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Microcrédits: Le crédit rural aide les petits entrepreneurs à Boké (Guinée)

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La région de Boké est connue pour son potentiel minier, avec plusieurs compagnies exploitant la bauxite, bien installées dans la zone. Parallèlement, et avec succès, paysans, petits entrepreneurs, commerçants, etc, bénéficient quotidiennement de l’action du Crédit Rural de Guinée.

Oumar sow est un menuisier, établi dans la localité de Boké depuis environ 5 ans, qui se distingue par la qualité de ses produits. Sa clientèle est variée ; employés de sociétés minières, cadres, agents de l’administration, simples citoyens, tous convergent vers son atelier pour s’y procurer de beaux meubles.

Il y a quelques années, la vie n’était pas aussi facile pour Oumar, qui était en proie au doute et au besoin de financement pour faire décoller la petite entreprise de menuiserie qu’il a créée, après son arrivée du Sénégal. « J’étais confronté au manque de fonds. Quand j’ai vu le responsable du CRG à Boké, il m’a encouragé à venir le voir pour étudier mon dossier. Par la suite, j’ai pu avoir un prêt de 15 millions de francs guinéens (GNF) », explique cet homme plein d’énergie.

Oumar utilise le prêt pour payer quelques machines nécessaires au démarrage de son atelier. Son travail lui rapporte de quoi rembourser intégralement le crédit, dans les délais. Confronté au problème d’électricité, il retourne une nouvelle fois au CRG où il obtient 20 millions GNF pour l’achat d’un groupe électrogène. « Là aussi, j’ai pu travailler et rembourser tout à temps », souligne-t-il.

Opérations bancaires : comment régulariser les incidents de paiement liés aux chèques

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© Abidjan.net par Cyprien K
Rencontre de la direction générale du trésor public et de la comptabilité publique avec les spécialistes en valeur du trésor
Bilan des activités des spécialistes en valeur du trésor 2016 et perspectives 2017. Tel était le thème de la rencontre entre la direction générale du trésor public et de la comptabilité publique et les spécialistes en valeur du trésor ce jeudi 26 janvier à Abidjan-Plateau. Photo: Assahoré Jacques ,DG du trésor et de la comptabilité
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La Direction des Etablissements de Crédit et des Finances Extérieures (DECFINEX) organise, depuis ce mercredi 27 novembre 2019 une campagne de sensibilisation du grand public sur les incidents de paiement liés aux chèques.

« La campagne, explique M. Savané Mory, Directeur des Etablissements de Crédit et des Finances Extérieures (DECFINEX) porte sur les textes en vigueur, les différentes étapes et les documents à fournir pour la régularisation ainsi que les sanctions prévues à l’encontre des émetteurs de faux chèques ».

En effet, précise le DECFINEX, le Trésor public a mené en 2017, un contrôle sur le niveau d’application du dispositif de contrôle des incidents de paiement. Sur la base des dispositions prévues par la règlementation en la matière, vingt (25) banques et cent vingt-trois clients, ont été interrogées sur des aspects que sont entre autres, la connaissance de la procédure de régularisation et les risques encourus en cas de survenance d’un incident de paiement.

Suite à ce contrôle, des recommandations ont été faites à l’attention du Trésor Public, portant d’une part sur la formation des banquiers sur les procédures de régularisation des incidents de paiement liés aux chèques et, la sensibilisation du grand public sur la lutte contre ce phénomène, d’autres parts.

« La Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique nous a instruit à l’effet d’intensifier ses actions de sensibilisation et de la lutte contre ces incidents de paiement liés aux chèques, non seulement au profit des banquiers mais aussi à destination de la population », souligne M. Savané qui ajoute par ailleurs que le Trésor Public entend faire connaitre davantage à la population, les sanctions relatives à la survenue d’un incident de paiement.

La campagne porte sur les textes en vigueur, les différentes étapes et les documents à fournir pour la régularisation ainsi que les sanctions prévues à l’encontre des émetteurs de faux chèques.

Au chapitre de la procédure de régularisation, les documents à fournir sont entre autres la photocopie de la lettre d’injonction, le chèque revenu impayé, la copie ou une déclaration de perte, l’attestation de rejet et toute autre preuve de régularisation (reçu de paiement, quittance, décharge légalisée, attestation éventuelle de constitution de provision délivrée par la banque…)

Il faut ensuite, a-t-il précisé, se faire délivrer un état de liquidation de pénalité ou d’exonération de pénalité libératoire à la DECFINEX (Direction des Etablissements de Crédit et des Finances Extérieures).

En outre, se rendre à l’Agence Comptable des Créances Contentieuses (ACCC) pour se faire délivrer une attestation de paiement ou d’exonération de pénalité libératoire, muni de l’état de liquidation de pénalité ou d’exonération.

Interdictions d’émettre de nouveaux chèques, retrait des autres formules de chèques, sanctions pécuniaires et peines privatives de liberté. Telles sont les sanctions auxquelles s’exposent les faussaires.

R. K.

Source: Abidjan.net

Mali: La Sotelma-sa inaugure un nouveau bâtiment de son Agence Entreprises et Grands Comptes sis à l’ACI 2000

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L’Agence Entreprises et Grands Comptes de la Sotelma-sa est désormais dans un nouveau bâtiment qui offre une belle visibilité et un meilleur accueil pour les clients. Le bâtiment a été officiellement inauguré, le mardi dernier, par le directeur général de la Sotelma-sa, Abdel Aziz Beddini, en présence des administrateurs et plusieurs invités de marque.

La Sotelma-sa vient de doter son Agence Entreprises et Grands Comptes d’un bâtiment entièrement rénové aux couleurs de l’entreprise. Il s’agissait d’offrir du confort à sa clientèle composée essentiellement des services étatiques, des Ambassades et Chancelleries, des Organisations non gouvernementales. Sans oublier les grandes entreprises de la place.

C’est avec beaucoup de fierté que le directeur général de la Sotelma-sa, Abdel Aziz Biddini, a procédé à l’inauguration officiellement de ce bâtiment, le mardi dernier, en présence de l’ensemble du personnel composé des directeurs et chefs de services. C’était en marge d’une réunion des administrateurs à Bamako. Ils en ont profité pour être des témoins oculaires de cet événement.

“C’est pour moi un réel plaisir de m’adresser à vous dans le cadre de la l’inauguration de notre Agence Entreprises et Grands Comptes.

Au nom de mes collaborateurs, il me revient de témoigner notre sincère gratitude à l’endroit des membres du Conseil d’Administration, de la Direction Générale et à toutes les personnes ressources pour les efforts inlassables consentis à la réalisation de ce projet”, dira Abdel Aziz Beddini, pour souhaiter la bienvenue aux invités. Avant de préciser : “A travers l’habillement du personnel et l’ergonomie des espaces, nous donnerons plus qu’hier, à nos actions commerciales, l’implication et le suivi nécessaire à l’atteinte de la satisfaction totale de nos clients.

Il ne fait pas de doute qu’avec cette nouvelle agence nous nous donnons les moyens d’exercer notre leadership d’opérateur historique et faire face aux attentes de nos clients”.

Il faut préciser que l’Agence Entreprises et Grands Comptes est directement rattachée au département Ventes. Elle est organisée, selon le directeur général, Abdel Aziz Beddini, en portefeuilles afin de pouvoir apporter les réponses spécifiques aux besoins multiples et hétérogènes des partenaires de la Sotelma-sa.  “Avec un personnel qualifié et engagé, nous disposons de solutions entreprises des plus diversifiées et au cœur des technologies de l’information et de la communication nous permettant de répondre aux exigences de nos partenaires de manière plus ciblée et plus personnalisée.

Nous ne saurions terminer notre intervention sans dire merci à tous les acteurs qui ont contribué à la réalisation de cette œuvre, en particulier Monsieur le Directeur général de la Sotelma-sa qui a travers ce projet poursuit ses efforts en vue de nous offrir les meilleures conditions de travail.  Nous vous promettons d’en faire bon usage” a-t-il conclut.

La cérémonie a été agrémentée par un cocktail afin de joindre l’utile à l’agréable.

 El Hadj A.B. HAIDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

Croissance africaine : ce que la parité hommes-femmes pourrait changer

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Une des clés afin de libérer les opportunités économiques pour les femmes est de leur garantir un accès au financement. Plusieurs initiatives sont lancées

Par Viviane ForsonP

Discussions et echanges lors du Sommet mondial sur le genre qui se tient a Kigali jusqu'au 27 novembre.
Discussions et échanges lors du Sommet mondial sur le genre qui se tient à Kigali jusqu’au 27 novembre. © Banque africaine de développement

Commençons par un chiffre édifiant : bien que les femmes représentent plus de 50 % de la population du continent, elles ne généraient que 33 % de son PIB en 2018. C’est ce constat qui a conduit le Rwanda, l’un des pays pilotes en matière d’égalité hommes-femmes et la Banque africaine de développement a organisé chaque année depuis quatre ans, à Kigali, le Sommet mondial sur le genre. Alors que l’Afrique est actuellement l’une des économies les plus dynamiques du monde, la persistance des inégalités de genre limite encore trop son potentiel. On ne dit pas que la dynamique n’est pas là, il y a bien sûr de plus en plus d’histoires de réussite de femmes au sommet, les rencontres se multiplient aussi autour des réseaux d’entraide féminins. Sans compter que les progrès en matière de parité hommes-femmes varient évidemment selon les régions et les pays. Seulement, des millions de femmes africaines sont encore trop exclues des circuits économiques.

Lire aussi Ouganda – Lucia Bakulumpagi : « Il est urgent que les femmes se mettent en réseau »

Mesurer les progrès

Au rythme actuel des progrès, il faudrait plus de 140 ans à l’Afrique pour atteindre la parité des sexes, révèle le dernier rapport du cabinet McKinsey Global Institute. © McKinsey

Dans ce sens, la dernière étude du cabinet McKinsey & Company intitulée « Le pouvoir de la parité – Faire progresser l’égalité des femmes en Afrique » est riche d’enseignements. Elle révèle que le continent pourrait ajouter 316 milliards de dollars à son PIB, soit une augmentation de 10 % d’ici à 2025 si chaque État parvenait à égaler les progrès réalisés par les meilleurs pays de la région. Malheureusement, indique l’étude, au rythme actuel, il faudrait peut-être plus de 140 ans à l’Afrique pour parvenir à la parité hommes-femmes ! Et cela, malgré le fait que le taux d’activité des femmes africaines est supérieur à la moyenne mondiale. En effet, la plupart d’entre elles occupent des emplois peu rémunérés dans le secteur informel et n’ont ni les compétences ni les possibilités de progresser. Au-delà de ce sombre tableau, les bonnes nouvelles ne sont cependant pas bien loin. Pour les faire ressortir, McKinsey a fait appel à une mesure de progrès en matière d’égalité, le score de parité entre les sexes ou GPS de MGI. Le GPS de l’Afrique pour 2019 est le même que quatre ans auparavant. En Afrique, les seuls indicateurs sur lesquels des progrès ont été accomplis sont la protection juridique et la représentation politique. Tous les autres indicateurs sont restés identiques, voire en régression, dans certains pays. L’Afrique du Sud a le GPS le plus élevé à 0,76, ce qui indique une inégalité moyenne entre les sexes. La Mauritanie, le Mali et le Niger ont les scores les plus bas, respectivement 0,46, 0,46 et 0,45 (inégalité extrêmement élevée). « Par exemple, le Rwanda et l’Afrique du Sud ont augmenté la représentation des femmes dans les postes de cadres moyens de 27 % et 15 %, respectivement. L’Algérie a réduit les taux de mortalité maternelle d’environ 9 %. L’Égypte a triplé son score et la Guinée et le Liberia ont doublé leurs scores en matière de protection juridique des femmes » pour citer le rapport McKinsey.

Lire aussi Entrepreneuriat : les Africaines championnes du monde

Les femmes prennent le pouvoir dans les conseils d’administration

En ce qui concerne les progrès en matière de renforcement de la présence des femmes dans les postes de cadres moyens, l’étude de McKinsey Afrique nous apprend ainsi que, « sur l’ensemble du continent, les femmes occupent actuellement 25 % des postes au conseil d’administration, ce qui est nettement supérieur à la moyenne mondiale de 17 % ». Concrètement, un membre du conseil d’administration sur quatre est une femme. Néanmoins, les progrès ont été réalisés principalement dans une poignée de pays africains et les femmes occupent de manière disproportionnée des rôles de direction dans les départements des ressources humaines et juridiques, emplois considérés comme moins susceptibles de conduire au poste de directeur général. « Les pays d’Afrique australe obtiennent des résultats relativement bons en matière d’éducation des femmes et ont également une faible incidence de mariages d’enfants », explique les analystes de McKinsey. A contrario, « ce n’est pas le cas en Afrique de l’Ouest et centrale ». « Très peu d’économies – à savoir le Botswana, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et l’Afrique du Sud – ont progressé », insistent les auteurs pour qui « si l’Afrique veut obtenir le dividende économique qui découlera de l’autonomisation de ses femmes, elle doit intensifier ses activités ».

Lire aussi Women in Africa : les femmes à la barre pour changer le destin de l’Afrique

Comment conquérir le pouvoir économique et financier

Le message semble avoir été entendu à Kigali où les organisateurs ont réuni depuis le 25 novembre des délégations du monde entier pour se pencher sur des sujets comme l’autonomisation des femmes, les investissements, les cadres juridiques et l’accès aux opportunités. Alors que l’Afrique compte la plus forte proportion de femmes qui créent ou dirigent une entreprise, beaucoup rencontrent des obstacles pour obtenir des crédits auprès de banques. suivez la suite a travers ce liens ci-dessous:

Arcane politique: Yeah Samaké désavoue le manque de lisibilité des actions des forces étrangères au Mali

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Ancien ambassadeur en Asie, l’allié du Président IBK est dans l’arène. Sans faire le béni oui-oui, il a craché ses vérité suite à la situation dégringolante du Mali ces derniers temps.


Lors du meeting de soutien à l’armée malienne, Yeah Samaké a battu le pavé. Mécontent des actions de l’armée française, il n’a pas fait dans la langue de bois. Pour le président d’honneur du PACP, les forces étrangères agissent de façon opaque : aucune visibilité ou lisibilité de leurs actions.

Ce qui l’a poussé à donner raison à Salif Keita pour sa vidéo explosive. Yeah Samaké salue le courage du roi de la musique mandingue car les pays engagés pour la crise malienne n’ont pas d’amis mais des intérêts. C’est pourquoi il estime que chaque acteur a le devoir et l’obligation de prendre part aux concertations nationales en cours : « Le Dialogue politique reste une recommandation de l’Accord pour la paix et ses conclusions doivent rendre optimiste le plus grand nombre de la population. Certains sont sceptiques quant à l’issue afin que ce ne soit un rendez comme tant d’autres » prévient l’ancien maire de Ouéléssébougou.

Par contre, le diplomate s’est dit surpris de l’attitude de RAS BATH. A ses yeux , le chroniqueur a fait une fuite en avant en ne prenant pas part à la marche ;lui qui se fait mobilisateur des foules depuis RENOUVEAU FM. Pour Yeah Samaké , au lieu que le Rasta joue le valet de la France , il devrait s’inspirer de sa personne qui a eu à dire aux hautes autorités française que le Mali n’est pas un peuple ingrat. « La France doit apporter la preuve de sa sincérité » a-t-il recommandé car le crédit auprès du peuple malien s’est évaporé .

Assumant son appartenance aux actions du Président IBK , le célèbre fils du Djitoumou indique que ses sorties ont pour but d’atteindre son allié réélu en 2018. Il compte donc descendre dans l’arène s’il estime que le locataire de Koulouba est coupé des réalités ou sevré de vérités par ses proches collaborateurs.

En attendant , il peaufine son ‘’community service’’ à travers sa visite de l’orphelinat NIABER au quartier de Sebenikoro où réside d’ailleurs le Chef de l’Etat. Des sources internes de l’établissement indiquent que Yeah SAMAKE et sa team ont durant 2 heures, partagé de la nourriture, nettoyé les lieux en distillant des contes aux enfants qui en ont le plus besoin.

Du précieux temps partagé pour faire sourire ces enfants, leur donner de cette chaleur paternelle dont la vie les a privés malgré eux… Comme il le dit « diriger c’est servir ».

Idrissa KEITA pour JMI

Mali: Fin de la conférence Ministérielle sur « L’Accès aux Ressources Naturelles et Conflits entre les Communautés »

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Fin ce vendredi 29 novembre à Bamako de la Conférence Ministérielle sur « L’Accès aux Ressources Naturelles et Conflits entre les Communautés ». C’était au Koulouba, le 29 novembre 2019.

A l’issue de deux jours d’échanges, les participants ont élaboré une déclaration dite de Bamako. Dans ce document de 05 pages, ils déplorent la persistance des conflits au sein des États membres de l’Union Africaine qui ont des effets négatifs sur la sécurité humaine.

Toujours dans la Déclaration de Bamako, la Conférence rappelle l’importance de la coordination et de la complémentarité des initiatives et actions en particulier dans les domaines de l’alerte rapide pour une prompte réponse aux conflits liés à l’accès aux ressources naturelles.

La Conférence encourage également les États membres de l’UA à signer, à ratifier et à transporter en droit interne les instruments juridiques pertinents en vue de faciliter la mise en œuvre des actions convenues dans la Déclaration de Bamako.

Dans son discours de clôture, le Chef de la Diplomatie malienne S.E.M. Tiébilé DRAMÉ a salué l’Union Africaine et les Nations Unies pour le choix porté sur le Mali pour abriter cette rencontre. Il a, par ailleurs, rappelé le rôle important joué par le Mali dans la stabilisation de l’Afrique à travers de nombreuses missions.

C’est fort de ce constat qu’il a souligné que le Mali a aujourd’hui plus que jamais besoin de ses frères et sœurs Africains pour sortir de la crise. Dans son appel, le Ministre DRAMÉ n’a pas non plus oublié les autres partenaires du Mali comme les Nations Unies.

Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI/par Abdoulaye Koné du Délibéré

Au Mali, des formations pour montrer aux jeunes qu’ils peuvent réussir dans l’agriculture

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En Afrique, les champs de l’espoir (2). Plusieurs programmes ciblent les ruraux pour les mettre sur la voie de l’entrepreneuriat dans l’élevage ou la

La cour de Diop Aïché Guindo est silencieuse et ses occupantes studieuses. Autour de la cheffe du groupement de femmes de Baguinéda, une commune de la région de Koulikoro, la dizaine de jeunes membres présentes observent religieusement les bidons en plastique se remplir de jus de zaban, un fruit répandu au Mali. « C’est une première dans notre village. Personne ne fait ça ici. Les habitants ont hâte de pouvoir en acheter », explique Mme Guindo en levant la tête de son entonnoir.

La commercialisation va bientôt commencer. Jus de zaban et d’hibiscus, sirop de tamarin et confiture de mangue… Les 25 femmes de ce groupement ont bénéficié d’une formation accélérée en transformation agroalimentaire. Dispensé directement chez elles à travers une unité mobile mise en place par le Centre de formation en entrepreneuriat agricole de Baguinéda (CFEAB), ce module d’enseignement pratique de dix jours doit leur permettre, elles l’espèrent, de tripler leurs profits et ainsi de sortir de la pauvreté.Lire aussi  Aïssata Diakité, celle qui donne à boire le goût du Mali

« Ici, la situation économique est vraiment difficile pour les femmes. Nous allons au champ, gérons de petits commerces. Nous pouvons gagner jusqu’à 1 000 francs CFA [1,50 euro] par jour, mais ce n’est pas assez pour vivre », déplore Mme Guindo avant de détailler ses ambitions : devenir entrepreneuse, améliorer ses revenus, acquérir une boutique au village et, enfin, conquérir de nouveaux marchés grâce à ces produits locaux qui demeurent, au Mali, trop peu transformés.

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« La transformation alimentaire est un défi majeur », souligne Bakary Bengali, chargé de la pédagogie au CFEAB. Chaque année, une grande quantité de mangues et de zaban pourrissent, faute d’avoir été vendus. « Si on arrive à transformer ces fruits, poursuit M. Bengali, cela permettra de créer de la valeur ajoutée et d’augmenter le revenu de ces femmes. »

Elevage, pisciculture, transformation…

Une nécessité dans un pays où plus de quatre habitants sur dix vivent dans une pauvreté extrême, selon la Banque mondiale. Et c’est dans les zones rurales du sud, comme Baguinéda, que se concentrent les 90 % des Maliens les plus pauvres. Les femmes et les jeunes entre 15 et 24 ans sont les plus vulnérables. Pour ces derniers, le taux de chômage a plus que doublé ces dix dernières années, passant de 12,8 % en 2008 à 24,8 % en 2018, toujours selon la Banque mondiale. Là encore, les premières victimes sont les ruraux.

Aussi le CFEAB s’est-il fixé pour objectif de sortir ces jeunes de la précarité en leur offrant une formation agricole. Dans la cour de cet établissement fondé par l’Association jeunesse action Mali, la principauté de Monaco et l’Etat malien, une devise est affichée sur les machines agricoles : « Un Mali sans chômeurs ». Elevage, pisciculture, construction de matériel de récolte, transformation alimentaire… Depuis sa création en 2010, le CFEAB a formé plus de 2 000 jeunes.Lire aussi  Retour sur la naissance d’un djihad paysan dans le centre du Mali

Tous étaient déscolarisés. Aujourd’hui, ils ont obtenu un certificat de formation professionnelle et un emploi dans l’agriculture. « C’est un secteur plein d’opportunités. On sait que tous les pays développés ont commencé par bien manger. En Afrique, le modèle a été inversé : nos dirigeants ont commencé par donner de l’emploi aux diplômés des villes, au détriment de la base », analyse Patrice Dembélé, le directeur du CFEAB, en se dirigeant vers son espace de pisciculture hors-sol. Pour lire la suite de l’article suivez ce liens ci-dessous :

Credit photo

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/11/27/au-mali-des-formations-pour-montrer-aux-jeunes-qu-ils-peuvent-reussir-dans-l-agriculture_6020764_3212.html?xtor=CS2-33281034-%5BFBAFR%5D-%5Bgratuit%5D-%5Btous%5D

Bamako: DAAD-Alumni Mali initie une conférence d’échange avec l’ambassade d’Allemagne au Mali

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Coopération germano-malienne


association DAAD-Alumni Mali, une association malienne des anciens boursiers de la république d’Allemagne en partenariat avec l´Ambassade d´Allemagne et l´Office Allemand d´Echanges a organisé le jeudi 28 novembre au Centre Régional d´Energie Solaire de Bamako (CRES) une conférence thématique sur le thème  » rôle de l’Allemagne dans le développement du Mali » et avait comme conférencier principal, Mohamed Alhousseyni Touré, ancien ministre et ancien secrétaire général de la présidence de la république du Mali. On notait également la présence du président de l´association DAAD-Alumni Mali, Dr. Salabary Doumbia, de l´ancien premier ministre Ahmed Ag Hamani, modérateur et la lectrice du DAAD à l´université de Bamako, Dr. Samantha Céline Wickremasinghe.


L´association DAAD-Alumni Mali est une organisation regroupant des citoyens maliens qui ont bénéficié des bourses allemandes ou dont leurs études ont été financées par DAAD. Les objectifs de cette association sont entre autres : la promotion des cultures maliennes et allemandes ; la promotion et le renforcement du réseautage avec les associations d´anciens boursiers DAAD d´autres pays africains ; la coopération inter universitaire comme instrument stratégique du développement des capacités des universités africaines.
S´agissant des relations institutionnelles de la république du Mali et la république fédérale d´Allemagne (RFA), elles datent des premières heures de l´indépendance. L´Allemagne a été le premier Etat à reconnaitre la jeune République du Mali en 1960. La république d´Allemagne a toujours joué un rôle important dans le développement de la république du Mali. Lors des consultations de mars 2000, les deux (2) pays ont décidé de concentrer leur coopération bilatérale sur trois (3) pôles prioritaires. Il s´agit du pôle prioritaire Eau potable et Assainissement, du pôle prioritaire Promotion d´une agriculture productive et durable et enfin, le pôle prioritaire Décentralisation et bonne gouvernance. Par ailleurs, dans le cadre des projets financés par la coopération allemande dans l´office du Niger depuis 1986, une superficie d´environ 13 000 hectares a été aménagée ou réhabilitée et plus de 170 000 personnes ont bénéficié des mesures réalisées.
La coopération allemande soutient d´autres initiatives telles que : le projet d´appui à la stabilisation et à la paix, le projet d´appui à la gouvernance des industries extractives au Mali.
Sur le plan culturel, la coopération a apporté son soutien à la conservation des manuscrits de Tombouctou. On note également des relations de jumelages entre Bamako et la ville de Leipzig et entre Tombouctou et celle de Chemniz.
Sur le plan de la coopération militaire, l´Allemagne a mis à la disposition des Forces Armées et de Sécurité du Mali d´importants équipements qui sont entre autres : des véhicules de protection, des gilets pare-balles, des chaussures rangers etc. l´Allemagne participe également à l´EUTM et à la MINUSMA tant sur le plan financier que sur le plan de l´effectif. Elle a également contribué au fonds fiduciaire en soutien à l´opérationnalisation des MOC et le DDR.
La GIZ (coopération technique) et la KFW (coopération financière) sous l´autorité de l´ambassade d´Allemagne à Bamako, constituent essentiellement les instruments de la coopération allemande au Mali.
Au-delà de ces deux (2) instruments, l´Allemagne contribue également aux fonds approvisionnés par les multilatérales à travers le Fonds Européen de Développement, la Banque Mondiale, la BAD, le FMI et toutes les organisations onusiennes.


Par ailleurs, sur le plan politique, la Friedrich-Ebert-Stiftung intervient au Mali depuis 1970 et est depuis 1972 la seule fondation politique allemande qui y ait été représentée de manière continue par un bureau. Elle a comme objectif d´identifier au sein de la société malienne des partenaires pour un développement pluraliste, participatif et démocratique.
IB KONE

Bamako : Creditkash ouvre ses portes au Mali

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C’est dans les locaux de la Grande Poste intégralement rénovés, que se tiennent désormais le siège et l’agence principale de Creditkash, une filiale du groupe BDK, compagnie financière basée à Dakar et supervisée par la BCEAO, avec un capital initial de 2 milliards de Francs CFA.

L’inauguration a eu lieu le mercredi 27novembre en présence du Directeur Général dudit Groupe, Vasco Duarté Silva et des autorités coutumières et administratives de Bamako.


La marque creditkash est présente dans trois (3) pays de la sous-région, à savoir le Sénégal, la Guinée et le Mali et a pour but d’offrir au plus grand nombre des services financiers de qualité. Cet investissement au Mali est stratégique pour Creditkash et contribuera sans nul doute à l’économie et plus particulièrement à l’inclusion financière qui semble être une solution au développement économique durable du Mali.


Creditkash dispose d’une large gamme de services et produits pour accompagner tous les acteurs économiques, à savoir les particuliers, les PME/PMI et bien d’autres encore dans le financement de projets, le développement d’activités, la sécurisation de l’argent et la croissance de l’épargne.


Pour le Directeur Général Creditkash Sénégal, cet investissement est une opportunité pour l’économie malienne. Cette nouvelle agence débutera avec une vingtaine de personnes, ce qui contribuera beaucoup à l’employabilité. Il favorisera également la bancarisation a-t-il affirmé.
Quant aux chefs coutumiers et administratifs de la capitale, ils se réjouissent de la réhabilitation complète et impressionnante de ce grand bâtiment symbolique de la capitale malienne.


Quant au Directeur Général du Groupe BDK, Vasco Duarté Silva, il a affirmé que Creditkash est pour les maliens. Il a par ailleurs indiqué que son personnel sera entièrement composé de maliens, ce qui contribuera à la création d’emploi qui est l´un des problèmes majeurs que le pays est confronté.


IB KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali : les dessous de l’interpellation de l’avocat Hassan Barry, entendu pour « complicité avec les terroristes

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L’arrestation puis le placement sous contrôle judiciaire pour « complicité avec les terroristes » du célèbre avocat malien Hassan Barry a suscité une vive polémique dans le pays. Au cœur du dossier, des « négociations » ouvertes par Bamako avec Amadou Koufa, le chef de la Katiba Macina.

Tout commence le 20 novembre, lorsque deux hommes se présentent au cabinet de Me Hassan Barry. Ils sollicitent ses services pour obtenir une autorisation en vue de rendre visite à trois détenus de la maison d’arrête de Bamako, qu’ils présentent comme étant des parents. Jusque-là, rien d’extraordinaire.

Sauf que, parmi ces trois prisonniers – tous arrêtés par l’armée malienne le 2 août dernier à Boulkessi – , figure un certain H. Dicko. Ce dernier serait le frère de Jafar Dicko, le chef de la Katiba Ansarul Islam, un groupe jihadiste qui sévit au Burkina Faso et au Mali.

L’avocat les accompagne devant le service judiciaire qui délivre les autorisations de visite, mais celui-ci étant fermé lorsqu’ils arrivent, les trois rebroussent chemin. Hassan Barry remonte dans sa voiture, et ses deux clients prennent un taxi. Ce qu’Hassan Barry ne sait pas, alors, c’est que l’un des deux hommes a été placé sous surveillance par les services de renseignement. Suivez le liens ci-dessous :

https://www.jeuneafrique.com/862654/societe/mali-les-dessous-de-linterpellation-de-lavocat-hassan-barry-entendu-pour-complicite-avec-les-terroristes/