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Mali: Signature de quatre Accords de financement avec la Banque mondiale

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, le Dr Boubou Cissé a procédé ce vendredi 12 juillet 2019, avec Mme Soukeyna Kane, Directrice des Opérations du Groupe de la Banque mondiale au Mali, à la signature de quatre importants Accords de financement.

D’un montant total de 248,25 millions de dollars américains (USD), soit environ 144, 80 milliards de F CFA, dont 98,1 milliards de FCFA en prêts et 46, 7 Mds de F CFA en dons, ce nouvel appui financier traduit l’excellence de la coopération entre le Mali et le Groupe de la Banque mondiale. Ce qui a permis la conformité des priorités du Gouvernement du Mali, telles que inscrites dans le Cadre stratégique pour la Relance économique et le Développement (CREDD) 2019-2023, avec les interventions de la Banque mondiale.

Voici le details sur les 4 acvords ci-dessous:

Le premier Accord est relatif au projet de renforcement de la résilience climatique au Mali (Hydromet), d’un montant total de 31 millions de dollars.


Le deuxième concerne le Projet d’amélioration du secteur de l’électricité au Mali (PASEM), d’un montant total de 150 millions de dollars américains, dont 28 millions de dollars américains sous forme de don.


Le troisième est relatif au Projet de déploiement des ressources de l’Etat pour l’amélioration des services, d’un montant de 50 millions de dollars américains.


Et le dernier porte sur le Projet de gouvernance du secteur des mines, pour un montant de 40 millions de dollars.
La signature de ces accords suscite beaucoup d’espoirs de part et d’autre.

Pour sa part la Directrice des Opérations de la Banque mondiale au Mali, Mme Soukeyna Kané a souhaité « que l’effort et la dynamique actuels se poursuivent pour réunir les conditions d’une mise en œuvre rapide de ces financements, et que les résultats escomptés par ces projets soient atteints au bénéfice des populations maliennes ».

Ce à quoi le Premier ministre Dr Boubou Cissé a répondu « que toutes les mesures appropriées seront prises pour permettre la bonne exécution des projets et programmes financés par notre institution commune et l’atteinte des résultats escomptés ».


Notons qu’avant de mettre fin à la cérémonie, le Dr Boubou Cissé a, au nom du Président de la République, Chef de l’Etat SEM Ibrahim Boubacar Keita remercié « tous ceux qui œuvrent au quotidien, au renforcement de la coopération Mali-Groupe Banque mondiale pour le développement durable du Mali ».

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Finance Islamique : Le Sénégal rembourse 18,156 milliards FCFA de dettes islamiques le 26 juillet 2019

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L’Etat du Sénégal procédera le 26 juillet 2019 au paiement de la marge semestrielle et au remboursement partiel de son emprunt obligataire islamique dénommé « SUKUK Etat du Sénégal 6% 2016- 2026 » pour un montant de 18,156 milliards de FCFA (27,234 millions d’euros).

Par Croissanceafrique.com

Le 20 juin 2016, le gouvernement du Sénégal avait procédé au lancement sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), d’un deuxième Sukuk ou obligation islamique pour un montant de 150 milliards FCFA  (225 millions d’euros). En lieu et place d’un taux d’intérêt classique interdit par la loi islamique , l’émetteur avait fixé une marge de profit de 6% à verser aux souscripteurs. L’emprunt islamique était étalé sur une durée de 10 ans, couvrant la période 2016 – 2026.

L’opération  avait été structurée  autour d’un fonds commun de titrisation de créances (FCTC) qui avait émis  15 millions de parts (Sukuk) d’une valeur nominale de 10 000 FCFA (15 euros) l’unité pour les investisseurs et a reçu en retour de la liquidité pour un montant global de 150 milliards de FCFA.

Le Fonds a utilisé le produit de l’émission pour l’achat de l’usufruit des Actifs Sukuk qui étaient mis en location au Sénégal, en contrepartie d’une marge de profit de 6% par an.

L’Actif Sukuk avait consisté en l’usufruit d’une partie de l’aérogare de l’ancien aéroport international Léopold Sedar Senghor (devenu un aéroport militaire) qui est constituée d’une assiette foncière de 115 hectares. L’Actif Sukuk contient les halls de départ et d’arrivée, les bâtiments de la Direction Générale, les parkings, les hangars et les bâtiments annexes.

Le Commissaire aux Comptes du FCTC, avait évalué la valeur de l’Actif Sukuk à 250 milliards de FCFA donc largement suffisant pour couvrir l’emprunt islamique.

Financialafrik.com

Franc CFA : Teodoro Obiang Nguema souhaite une discussion avec la France sans tabou ni totem

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Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo s’est prononcé ce vendredi sur le franc CFA à Libreville, à l’issue d’une rencontre avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. Il a notamment émis son souhait de voir les pays de la sous-région de l’Afrique centrale discuter avec la France du franc CFA, ce vieux sujet qui fait débat depuis. «Il y a des problèmes pour lesquels des décisions sont difficiles à prendre.

C’est le cas de notre monnaie », a-t-il déclaré. « Nous avons appris que l’Afrique de l’Ouest va peut-être changer sa monnaie, mais ici en Afrique centrale, on a déjà échangé nos points de vue sur le sujet. Mon point de vue est que nous devons négocier préalablement avec la France pour lui présenter certaines difficultés que nous rencontrons en relation avec la couverture qu’elle fait de notre monnaie, plutôt que de se lancer dans un processus de changement de cette monnaie », a-t-il poursuivi.

En effet, d’après l’homme fort de Malabo, « il ne s’agit pas seulement du changement du nom de la monnaie », mais « de la nécessité d’avoir une monnaie forte qui peut rivaliser avec les autres devises». Pays membre de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), la Guinée équatoriale partage le franc CFA avec le Gabon, le Tchad, le Cameroun, le Congo Brazzaville et la République centrafricaine. La récente adoption d’une décision de leurs voisins ouest-africains (UEMOA) d’adopter l’Eco, une nouvelle monnaie unique dans le cadre d’un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) – dont ils sont membres – vient reposer, depuis, le débat sur l’avenir de Franc CFA.

Intervenant jeudi à Paris lors d’une rencontre des représentants des diasporas africaines de France à l’occasion d’une visite du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, le président français Emmanuel Macron n’a pas manqué d’efflorer le sujet. « On peut discuter du CFA sans tabou, ni totem », avait-il déclaré, avant d‘ajouter qu’il s’agit d’« un sujet qu’on doit pouvoir ouvrir et qu’on a décidé d’ouvrir ensemble avec nos partenaires africains, de manière apaisée, sans culte du symbole, sans tabou ni totem». Le message est passé. Reste aux leaders de l’Afrique centrale de saisir la balle au rebond.

Naphthaly mensanh

Financialafrik.com

ZONE CEDEAO: Polemique autour de la monnaie unique, l’ECO est une monnaie controversée, puisque 1 Euro est égale à 655,9 « ECO ».

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C’est au cours d’une interview accordée aux medias français que l’organisation régionale, dont les huit États membres ont tous pour monnaie le FCFA, plaide pour les critères de convergence économique nécessaires à la mise en place de cette monnaie soient atteint dès la fin de cette année. Sur l’éco, future monnaie ouest-africaine, le président en exercice de l’UEMOA , Alassane Ouattara, a donné quelques précisions.

Dès lors plusieurs observateurs voient une controverse envers la nouvelle monnaie unique qui couvrira la zones de la CEDEAO. D’aucun diront même qu’il faudra rester dans le franc CFA. Une nouvelle polemique qui pourra fragiliser la mise en marche de l’ECO. Puisque pour qui connait les pays membres de la CEDEAO, la plus part (Ghana, Nigeria, etc) n’utilisaient pas le franc historiquo-colonial (CFA), et dès lors ceux-ci risqueront de garder leur positions habituelles au detriment de la nouvelle monnaie unique (ECO). Dors et déjà, on peut dire que l’ECO est contestée par plusieurs populations issues de la zone CEDEAO.

Problematique:

L’éco sera-t-il le nouveau nom du franc CFA ? Oui, en tout cas dans un premier temps, puisque la monnaie unique ouest-africaine conservera son taux fixe par rapport à l’euro, a expliqué Alassane Ouattara.


Selon le président en excercice de l’UEMOA, M. Alassane Ouattara sur les antennes de RFI « Aujourd’hui, le taux de change de l’euro par rapport au franc CFA est de 655,9. Et bien sûr, si les chefs d’État décidaient l’année prochaine de changer le franc CFA en éco parce que nous avons respecté tous les critères de convergence, ce taux ne changerait pas dans l’immédiat. », dit-il.

À terme, une fois que l’éco dépassera les frontières de l’UEMOA et intégrera des pays qui n’ont pas le franc pour monnaie, cette question d’un taux flexible pourra être remise sur la table des débats. Mais pour Alassane Ouattara la parité fixe a plusieurs avantages.

Sur ce plan le président Ivoirien dira ceci « Nous considérons que ce taux de change fixe vis-à-vis de l’euro a bien servi nos économies, maîtrise l’inflation, nous permet d’avoir des taux de croissance les plus élevés du continent. Il n’y a rien de pire pour les populations que l’inflation. Je suis très fier de dire que la Côte d’Ivoire depuis sept ans n’a jamais dépassé un taux d’inflation de 1 à 2% par an, et il faut que cela soit maintenu. », une grande precision de taille, puisque ces arguments confirment que le F CFA est une monnaie qui a juste changé le nom , en emprumtant celui de : (l’ECO).

Pour Alassane Ouattara « l’instant, l’heure est au respect des critères de convergences. Notamment le déficit à 3% du PIB. L’UEMOA est à quatre aujourd’hui. Objectif pour les États membres : descendre à 3% d’ici la fin de l’année pour que l’éco puisse entrer en vigueur l’an prochain« , ont-t-il fixé comme objectif premier selon le président en excercice de l’UEMOA. Cet papier a été repris chez rfi et traité par notre redaction Croissanceafrique.com

Les chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) veulent un sommet extraordinaire de la Cédéao le 14 septembre à Ouagadougou pour discuter des problèmes sécuritaires que rencontrent les pays membres et qui affectent les économies de la sous-région.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Bamako: Le ministre Dr Kané Rokia Maguiraga préside la cérémonie de remise de dons à l’association des docteurs vétérinaires du Mali

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Ce samedi 13 juillet 2019 à 10h ,le Ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr KANE ROKIA MAGUIRAGA, a présidé la cérémonie de remise de dons à l’ association des docteurs vétérinaires du Mali dans salle de conférence de la Direction des Finances et du Matériel du Ministère de l’ Agriculture.

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Le Ministre, a félicité l’ l’association pour toutes les actions qu’elle mène pour la Santé animale et la qualité des produits animaux. Ensuite, elle demanda aux bénéficiaires de faire un bon usage des dons.

Le Ministre de l’Élevage et de la Pêche, Dr KANE ROKIA MAGUIRAGA, a donné un(1) hectare à l’ association des docteurs vétérinaires au Mali pour qu elle puisse bien mener efficacement leurs actions.

Le président de l’association des docteurs vétérinaires au Mali a hautement salué madame le Ministre pour les actions et actes qu ‘elle pose en faveur du secteur d’élevage et de la Pêche.

Source: Croissanceafrique.com

Abidjan: Les Chefs d’Etat de l’UEMOA s’engagent à approfondir le processus économique d’intégration régionale

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Fin de la 21ème Session de l’UEMOA 

Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , s’est engagé cet après-midi dans la salle des fêtes de Sofitel Hôtel Ivoire , avec ses pairs en Abidjan à apporter sa pierre dans la construction de l’édifice d’intégration régionale. Le Président de la République et ses pairs ont également signé l’Acte additionnel 2019 des Chefs d’Etat et de Gouvernement fixant le taux du prélèvement communautaire de solidarité (PCS).

Dans son allocution de clôture officielle de cette 21ème Session ordinaire de l’UEMOA, le Président en exercice de l’espace SEM Alassane Ouattara , Président de la République de Côte d’Ivoire a remercié ses pairs  ainsi que les représentants d’institutions d’avoir honoré de leur précieuse présence les travaux . Lors de la cérémonie d’ouverture le président Ouattara avait mentionné dans son discours d’ouverture que ce rendez-vous  abidjanais était un moment solennel , mais aussi et surtout important pour la conduite du processus d’intégration régionale. « Plus que par le passé notre sous région est confrontée à des défis constants c’est pourquoi je suis particulièrement heureux des importantes décisions que nous avons  prises au cours de cette rencontre » a expliqué le Président Ouattara . Dans le communiqué final lu par le président de la Commission Abdallah Boureima, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont condamné vigoureusement les attaques terroristes récurrentes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ils ont réitéré leur solidarité envers ces trois pays ainsi qu’à l’endroit de tous les pays touchés par les actes terroristes à travers le monde.
« Sur toutes ces questions les Chefs d’Etat ont démontré encore une fois tout leur engagement à y apporter les réponses collectives et durables pour assurer le bien-être des populations qui aspirent chaque jour jour à leur sécurité et à celle de leurs biens » a souligné le président Ouattara .

Le Président ivoirien s’est réjoui tout particulièrement de l’engagement des chefs d’Etat à renforcer la solidarité et à accroître leur coopération sécuritaire face à ces groupes qui n’ont d’autres buts que semer la terreur et la psychose. Il a profité de l’occasion pour saluer le Comité de haut niveau sur l’énergie et la sécurité alimentaire, et les a exhorter à persister sur la voie de la détermination. Revenant sur les performances de l’espace « Nous enregistrons de bonnes performances économiques depuis ces dernières années la croissance économique de l espace se situant au dessus de la moyenne de l’Afrique subsaharienne soit environ 6,6%, ces performances sont certes à saluer toute fois pour en faire profiter à tous , il est important que nos engagements régionaux  soient tenus » a évoqué encore une fois le président Ouattara . Le Président en exercice de l’UEMOA s’est réjoui de l’unanimité qui s’est faite sur la nécessité pour tous les états de respecter l’ensemble des critères de convergence pour rendre effective la consolidation budgétaire à l’horizon 2019 . « C’est de cette façon que nous approfondirons le processus d’intégration régionale . Les efforts consentis en matière de conduite des réformes nous nous sommes imposés dans notre espèce mérite d être salué . La construction de notre marché commun est à ce prix » a expliqué le président Ouattara .

Dans le communiqué final , entre autres décisions importantes ; la conférence a félicité le lancement de la ZLECAF à l’issue du Sommet extraordinaire de l’Union Africaine tenue à Niamey, le 07 juillet 2019.
Concernant la monnaie unique les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA réaffirment leur détermination à poursuivre et consolider l’intégration régionale .

La Conférence se félicite des progrès réalisés dans la mise en œuvre de la monnaie unique de la CEDEAO, qui ont permis notamment de retenir le terme « ECO » pour le nom de la dite monnaie commune . Les Chefs d’Etat et de Gouvernement réaffirment leur engagement politique à mettre en œuvre l’ECO.

La Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement a donné mandat au président en exercice de l’UEMOA Alassane Ouattara en vue de poursuivre le processus conduisant les pays de l’UEMOA à l’adoption de la monnaie unique.

Après la cérémonie de clôture, le président de la République a regagné Bamako.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

MINISTÈRE DES TRANSPORTS : 13ème Assemblée générale d’UGAACO

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Ce vendredi 12 juillet 2019, après Ouagadougou 2018, Bamako a abrité la 13eme Assemblée Annuelle de l’Union des gestionnaires d’aéroports d’Afrique du Centre et de l’Ouest.

La cérémonie d’ouverture était copresidé par le Ministre des transports et de la Mobilité Urbaine et ses collègue Monsieur le ministre de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable et Madame le ministre des infrastructures et de équipement.


Ministère des transports et de la Mobilité Urbaine, par le biais de l’ASECNA ont donné l’occasion aux acteurs de l’aviation civile à débattre au tour du ‹‹ Aéroports faible trafic et défis environnementaux ›› une problématique en vigueur pour qui connait les défis du changement climatique voire ses impacts environnementaux sur les activités aéroportuaires.


M. Ibrahim Traoré, Délégué de L’ASECNA, a dit que l’industrie aéronautique et les activités aéroportuaires sont contributives des problèmes environnementaux. Aussi, ajoute-t-il qu’il ‹‹ est plus que jamais nécessaire de réfléchir ensemble sur les initiatives à développer.››


Le discours d’ouverture officiel de cette assemblée est fait par le Ministre des transports et de mobilité urbaine, M. Ibrahima Abdoul Ly.


Dans l’entame de ces propos, M. Ly a souhaité en leurs noms et à son nom propre, au nom du gouvernement du Mali et du peuple Malien, la bienvenue et de passer un bon séjour à Bamako.
Quant au ministre des transports que le Mali apprecie cette initiative; celle de mettre en place un cadre propice pour offrir aux usagers de meilleurs services à travers l’amélioration de la gestion de nos aéroports, l’harmonisation des méthodes de travail, et la promotion de la coopération Sud-Sud.


‹‹ Les meilleurs services aéroportuaires doivent s’inscrire dans l’atteinte des objectifs stratégiques de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale ( OACI ) ››, a-t-il affirmé.


Il a soutenu que ‹‹ Chacun de nos États, à travers le secteur de l’Aviation notamment au niveau des aéroports, doit contribuer à l’atteinte des dits objectifs qui cadrent parfaitement avec ceux du développement durable.›› Il a assuré que le gouvernement du Mali accompagnera toutes les initiatives dans ce sens. Il a salué pour le thème retenu de cette 13ème Assemblée ‹‹ Aéroports à faible trafic et défis environnementaux ››, selon lui, pour faire face au défi commun qu’est le changement climatique, chaque aéroport compte quel que soit son niveau de trafic.


Qu’il demeure convaincu que tous les aspects environnementaux seront débattus y compris la problématique des nuisances acoustiques des aéronefs et la pollution due aux déchets aéroportuaires qui affectent la qualité de vie des populations riveraines des aéroports.

Alphagalo Amadoun

Source: Croissanceafrique.com

La 21ème session des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA: L’union a affiché une croissance économique de 6,6 % en 2018

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La 21ème session des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA , s’est ouverte en Abidjan en milieu de matinée du vendredi 12 juillet 2019 dans la salle des fêtes de Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire , auta lendemain de la commémoration de son 25 e anniversaire . La cérémonie d’ouverture à laquelle a pris part le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA , a été présidée par Alassane Ouattara, président en exercice del’UEMOA.

Dans son allocution d’ouverture le Président en exercice de l’Union , Alassane Ouattara , a remercié la présence de ses pairs présidents à cette session importante pour la conduite du processus d’intégration de l’UEMOA. « Depuis notre dernière session tenue en 2018, la vie de l’union a été marquée par des événements majeurs notamment au plan politique avec l’organisation des élections au Sénégal, au Togo, en Guinee Bissau et au Benin; sécuritaire et économique » a évoqué le président Ouattara . Abordant l’aspect sécuritaire au sein de l’UEMOA, le Président en exercice a jugé la situation préoccupante . Il a présenté ses profondes condoléances aux populations endeuillées et a exprimé ses compassions pour tous ceux qui ont été éprouvés par ce fléau. Au plan économique , le président Ouattara s’est félicité des bonnes performances enregistrées par l’UEMOA ces dernières années , « la croissance économique de l’Union s’est établie à 6,6 % en 2018 , le même niveau qu’en 2017. Cette résilience résulte de la bonne qualité des politiques conduites par les gouvernements de nos pays , par les organes et institutions communautaires ». Évoquant les perspectives pour les années à venir , selon le président Ouattara , elles sont tout aussi favorables . « Dans ce cadre j’invite nos états à œuvrer aux critères de convergence retenus au titre de la surveillance multilatérale et de mettre un accent particulier sur la mobilisation des ressources intérieures nécessaires à l’accroissement des dépenses prioritaires ». Après avoir abordé les avancées significatives enregistrées dans le processus d’intégration dans l’union, notamment dans le domaine de la gestion macroéconomique , de la convergence économique , de l’approfondissement du marché commun, du renforcement des infrastructures et de la mise en œuvre des politiques sectorielles. Pour consolider tous ces acquis , le président en exercice de l’union a invité ses pairs à poursuivre la décrispation et l’apaisement du climat social. « La consolidation des importants progrès économiques et sociaux au cours de ces dernières années nécessite la préservation d’un climat social , stable et apaisé ainsi que l’amélioration de la situation sécuritaire . Cela permettrait aux États membres de franchir des étapes décisives sur le chemin de l’émergence économique et d’atteindre les objectifs fixés par les pairs fondateurs en vue de faire de notre union un espace d’intégration paisible et prospère » a ajouté Alassane Ouattara.

La cérémonie solennelle d’ouverture a été marquée également par l’allocution du président du conseil des Ministres statutaire de l’UEMOA qui a salué la vision de pairs fondateurs et remercié les chefs d’état pour leur mobilisation à perpétuer cette vision au sein de l’Union. « Sous votre impulsion le processus d’intégration enregistre des avancées encourageante dans notre espace communautaire . L’activité économique au sein de l’union est restée dynamique au cours de l’année 2018. Pour la septième année consécutive le taux de croissance de l’économie de l’union s’ est située largement au-dessus de la barre des 6%, imputable au renforcement de la production agricole et à la bonne tenue des activités dans tous les secteurs » a t’il expliqué . Il a salué le
maintien d’un climat apaisé et d’une meilleure coordination des efforts dans la lutte contre la radicalisation, le terrorisme , les conflits armés qui seront déterminants pour la promotion et le développement de nos pays .
Un huis clos des chefs d’état a commencé juste après la cérémonie d’ouverture. Le président de la République et ses pairs examineront le Projet d’Acte additionnel fixant le taux du Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS), le Projet de Traité portant modification des dispositions du Traité de l’UEMOA relatives à la dénomination du CREPMF. Concernant les dossiers spécifiques , il y’a le Rapport sur l’état de l’Union en 2018, l’état de mise en œuvre des chantiers de haut niveau notamment l’initiative régionale pour l’énergie durable (IRED), la paix et la sécurité dans l’espace UEMOA, la Sécurité alimentaire et Nutritionnelle dans l’espace UEMOA, le financement des économies des États membres de l’UEMOA, etc. Le communiqué final mettra fin à la session .

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali: Measure évaluation de l’USAID récompense plusieurs gagnants du concours des données DHIS2.

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Hôtel Sheraton a abrité, ce jeudi 11 juillet 2019 la cérémonie de remise de prix aux lauréats du concours sur la qualité des données de District Health Information Software, version 2 ( DHIS2 ). La rencontre a été Présidée par le représentant du ministère de la santé et des affaires sociales.


Aminata TRAORÉ , la voix la plus autorisée de MEASURE ÉVALUATION en cette lieue de cérémonie de remise de prix, a exprimé ses vifs remerciements à toutes les personnes qui ont bien voulu rehausser de leur présence si distinguée à cette cérémonie.


Pour sa part Mme Aminata TRAORÉ, Directrice de MEASURE ÉVALUATION, s’est réjouie par la présence du ministère de la santé en cette cérémonie, ainsi exprime ‹‹ La qualité et l’excellence étant cousues du même fil d’or, nous sommes plus qu’honorés en tant que Projet de l’USAID, que le Ministre de Santé ait accepté de présider la présente cérémonie malgré son agenda très chargé. Cela témoigne de son attachement au système d’information sanitaire, à la culture du bon travail et à la récompense du mérite.››.


Par la suite, Directrice TRAORÉ, a rappelé que, ‹‹ l’USAID à travers le projet MEASURE Evaluation depuis 2015 appuie le Ministère de la Santé dans le renforcement de la gestion du système d’information sanitaire du Mali dans toute sa dimension. Ce renforcement a permis de mettre en place des documents normatifs pour le SIS et le déploiement du District Health Information Software version 2 appelé DHIS2 sur toute l’étendue du territoire et cela jusqu’au niveau communautaire ››, a-t-elle rappelé. Elle dira qu’Aujourd’hui, le DHIS2 est devenu la plateforme nationale de gestion intégrée des données pour le système d’information sanitaire avec une fonctionnalité à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Ces résultats obtenus après 4 années de dur travail de l’ensemble des structures publiques et partenaires techniques et financiers impliqués dans la gestion de l’information sanitaire ont fait du Mali une référence dans la mise en œuvre réussie de DHIS2 en Afrique francophone.


Par ailleurs, que la production des données de qualité et leur utilisation restent toujours un défi majeur à relever. Ce concours donne plus de visibilité sur les efforts des acteurs du SIS au niveau opérationnel et permet aujourd’hui de classer les structures par ordre de mérite en termes de qualité des données.


Elle a félicité et encouragé les récipiendaires en disant ceci ‹‹ Je voudrais vous adresser mes très vives et chaleureuses félicitations pour le travail remarquable que vous avez accompli, avec courage, persévérance finit et abnégation, dans la gestion du système d’information sanitaire. Je vous encourage à persévérer dans vos efforts et à demeurer des modèles. C’est une fierté pour vous d’êtres parmi les lauréats et vous devriez tout faire pour améliorer sinon conserver cette bonne position en travaillant avec assiduité car nul doute que l’émulation positive sera encore de taille pour les prochaines éditions. La reconnaissance du travail bien fait est une récompense souvent bien plus appréciée qu’un salaire. ››.


Ainsi, Directrice Aminata TRAORÉ s’est profitée pour faire un plaidoyer à l’endroit du ministère de la santé ‹‹ Je profite de cette tribune pour faire un plaidoyer auprès du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales. Le projet MEASURE Evaluation étant à sa dernière année, ce concours devrait être institutionaliser car il permet de susciter une saine émulation et cultiver la culture de l’excellence au sein des structures de santé. ››


Quant au représentant du ministère de la santé et des sociales que cette compétition qui était à sa 2eme édition s’était inscrite dans un processus visant à engager les utilisateurs de DHIS2 dans la mise en oeuvre effective des instruments nationaux de gestion du système d’information sanitaire.


Selon lui, DHIS2, couvre à 98℅ les CSCOM, 100℅ pour les hôpitaux et les CSRef.
Il a donc appelé au sens de responsabilité et de devoir des responsables et chefs de services, producteurs et gestionnaires de l’information sanitaire à prendre des dispositions pour la disponibilité des données de qualité.


Pour terminer, il a remercié des acteurs en particulier les Directeurs Techniques de Centre de Santé Communautaires, les chargés SIS, les chargés SIS, les membres de l’équipe technique et du Comité de pilotage de DHIS2 qui ne menacent aucun effort pour la disponibilité de l’information sanitaire. Il a enfin remercié particulièrement l’USAID à travers MEASURE ÉVALUATION pour cette initiative et pour les efforts consentis.


Hamadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

Moussa Niangaly, secrétaire général de l’AEEM, à propos d’une prétendue accusation de la police dans l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra « Je n’ai pas accusé la police … »

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Le secrétaire général de la coordination nationale de l’AEEM, Moussa Niangaly dément avoir accusé la police d’être responsable de l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra sur la colline du savoir. « Non,  je n’ai pas accusé la police », a-t-il précisé.


Depuis le vendredi dernier, des informations, selon lesquelles le secrétaire général de l’AEEM aurait accusé la police dans l’assassinat de l’étudiant Souleymane Diarra, circulent. L’intéressé, Moussa Niangaly, a démenti en bloc cette information. « Je n’ai pas accusé la police », précise-t-il avant d’ajouter : « j’ai dit, lors de ma conférence, que nous avons demandé la sécurisation de l’espace universitaire». A en croire le premier responsable de l’association estudiantine du Mali, il n’a pas mis la police en cause dans cet affrontement entre groupes d’étudiants. Ce que Niangaly affirme avoir déploré, lors de sa conférence, c’est bien l’insécurité qui règne dans l’espace universitaire. « J’ai dit que les autorités doivent nous aider à sécuriser l’espace universitaire par le déploiement des forces de l’ordre qui tarde à se faire. C’est tout ce que j’ai dit », nous a confié Moussa Niangaly que nous avons joint au téléphone. Moussa Niangaly a même profité de cette occasion pour saluer le commissariat de police du 4ème arrondissement qui a toujours a été disponible à chaque fois que le lui fait appel. « Je salue le courage des éléments du commissariats de 4ème arrondissement qui accompagnent très souvent », dit-il avant d’ajouter : « ce que nous demandons aujourd’hui, c’est la sécurisation totale de l’espace universitaire par l’Etat ».
Notre interlocuteur a, par ailleurs, dégagé toutes les responsabilités de son association dans cet affrontement entre groupes d’étudiants qui a coûté la vie à l’étudiant Souleymane Diarra. « J’ai aussi précisé que l’incident n’a pas eu lieu lors d’une activité de l’AEEM », a-t-il déclaré.
Avant de terminer, le secrétaire général de l’AEEM réitère sa ferme volonté de stabiliser le milieu scolaire au Mali. « Je puis vous dire que toute mon équipe et moi resterons déterminés pour un milieu scolaire sans violence », laisse t il entendre.

Par croissanceafrique.com