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Mali: Le Journaliste Malien, Sekou TANGARA désigné meilleur rédacteur par Mali AWARD 2019

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MALI AWARDS 2019, vient être désigner notre confrère M.Sekou Tangara de l’Africable Télevision, meilleur rédacteur. Il faut noter que Sekou Tangara est l’un des journaliste vedette du Mali. Il anime l’émission politique « DEBAT DU DIMANCHE » chaque dimanche soir à 19h.

Nigeria: 55 e Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO

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Les attaques terroristes et les conflits communautaires au menu

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, participe à la cinquante cinquième Session ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. La cérémonie solennelle d’ouverture était placée sous la présidence de Son Excellence Muhammadou Buhari, Président du Nigeria et Président en exercice sortant de la CEDEAO

Dans son allocution d’ouverture, Mouhammadou BUHARI , a souhaité la bienvenue à ses pairs et à tous les participants, il est revenu sur les défis de paix , de sécurité et de développement à relever dans la région . La session intervenant dans un contexte sécuritaire et de paix particulièrement difficile, où la situation est caractérisée par une recrudescence des attaques terroristes et des conflits communautaires, du nombre de réfugiés et de déplacés internes entre décembre 2018 et fin mars 2019 au Burkina Faso, au Mali, au Niger et au Nord du Nigeria.
Concernant  le Programme de la monnaie unique de la CEDEAO, SEM Muhammadu BUHARI a souligné les actions en cours pour la mise en œuvre des activités de la feuille de route , qui permettra de finaliser les travaux sur le régime de change , le cadre des politiques monétaires, le modèle de la future banque centrale régionale , le nom et le logo de la future monnaie unique de la CEDEAO. Les efforts seront maintenus à ce niveau pour l’accélération des activités de la feuille de route devant conduire à la mise en place de la monnaie unique a t’il expliqué .

Cette cérémonie a enregistré la présence effective de tous et les Chefs d’Etat de la région et des représentants de l’UEMOA, et des Nations Unies. 

Après l’ouverture des travaux , lors du huis clos , les Chefs d’Etat et de gouvernement se pencheront sur l’ordre du jour qui porte sur l’adoption du rapport intérimaire 2019 de la CEDEAO, le Rapport final de la 42 e Session du Conseil de Médiation et de Sécurité, du Rapport de la 82 e Session du Conseil ordinaire des Ministres de la CEDEAO. Également seront discutés  les rapports spéciaux notamment sur la situation politique en Guinée-Bissau, le Rapport sur la monnaie unique de la CEDEAO, l’élection du Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO , la date et le lieu de la 56ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et les divers .

Prennent part à cette session, aux côtés du Chef de l’Etat, le Ministre de l’intégration africaine, le Ministre délégué auprès du Premier ministre chargé du Budget et du Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, du Conseiller spécial du Président de la République en charge des questions économiques et financières, du Chef d’Etat Major Particulier du Chef de l’Etat.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Forum sur la Gouvernance de l’Internet au Bénin: Facebook forme sur la protection numérique.

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La pénétration d’internet représente aujourd’hui le principal moyen decommunication et d’échanges dans nos pays . Malheureusement, cette démocratisation d’internet et des services associés, expose les utilisateurs, souvent naïfs et peu informés, à de nouveaux risques dans leur vie numérique : Usurpation d’identité, chantage,espionnage , surveillance,etc.

En tête des services internet les plus utilisés, les réseaux sociaux figurent en bonne place parmi les services les plus exposés tout en affichant un succès constant auprès de toutes les générations d’utilisateurs.

Du simple utilisateur au professionnel recourant aux réseaux sociaux pour la promotion de ses produits et services, le besoin d’information et de formation en matière desécurité et de protection sur les réseaux sociaux est le même : comprendre les enjeux, les Menaces, les risques et proposer une nouvelle attitude en matière de de sécurité.

C’est dans cet objectif que le FGI Bénin en partenariat avec Facebook lance un programme deformation des activistes sur la protection des utilisateurs sur internet et les réseaux sociaux.

L’objectif pour Facebook est de constituer un groupe de 24 Jeunes activistes formateurs enprovenance du Bénin du Togo, du Mali, du Niger du Burkina-Faso et du Tchad, sur lesthématiques de sécurité et protection numérique sur internet et sur les réseaux sociaux.

Adam Dicko

Par croissanceafrik@gmail.com

Mali: IBK à Abuja pour la 55 è session ordinaire de la CEDEAO

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita est arrivé à Abuja, au Nigeria, ce vendredi 28 juin 2019 aux environs de 19h30. Demain samedi 29 juin 2019 , le Président IBK prendra part à la 55ème session ordinaire de la CEDEAO (Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). IBK et ses pairs de l’organisation sous-régionale ouest africaine aborderont entre autres sujets, celui relatif à la situation politique dans certains États de la communauté , la paix et la sécurité dans la sous-région, et également le Programme de la monnaie unique ainsi que sur la reforme institutionnelle de l’Organisation. La conférence procédera également à la désignation du prochain président de la conférence de la CEDEAO ainsi que le lieu de la 56ème session.

La cérémonie d’ouverture de la 55 è session ordinaire de la CEDEAO à Abuja sera placée sous la présidence de SEM Muhammad Buhari, Président de la République fédérale du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO. Le Président de la République est accompagné par des membres du gouvernement et des proches collaborateurs.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

La Côte d’Ivoire injectera 5 milliards FCFA dans la lutte contre le travail infantile dans le cacao

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(Agence Ecofin) – En Côte d’Ivoire, le gouvernement consacrera 5 milliards FCFA à l’éradication du travail infantile dans la filière cacao sur la période 2019-2021.

Ce plan fait partie de la nouvelle stratégie de l’exécutif visant à conjuguer au passé cette pratique non seulement dans les plantations de cacao mais aussi dans les autres secteurs de l’économie en général.

Cette feuille de route d’un coût global de 76 milliards FCFA s’appuiera sur le renforcement des capacités des femmes à travers l’amélioration de leurs revenus et un investissement plus accru dans l’éducation.

« Ce plan a une plus large portée que les précédents et compte appréhender la pauvreté des ménages comme principale racine du travail infantile », explique à Reuters Patricia Sylvie Yao, secrétaire exécutive du Comité national de lutte contre le travail et l’exploitation des enfants.   

« Les mesures comme le renforcement des capacités des femmes et l’investissement dans l’éducation pourraient être perçues comme n’ayant pas un lien direct avec le travail infantile mais elles ont un impact », estime Tim McCoy, vice-président de la Fondation mondiale du cacao (WCF).  

D’après les estimations de la fondation anti-esclavagiste australienne Walk Free rapportées par Reuters, près de 890 000 enfants travaillent dans le secteur du cacao, certains pour leurs parents alors que d’autres font l’objet d’un trafic avec l’étranger.

Pour rappel, il s’agit de la troisième stratégie du gouvernement ivoirien pour juguler ce fléau depuis 2012.

Espoir Olodo

Le COMESA veut renforcer les capacités de ses membres sur les mesures sanitaires et phytosanitaires

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(Agence Ecofin) – Le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a lancé récemment un projet visant à simplifier les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) appliquées aux produits alimentaires et agricoles pour une facilitation des échanges entre les pays du bloc régional.

Ces dispositions comprennent notamment les interdictions à l’exportation, les autorisations, les limites de tolérance, les exigences en matière d’hygiène et les procédures de mises en quarantaine.

D’un coût global d’environ 464 000 $, le projet concernera principalement le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, l’Ethiopie et le Malawi. Il sera financé à près de 390 000 $ par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) de l’OMC.

L’initiative sera mise en œuvre dans le cadre de l’Etablissement de priorités dans les investissements dans le domaine SPS pour l’accès aux marchés (P-IMA), un outil développé par la STDF.  

Elle devrait notamment sensibiliser les responsables politiques et les acteurs privés aux avantages du renforcement des capacités, améliorer les processus nationaux de prises de décision ainsi que la planification dans le domaine SPS pour un commerce transfrontalier fluide.

« Près de 70 % des obstacles techniques au commerce dans la région comprennent les barrières techniques au commerce et les mesures SPS. Si ces difficultés ne sont pas relevées, nos pays auront du mal à tirer profit des accords méga-régionaux comme l’accord tripartite et l’accord de libre-échange continental », explique Thierry Kalonji, directeur pour l’Agriculture et l’Industrie du COMESA. 

Espoir Olodo

Jean Kacou Diagou : « Je suis venu à l’assurance par hasard et au départ je n’avais pas envie de rester »

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(Ecofin Hebdo) – Il aurait pu finir prêtre ou même footballeur, d’après certains de ses amis. Mais au sport ou à la religion, Jean Kacou Diagou a préféré les assurances. Alors qu’il est aujourd’hui à la tête de 19 sociétés d’assurances et de 2 banques, on peut dire que le choix de la seconde fortune de Côte d’Ivoire a été payant.

 Ce n’est pas un hasard si, même sur des sujets qui déchaînent autant de passion que le franc CFA, l’avis de Jean Kacou Diagou est aussi respecté en Afrique francophone subsaharienne. Grâce à un parcours exceptionnel, celui qui a fondé le groupe NSIA en 1995 est devenu l’un des entrepreneurs les plus en vue de la région. Et pourtant, l’homme dont la fortune est estimée à 250 milliards de francs CFA a bien failli devenir prêtre et priver son pays d’une des meilleures success-story de l’entrepreneuriat africain.

 « Dans mon village »

Chef de l’une des entreprises les plus importantes dans le secteur africain de l’assurance ? Peu de personnes auraient imaginé une telle trajectoire pour Jean Kacou Diagou dans ses jeunes années. Lui-même le reconnait, il aurait pu devenir prêtre. « J’ai fait mon école primaire dans mon village avant de rejoindre le séminaire où j’ai étudié de ma 6e jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat. A ce moment, là la fin de mon cursus, j’aurais pu finir prêtre », confie Jean Kacou Diagou.

Jean Kacou DIagou

« Je suis arrivé dans le domaine des assurances un peu par hasard. »

Pour certains de ses amis, il aurait pu finir footballeur professionnel, tant il était doué pour ce sport. Mais l’Ivoirien n’a pas voulu gagner sa vie sur les pelouses. « Je n’ai pas voulu devenir professionnel. J’ai refusé les avances des 3 meilleures équipes d’Abidjan après l’université », se souvient-t-il.

« Je n’ai pas voulu devenir professionnel. J’ai refusé les avances des 3 meilleures équipes d’Abidjan après l’université.»

Finalement, Jean Kacou Diagou sera assureur ; un métier dans lequel il ne comptait pas s’attarder et où il a fini par prospérer.

« Des facettes du métier »

Jean Kacou Diagou est né le 15 Août 1946 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Après son baccalauréat, il étudie les sciences économiques à l’Université d’Abidjan où il obtient une Licence. Il part ensuite se spécialiser en France, où il obtient, en 1972, un diplôme de l’Ecole nationale d’assurances, à Paris. Il débute sa carrière en France en 1972. Cette année-là, il obtient le poste de chef du service Sinistre de l’entreprise SIA, agence de l’Union des assurances de Paris (UAP), actuel AXA, référence du marché de l’assurance en France. « Je suis arrivé dans le domaine des assurances un peu par hasard. 3 ans après j’ai eu une promotion qui m’a montré des facettes du métier qui me donnaient envie de rester », se souvient-t-il.  Promu secrétaire de la section de l’UAP à Abidjan, son excellent travail lui vaut d’être choisi, en 1981, pour le poste de directeur général de l’Union Africaine, une filiale de l’UAP.

Jean Kacou DIagou continue de gravir les échelons. En 1992, vingt ans après son recrutement, il est nommé administrateur et vice-président du groupe Union Africaine.  4 ans plus tard, considéré comme l’une des figures de proue de l’assurance ivoirienne, Jean Kakou Diagou décide de créer sa propre entreprise.

L’aventure NSIA

Il se met à la recherche de capitaux et de compétences. En 1995, il crée, en se basant sur des capitaux essentiellement africains, la Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA). Six mois après sa création, la NSIA affiche un chiffre d’affaires de 900 000 000 F CFA. Pourtant, rien n’a été facile. Dans une interview, il évoque notamment les « crocs en jambe » de ses anciens patrons. Comme il l’explique, ces derniers supportent mal le fait qu’un ancien de la maison leur fasse de la concurrence sur le territoire africain. Cela n’empêchera pas la NSIA de se développer. 

Pourtant, rien n’a été facile. Dans une interview, il évoque notamment les « crocs en jambe » de ses anciens patrons. Comme il l’explique, ces derniers supportent mal le fait qu’un ancien de la maison leur fasse de la concurrence sur le territoire africain.

En 1996, l’Assurance Générale de France abandonne le marché africain de l’assurance. NSIA décide alors d’acquérir la filiale Ivoirienne de l’entreprise française.

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À la fin de l’année 2014, NSIA compte 25 filiales dont deux banques.

En 1998, le groupe crée la Nouvelle Société Assurance Bénin (NSAB), puis en 2000, rachète l’ancienne Mutuelle du Gabon, qui devient NSIA Gabon. De 2000 à 2007, le nombre d’entreprises dont le groupe est propriétaire se chiffre 15, dont une banque, la BIAO (6e rang au classement des banques en Côte d’Ivoire), ex-filiale de la Belgolaise. En quelques années, en créant une déclinaison par an, la toile du futur empire est tissée. Le groupe NSIA commence à grandir et se développe dans les pays voisins où ses produits séduisent de nombreux africains.

À la fin de l’année 2014, NSIA compte 25 filiales dont deux banques, après l’acquisition de Diamond Bank. En fait, Jean Kakou Diagou souhaite offrir à la fois des services bancaires et des produits d’assurance. « Nous allons enfin essayer de réaliser ce plan ambitieux qui consiste à proposer à nos clients des produits leur offrant une protection, en même temps que des produits bancaires », explique sa fille Janine Kacou Diagou.

Aujourd’hui, on peut dire que le pari du groupe, considéré comme l’une des valeurs sures de la banque assurance africaine, a payé et a emporté son fondateur dans son ascension.

Janine Kacou Diagou

Janine Kacou Diagou : « Nous allons enfin essayer de réaliser ce plan ambitieux. »

Après avoir dirigé pendant plus de 10 ans le patronat ivoirien, Jean Kacou Diagou, devenu la 2e fortune de son pays, accompagne la croissance de son groupe en préparant sa fille à lui succéder. Il tape toujours dans un ballon, à l’occasion, mais ne porte jamais la soutane. Et il est resté assureur, des décennies après ses premiers pas au sein de l’UAP.

Servan Ahougnon

servan ahougnon

L’Ethiopie met fin à 22 ans de monopole d’Etat dans les télécoms : les opérateurs sont dans les starting blocks

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(Ecofin Hebdo) – Le pays qui figurait, encore il y a peu, parmi les derniers bastions du continent réfractaires à la concurrence dans les segments de la téléphonie mobile, fixe et internet a ouvert ses portes aux investisseurs étrangers. Cette libéralisation laisse présager des retombées conséquentes aussi bien pour le Trésor public que pour les populations qui déplorent depuis bien longtemps déjà la qualité et les coûts de services offerts par l’opérateur historique Ethio Telecom. La compétition maintenant est lancée.

Une nouvelle ère commence pour les abonnés télécoms éthiopiens, habitués depuis deux décennies aux services de l’opérateur historique des télécommunications Ethio Telecom. La société publique, monopole d’Etat, ne devrait plus être la seule à proposer ses services aux consommateurs d’ici la fin d’année. En effet, le 10 juin 2019, le parlement éthiopien a approuvé l’ouverture du marché télécoms à la concurrence. L’attribution de licence à de nouveaux acteurs a déjà été retenue en premier ressort au regard de sa rapidité. La procédure d’appel d’offres y relative devrait être lancée au mois de septembre prochain.

L’attribution de licence à de nouveaux acteurs a déjà été retenue en premier ressort au regard de sa rapidité. La procédure d’appel d’offres y relative devrait être lancée au mois de septembre prochain.

Le gouvernement éthiopien envisage toujours de vendre une participation minoritaire dans Ethio Telecom. Mais cette option exige beaucoup de temps, en termes de préparation et de réalisation. L’Etat prévoit d’ailleurs de scinder l’opérateur historique en deux entités distinctes avant sa privatisation. La première entité fonctionnera comme le gestionnaire des infrastructures télécoms nationales, notamment le réseau national de fibre optique, tandis que la seconde se consacrera aux activités de télécommunications. 

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L’Etat prévoit de scinder l’opérateur historique en deux entités distinctes avant sa privatisation.

En émettant des licences télécoms, le gouvernement éthiopien souhaiterait que les entreprises lauréates démarrent leurs activités l’année prochaine, en s’appuyant dans un premier temps sur l’infrastructure d’Ethio Telecom. Eyob Tekalign Tolina, le ministre des Finances, a d’ailleurs déclaré à cet effet que le gouvernement travaille actuellement « sur un calendrier très agressif » dans l’espoir que de nombreux Ethiopiens utilisent bientôt différentes cartes SIM pour communiquer.

Une autorité fédérale de réglementation

La loi sur la libéralisation du marché télécom national vient parachever le dispositif réglementaire mis en place depuis février dernier par le gouvernement pour l’expression d’une pluralité d’offres sur le marché télécom national.  

Eyob Tekalign Tolina

Eyob Tekalign Tolina, le ministre des Finances, veut aller vite

Réuni en session extraordinaire le 04 février 2019, le conseil des ministres de la République fédérale d’Ethiopie a tout d’abord posé les bases d’une saine concurrence dans le marché télécom national en créant une autorité fédérale de réglementation des télécommunications. Placée sous la tutelle du premier ministre, cette tour de contrôle que le gouvernement veut « indépendante, transparente et responsable », sera chargée, entre autres, de « restructurer le marché des télécommunications et d’instaurer la concurrence, de mettre en œuvre les politiques relatives aux services de communication; de réglementer les tarifs relatifs aux services de communication, conformément aux dispositions réglementaires ; superviser les opérateurs du service de communication et modifier, renouveler, suspendre ou révoquer les licences ».  

La profonde transformation que connaît actuellement le secteur éthiopien des télécoms est le fruit des réformes économiques annoncées par le premier ministre Abiy Ahmed, après son entrée en fonction le 2 avril 2018. Elles visent à rendre le pays plus attractif pour les investisseurs et à stimuler le développement économique.

Retombées multiples

En ouvrant son secteur télécoms à la concurrence, l’Ethiopie s’est retirée de la liste désormais très réduite des marchés monopolisés par l’Etat. Il ne reste plus que Djibouti et l’Erythrée. Les Comores, qui en faisaient partie, ont changé de cap en octobre 2015 en attribuant une licence télécoms Telma pour 16 millions de dollars US. La société a lancé ses activités dans le pays en décembre 2016, mettant immédiatement à mal l’opérateur historique Comores Telecom.

Avec la concurrence dans les télécoms, les Ethiopiens vont faire l’expérience d’une amélioration de la qualité des services, longtemps décriée par les populations. Le taux de couverture réseau du pays va également s’accroître et même le coût des services va connaître un ajustement.

L’Ethiopie, c’est actuellement un marché de plus de 100 millions d’habitants avec un  taux de pénétration du mobile en dessous de 55%, alors que le taux de pénétration d’Internet avoisine 20%.

L’Ethiopie, c’est actuellement un marché de plus de 100 millions d’habitants avec un  taux de pénétration du mobile en dessous de 55%, alors que le taux de pénétration d’Internet avoisine 20%.

C’est le deuxième plus gros marché télécoms du continent en termes de population, après le Nigeria. Il est riche en opportunités. Bien que la 4G y ait déjà été lancée, la technologie peine à se déployer au-delà de la capitale Addis-Abeba. Les zones rurales, comme dans de nombreuses nations africaines, demeurent des niches de marché sous-exploitées.

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Un marché de plus de 100 millions d’habitants.

Le marché télécoms éthiopien, de nombreux opérateurs télécoms étrangers ont commencé à loucher dessus depuis l’année dernière, dès qu’une éventuelle privatisation de l’opérateur historique a été évoquée.

Les sociétés embusquées

MTN Group fait partie de ceux-là qui s’impatientent de se lancer à la conquête du marché éthiopien. Au cours d’un entretien accordé à Bloomberg en mai 2019, Rob Shuter, le président directeur de l’entreprise sud-africaine, déclarait d’ailleurs à cet effet qu’ « il y a quelques grands marchés qui sont sous-pénétrés et où il y a de la place pour un opérateur n° 1 ou n° 2, comme l’Ethiopie. C’est évidemment un domaine dans lequel nous serions très heureux de participer, en quelque sorte ». Avant MTN Group, Vodacom avait déjà exprimé son intérêt pour l’Ethiopie, tout comme le groupe télécoms français Orange.

Viettel a jeté lui aussi son dévolu sur le marché éthiopien. Le groupe télécom vietnamien était aux aguets depuis de nombreuses années. Anticipant sur une potentielle évolution du marché télécoms local, le géant, qui jouit d’une présence au Cameroun, au Mozambique, au Burundi et en Tanzanie, avait ouvert une représentation à Addis-Abeba. Aujourd’hui, sa patience pourrait s’avérer payante.

L’expérience des Comores

Selon la Banque Mondiale, en 2015, avant la libéralisation du secteur comorien des télécommunications, le taux de couverture des services télécoms était certes supérieur à 50% mais le taux de pénétration du mobile, sur la base d’abonnés uniques, ne dépassait pas la barre de 50%. Le taux de pénétration de l’Internet n’excédait pas 7,9%. Les coûts du service voix et des services à large bande étaient considérés comme parmi les plus chers d’Afrique.

Mais en 2017, le taux de couverture du réseau télécoms avoisinait déjà 80%. We are social et Hootsuite, dans leur Digital Report 2019, révélaient que le taux de pénétration d’Internet dans le pays était déjà 20% en janvier. La qualité des services s’est sensiblement améliorée et les tarifs sont devenus un peu plus abordables. Ils devraient connaître une tendance à la baisse avec le jeu de la concurrence, Telma Comores étant décidé à devenir le numéro un. Cet ensemble de performances contribue déjà à l’amélioration des conditions de vie des populations et au développement de l’écosystème numérique local.

Au niveau du Trésor public, l’entrée de Telma a aussi suscité de nouvelles recettes pour l’Etat qui perçoit un ensemble d’impôts et de taxes auprès de la compagnie qui a aussi crée de l’emploi direct et indirect.

Muriel Edjo

Mali: lancement d’une Plate-forme Suivi de l’Aide au Développement à Bamao

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Ce jeudi 27 juin 2019, lancement de
initiative inédite, 
SAIDMali sous la présidence du
Ministre Chargé des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile, Mr 
AmadouThiam . C’était au patronat de Bamako.

Selon l’initiateur du projet Astou Nathalie Abraham Sidibé « Ce fût une immense joie et un honneur pour moi d’avoir lancé cette initiative inédite, SAIDMali étant entourée de vous tous qui avez fait le déplacement pour me soutenir, pour me témoigner l’importance que vous accorder en ma personne au delà de cette plateforme SAIDMali. Je ne saurai vous remercier assez mais prie le Seigneur pour qu’il vous le rende » dit-il 

L’initiatrice à rendu un hommage au Ministre Chargé des Réformes Institutionnelles et des Relations avec la Société Civile, Mr AmadouThiam qui a accepté de s’associer à l’Initiative nous encourageant ainsi continuer dans cette directive, à innover pour répondre aux préoccupations de nos populations.

Elle remercie également le Bureau du Vérificateur Général, au Chef de Cabinet du Ministère de la Communication et de l’Information, à l’Ambassade de la France, au Directeur National de l’Économie Numérique, au Directeur Pays de AccountabilityLab, au Directeur Général de PactMali, au Président de Internet Society ISOCMali, au Président du CajefMali, au Président du RENEDEP, à la CEO de MaliCulture, de Womenager, à l’Association des Municipalités du Mali(AMM), aux Représentants de tous les Medias ayant fait le déplacement.

Ensemble dans la lutte contre la Corruption à travers la Plate-forme Suivi de l’Aide au Développement et tous les autres mécanismes mise en places par le Gouvernement et des particuliers dans ce sens pour un Mali ÉMERGENT !

La retraduction

Niels Wage, DG de Danakali explique en quoi le projet de potasse de Colluli peut changer le destin de l’Erythrée

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Ecofin Hebdo) – L’Érythrée essaie depuis un an de panser les plaies laissées par 20 ans de conflits avec son voisin éthiopien. Depuis l’accord de paix conclu l’année passée entre les deux parties, le pays essaie de relancer son économie en attirant de nouveaux investissements directs étrangers. Dans la dépression de l’Afar, la compagnie australienne Danakali gère un projet de potasse, présenté comme ayant le potentiel d’être un «game changer» pour le pays.  Niels Wage, le PDG de la société explique à l’Agence Ecofin les raisons de tous ces espoirs que suscite ce projet.

Agence Ecofin : Dans un rapport publié en janvier 2019 et financé par le PNUD, des consultants indépendants ont essayé d’analyser les contributions potentielles de Colluli aux objectifs de développement durable de l’Érythrée. Qu’est-ce qui explique un tel intérêt pour un projet de potasse ? 

Niels Wage : Colluli est un grand projet de sulfate de potasse, un engrais utilisé pour les cultures de grande valeur. Le projet est intéressant parce qu’il est très peu profond, la ressource ne se trouve qu’à 16 mètres de profondeur. Les autres gisements de potasse ou de sulfate de potasse sont normalement plus profonds. Pour celui-ci, nous n’aurons qu’à creuser 16m, à enlever un peu de terres, un peu de sel gemme et extraire le produit lui-même, qui pourra ensuite être facilement traité et transporté par camion jusqu’à un port d’où il sera expédié vers les destinations de vente.

1Colluli map

1,1 milliard de tonnes de réserves.

Parce qu’il est unique en son genre et peu profond, et parce qu’il s’agit d’une mine à ciel ouvert, les coûts de production sont très faibles, et cela représente un énorme avantage.

Parce qu’il est unique en son genre et peu profond, et parce qu’il s’agit d’une mine à ciel ouvert, les coûts de production sont très faibles, et cela représente un énorme avantage.

L’autre aspect à souligner, c’est qu’il contient 1,1 milliard de tonnes de réserves essentiellement convertibles en environ 200 ans de production. Cela nous permet de véritablement construire un projet à long terme avec Enamco, la compagnie nationale minière érythréenne avec laquelle nous collaborons, et de travailler au développement de cette région de l’Érythrée très éloignée, où il n’y a pratiquement rien.

AE : Justement vous présentez Colluli comme le projet de potasse le plus avancé au monde. Où en êtes-vous exactement en ce qui concerne le développement ?

NW: Le projet est assez bien avancé en ce sens que nous avons finalisé toutes les études, nous avons tous les permis nécessaires pour commencer la construction et nous avons également conclu un accord de prélèvement de 10 ans avec Eurochem (un des plus grands producteurs d’engrais au monde, ndlr). Colluli sera développé en deux modules dont un premier qui produira 472 000 tonnes de sulfates de potasse (à partir de 2020, ndlr). Le deuxième module devrait entrer en production 5 ans après le démarrage du premier et livrer également 472 000 tonnes de produits supplémentaires, ce qui portera la production totale annuelle à 944 000 tonnes.

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Niels Wage, DG de Danakali : « 10 000 emplois à la clé »

Nous disons que c’est le projet de potasse le plus avancé au monde actuellement parce que toutes les études ont été réalisées. Si vous regardez la plupart des projets dans le monde, l’étude FEED est pratiquement la conception du projet la plus précise. Nous l’avons finalisée et nous travaillons maintenant sur le financement. À ce propos, nous avons conclu un mandat avec Afreximbank et AFC, deux banques avec lesquelles nous sommes familiers, pour un financement de 200 millions $. Nous espérons que l’accord soit finalisé bientôt et que nous atteignons le capital nécessaire pour entrer dans la phase de construction dans les deux prochains mois.

AE : Tel que présenté, Colluli est un projet minier unique en son genre. Qu’apporte-t-il concrètement à l’Érythrée et à votre compagnie ?  

NW : Tout d’abord, il faut noter que l’impact sur l’environnement est très faible et que, parallèlement, l’impact sur l’économie est très important. L’Érythrée est, rappelons-le, un pays en développement et le projet peut être un «game changer» pour le pays : il représentera environ 50% (537 millions $) des exportations totales du pays en 2030, et une part importante du PIB (3% d’ici 2021, ndlr).

Le projet peut être un «game changer» pour le pays : il représentera environ 50% (537 millions $) des exportations totales du pays en 2030, et une part importante du PIB (3% d’ici 2021, ndlr).

Il aura un fort impact sur un certain nombre de personnes, en ce sens qu’on estime à plus ou moins 10 000 le nombre total d’emplois indirects qu’il créera. Vous pouvez imaginer qu’avec une opération comme celle-ci, ce sera formidable. Le projet rapportera au fisc érythréen 204 millions $ chaque année d’ici 2026. Au-delà de tout ça, il faut souligner que Colluli impactera également la productivité agricole de l’Érythrée. Les engrais aideront les agriculteurs locaux et de la région à améliorer le rendement de leurs cultures.

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« Le projet rapportera au fisc érythréen 204 millions $ chaque année d’ici 2026. »

Pour les actionnaires Danakali, Colluli générera évidemment de bons résultats financiers. L’étude FEED prévoit par exemple une valeur actuelle nette après projet positive (902 millions $ pour les deux modules) et un taux de rentabilité interne après impôt de 29,9%.        

AE : L’état actuel du marché de la potasse se prête-t-il au développement d’un projet comme celui de Colluli ?

NW: Si vous observez le marché aujourd’hui, il y a une augmentation de la demande qui est vraiment tirée par une population croissante qui pourrait atteindre 9 milliards d’ici 2050. Pour nourrir tout ce monde, on aura besoin d’un plus grand volume de produits agricoles provenant de la terre et cela nécessite des engrais. Les engrais et le sulfate de potasse (SoP) sont des facteurs importants pour augmenter les rendements et la production des agriculteurs. De plus, la classe moyenne se développe également et les sommes d’argent disponibles augmentent dans de nombreux pays, ce qui permet aux gens de passer d’une alimentation de base à une alimentation riche en fruits et légumes. Par conséquent, la demande pour ces produits augmente également. C’est aussi ce qui stimule la demande de SoP.

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« Colluli est en bonne position pour fournir des tonnes sur le marché. »

Pour ce qui est de l’offre, il n’y a pas beaucoup de projets primaires comme celui-ci. Il y en a deux ou trois plus petits en Australie, mais rien qui atteigne l’étendue et la taille de Colluli.

Pour ce qui est de l’offre, il n’y a pas beaucoup de projets primaires comme celui-ci. Il y en a deux ou trois plus petits en Australie, mais rien qui atteigne l’étendue et la taille de Colluli.

En Chine, il y a aussi une certaine production primaire, mais qui est principalement destinée à la consommation locale. Il y a donc un besoin important en nouvelles sources d’approvisionnement et Colluli est en bonne position pour fournir des tonnes sur le marché.

AE : À chaque fois qu’il s’agit d’évoquer le secteur minier africain, la question de l’environnement «difficile» revient. Récemment, de nombreux pays ont révisé leurs codes miniers. Que vous inspire cette situation en considérant le contexte érythréen ?

NW : En Érythrée, il y a trois autres mines, en l’occurrence Bisha, Asmara et Yara. Nous avons été en contact avec plusieurs acteurs du secteur minier du pays et participé à des événements publics au cours des dix dernières années. Jusque-là, toutes les interactions avec Enamco et le gouvernement sont très stables et ils sont très fiables. Ils respectent ainsi ce qu’ils ont prévu dans les conventions et lors de  l’octroi des permis.

Je pense qu’il est également dans l’intérêt de l’Érythrée de voir le projet réussir. Ils ne changeront pas les règles du jeu parce que les changer signifierait qu’il y a un risque que le projet ne soit pas développé. L’Érythrée a tout intérêt à créer et à maintenir un environnement stable pour pouvoir créer 10 000 emplois, obtenir des redevances et des dividendes grâce à ce projet. Nous ne sommes pas inquiets.

L’Érythrée a tout intérêt à créer et à maintenir un environnement stable pour pouvoir créer 10 000 emplois, obtenir des redevances et des dividendes grâce à ce projet. Nous ne sommes pas inquiets

Ce qui est bien, c’est que nous travaillons avec Enamco, une société minière nationale dont les deux administrateurs sont les ministres des Finances et les ministres du Développement économique. Il est clair qu’ils s’intéressent beaucoup à la réussite de ce projet et à la création d’un environnement où les redevances et les dividendes seront versés et où des emplois seront créés. Cela fait à peine un an qu’un accord de paix a été signé avec l’Éthiopie après 20 ans de guerre. Dans ce nouveau contexte de paix, les autorités érythréennes veulent voir leur pays se développer.

AE : Quels sont vos projets d’expansion en Afrique ?

NW: En ce moment, nous nous concentrons sur la mise en production du module 1 du projet Colluli et nous voulons vraiment montrer au monde que nous pouvons livrer un produit de qualité. Pour l’instant, l’idée d’expansion ne concernerait que le module 2 qui sera développé grâce au cash-flow que générera le premier module.

Le potentiel d’expansion de ce projet est toutefois très important en raison des autres produits qu’on pourrait y trouver (muriate de potasse et sulfate de magnésium et potassium entre autres, NDLR), mais aussi à cause de l’extensibilité du module 2. C’est 200 ans de service dans ce gisement.

Cela peut aussi faire une différence pour les agriculteurs africains et pour le développement des populations en Afrique.

Personnellement, je trouve que le projet Colluli change la donne en matière de développement économique pour l’Érythrée. Cela peut aussi faire une différence pour les agriculteurs africains et pour le développement des populations en Afrique, parce qu’il offre la possibilité de produire quelque chose de bon pour la région. C’est une grande opportunité de s’impliquer dans un si grand projet. 

Propos recueillis par Louis-Nino Kansoun

Louis Nino Kansoun

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