Ce matin, le Premier Ministre, Monsieur Soumeylou Boubeye Maiga a présidé la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition du Forum de Bamako au Centre International de Conférence de Bamako (CICB) dont le thème porte sur l’immigration.
Le forum s’étale sur trois jours (21,22 et 23 février 2019) à Bamako. Il regroupe les autorités politiques, les organisations internationales en charge de la migration, la société civile, les universitaires et bien d’autres experts de tous les horizons pour parler des opportunités et des défis liés à la migration.
Le Premier Ministre était accompagné par le Ministre Yaya Sangaré, Ministre chargé des questions traitées par ce forum et plusieurs autres membres du Gouvernement de la République du Mali.
A Dakar, le 21 février 2019, les gouverneurs des banques centrales des pays membres de la CEDEAO ont fait le point sur l’état d’avancement du projet de création de la monnaie unique. Cette 53ème réunion ordinaire du comité des gouverneurs a réuni banquiers, monétaristes et divers experts sur des questions relatives à la future monnaie devant avoir cours dans cet espace riche de plus de 300 millions de consommateurs.
En ce qui la concerne, la BCEAO, à travers l’Agence Monétaire de l’Afrique de l’Ouest (AMAO), est plus que déterminée à mettre en circulation la monnaie unique d’ici 2020 au plus tard.
L’assemblée de Dakar avait pour objet principal d’échanger sur la convergence macroéconomique des pays membre de la CEDEAO et le renforcement de l’AMAO afin d’atteindre cet objectif. Lors des assises, les acteurs ont également déroulé leur feuille de route dont les résultats sont attendus en avril prochain.
Pour le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, l’AMAO se dotera des ressources humaines et financières afin de réussir sa mission qui consiste à assurer une intégration monétaire dans les pays membres de la CEDEAO, qui souffrent de déficit budgétaire et d’inflation non maîtrisée.
En outre, le gouverneur s’est réjoui des avancées réalisées par le groupe de travail constitué de la Commission de la CEDEAO, la BCEAO, la Banque Centrale du Nigéria et la Banque du Ghana. Le groupe de travail est chargé de faire des propositions sur le cadre de la politique monétaire, du régime de change et du modèle de la future banque centrale.
Pour rappel c’est en octobre 2013 que les chefs d’Etats de la CEDEAO ont décidé de donner une nouvelle impulsion au programme d’intégration monétaire en Afrique de l’Ouest.
À cet effet, ils ont mandaté quatre de leurs pairs en l’occurrence les présidents de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Niger et du Nigeria pour conduire ce processus au sein de la Task force présidentielle.
Le Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa bank organise la 6e édition du Forum International Afrique Développement (FIAD), les 14 et 15 mars 2019, à Casablanca. Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste, cette édition sous le thème «Quand l’Est rencontre l’Ouest» traite de la problématique de l’intégration régionale et des enjeux de croissance du continent. À l’initiative de son actionnaire de référence, le fonds d’investissement panafricain Al Mada, et fort d’une stratégie intra-africaine d’envergure, le groupe Attijariwafa bank a lancé le Forum International Afrique Développement en 2010. Désormais, considéré comme la plateforme de référence en faveur du dialogue, de la promotion des investissements et du commerce intra-africain, le Forum prévoit de réunir pour cette 6e édition, plus de 1500 opérateurs économiques et institutionnels internationaux de plus de 30 pays. Considérant les reconfigurations économiques mondiales actuelles, les enjeux et les opportunités de développement du continent ainsi que le projet de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine, les participants à la 6e édition du Forum s’attèleront à:
Examiner les ressorts de l’intégration intra-régionale en termes de création de valeurs, et d’opportunités, notamment par la participation à 4 plénières animées par des personnalités et experts de haute facture: • Accélérer l’intégration régionale, accroître la création de valeurs: Comment mieux connecter les sous-régions, en particulier l’Afrique de l’Est et de l’Ouest? avec la participation de M. Albert Muchanga, Haut-Commissaire à l’Union Africaine en charge du Commerce et de l’Industrie et M. Mohcine Jazouli, Ministre Délégué chargé de la Coopération Africaine (Maroc), • Comment repositionner la jeunesse africaine au cœur de l’action et de la création de valeurs? avec la participation de M. Thierry Breton, Président Directeur Général ATOS et M. Tomi Davies, Président de l’African Business Angels Network (Nigéria), • « Stand Up For African Women Entrepreneurs » (SUFAWE) avec la participation de Mme Achamyelesh Ashenafi, Présidente de Women Entrepreneurs Association d’Addis Ababa (Éthiopie) et Mme Alicia Hammond, Spécialiste du Genre à la Banque Mondiale, • Le « Positive Impact », garant d’une croissance solidaire et responsable avec la participation de M. Hassan Ouriagli, Président Directeur Général d’Al Mada et M. Lionel Zinsou, Fondateur et Managing Partner de SouthBridge.
Participer aux rendez-vous B to B préalablement organisés afin d’identifier les leviers concrets de développement et générer des partenariats.
Participer au Marché de l’Investissement où 8 pays sont à l’honneur pour cette édition, par l’invitation de délégations officielles, afin de présenter les plans nationaux de développement et les banques de projets d’investissements. Les huit pays sont:
Cameroun
Côte d’Ivoire
Égypte
Éthiopie
Kenya
Mali
Maroc
Rwanda Au sein du Marché de l’Investissement, outre les stands Pays, des présentations de projets structurants sont également prévues, ainsi que des sessions de présentations d’initiatives d’acteurs économiques en faveur des entreprises africaines.
4. Participer aux rendez-vous B to G à la demande. 5. Participer aux Trophées de la Coopération Sud-Sud.
Sous l’égide de la Fondation Al Mada
Les Trophées du Jeune Entrepreneur Culture, Éducation et Entrepreneuriat, la Fondation Al Mada encourage et accompagne les initiatives catalysant les potentialités de la jeunesse africaine. Après une session de « pitchs », un jury composé de personnalités qualifiées récompensera 3 jeunes entrepreneurs pour la qualité et l’ambition de leur projet. Les Trophées seront remis par M. Hassan Ouriagli, Président Directeur Général d’Al Mada. Ce rendez-vous est aussi un moment de célébration où convergent les énergies africaines pour participer à la concrétisation d’un esprit solidaire et confiant en ses propres forces. Depuis sa création, le FIAD a rassemblé plus de 7 500 opérateurs de 36 pays et généré plus de 17000 rendez-vous d’affaires et suscitant d’édition en édition, davantage d’impact à travers des intérêts concrétisés d’opérateurs économiques du continent et de ses partenaires. Dans ce contexte, les précédentes éditions du Forum International Afrique Développement, placées sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, ont fait écho aux préoccupations des opérateurs économiques et aux évolutions structurantes des plans nationaux de développement de pays, résolument investis dans la Coopération Sud-Sud. L’émulation grandissante des opérateurs économiques pour le Forum, a abouti à la création du Club Afrique Développement en 2016, dont la vocation est de fédérer structurellement cette dynamique. Le Club Afrique Développement a entamé depuis, 15 missions multisectorielles dans 10 pays du continent à travers le réseau du groupe Attijariwafa bank, avec la participation de plus de 2000 chefs d’entreprises de 12 pays d’Afrique.
Pour participer à la 6e édition du Forum International Afrique Développement, les opérateurs sont invités à s’inscrire* via le lien suivant www.clubafriquedeveloppement.com
Le «Programme d’infrastructures économiques 2018-2023» envisage, à terme, la réalisation de gros travaux d’infrastructures pour faciliter les échanges. Un défi qui n’est pas hors de portée si les secteurs public et privé se donnent la main.
L’objectif est de faire en sorte que le pays soit viable et attractif aux yeux de ses enfants et des visiteurs. Pour ce faire, il est prévu de créer un «hub» autour de la région de Sikasso, une zone de production agricole et minière par excellence et qui possède aussi un aéroport offrant un accès plus facile vers l’extérieur.
Il est prévu la construction de Centres d’affaires intelligents à travers Bamako : du stade omnisport à la Place du cinquantenaire. Les sites ciblés sont entre autres, le lycée liberté, les deux bases, les berges du fleuve entre le pont des martyrs et le troisième pont, la Place du cinquantenaire. Pour rendre la circulation plus fluide dans la capitale, le parc de transport urbain de Bamako sera rénové et un port sec sera construit vers le pont de Kayo pour éviter l’entrée des gros porteurs dans la capitale. La liste des infrastructures présentées est loin d’être exhaustive.
A l’entame de la rencontre avec le gouvernement, le président du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), Mamadou Sinsy Coulibaly avait soutenu que ce chantier, qui devra conduire le Mali vers une croissance forte, soutenue et créatrice d’emplois, pourrait être réalisé dans le cadre du Partenariat Public Privé. En réaction aux différentes présentations, le vice-président du Conseil national du patronat (CNPM) a invité le gouvernement à faire l’effort de réunir le secteur privé pour discuter de la faisabilité et de l’opportunité de toutes ces infrastructures. Il existe, selon Seydou M. Coulibaly, des modes de transports alternatifs, comme le transport ferroviaire, qui est connu de tous comme étant le mode de transport offrant des avantages comparatifs. Une proposition visiblement bien accueillie par le chef du gouvernement.
En Côte d’Ivoire, le Conseil du coton et d’anacarde a lancé, le 20 février 2019, l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation du cajou pour l’année 2019 et prévoit une production de 800 000 tonnes contre 761.000 tonnes en 2018.
Selon le président du Conseil d’administration, Bamba Mamadou, le prix du kilogramme de la noix de cajou est fixé à 375 FCFA « bien séchées, bien triées et exemptes de matières étrangères », et le prix magasin intérieur est fixé à 400F CFA/Kg et 459F CFA/Kg pour le prix magasin portuaire.
« Nous avons arrêté les chiffres à 761 000 tonnes en 2018 contre 711 000 tonnes en 2017, ce qui indique une augmentation de 50.000 tonnes », a déclaré Adama Coulibaly, le directeur général du conseil.
En ce qui concerne le volume d’anacardes transformées, « un peu moins de 69.000 tonnes de produits en 2018 », contre 100 000 tonnes fixé par le conseil qui note une progression de 53% rapport à 2017, représentant 44 000 tonnes.
BAMAKO, 21 février 2019 – Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem, effectuera une visite officielle au Mali du 25 au 27 février 2019. Au cours de sa visite, M. Ghanem rencontrera les plus hautes autorités maliennes, les partenaires au développement, ainsi que les acteurs de la société civile.
Ce premier voyage de M. Ghanem au Mali s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la République du Mali et la Banque mondiale.
Il souligne l’engagement de la Banque mondiale en faveur du Mali pour réduire la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée en contribuant à créer une croissance économique durable, investir dans le capital humain, améliorer l’accès aux services de base et renforcer la résilience des populations.
Après la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition du Forum de Bamako, le Ministre Yaya Sangaré et son homologue du Burkina Faso, Monsieur Paul Robert Tiendrébéogo, Ministre de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur en compagnie de deux autres panelistes ont tenté de répondre à cette question posée plus haut dans un panel de haut.
A l’entame de ses propos, le Ministre Sangaré a salué les initiateurs pour l’organisation de ce forum sur la migration et a remercié le Ministre Tiendrébéogo pour avoir accepté son invitation. Il a poursuivi son intervention en parlant de la nécessité de collaboration entre les différents pays africains en vue de trouver des solutions communes aux causes profondes de la migration. Il a en ensuite souligné la nécessité pour les Etats de la sous-région de renforcer la coopération en matière de lutte contre les réseaux de passeurs qui sont transnationaux.
Le Ministre Sangaré a rappelé l’importance de la planification des actions dans le domaine de la migration, et surtout l’intérêt de s’appuyer sur nos propres outils et strategies d’où la création du Centre Africain d’Etudes et de Recherche sur les Migrations (CAREM) qui sera basé à Bamako. Le processus d’opérationnalisation dudit Centre a démarré avec la signature de l’accord de siège entre le Gouvernement du Mali et la Commission de l’Union africaine, le 11 février 2019 à Addis-Abeba en marge des travaux du sommet de l’U.A. Ce Centre est un dispositif africain de veille des flux migratoires pouvant contribuer à l’amélioration de l’état des connaissances sur la migration au niveau continental.
Le calvaire de nos Généraux… J’ai pu constater que de nombreux citoyens dénoncent la nomination des Généraux dans des postes d’ambassades lointaines.
Personnellement, je n’en suis pas surpris, car la gestion des affaires militaires ne s’improvise pas, surtout pour un Etat, qui n’est pas seulement en guerre, mais qui est dépendant de l’aide des autres.
Les réunions, les promesses, les annonces, tout a été dit, mais rien de profond n’a été fait.
Malgré les apparences, le secteur de la défense reste l’un des plus maltraités du pays, le calvaire du soldat est réel et celui du Général est honteux.
Certains Généraux passent les dernières années de leurs activités à la maison, faute d’être dans les petits papiers. D’autres qui sont parfois les meilleurs, sont maintenus à des poste subalternes. Après les Colonels, la précarisation des Généraux devient une réalité dans notre pays.
La loi d’orientation et de programmation pour la période 2015-2019 n’a jamais pu être mis en œuvre, les dirigeants actuels ne connaissent pas la situation véritable de nos forces, il ne se sont donnés ni les moyens, ni la volonté, alors comment peuvent-il proposer des pistes crédibles.
Comprenez ma sidération lorsque j’ai lu ça….
Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM) du Mali se réunit en session extraordinaire du 19 au 21 février 2019 pour discuter de la mise en œuvre de la loi d’orientation & de programmation militaire et de l’amélioration des conditions de vie & de travail des militaires.
Je rappelle que cette loi arrive à échéance cette année…
La misère du militaire est exploitée à des fins politiques, on peut parler d’une armée d’en haut et d’une armée d’en bas.
Le véritable problème des autorités est qu’elles n’ont pas été capables de mettre en œuvre des réformes structurelles crédibles pour doter le pays d’une armée solide.
« Les Généraux sont devenus un problème, il faut leur trouver des postes, or, l’Etat n’a rien prévu ». Aucune organisation régionale, ou internationale ne se précipite pour engager nos Généraux à des postes de commandement, ça en dit long…
Notre pays continuera comme ça, car l’écoute, la prise de conseil et le travail efficace semble être les véritables faiblesses des décideurs.
Même faire un bon communiqué reste problématique. Des officiers se retrouvent à des postes sans jamais savoir ce qu’ils doivent faire, faute d’un objectif national, clair et commun.
La désorganisation interne est flagrante, la prise de décision est loin d’être sérieuse. Les influences se mêlent et s’entrechoquent.
Il ne faut s’étonner de la nomination des Généraux aux postes d’ambassadeurs, mais plutôt de la précarisation progressive des officiers maliens, faute d’organisation et de réformes…
Les succès ponctuels sont le fait de l’engagement personnel de certains militaires présents sur les théâtres d’opération. Ils font surtout preuve d’initiative.
Au passage, je rappelle que le Mali n’a pas accueilli depuis 2012, la manœuvre Flintlock (exercice de grande envergure organisé par l’armée américaine), avant 2012, le Mali l’organisait régulièrement. Cette année elle se déroule Burkina Faso et réunit plus de 30 pays. C’est par ces évènements aussi que l’ont jauge le sérieux des politiques mises en œuvre.
La suprématie mondiale de la devise américaine touche à sa fin: la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a reconnu que le dollar allait perdre son statut de principale monnaie de réserve dans les années à venir. C’est également l’avis des plus grands investisseurs.
La Banque centrale des USA et les principaux experts financiers sont-ils prêts à signer l’arrêt de mort du dollar?
La situation est pire qu’on ne l’imagine
La monnaie américaine conserve un rôle clé dans le commerce international mais, d’année en année, de plus en plus de facteurs jouant contre le dollar font leur apparition. Très prochainement, sa suprématie mondiale pourrait toucher à sa fin selon un article du blog Liberty Street Economics appartenant à la Banque fédérale de réserve de New York.
En particulier, il est suggéré d’utiliser les droits de tirage spéciaux (DTS) — la monnaie virtuelle du Fonds monétaire international (FMI). A l’heure actuelle, les DTS sont destinés aux paiements dans le cadre du FMI, et une quinzaine d’organisations régionales et internationales les utilisent à titre d’unité de compte lors de la détermination des prix et des tarifs.
L’idée de créer une nouvelle monnaie mondiale basée sur les DTS a été avancée par la Chine en 2009 déjà. A mesure que l’économie mondiale se rétablissait après la crise financière, cette proposition a perdu de sa pertinence, puis, avec le début des guerres commerciales, la situation a brusquement changé.
Les experts continuent de débattre pour savoir si cet instrument monétaire est à même de constituer un véritable substitut au dollar, et pendant ce temps les banques centrales de différents pays entreprennent des démarches qui ferment de facto la porte à la monnaie américaine: elles réduisent la part du dollar dans les réserves internationales.
La Chine, l’Inde et la Turquie appliquent la même politique, et l’UE a annoncé vouloir restreindre l’usage de la devise américaine dans les transactions.
Les analystes sont convaincus que les banques centrales, qui détiennent actuellement une grande partie de leurs réserves en dollars, se débarrasseront de plus en plus activement de la monnaie américaine. Au deuxième trimestre de l’année dernière, la part de l’euro dans les réserves mondiales avait augmenté jusqu’à 20-26% — un record depuis le quatrième trimestre 2014. Ce qui promet de sérieux problèmes aux États-Unis.
«Le statut actuel du dollar en tant que principale monnaie de réserve permet d’isoler l’économie américaine des troubles extérieurs. La perte de son rôle dominant sur les marchés mondiaux apporterait des conséquences négatives, avant tout pour son émetteur, c’est-à-dire les USA», explique la vice-présidente de la Banque fédérale de réserve de New York Linda Goldberg.
Des années de baisse, ou un effondrement brutal
A première vue, le dollar n’est pas particulièrement menacé aujourd’hui. Comme l’a rappelé l’expert financier Ulf Lindahl, patron de la société A.G. Bisset Associates spécialisée dans l’étude des marchés monétaires, le dollar a même battu un record historique en atteignant son plus haut niveau depuis trente ans par rapport aux autres monnaies principales.
D’après les analystes de la banque américaine JP Morgan Chase, cette baisse commencera fin 2019 et le dollar sera incapable de renverser la tendance.
«Au final, on doit s’attendre à une chute du dollar pendant plusieurs années. Au second trimestre 2019, nous assisterons à un affaiblissement de la monnaie américaine», ont indiqué les analystes de JP Morgan en décembre dernier.
D’après certains experts, il n’est pas question d’une baisse en douceur.
Ainsi, Ray Dalio, fondateur du plus grand hedge fund au monde, Bridgewater Associates, est persuadé qu’à un moment donné le dollar s’effondrera tout simplement sous le poids du «triple déficit» de l’économie américaine: le déficit budgétaire, la balance commerciale et le compte des opérations courantes.
Ce triple déficit dissuadera les acheteurs étrangers d’investir dans les obligations américaines, ce qui provoquera une montée en flèche de leur rendement et un effondrement du dollar d’au moins 30%. Dans ce cas, la devise américaine perdra inévitablement — et très rapidement — son statut de monnaie de réserve mondiale.
Au cours de l’année 2018, le Mali a levé 393 milliards de FCfa sur le marché par adjudication et 146 milliards de FCfa par syndication. La révélation a été faite ce mardi par Adrien Diouf, directeur de l’Agence Umoa Titres. Ce qui fait un total de 539 milliards de FCfa. «Sur l’année 2018, l’Etat du Mali a pu lever 393 milliards sur le marché par adjudication et 146 milliards par syndication. Une bonne performance permise par les investisseurs, qui affirment de manière quotidienne leur confiance en l’Etat du Mali ». L’information est donnée par Adrien Diouf, directeur de l’Agence Umoa Titres. Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du calendrier d’émission de titres publics 2019. «Il faut dire que depuis plusieurs années, le Mali est devenu un intervenant régulier sur le marché des titres publics. Ainsi , au-delà des volumes qui sont mobilisés, le Mali est devenu le deuxième émetteur de la zone UMOA mais il s’illustre surtout particulièrement dans l’adoption des réformes et des bonnes pratiques en termes de matière d’émission de titres publics », a déclaré M. Diouf en présence du ministre malien de l’Economie et des Finances. Il a rappelé que le pays a été un des premiers à adopter le guide de bonne conduite élaboré avec la Banque mondiale, en collaboration avec le Fmi et l’Agence UMOA titres et les Etats. Mais également à mettre en pratique les termes de politiques d’émission qui ont été ainsi arrêtées : de l’adoption progressive de la structure infini, d’une présence régulière sur le marché mais surtout de la, mise à disposition d’informations de qualité à destination de tous les investisseurs et de créer une relation dynamique avec ces derniers. Autant de bonnes pratiques qui ont fait à son avis, leur preuve parce que le Mali durant les années 2017 et 2018 a enregistré un taux de souscription supérieure à 100% avec un niveau de rendement relativement stable dans un contexte de marché en ajustement. «Nous sommes certains que l’année 2019 sera la confirmation de cette option forte qui a été prise par les autorités maliennes et que cela se traduira par une mise disposition encore plus régulière d’information macroéconomiques et budgétaires plus actuelles à destination de ces investisseurs. Mais aussi avec le soutien de ces derniers et sur des Spécialistes en Valeur du Trésor avec un allongement des maturités des titres à structures unifiés et surtout à l’adoption de la gestion active de la trésorerie et de la dette», a-t-il dit. Selon lui, s’agira surtout au quotidien de ne pas prendre de décision en termes d’option de financement, de fiscalité et sur tous les autres sujets, des options qui ralentissent le développement du marché. «Le développement de notre marché est devenu un impératif, les modes de financement traditionnelles ne peuvent pas à elles seules combler nos besoins de financement du développement. Il est donc plus que jamais crucial de privilégier notre marché obligataire domestiques afin d’en faire une source durable de financement de nos économies. C’est une question de souveraineté, de maitrise et de prise en main de notre propre destin », a ajouté Adrien Diouf. Omar Traoré