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Kenya: la croissance économique devrait atteindre les 6,3% en 2019 (Président)

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(Agence Ecofin) – La croissance économique du Kenya devrait atteindre les 6,3% en 2019, grâce à une hausse des investissements. C’est ce qu’a annoncé, ce jeudi, le président Uhuru Kenyatta (photo), s’adressant au parlement.

D’après le chef de l’Etat kenyan, cette hausse de la croissance sera favorisée par une hausse des investissements, liée au programme Big four agenda du gouvernement. Celui-ci vise à améliorer l’économie en s’appuyant sur quatre grands secteurs, à savoir: l’industrie manufacturière, l’agriculture, la santé et l’accès au logement.

Pour cette année, le gouvernement envisage la mise en place d’un système de garantie de crédit pour les petites et moyennes entreprises (PME) kényanes. Grâce à cela, l’Etat espère augmenter la production du secteur privé.

« Nous nous attendons à une croissance encore plus forte […] reflétant l’amélioration continue de l’environnement des affaires, l’élan associé à l’exécution du programme des Big Four et la stabilité macroéconomique soutenue », a indiqué le président Kenyatta, dans des propos relayés par Reuters.

Notons que pour 2018, la croissance du pays a été estimée à 6,1%.

Moutiou Adjibi Nourou

L’Union européenne annonce une enveloppe de 115,5 millions € pour développer des projets dans la région du Sahel

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Agence Ecofin) – L’Union européenne (UE) débloquera environ 115,5 millions d’euros pour soutenir des projets dans la région du Sahel. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière Neven Mimica (photo), commissaire de l’UE à la coopération internationale et au développement.

La nouvelle aide financière sera débloquée au titre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique. Elle se répartit en cinq nouveaux programmes et trois compléments aux programmes actuels, adoptés par la commission européenne. Environ 10 millions €, seront consacrés à la sécurité tandis que 30 millions € serviront à renforcer  l’accès aux services sociaux de base et promouvoir le dialogue intercommunautaire au Burkina Faso à travers le programme d’urgence pour le Sahel. Deux millions d’euros permettront de renforcer la coordination de l’Alliance Sahel.

L’UE annonce également que 30 millions d’euros seront consacrés à la maitrise de la crise migratoire dans la région ainsi qu’à la gestion des réfugiés, tandis que 13 millions € serviront à créer des emplois et renforcer la présence de l’Etat au Mali. Près de 5,5 millions € seront également accordés à l’Equipe conjointe d’investigation, consacrée à la lutte contre les trafics humains au Niger. 

Notons qu’un financement de 25 millions € sera également accordé au Ghana pour soutenir la création d’emplois, encourager la transition énergétique et renforcer les capacités.

L’année dernière, lors d’une conférence pour le financement du G5 Sahel à Bruxelles, l’institution avait annoncé une aide de 50 millions €, portant sa participation à l’époque à près de 100 millions €.

Moutiou Adjibi Nourou

Tanzanie: les revenus touristiques de 2018 affichent une hausse de 7,13% grâce à l’arrivée massive de touristes étrangers

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(Agence Ecofin) – Les revenus touristiques de la Tanzanie ont enregistré une hausse de 7,13% en 2018, par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière, Kassim Majaliwa (photo), premier ministre du pays.

D’après les chiffres officiels, les revenus touristiques de la Tanzanie ont atteint 2,43 milliards $ en 2018, contre 2,19 milliards $ de recettes générées en 2017. Cette performance à la hausse est due à une augmentation des arrivées de touristes étrangers dans le pays, au cours de la même année. Ainsi, près de 1,49 million de touristes étrangers ont visité le pays en 2018, contre 1,33 million en 2017.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement essaye de développer de nouvelles stratégies pour accroître les performances de son secteur touristique, qui représente la principale source de devises du pays.

Grâce à une meilleure promotion de ses réserves naturelles, de ses plages, de sa faune ainsi que du mont Kilimandjaro, son attraction majeure, le pays espère attirer 2 millions de visiteurs chaque année à partir de 2020.

Pour 2019, le pays table sur un objectif de croissance à 7,3%.

Moutiou Adjibi Nourou

Tunisie: la ministre de la Santé annonce 23,6 millions € pour la modernisation du système informatique des hôpitaux

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(Agence Ecofin) – La ministre de la santé par intérim, Sonia Ben Cheikh (photo), a annoncé la semaine dernière un investissement de 80 millions de dinars tunisiens (23 652 080 euros) pour la modernisation du système informatique des hôpitaux tunisiens.

Cette opération qui permettra, entre autres, la numérisation du dossier médical dans les établissements hospitaliers publics, un meilleur suivi des patients et une meilleure gestion des laboratoires, contribuera à l’avènement de la télémédecine dont la première phase est annoncée pour ce mois d’avril 2019. L’hôpital de la Rabta, les hôpitaux régionaux de Jendouba et de Tozeur, le Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous et l’hôpital Habib Thameur ont été choisis comme premiers sites d’implémentation.

Selon la ministre, « le système de prise de rendez-vous à distance sera opérationnel au cours du mois d’avril, dans 12 hôpitaux publics, et s’étendra à tous les hôpitaux à partir de juillet 2019 ». 600 centres de santé de base bénéficieront également de l’infrastructure informatique au cours de l’année 2019 afin qu’ils puissent également proposer des services par télémédecine.

Au cours de la période 2020-2021, 15 millions de dinars tunisiens supplémentaires (4 434 765 euros) seront investis pour doter toutes les structures sanitaires du pays en infrastructure informatique qui rendra possible la télémédecine et rapprochera davantage les services de santé des populations.

Toutes ces ambitions du ministère de la Santé, le site d’information webmanagercenter.comindique qu’elles ont été dévoilées lors de la journée d’étude sur la gouvernance du secteur de la santé, organisée le 02 avril 2019 par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), en partenariat avec l’Union des magistrats de la Cour des comptes, avec l’appui de la fondation Hanns Seidel Stiftung.

Madagascar : Andry Rajoelina lance la « Révolution verte »

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(INITIATIVE POUR L’EMERGENCE DE MADAGASCAR) – C’était l’une des mesures phares du programme environnemental d’Andry Rajoelina : reboiser l’île selon une approche collective, en responsabilisant les citoyens. La campagne de reforestation a été lancée officiellement le 2 mars dernier.

La déforestation constitue un problème majeur à Madagascar : depuis son Indépendance en 1960, le pays a perdu 45% de ses forêts. Culture sur brûlis, charbonnage, coupe de bois de rose : quelque 100 000 hectares de forêt disparaissent chaque année. La tendance s’est accélérée à partir des années 2010, 2017 ayant connu un pic de déforestation sans précédent. Avec 90 % d’espèces endémiques, la biodiversité unique de la Grande Ile est menacée de disparition.

Jusqu’à présent, les programmes forestiers ayant toujours été subventionnés ou financés par des bailleurs de fonds, aucune initiative nationale ni aucune politique environnementale claire n’avait été engagée. Changement de cap avec Andry Rajoelina, qui a fait de cette question l’un des axes forts de son programme.

De l’Ile Rouge à l’Ile Verte

Objectif : reboiser chaque année 40 000 hectares en plantant un minimum de 40 millions de jeunes pousses grâce à la mobilisation de 6 millions de personnes (élèves, étudiants et militaires) et de 2,5 milliards d’ariary (684 000 USD) alloués au ministère de l’Environnement, complétés par un financement de 40 millions USD octroyé par la Banque mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD) afin de transformer l’Ile Rouge en Ile Verte. Pour y parvenir, le Président mise sur l’implication des citoyens, en invitant chacun d’entre eux à planter au minimum 10 plants par an que l’Etat fournira grâce à des pépinières installées dans les 22 régions du pays.

Trois techniques seront utilisées pour procéder à la restauration forestière : le reboisement avec une mise en terre variant de 500 à 1000 plants par hectare, le semis naturel et le semis artificiel par drone, une première pour les régions enclavées ou difficilement accessibles. La réalisation d’un inventaire national des ressources forestières, afin de les préserver durablement, constituera une autre initiative pionnière.

Campagnes de sensibilisation

Parce que « planter un arbre aujourd’hui, c’est penser à demain, à notre terre et aux générations futures », selon le Président, la campagne de reboisement a été lancée officiellement le 2 mars à Analameva-Antsirinala Moramanga, sur les terrains du Fanalamanga. À ses côtés, les premiers contributeurs de cette journée de reboisement étaient notamment de jeunes scouts, étudiants, militaires, représentants du gouvernement et Institutions. Une semaine plus tard, 22 000 pousses étaient plantées à Andranovelona.

Pour atteindre l’objectif présidentiel, des campagnes de sensibilisation seront menées contre les feux de brousse et des mesures d’accompagnements seront mises en place pour les planteurs afin d’éviter les cultures sur brûlis. Une campagne de sensibilisation sera également menée pour faire la promotion de l’éthanol, qui représente une solution durable aux problèmes environnementaux et sanitaires causés par le charbon de bois, avec comme objectif que tous les ménages l’utilisent comme combustible à la place du charbon de bois. La première usine malgache de production de ce carburant a été lancée le 7 mars dernier à Ambilobe, à l’initiative de l’association de la Première Dame, Fitia, avec une capacité de production de 4000 litres par jour.

Volontarisme politique

Le 14 mars dernier, la venue d’Andry Rajoelina au One Planet Summit, à Nairobi (Kenya), lui a permis de dévoiler son ambitieux plan de reforestation et de réitérer son engagement environnemental lors de sa rencontre avec la diaspora malgache. En marge de l’évènement, il a pu échanger avec les présidents français et kényan Emmanuel Macron et Uhuru Kenyatta sur des questions de sécurité, d’environnement et d’agriculture.

Andry Rajoelina s’est également entretenu avec la présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Gueorguieva, qui a acté l’augmentation significative de l’enveloppe budgétaire accordée à Madagascar en complément des 60 millions USD débloqués pour financer les projets des paysans et des jeunes. Elle s’est aussi engagée à approfondir le projet de titre vert pour l’entrepreneuriat agricole pour encourager les vocations et répondre au défi de l’autosuffisance alimentaire.

L’après-midi, intervenant lors de la 3e Assemblée générale des Nations Unies sur l’Environnement, à Nairobi, Andry Rajoelina a souligné le défi que constitue la reforestation de Madagascar, énumérant les mesures prises dans le cadre de sa campagne de reboisement national.  « Aujourd’hui, la prise de conscience est absolue, la volonté politique est plus que jamais présente et l’optimisme est là.
Madagascar est prêt à s’engager dans le virage de la croissance verte. »

L’OMC table sur une croissance du commerce mondial à la baisse en 2019, en raison de la persistance des tensions commerciales

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(Agence Ecofin) – En 2019, le commerce mondial devrait enregistrer une nouvelle croissance à la baisse par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’a annoncé l’Organisation mondiale du commerce (OMC), dans une étude publiée cette semaine.

D’après l’institution, la croissance du commerce mondial devrait se situer à 2,6 %, en baisse par rapport aux 3 % de l’année 2018. Cette prévision est en grande partie motivée par les incertitudes liées aux tensions commerciales qui continuent de marquer l’économie mondiale.

Elle est également due à une tendance à la baisse de la demande dans les pays développés, mais également ceux en voie de développement.

D’après les chiffres, l’Amérique du Nord a enregistré une forte hausse de ses importations en 2018 (5 %), tandis que l’Afrique, le Moyen-Orient et la Communauté des Etats indépendants ont enregistré une croissance de 2,7 % de leurs exportations.

Cependant, cela n’a pas suffi à impulser une dynamique à la hausse au commerce mondial, dont la croissance a atteint 3 % en 2018, en baisse par rapport aux 4,6 % en 2017.

« Le déclin des échanges observé en 2018 a été principalement induit par l’Europe et l’Asie, qui représentent une part importante des importations mondiales (respectivement 37 % et 35 %) » indique l’OMC.

Pour 2020, l’institution table sur une reprise du commerce mondial, dont la croissance devrait atteindre les 3 %. Les pays développés devraient mieux s’en tirer avec une hausse de 3,7 % de leurs exportations et de 3,9 % de leurs importations, par rapport aux pays en développement (2,5 % pour les exportations et 1,9 % pour les importations).

Néanmoins, indiquent les responsables de l’OMC, « les risques restent nettement à la baisse, toute amélioration potentielle dépendant d’une atténuation des tensions commerciales ».

Moutiou Adjibi Nourou

Avec une croissance de 5,7% en 2018, l’Afrique de l’Est reste le principal moteur de la croissance continentale (BAD)

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(Agence Ecofin) – Avec une croissance de 5,7% en 2018, l’Afrique de l’Est reste le principal moteur de la croissance continentale. C’est ce qu’a annoncé la Banque africaine de développement (BAD) qui a lancé cette semaine la publication de ses rapports sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique.

D’après l’institution, la croissance économique de la région a été la plus forte en 2018 devant l’Afrique du Nord (4,9%), l’Afrique de l’Ouest (3,3%), l’Afrique centrale (2,2%) et enfin l’Afrique australe (1,2%).

L’accélération du processus d’industrialisation de l’Afrique de l’Est et la multiplication de ses  projets d’infrastructures ont été les principaux facteurs de la croissance rapide de la région. Cette tendance devrait d’ailleurs se maintenir et soutenir la création de nombreux nouveaux emplois, dans une région qui attire de plus en plus les investisseurs internationaux.

Pour 2019, la BAD table sur une croissance économique à 5,9% pour la région, tirée par  une croissance éthiopienne prévue pour atteindre 8,2%, cette année. Le Rwanda devrait être deuxième avec une croissance prévue à 7,8%, suivi de la Tanzanie (6,6%), du Kenya (6%), de Djibouti (5,9%) et de l’Ouganda (5,3%).

Moutiou Adjibi Nourou

L’Egypte émet un eurobond de 2 milliards d’euros

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(Agence Ecofin) – L’Egypte a émis des euro-obligations d’un montant de 2 milliards d’euros, selon un communiqué publié par  le ministère des Finances le 5 avril.

Le carnet de commandes de ces euro-obligations, 9 millions d’euros, a-t-on ajouté de même source, indiquant que cette opération constitue la dernière sortie de l’Egypte sur  le marché international de la dette durant l’exercice 2018-2019 qui s’achèvera le 30 juin prochain.

L’Egypte visait à lever 750 millions d’euros d’euro-obligations d’une maturité de 6 ans et 1,25 milliard d’euros de titres ayant une maturité de 12 ans, offrant des rendements respectifs de 4,75 % et 6,375 %.

L’émission a été arrangée par les groupes bancaires Banca IMI, BNP Paribas, Natixis et Standard Chartered Bank.

En février dernier, l’Egypte avait émis des euro-obligations de 4 milliards de dollars libellées en dollars, avec des maturités de 5, 10 et 30 ans.

La dette extérieure de ce pays d’Afrique du Nord avait atteint 92,64 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2017-2018. Ses besoins d’emprunts pour le remboursement de la dette extérieure s’élèvent à 10,51 milliards de dollars pour l’exercice en cours.

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Nigeria: l’Office de la dette prévoit 5,3 milliards $ d’emprunts intérieurs et extérieurs en 2019

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(Agence Ecofin) – L’Office nigérian de la dette a annoncé, le 4 avril, qu’il s’attend à ce que le gouvernement approuve un emprunt total de 1649 milliards de nairas (5,3 milliards de dollars) d’emprunts intérieurs et extérieurs en 2019.

«La moitié des emprunts, soit 824 milliards de nairas, proviendra d’emprunts extérieurs», a déclaré la directrice générale de l’Office, Patience Oniha, lors d’une conférence de presse, indiquant que ces emprunts visent essentiellement à financer la création d’emplois et la réalisation de projets d’infrastructures.

Selon Mme Oniha, les emprunts intérieurs comprendront des obligations, des sukuks et des obligations vertes.

Fin mars dernier, l’Office  nigérian de la dette avait annoncé que le Nigeria compte recourir aux emprunts concessionnels et limiter l’émission d’euro-obligations pour financer son budget 2019.  

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La BADEA appuie l’action du G5 Sahel

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Durant la 44e réunion annuelle du Groupe de la Banque Islamique de Développement (Marrakech, 3-6 avril), forts du succès de leur coopération dans le domaine des ressources agricoles, la BADEA et le G5 Sahel ont convenu d’élargir leur périmètre de coopération au domaine des infrastructures.

Créé en 2014, le G5 Sahel est une organisation régionale qui vise à accroître la sécurité et le développement des habitants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.

Parce qu’elles contribuent à la mise en valeur du territoire et à l’occupation de l’espace, les activités économiques des populations rurales sont l’un des prérequis de la paix civile et du développement harmonieux du Sahel.

« Pour assurer le développement socioéconomique et l’intégration régionale dans l’espace du G5 Sahel, promouvoir les échanges internes et intra régionaux et faciliter la circulation des personnes et des biens, les Etats se doivent d’investir dans le développement des infrastructures » (Stratégie pour le développement et la sécurité, 2016).

Depuis 1973, année de sa fondation par la Ligue des Etats Arabes, la BADEA finance le développement économique des pays africains, encourage l’investissement de capitaux arabes et contribue à la mise à disposition d’assistants techniques.

Le partenariat entre G5 Sahel et BADEA a débuté peu après que les Chefs d’Etat du G5 Sahel aient demandé au Secrétariat Permanent d’identifier les potentialités agricoles, animalières et halieutiques de la région (Bamako, 6 Février 2017).

Pour ce faire, il a conçu une étude (sans précédent) dont la réalisation a été rendue possible grâce à l’assistance technique de l’Organisation Arabe pour le Développement Agricole (OADA) et au financement de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA).

Suite à la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds (Nouakchott, 6 décembre 2018), la BADEA a résolu d’approfondir l’appui porté au G5 Sahel.

A cet effet, elle a étudié avec attention la « requête de financement des projets routiers inscrits au PIP (2019-2021) » adressée par la Présidence du Conseil des Ministres du G5 Sahel (28 décembre 2018).

A l’occasion de la réunion du Groupe de Coordination Arabe (GCA) (Koweït, 15-16 janvier 2019), la BADEA et les autres membres du GCA ont manifesté leur intérêt pour cinq projets de construction d’infrastructures routières d’un montant total de 323,88m$:

•       Route Djibo – Baraboulé – Frontière du Mali (Burkina Faso) : 28,54m$
•       Route Sandara – Nioro (Mali): 58m$
•       Route Tidjikja – Kiffa – Kankossa – Sélibaby – Khabou (Mauritanie): 62,78m$
•       Route Keita – Tamaske – Kolloma – Tahoua (Niger): 26,24m$
•       Routes Liwa – Rig Rig et Ngouri – Mao (Tchad) : 148,32m$

Pour Dr Sidi Ould Tah, Directeur Général de la BADEA, « les infrastructures favorisent la prospérité des populations, facilitent l’intégration régionale entre pays et constituent un investissement à fort effet d’entraînement ».

Comme le souligne Maman Sambo Sidikou, Secrétaire Permanent du G5S, « l’appui fourni par la BADEA illustre la détermination des partenaires arabo-islamiques à répondre rapidement aux défis des Sahéliens tout en tenant compte de la pérennité des efforts initiés ».

Cette nouvelle contribution de la BADEA s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) – un portefeuille de 40 projets constitué par le G5 Sahel pour un montant total d’1,9 milliard d’euros.

Les interventions de la première phrase du PIP (2019-2021) répondent à quatre priorités thématiques : gouvernance (81m€), résilience (200m€), sécurité (396m€) et infrastructures (1 milliard €).

A ce jour, l’appui fourni par les partenaires du monde arabo-islamique (Arabie Saoudite : 100m € et Emirats Arabes Unis : 30m€) a surtout porté sur la composante « sécurité » du G5 Sahel.

Cependant, le 6 décembre 2018, le Maroc a exprimé l’intention d’appuyer le G5 Sahel dans le domaine de l’énergie (photovoltaïque).

On note par ailleurs un intérêt accru des bailleurs de fonds (bilatéraux et multilatéraux) de la Oumma en faveur de l’investissement dans le développement.

Cette tendance trouve sa manifestation dans le thème de la réunion annuelle du Groupe de la BID à Marrakech : « La transformation dans un monde en mouvement : en route vers les Objectifs de Développement Durables ».


Le G5 Sahel est une organisation créée en 2014 par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad couvrant une superficie de 5 millions de kilomètres carrés où vivent près de 80 millions d’habitants. Son mandat porte sur les domaines de la sécurité et du développement. Le Produit Intérieur Brut (PIB) cumulé des États membres est proche de 53 milliards de dollars américains (CNUCED, 2018).