linguistique et traditions orales de l’Institut des sciences humaines de Bamako.
M. Tioulenta dirigera ce même département de 1992 à 1994, année à laquelle il fut affecté à Mopti en tant que directeur régional de l’éducation.
En 2000, il fut promu chef de cabinet du ministre de l’Education nationale. Deux années plus tard, M. Tioulenta devint conseiller technique principal du projet de lutte contre le VIH/SIDA dans les programmes de l’éducation de base/GTZ. Il servira (de 2005-2006) comme consultant d’appui à la GTZ et au PNUD pour l’exécution de leurs rôles de chefs de file des partenaires techniques et financiers de l’éducation.
En 2006, Dr Témoré Tioulenta fit son come-back dans la haute administration comme directeur de l’académie d’enseignement de Kati, avant d’être élu député à l’Assemblée nationale (législature 2007-2013). De 2014 à 2015, il était cadre à la direction nationale des ressources humaines du secteur de l’éducation. Et depuis 2016 jusqu’à sa nomination comme ministre, il était le directeur national de la pédagogie.
Par ailleurs, Dr Témoré Tioulenta a une riche expérience en matière de gestion de projets et programmes. Il a également à son actif plusieurs œuvres (études, enquêtes et travaux), dont Sammburu Bilaali (un essai sur la réinsertion sociale des anciens combattants), Nafannde Arsike Wittii Bolibaana (portant sur l’exode des jeunes ruraux du Macina).
Dr Témoré Tioulenta a aussi une vie associative bien remplie. Il est membre fondateur de Tabital Pulaaku, président de l’Association pour le développement de la Commune de Toguéré Coumbé, président de l’Association pour le développement du cercle de Ténenkou.
Dr Témoré Tioulenta : MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE est décédé le Vendredi 10 Janvier 2020 à Bamako.
Les enseignants du Mali présentent ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu.
C’est ce mercredi 8 janvier au siège de la Fondation Seydou Kane, sise à Magnambougou que la présentation de la Fondation El Hadj Djeriba Diaby a eu lieu en présence de sa présidente, Madame Fanta Kourouma, accompagnée de son vice président, Assagaidou Mohamedine.
Après la Guinée Conakry, où se trouve le siège social de la Fondation El Hadj Djeriba Diaby, elle vient d’avoir une représentation au Mali. Elle a pour missions, de contribuer au renforcement de l’unité nationale, à la cohésion sociale à une paix nationale et un développement durable. Cela se concrétise par l’apport d’assistance aux personnes vulnérables ; un plaidoyer de haut niveau et un engagement des leaders politiques et communautaires. Une forte mobilisation sociale tenant compte des valeurs religieuses, culturelles et socioculturelles de prévention, de résolution de conflit, caractérise également les missions de la Fondation.
Photo croissanceafrique.com
Pour la présidente de la Fondation El Hadj Djeriba Diaby au Mali, Fanta Kourouma, le Mali connait depuis2012 une crise sans précédent. C’est dans ce cadre que leur la Fondation El Hadj Djeriba Diaby pour la paix et l’assistance sociale a vu le jour au Mali après l’autorisation des autorités maliennes. Elle affirme que leur fondation travaillera avec toutes et tous afin que la paix revienne au Mali comme nous l’avions toujours vécue. Pour ce faire, Madame Fanta Kourouma demande aux uns et aux autres, la patience et l’accompagnement de tous.
La Fondation El Hadj Djeriba Diaby pour la paix et l’assistance sociale est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) apolitique et à but non lucratif. Elle a vu le jour le 17 février 2015 dont le siège social se trouve en Guinée Conakry. En ce qui concerne l’adhésion, elle est ouverte à tout citoyen qui accepte les présents statuts et règlement intérieur de la Fondation. Elle est libre, individuelle, volontaire et sans discrimination aucune. Elle est matérialisée par la possession d’une carte de membre. Toute personne possédant sa carte bénéficie des avantages qui y sont liés. IB KONE
Crash du Boeing à Téhéran : l’avion a été «abattu par un missile sol-air iranien», affirme le Canada 9 janv. 2020, 21:07 Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé que plusieurs sources de renseignement, y compris canadiennes, avaient conclut que le Boeing 737 qui s’est écrasé le 8 janvier près de Téhéran avait été «abattu par un missile iranien sol-air». Détails à suivre…
selon un post de Almahady Tandina, Tiégoum Boubeye Maiga est placé sous mandat de dépôt: « Tiegoun Boubeye vient d’arriver à la MCA.
L’on se rappel il y’a 3 jours le dossier de Twitter malheureux sur le compte de la Présidence du Mali a failli enflammer les relations bilatérales entre le Mali et son partenaire stratégique, les États-Unis d’Amérique. En début de semaine, la présidence a alerté l’opinion publique nationale et internationale sur un piratage de son compte Twitter.
Selon une source concordante, « Son grand frère, SBM, œuvrerait auprès des prêcheurs Chouala Bayaya Haidara et Ousmane Madani Haidara, ou encore auprès du cardinal Jean Zerbo et de Manassa Danioko afin qu’ils intercèdent auprès du Président de la République pour que son frère, Tiegoume Maiga puisse échapper à la prison« , a-t-on appris sous l’anonymat.
Un message malheureux, visant Donald Trump le Président américain, suite à sa décision de cibler deux personnalités iraniennes. Après l’ouverture d’une enquête, Tiegoume Boubeye Maiga, l’ancien conseiller à la communication chargé des relations publiques a la présidence a annoncé qu’il ne s’agissait ni de pirates ni de hackers, mais d’une « regrettable manipulation »
Il vient d’être transférer à la prison centrale de Bamako, pour sa faute commise qui a frôlé un incident diplomatique entre les USA et le Mali. Notons que Tiegoum Maiga est un ancien directeur des relations publiques, chargé de communication présidentielle (à Koulouba).
La deuxième édition des rencontres du marché des titres publics (REMTP 2020) a ouvert ses portes, mercredi 8 janvier à Dakar.
Cette initiative, organisée par l’Agence UMOA-Titres, a pour objectif majeur de réunir l’ensemble de l’écosystème financier afin de faire le point sur l’état de l’évolution du marché.
L’ordre du jour de la rencontre porte sur le «développement du marché de la dette souveraine». Les acteurs sont convenus que ce marché présente des niches à exploiter à conditions d’adopter de bons mécanismes de fonctionnement (réformes, règlementation, régulations…).
Pendant 3 jours (du 8 au 10 janvier 2030 ) , les opérateurs du système financier, regroupant banquiers, directeurs d’établissements publics, opérateurs, chercheurs et universitaires vont passer en revue les enjeux, défis et opportunités du marché financier.
Faisant le bilan de l’année écoulée, le Directeur de l’Agence UMOA-Titres (AUT) , Adrien Diouf, a déclaré qu’au terme de deux années marquées par des réajustements, sa structure a enregistré de bonnes performances en 2019.
Ainsi, l’AUR a vu la mise en œuvre du programme de certification des acteurs du marché avec une loi constituant une étape majeure dans les projets d’édification du marché régional des titres.
Le responsable a renseigné que : « 3420 milliards de FCFA ont été mobilisés pour le compte des 8 Etats, dont 1775 milliards, soit 52 %, en obligations, constituant un véritable record ». Le directeur a également révélé que 20% de ce montant global ont été mobilisés sur une maturité supérieure à 5 ans.
Les panélistes sont unanimes, le marché des titres a connu des avancées majeures durant ces dernières années. Néanmoins, rappellent les acteurs, l’institution doit travailler fondamentalement sur deux volets pour améliorer sa rentabilité.
D’abord renforcer le cadre règlementaire (transparence, techniques) afin qu’il soit beaucoup plus propice aux investisseurs. Et enfin créer une véritable connectivité entre le marché primaire et secondaire, au demeurant très faible. Le marché secondaire appelé à être plus liquide doit servir d’appoint au marché primaire où les titres sont émis pour la première fois.
Une fenêtre à la finance verte
L’AUT compte diversifier ses supports de financement pour capter davantage de fonds notamment la finance verte et les sukuks.
L’Agence UMOA-Titres, de concert avec l’institution britannique FSD Africa, va se consacrer cette année au développement de la finance verte.
L’institution va adopter une stratégie émettrice en explorant toutes les nouvelles niches d’opportunités qu’offre la finance verte. Dans une première étape, l’AUT va identifier toutes les possibilités de projets d’émissions de fonds verts. Intervenant dans un des panels, un responsable a émis son souhait de voir l’agence diversifié ses offres pour financer davantage l’économie de l’Union. Et de prendre l’exemple des sukuks et de la finance verte, qui, selon lui, constituent des instruments très adaptés pour satisfaire les besoins de financement de nos Etats.
Ces instruments ont permis dans d’autres pays de financer de manière très significative des infrastructures et de participer à la réalisation d’investissements productifs porteurs de croissance. Créée officiellement le 15 mars 2013, l’Agence UMOA-Titres a pour vocation d’apporter son concours pour permettre aux 8 Etats membres de l’UEMOA de lever des fonds sur ce marché des capitaux.
Au cours du quatrième trimestre 2019, le volume global prévisionnel des émissions de titres publics par adjudication dans cette zone s’est élevé à 647,90 milliards de FCFA (environ 971,8 millions d’euros) dont 635 milliards de FCFA de bons du Trésor et 412,90 milliards de FCFA d’obligations du Trésor.
Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.
Le baril de Brent de la mer du Nord est monté hier jusqu’à 71,22 dollars, avant de revenir autour de 69 dollars. Le message du marché est clair: pas de panique.
Mais, c’est tout aussi clair, loi de l’offre et de la demande ne régit plus le marché pétrolier mondial. Un tweet de Donald Trump, qui vaut notification au congrès, suffit à faire repartir les prix de toutes les matières premières à la hausse. Le tir ciblé qui a tué le général iranien, Qassem Soleimani, pathétique de la réduction du droit international au droit de la force, annule les prévisions les plus établies par les ministères des Finances. Les pays importateurs (cas de l’UEMOA) se voient obligés, sauf désescalade au Moyen-Orient et en Libye, autre théâtre du droit de la force, de procéder à moyen terme à des lois de finance rectificative.
Quant aux gros exportateurs comme le Nigeria et l’Angola, poids morts de la croissance économique africaine depuis deux ans, ils profiteront d’un probable effet d’éviction de portée limitée cependant compte tenu de la part importante du pétrole de schiste, du rôle de la Russie, presque premier producteur mondial et, ce n’est pas négligeable, du fait que l’OPEP, formidablement divisée, n’est plus ce qu’elle fut lors du choc pétrolier de 1973. En attendant la réaction américaine aux tirs de missile iraniens, l’once d’or a bondi à 1 600 dollars , un niveau jamais atteint depuis 2013, qui confirme bien que le métal jaune est depuis 5000 ans la valeur refuge. Dans cette courses aux abris qui se prépare, les principales Bourses mondiales sont dans l’expectative, en attendant un prochain et décisif tweet.
Directeur de publication de Financial Afrik. Dans la presse économique africaine depuis 17 ans, Adama Wade a eu à exercer au Maroc dans plusieurs rédactions. Capitaine au Long Cours de la Marine Marchande et titulaire d’un Master en Communication des Organisations, Adama Wade a publié un essai, «Le mythe de Tarzan», qui décrit le complexe géopolitique de l’Afrique.
La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) lance un appel à candidatures pour l’édition 2020 du « Prix Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la recherche économique ».EN SAVOIR PLUS
A propos de Abdoulaye FADIGA
Premier Gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye FADIGA est né à Touba, en Côte d’Ivoire, le 10 mars 1935. Dès son plus jeune âge, il fréquente l’école coranique, avant son inscription, en 1943, à l’école primaire à Touba…EN SAVOIR PLUS
Les archives du Prix Abdoulaye FADIGA
La cérémonie de remise du prix Abdoulaye FADIGA – Edition 2018 pour la promotion de la recherche économique s’est tenue le mercredi 21 novembre 2018 au Siège de la BCEAO. …
L’année 2019 a été très difficile pour la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) avec un Tunindex (indice général de la bourse) en baisse de 2,06% à 7 122,09 points après avoir progressé de 15,76% et 14,45% respectivement en 2018 et 2017, selon les données établies par les responsables de la BVMT.
Le Tunindex20, (l’indice des 20 plus grandes valeurs et les plus liquides sur le marché), a répliqué la tendance similaire de l’indice Tunindex, clôturant l’année 2019 en repli de 3,70% avec 3 128,47 points.
Cette prestation est due à la régression des cours de la moitié des valeurs qui le composent notamment Carthage Cement (-42,23%), ICF (-27,43%), Magasin Général (-25,87%), Attijari Bank (-14,90%) et One Tech Holding (-13,23%).
« L’activité boursière a été marquée en 2019 par une conjoncture nationale très difficile pour l’investisseur désorienté par le manque de visibilité et le climat d’attentisme, favorisés par les échéances électorales, ainsi que par le mouvement haussier des taux et par conséquent un arbitrage des investisseurs en faveur des placements monétaires », soulignent les dirigeants de la BVMT qui a fêté ses 50 ans (1969- 2019).
Malgré cette situation, ils estiment que la performance globale des sociétés cotées n’a baissé que modérément, avec des résultats semestriels en repli de 6,2% même si le revenu global était en hausse de 8,5% pour les trois premiers trimestres de 2019.
Durant la période sous revue, le montant global des émissions réalisées par les sociétés cotées et autorisées par le Conseil du Marché Financier (Fin novembre 2019) a atteint 885 millions de Dinars tunisien (1 dinar tunisien équivaut à 0,318 euro) pour 26 opérations. Ce nombre est réparti entre 8 emprunts obligataires qui ont porté au total sur 280 millions de Dinars, un emprunt obligataire émis selon les principes de la finance islamique et un titre participatif pour un montant de 25 millions de Dinars et 16 augmentations de capital pour 580 millions de Dinars.
Le bilan annuel des indices sectoriels dressé par les responsables de la BVMT est en rouge. Sur les 13 indices (secteurs et sous-secteurs), uniquement quatre indices ont réalisé une performance positive en 2019.
Pour les indices des sous-secteurs, l’indice « Assurances » s’est octroyé la meilleure performance avec une progression de 7,88% et l’indice « Produits ménagers et de soin personnel » a évolué de 5,19%.
A l’exception de l’indice « Matériaux de Base », qui a réalisé un gain de 1,39%, tous les autres indices de super-secteurs ont réalisé des performances négatives. L’indice «Industries » a réalisé la plus forte régression, soit une baisse de 14,83%, suivi de l’indice «Services aux consommateurs » avec un repli de 14,69% et de l’indice «Sociétés financières » avec une légère baisse de 0,37%.
Concernant la capitalisation boursière du marché, elle a baissé de 2,69%, soit 656 millions de Dinars , pour s’établir à 23,724 milliards de dinars contre 24, 380 milliards de dinars à la fin de l’année 2018.
« Cette baisse est due principalement à une baisse généralisée des cours sur la place de Tunis, mais aussi à la radiation de la société Elbene Industrie et ce suite à une demande qui émane de ladite société », explique les dirigeants de la Bourse.
Ils estiment par ailleurs que les sociétés financières dominent encore la capitalisation du marché avec une part de 50,7%, suivies par les biens de consommation et l’industrie qui s’accaparent respectivement 35,6% et 7,1%.
Les dix plus fortes capitalisations boursières de la Cote ont représenté une part de 62,9% de la capitalisation globale du marché pour une valeur de 14,921 milliards de Dinars.
Durant l’année 2019, le volume global des échanges a enregistré un repli de 12,2% pour atteindre 3,367 milliards de Dinars contre 3 837 milliards de Dinars en 2018.
Les volumes échangés sur la Cote de la Bourse ont accaparé 47,2% du volume global des échanges, 7% sur le Hors-Cote et 46,8% pour les enregistrements et les déclarations.
Sur la Cote de la Bourse, le volume des échanges a baissé en 2019 de 36,9% pour atteindre 1,590 milliards de Dinars contre 2,521 milliards de Dinars en 2018, soit un volume moyen quotidien de 6,4 millions de Dinars contre 10,1 millions de Dinars en 2018.
Les échanges de titres de capital ont représenté 84% du volume des échanges sur la Cote de la Bourse pour un montant de 1,329 milliard de dinars contre 1,899 milliard de dinars en 2018.
Les transactions de blocs ont représenté une part de 34% du volume des échanges sur les titres de capital et une part de 29% sur la Cote de la Bourse, soit 456 millions de Dinars contre 470 millions de Dinars en 2018.
Quant à la part des transactions sur les titres de créances, elle a représenté 16% du volume traité sur la Cote, soit 261 millions de Dinars en 2019 contre 621 millions de Dinars en 2018.
Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.
La Banque de développement de l’Afrique centrale a ouvert une ligne de crédit pour le financement des projets communautaires au profit des pays de la sous-région.
Le financement des projets intégrateurs au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) préoccupe la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) qui met un accent à la promotion des projets intégrateurs dans l’optique de renforcer l’intégration régionale.
C’est dans ce cadre que le Conseil d’administration de la BDEAC a approuvé en décembre dernier, un financement de 126 milliards de FCFA en faveur du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la Guinée Équatoriale.
Des fonds principalement destinés à la réalisation, la réhabilitation et la modernisation des infrastructures dans les secteurs agropastoral, agro-industriel, énergétique, des logements sociaux et de la microfinance.
« Leur mise en œuvre va contribuer non seulement à améliorer significativement la qualité de vie des populations, mais concourir également au renforcement de l’intégration régionale, notamment à travers des interconnexions des réseaux électriques de la Guinée Équatoriale et du Gabon », a indiqué la BDEAC.
Le choix de ces secteurs n’est pas anodin, puisqu’il s’agit pour la BDEAC, d’investir prioritairement dans les secteurs devant favoriser l’amélioration des conditions de vie de la population. Non seulement ces réalisations participent au renforcement de l’intégration régionale à travers des interconnexions entre les pays d’Afrique centrale à l’instar des projets énergétiques et de communication, la création des emplois n’est pas à négliger, en ce sens qu’elle participe de l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables.
En dépit d’une situation économique difficile qui a amené le Fonds monétaire international (FMI) lors du se son dernier Conseil d’administration le 18 décembre 2019 consacrée à la CEMAC demandant à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) de geler son concours financier à la BDEAC, cette dernière n’entend pas se départir de ses principales missions, notamment le financement des infrastructures dans les pays de la sous-région.
Achille Mbog Pibasso est diplômé en journalisme et en communication d’entreprise. Particulièrement intéressé par l’économie et la finance, c’est également un féru des sujets politiques. Son expérience d’agencier lui permet de traiter de tous les sujets d’actualité.