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La BAD débloque 419 millions d’euros à la Côte d’Ivoire pour ses projets d’aménagement

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La Banque africaine de développement (BAD), par un accord de financement signé le 28 février 2019 à Abidjan, accorde 275 milliards de F CFA (soit environ 419 millions d’euros) au gouvernement ivoirien pour financer des projets d’aménagement.

Pour Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, ce financement va « contribuer au désenclavement des zones frontalières », mentionnant que les projets à financer « vont au-delà du pôle économique d’Abidjan ».

Selon la clé de répartition du montant total, 216,12 milliards de F CFA seront destinés à appuyer la deuxième phase du Projet de transport urbain d’Abidjan, et 8,8 milliards alloués au Projet de désenclavement routier des zones transfrontalières proches du Ghana, à l’Est du pays. 4 milliards viendront cofinancer le Projet d’appui à la gouvernance de la filière cacao, et le reste servira à l’amélioration et à l’accès à l’électricité en milieu rural.

« Ces financements contribueront indéniablement à la mise en œuvre du Plan national de développement 2016-2020, et auront des impacts probants sur le quotidien des populations», a commenté Adama Koné, ministre ivoirien de l’Économie et des Finances.

Mali-INPS: le Directeur Général, M.Bréhima Noumoussa Diallo reste imperturbable

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Fidèle à son serment de toujours tirer l’Institut National de Prévoyance Sociale vers le haut, Monsieur le Directeur Général, Bréhima Noumoussa Diallo reste imperturbable, non sans tentative vaine d’illustres collaborateurs inconnus.

Ayant été nommé au poste de Directeur Général de l’Institut National de Prévoyance Sociale, en reconnaissance de probants résultats enregistrés sur d’autres cieux, Bréhima Noumoussa Diallo, sans fausse modestie, a gagné le pari de donner à l’Institut des proportions très satisfaisantes. Ce qui lui a toujours valu l’estime des plus hautes autorités du pays, du Conseil d’administration et de tous ses collaborateurs qui ne sont pas dans des rivalités de clocher.
En effet, après de bons et loyaux services rendus à la Nation, Monsieur le DG, à l’instar de ses congénères, devrait faire valoir ses droits à la retraite. Ce qui n’est plus d’actualité, après l’obtention du rallongement de l’âge de départ à la retraite par l’UNTM. Un cadre dont deux agents de l’INPS (une dame, directrice d’un département à la Direction Générale et un homme qui représente l’Institut au sein d’une autre structure) ont voulu profiter pour mettre en marche leur propre agenda. Celui de remplacer le DG, pour la dame. Un projet dans lequel elle est soutenue par son mari, déjà à la retraite. Une ambition, du reste, très légitime, mais très ridicule quand elle est nourrie par une personne qui a encore du chemin à faire dans l’acquisition du savoir et du savoir-faire. En témoigne même sa nomination en qualité de directrice qui a été, pour une des rares fois, perçue comme l’une des décisions les plus impopulaires du DG Diallo qui a fait beaucoup d’efforts pour persuader ses collaborateurs de son bien-fondé.
Puisque, dit-on que le ridicule ne tue pas, notre fameuse dame n’a eu d’exercice favori que de s’abonner, sans succès, dans une campagne de conspiration aux fins de se tailler le fauteuil de DG auprès de certaines personnalités qui n’arrêtent pas encore d’en être stupéfaites. Et qui, puisque tenant en très haute estime M. Diallo, lui en informent par loyauté et pour le bonheur de l’INPS.
Comme pour banaliser l’INPS, notre fameuse louve aux dents longues devrait avoir honte d’avoir causé du tort à l’Institut qui a dépensé une somme mirobolante pour ses études en Belgique qui se sont soldées par son renvoi pur et simple pour manque de niveau.
Comme si cela ne suffisait pas, elle revient à la charge en postulant pour des études similaires au Canada. Là, elle n’y est même pas allée puisqu’elle a été lamentablement recalée dès la phase test.
Soit dit au passage, c’est dans une volonté manifeste du DG à prêter main forte, à elle, comme à tous ceux qui désirent se former pour le bonheur de la structure, qu’il a accédé aux requêtes de la désormais incarnation de l’ingratitude. Sans compter que les spécialistes sauront mieux évaluer le gâchis qu’a couté cette promenade de santé en Belgique pour les caisses de l’INPS.
A l’image de tout ce qui précède, ne serons-nous pas en droit de savoir si Madame aura-t-elle oublié le service que lui a rendu l’actuel DG ?
Le hic, c’est qu’elle pense être cachée. Or, elle a été démasquée depuis des lustres à son insu.
Au lieu de se consacrer aux résultats qu’on attend d’elle, elle tente de divertir avec ses rumeurs de changement à la tête de la Direction Générale de l’INPS. Heureusement qu’à l’INPS, les travailleurs savent qu’il n’en est rien et s’emploient loyalement et avec estime avec le DG Diallo pour atteindre de nouveaux horizons.

Zangouna D Koné

Source : Croissanceafrique.com

Rwanda : polémique après les propos de Paul Kagame sur l’assassinat de Seth Sendashonga

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Le Président rwandais, Paul Kagame, a déclenché une polémique en évoquant la mort de l’ancien ministre de l’Intérieur, Seth Sendashonga, qui a été assassiné.

C’est au cours de la traditionnelle retraite annuelle du gouvernement, que le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, a évoqué l’assassinat de Seth Sendashonga, ancien ministre de l’Intérieur. L’ancien ministre de l’Intérieur a, selon le chef de l’Etat rwandais, été tué parce qu’il avait « franchi une ligne rouge » en cherchant du soutien auprès de certains gradés de l’armée ougandaise. « Il y a des éléments de vérité dans ce qu’écrit Prunier, nous avions cette information. En fait, Seth Sendashonga est mort parce qu’il a franchi une ligne rouge. Je n’ai pas beaucoup plus à dire, mais je ne vais pas m’excuser à ce propos », a révélé Kagame.

Suite à ces fracassantes déclarations, les proches de Seth Sendashonga n’ont pas manqué de réagir. Non content d’avoir dit leur colère et leur consternation, les amis et proches parents de l’ancien patron de la police rwandaise appellent la communauté internationale et notamment la France à réagir. Pour rappel, c’est après avoir rencontré Salim Saleh, frère du président ougandais Yoweri Museveni, le 3 mai 1998, que Seth Sendashonga est assassiné par un commando à Nairobi trois jours après, le 16 du même mois.

Groupe de la Banque mondiale au One Planet Summit: De nouveaux plans ambitieux viendront renforcer l’action climatique en Afrique avec notamment 22,5 milliards de dollars de financements supplémentaires

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 À travers plusieurs annonces effectuées lors du One Planet Summit, le Groupe de la Banque mondiale confirme sa volonté d’accroître son soutien aux mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique en Afrique. Cette troisième édition du One Planet Summit se tient sous l’égide du président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, du président de la République française Emmanuel Macron, de la présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale Kristalina Georgieva et de la vice-secrétaire générale des Nations Unies Amina Mohammed.  

À la faveur du soutien solide et constant apporté à l’IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, le Groupe de la Banque mondiale mobilisera 22,5 milliards de dollars de financements pour des mesures d’adaptation et d’atténuation en Afrique entre 2021 et 2025 — soit plus du double de ses engagements dans des projets climatiques depuis cinq ans. Ce financement s’inscrit dans le cadre des cibles en faveur de l’action climatique d’ici 2025 définies par l’institution et présentées en décembre 2018 à la COP24 des Nations Unies, en Pologne. Il s’agit d’aider les pays africains à affronter les conséquences du changement climatique tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement. L’IFC et la MIGA, les branches du Groupe qui se consacrent au secteur privé, continueront également d’intensifier fortement leurs activités dans ce sens.

Bien conscient qu’un certain nombre de pays africains sont parmi les plus exposés du monde aux chocs et stress climatiques, le Groupe de la Banque mondiale va engager plus de la moitié de cette enveloppe de 22,5 milliards de dollars (soit entre 12 et 12,5 milliards de dollars) dans des mesures de soutien à l’adaptation et la résilience sur le continent. Un choix qui s’inscrit dans la lignée de ses nouveaux engagements financiers en faveur du climat et de l’orientation future de son « Business Plan » pour le climat en Afrique. 

Parmi les actions prévues en 2019, la Banque mondiale offrira notamment au gouvernement éthiopien un programme de soutien axé sur les résultats pour améliorer l’adaptation et la résilience. Cette opération (en cours d’élaboration) est d’une ampleur encore inédite pour l’institution sur le continent puisqu’elle financera à hauteur de 500 millions de dollars l’optimisation des systèmes de gestion des bassins versants et d’administration foncière.

« Les populations d’Afrique subissent déjà les effets toujours plus sévères du changement climatique. La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices, observe Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondialeNous devons faire davantage et plus vite, sans quoi des millions d’individus risquent de basculer dans la pauvreté. La Banque mondiale mobilise donc des fonds supplémentaires pour renforcer la résilience et aider les communautés à s’adapter au changement climatique en Afrique. »

Parallèlement, au titre du partenariat pour les contributions déterminées au niveau national et grâce à un soutien généreux de l’Allemagne (à travers le BMZ), la Banque mondiale aidera le Kenya et le Rwanda à mettre en œuvre leurs engagements. En soutenant l’intégration et l’institutionnalisation systématiques de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique dans et entre les secteurs clés pour le développement ainsi qu’à tous les échelons de gouvernance, ces pays vont pouvoir accélérer le déploiement des mesures associées et renforcer encore leur niveau d’ambition.

En tant qu’administrateur du fonds fiduciaire de l’Initiative carbone pour le développement (Ci-Dev), la Banque mondiale a signé avec la Kenya Tea Development Agency Power Company Ltd (KTDA Power) un accord d’achat de réductions d’émissions. Le but est d’acquérir les crédits carbone de petites centrales hydroélectriques alimentant 350 000 petits planteurs de thé et 39 usines à thé régionales au Kenya. Ce nouvel accord porte le portefeuille de projets de Ci-Dev à plus de 73 millions de dollars.

L’IFC ayant accordé un prêt syndiqué à KTDA, l’un de ses partenaires privés de longue date, les recettes carbone de Ci-Dev ont permis d’améliorer le ratio de couverture du service de la dette et la faisabilité financière du projet. En plus du projet d’hydroélectricité, l’IFC a investi dans un projet d’entrepôt à Mombasa et soutenu un certain nombre d’activités, comme la formation des planteurs à la finance, les analyses de sol en vue d’améliorer la productivité ou encore l’adoption d’une stratégie d’approvisionnement en bois.

L’IFC a également reçu le « Green Bond Pioneer Awards 2018 » récompensant la meilleure banque de développement œuvrant en faveur des obligations vertes. Cette récompense constitue une reconnaissance de premier plan de son rôle de chef de file en la matière mais aussi de ses meilleures pratiques et de ses capacités d’innovation dans ce domaine, avec notamment les premières obligations pour le secteur forestier, lancées au Kenya dans le but de développer des infrastructures boursières afin de lever des capitaux pour protéger cet écosystème.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Urgent: Au Mali, un enseignant est mieux payé qu’un fonctionnaire .

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Le point sur deux des 5 points de revendications des enseignants, signataires du 15 Octobre 2016.

A.Point 1 : Octroi de la prime de logement
Les enseignants demandent 100.000 FCFA à 150.000 FCFA . Ces taux sont supérieurs à ceux alloués au personnel de l’enseignement supérieur et aux chercheurs dont le taux mensuel est fixé à 17.000 FCFA . Son incidence financière annuelle est de 100 milliards 375 millions FCFA.(La prime de documentation n’est pas prévue par l’Ordonnance numéro 44/CMLN du 11 Août 1975 fixant les princes généraux du régime des primes et indemnités allouées aux fonctionnaires et agents de l’Etat).

L’Etat a proposé une prime de documentation dont les taux sont fixés :

  • Catégorie A : 60.000 FCFA
  • Catégorie B2: 40.000 FCFA
  • Catégorie B1: 25.000 FCFA
  • Catégorie C: 15.000 FCFA
    Incidence financière annuelle 2 milliards 318 millions .

B. Octroi de la prime de logement ( elle ne figure pas dans la nomenclature des primes prévues par la réglementation).
Les Syndicats demandent entre 50.000 FCFA et 100.000 FCFA. Son incidence financière annuelle est estimée à 61 milliards 93 millions .

L’Etat en accordant cette prime au personnel de l’enseignement fondamental et secondaire violerait la législation notamment l’ordonnance numéro 44/CMLN du 11 Août 1975.

Pour rappel, un enseignant du fondamental et un enseignant du secondaire comparé au salaire des fonctionnaires actuellement est :

Salaire brut d’un enseignant de la catégorie A débutant ( Indice 380) =226.000 FCFA

Salaire brut d’un fonctionnaire de la catégorie A débutant ( Indice 360)= 167.000 FCFA

L’écart entre les deux = 58500 FCFA

Salaire brut d’un enseignant de la catégorie A en fin de carrière = 505.500 FCFA
Salaire d’un fonctionnaire de la catégorie A en fin de carrière = 391.500 FCFA

Salaire brut d’un enseignant de la catégorie B2 débutant = 162.500 FCFA
Salaire brut d’un fonctionnaire de la catégorie B2 débutant = 116.500 FCFA
Écart : 46.000 FCFA

Salaire Brut d’un enseignant de la catégorie B2 en fin de carrière = 347.500 FCFA
Salaire Brut d’un fonctionnaire de la catégorie B2 en fin de carrière = 287.300 FCFA
Écart = 60.200 FCFA

Salaire Brut d’un enseignant de la catégorie C débutant = 138.000 FCFA
Salaire Brut d’un fonctionnaire de la catégorie C débutant = 75.000 FCFA
Écart = 63.500 FCFA

En fin Salaire Brut d’un enseignant de la catégorie C en fin de carrière = 260.500 FCFA
Salaire Brut d’un fonctionnaire de la catégorie C en fin de carrière 208.600 FCFA
Écart = 51.900 FCFA.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Le film « Dawa, l’appel de Dieu » de Malik Konaté traité de propagandiste et dangereux par le jury

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Le cinéma malien depuis ses ères reste une école authentique. Depuis 1979 le Mali est un habitué du podium Yenenga : Baara, Finyé de Souleymane Cissé (1979 et 1983), Guimba de Cheick Oumar Sissoko en 1995. Et depuis ses heures de gloires avec Souleymane Cissé à Cannes, pour le film Yeleen en 1987 la poétique du film malien s’impose. Parmi les films sélectionnés pour le fespaco 2019, figurait celui de Malik KONATE dont le titre n’est d’autre que
« Dawa, l’appel de Dieu ». Mais ce qui n’a pas été dit au peuple malien, c’est que le film de Malik KONATE a connu d’énormes critiques. Parce que tout simplement, le jury a dénoncé « Un film de propagande et insidieux, dangereux à cette heure du FESPACO ». Lisez.

C’est dans un tribune signé « MON DERNIER FESPACO PAR NADIA EL KANI » que nous avions ap- pris que le film de Malik KO￾NATE a été critiqué et qua- lifié d’un « film de propa- gande et insidieuse
dangereuse à l’apogée du FESPACO ». Pour Nadia El Kani « Aujourd’hui sur notre
continent, comme partout ailleurs dans le monde, nous faisons face à un dan- ger qui n’est plus une menace, mais une réalité que nous affrontons. Je parle de
l’obscurantisme, de l’inté- grisme, du terrorisme, issus d’une idéologie

qui au nom de la de la religion et en particu￾lier l’islam combat toutes les valeurs de progrès, de modernité, de mixité et d’émancipation des femmes… L’heure est à la résistance, il est temps
d’être debout », a-t-elle conseillé dans sa tribune si￾gnée sur le site kapita￾liste.com.
Pour elle, la « Démocrate, amoureux de la liberté, et dans un esprit de vigilance,
comme il en a été fait men￾tion dans les discours d’ou￾verture, mon jury et
moi-même avons tenu à alerter le Fespaco au sujet d’un film documentaire in￾titulé ‘‘Dawa’’ qui offre une vitrine complaisante et sans distance à une secte dont on était issus, pour cer￾tains, ceux qui sont les bar￾bares qui ont commis des atrocités au Mali à partir de

  1. Le cinéma est une arme, certes chacun peut s’en servir en toute liberté, mais nous tenions, particulièrement en ces jours où le Burkina Faso fait face aux
    effets néfastes de ces grou￾puscules, à dénoncer ce genre de film de propagande grande et insidieuse dangereuse à l’apogée de FESPACO » a-t-elle révélé Nadia El kani
    Une fois n’est pas coutume, le Mali était bel et bien présent au FESPACO et en position forte pour les 26 éditions à Ouagadougou qui aura lieu du 24 février au 1er mars 2019. Sur sept catégories le Mali prend position￾tion dans cinq avec cinq fils
    et une série, sauf deux,
    celles du film documentaire
    de court métrage et des
    films d’écoles de cinéma.
    Le film Barkomo des réali￾sateurs maliens Aboubacar
    Bablé Draba et Boucary
    Ombotime se trouve en lice
    pour l’ETALON.
    D’ethnie Dogon, Boucary
    Ombotime, acteur de for￾mation très vite passé der￾rière la caméra et son
    coéquipier nous embar￾quent dans une fresque es￾thétique à travers les
    mythiques falaises de Ba￾diangara. Boucary, son co￾réalisateur et leur équipe
    de DarkFacefilms produc￾tion posent en 2018 au pays
    Dogon leur bagage pour en
    sortir le film tourné entiè-
    rement en langue Dogon. Il
    a été découvert pendant la
    semaine du Festival Pana￾fricain du Cinéma et de la
    télévision de Ouagadougou.
    D’une prose onirique nous
    avons pu découvrir une des
    facettes de la cosmogonie
    dogon.
    Ils ont été sept à porter les
    couleurs du Mali. Et le cen￾tre national de cinémato￾graphie du Mali occupera
    cette année sa nuit du Mali
    avec la diplomatie ma￾lienne et ses ambassadeurs
    de la culture
    Daouda Bakary KONE
  2. Source : Mali Emergent

27ème session du conseil d’administration de l’Office riz de Ségou : Le budget prévisionnel évalué à plus de 3 milliards FCFA

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L’Office riz de Ségou a tenu la 27ème session ordinaire de son conseil d’administration. C’était le 10 mars 2019 dans la salle de réunion de l’Office, sous la présidence du ministre de l’Agriculture, Dr. Nango Dembélé, en présence le directeur général de l’ORS, Dr. Salif Sangaré et des administrateurs.
Lors de cette session, les administrateurs ont permis examiné le procès-verbal de la 26 session ; l’état d’exécution des recommandations issues de la 26 session ; le rapport d’activité 2018-2019. Aussi, ils ont passé en revue le projet de programme d’activités 2019-2020 ainsi que celui de l’état d’exécution du budget 2018. Avant d’adopter le projet de budget 2019 et les états financiers certifiés en date du 31 décembre 2017.
Dans son intervention, le ministre de l’Agriculture a indiqué que le budget de l’année 2019 est estimé à plus de 3 milliards FCFA. « L’office a en perspective, une production céréalière totale attendue, toutes céréales confondues de 193 816,18 tonnes pour la campagne 2019/2020 contre les 170 279,39 tonnes la campagne de 2018/2019, a indiqué Dr Nango Dembélé.
Pour atteindre ces résultats, il a insisté sur la reconversion à la maitrise totale de l’eau des casiers rizicoles en submersion contrôlée, la diversification de la production agricole et la diffusion de technologies appropriées qui sont résilientes aux changements climatiques.
Dans le registre des accompagnements du Département , on note celui de l’office riz de Ségou qui au cours de cette campagne a bénéficié des intrants agricoles à hauteurs de : 3. 758T d’engrais minéraux ; 264 T d’engrais organique ; 200 T de PNT ; 1040T de semences certifiées de riz dont 100 tonnes de semences accordées par la primatures et 400 tonnes par le ministère de l’ agriculture lui-même, et 40 tonnes sur le fonds sinistre de l’ORS.
Et grâce à ces accompagnements, à la bonne pluviométrie et à la crue exceptionnelle, il a été permis le remplissage normal des casiers rizicoles et la campagne 2018 / 2019 a donné des résultats satisfaisants, soutient le ministre en charge de l’Agriculture. La production céréalière totale, toutes céréales confondues est de 170 279,39 tonnes contre 109 876 tonnes en 2017/2018 soit une augmentation de 54,97%.
Concernant la riziculture en maitrise totale de l’eau, de bons résultats ont été enregistrés grâce à l’amélioration du système d’irrigation .Les production de paddy dans le système de riziculture sont passées de 9947,4T en 2017/2018 à 13 124, 878 T en 2018/2019 soit un taux d’augmentation de 31, 94%.

Daouda Bakary Koné

Source Croissanceafrique.com

Banques: BDM-sa ouvre une nouvelle agence à Ségou

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L’inauguration officielle d’une nouvelle agence de la Banque de Développement du Mali (BDM-sa) de Ségou s’est déroulée ce samedi 09 mars 2019 sous la présidence du ministre des Transports, Soumana Mory Coulibaly. On y notait la présence du gouverneur de la région de Ségou, Inspecteur général Bourama Sissoko et du Directeur général de la BDM-sa, Bréhima Amadou Haïdara.
Cette nouvelle agence II moderne de la BDM est située sur la route de Markala. Pour Bréhima Amadou Haidara, l’ouverture de cette nouvelle agence moderne s’inscrit dans la politique de son institution financière et vise à rapprocher davantage la banque à ses clients afin de les satisfaire mieux et plus.
« Cette agence II de Ségou permettra aux clients de Ségou et environnants d’effectuer leurs opérations bancaires plus facilement sans effectuer de long déplacement dans un espace fonctionnel, agréable, bien équipé permettant l’accueil des clients dans d’excellentes conditions », a-t-il précisé.
Avant d’ajouter : « la réalisation de cette agence s’inscrit également en droite ligne des préoccupations des plus hautes autorités du pays et pour une meilleure bancarisation des populations propre à leur assurer une densification des produits et services bancaires de qualité car Ségou est l’une des régions stratégiques de notre pays ».
Pour lui, il faut davantage rapprocher la banque de ses clients. « Vous pouvez effectuer dans votre nouvelle agence, comme dans toutes les agences BDM, toutes les opérations bancaires classiques en plus des nouveaux services digitaux qu’offre la banque à sa clientèle », a fait savoir le DG Haïdara à ses clients.
Enfin, il a confié la nouvelle agence aux autorités urbaines et communales. Avant de formuler le vœu qu’elle participe au rayonnement économique, social et culturel des populations de Ségou.
Tout comme le gouverneur, le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, a remercié les dirigeants de la BDM-sa pour avoir réalisé un deuxième siège moderne. Lequel répond aux standards internationaux et fait la fierté de Ségou.
Zangouna Koné

Source : Croissanceafrique.com

Accélération de la création des institutions financières africaines : La Commission de l’UA travaille à la nomination d’un envoyé spécial

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La Commission de l’Union africaine veut une accélération du processus de création des institutions financières africaines. C’est pourquoi, elle a décidé de nommer un envoyé spécial.
La révélation a été faite par le Professeur Victor Harrison, Commissaire aux Affaires économiques de la Commission de l’Union Africaine à l’ouverture de la réunion ordinaire de l’Association des Banques Centrales Africaines(ABCA) tenue ce jour à Dakar, au Sénégal.
Dans son discours, il a informé les membres du Bureau de l’Abca que la commission de l’Union Africaine à travers son département des affaires économiques a organisé la troisième session du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine sur les finances, les questions monétaires, la planification économique et d’intégration les 7 et 8 mars dernier à Yaoundé au Cameroun.
Selon lui, à l’issue dudit CTS, des recommandations ont été entre autre formulées par le comité après qu’il ait pris acte du rapport sur l’affinement des critères de convergence et le calendrier de la création de la banque centrale africaine. M. Harisson renseigne que la commission travaille également à la nomination d’un envoyé spécial chargé de suivre et accélérer le processus de ratification des institutions financières panafricaines. Il souligne qu’au cours des dernières années l’environnement économique et financier a évolué rapidement, pour ne pas dire profondément bouleversé au plan international.
«La création de ces institutions panafricaines visant à renforcer la stabilité macroéconomique et à contribuer aux financements du développement et d’autant plus nécessaire que l’économie mondiale et de plus en plus marquée par l’incertitude dû entre autres à la monté du protectionnalisme et du nationalisme économique avec les nouvelles orientations politiques dans certains pays, à l’émergence de nouveaux enjeux géopolitique, aux crises financières aux risques élevés de surendettement et la forte volatilité de la croissance et des prix de produits de bases », a dit le commissaire de l’UA.
Il a également informé le Bureau de l’Abca qu’une délégation de la commission de l’Union africaine se rendra à Abuja au Nigéria le mois prochain, pour discuter avec la Banque centrale du Nigéria des questions liées à l’opérationnalisation de l’institut monétaire africain de l’Union africaine. «Etant admis que depuis l’adoption des instruments juridiques du fonds monétaire africain, de la banque africaine d’investissement, le nombre de signatures de ratification reste faible pour que ses instruments puissent entrer en vigueur », a relevé le Professeur Victor Harrison.
Aussi, poursuit-il, la commission de l’Union africaine a créé et soumis un questionnaire aux états membres à Yaoundé lors du CTS pour connaitre des facteurs explicatifs des taux relativement faibles, de signatures et de ratifications.
Ismaila BA

Lejecom.com

1ère session du comité de pilotage PACEM : Plus de 8 milliards de FCFA pour la compétitivité de l’économie malienne

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La première session du comité de pilotage du Projet d’appui à la compétitivité de l’économie malienne (PACEM) s’est tenue le jeudi 7 mars dernier au ministère de l’Economie et des Finances. L’ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Barry Aoua Sylla, en présence du directeur général de la dette publique, Elly Prosper Arama et du coordinateur du PACEM, Sory Bamba.
La rencontre avait pour objectif de donner à la cellule d’exécution du Projet, les grandes orientations nécessaires à la mise en œuvre correcte et efficace du PACEM. Elle vise spécifiquement à présenter le projet, le bilan partiel de ses activités de septembre à décembre 2018, à travers le programme prioritaire mis en place avec la Banque africaine de développement pour assurer le démarrage effectif des activités du projet et soumettre le programme de travail et le budget 2019 pour la période de janvier à décembre 2019, en vue de recenser les avis et observations pertinentes des membres du comité de pilotage aux fins de les amender et de les valider.
Le coût total du projet est estimé à environ 8,44 milliards de FCFA, a indiqué Barry Aoua Sylla. La BAD y participe à hauteur de 7,672 milliards de FCFA sous forme de don et la contribution de l’Etat du Mali s’élève à environ 767,290 millions de FCFA. «Nous, membres du Comité de pilotage, avons la lourde charge de maintenir cette dynamique déjà enclenchée afin de favoriser en temps réel, l’atteinte des objectifs de développement de ce projet à l’image du PAGE, au profit des populations maliennes, bénéficiaires finaux de ses résultats», a-t-elle souligné.
Pour rappel, le PACEM est un appui institutionnel financé par un don du Fonds africain de développement (FAD) et une contribution de l’Etat malien. Il fait suite au Projet d’appui à la gouvernance économique (PAGE) qui a connu une mise en œuvre réussie dont les retombés sont aujourd’hui visibles sur le secteur de l’économie et des finances publiques.
Le PAGE était un projet post crise qui a été mis en œuvre d’avril 2015 à juin 2018. C’est pour consolider les acquis du PAGE et continuer à renforcer les capacités institutionnelles de l’économie malienne dans son ensemble que le PACEM a été réfléchi et mis en place conjointement par notre pays et la BAD.
C’est ainsi que le PACEM qui cadre parfaitement avec les objectifs de développement fixés par les autorités maliennes a été approuvé par le conseil d’administration de la BAD le 12 juillet 2018. Son accord de don a été signé le 14 septembre 2018 et est entré en vigueur à la même date. Il durera quatre (4) ans à compter de sa date de signature.
Le PACEM vise globalement à contribuer à l’amélioration de la compétitivité de l’économie malienne à travers l’amélioration du cadre des investissements et l’appui au secteur privé.
Mahamane Maïga

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