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LA FONDATION D’UNE NATION : LA FORCE DU PAYS DES MILLE COLLINES

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Rwanda, 1994 — Beaucoup de familles étaient complètement décimées. Il ne restait personne pour s’en souvenir ou décrire leurs morts. Les rues étaient jonchées de cadavres. Les chiens dévoraient la chair pourrie de leurs maîtres. Le but maléfique des génocidaires avaient réussi bien au-delà de tout ce que l’on aurait osé imaginer. Le pays sentait la puanteur de la mort. Le Rwanda était … mort. Mais… mais…

RECIT, Kigali — le 20 Décembre 2018 — Tout comme plusieurs d’entre vous, j’étais impatient de mettre les pieds au pays des mille collines, ce petit pays d’Afrique de l’Est qui, depuis quelques années, suscite la curiosité des étrangers. J’ai donc moi aussi décidé d’y poser mes valises pour tenter de comprendre son histoire en discutant avec ceux qui l’ont vécue de l’intérieur, mais je voulais surtout découvrir aussi comment un pays fracturé jusqu’à la moelle des os, il y a moins de 25 ans, arrive à se classer parmi l’un des pays les plus innovants au monde et surtout Kigali, ville la plus propre d’Afrique?Suivez-moi.

POURQUOI VISITER L’AFRIQUE DE L’EST ?

Deux raisons : d’abord parce que le Rwanda est aujourd’hui la licorne de l’Afrique, un modèle réussi d’espoir qui a donné ses fruits de la plus belle des manières après le génocide qui aura décimé plus de 10.000 Tutsi par jour pendant 3 mois. Ensuite, parce qu’en termes d’avancée technologique, il est un exemple très réussi d’innovation disruptive.

J’étais donc curieux de comprendre cette force qui leur a permis de sortir du gouffre et se hisser parmi les pays les plus enviés d’Afrique.

Après le Rwanda, je visiterai également l’Ouganda et le Kenya. Ces pays sont cités en exemple quand on parle d’innovation et d’avancée technologique. Au cours de mon séjour, je vais surtout rencontrer les acteurs des centres d’innovation et des historiens pour tenter de comprendre ce qui explique leurs croissances rapide par rapport à la majorité des pays francophones qui tâtonnent loin derrière.

Le génocide eut pour résultat la mort de plus d’un million de personnes. Mais la mort n’était pas la seule conséquence. Des dizaines de milliers de personnes avaient été torturées, mutilées et violées, des dizaines de milliers de plus ont souffert des coups de machette, de blessures de balles, de plaies infectées et de la faim.

L’anarchie était partout ainsi que le pillage et le chaos. L’infrastructure était détruite, la possibilité de gouverner démantelée. Les maisons ont été démolies, les effets personnels volés. Il y avait plus de 300.000 orphelins et plus de 85.000 personnes qui étaient chefs de familles, avec des frères et sœurs apparentés plus jeunes. Il y avait des milliers de veuves. Beaucoup d’entre elles avaient été victimes de viol et d’abus sexuel ou avaient vu leurs propres enfants assassinés.

Beaucoup de familles étaient complètement décimées. Il ne restait personne pour s’en souvenir ou décrire leurs morts. Les rues étaient jonchées de cadavres. Les chiens dévoraient la chair pourrie de leurs maitres. Le but maléfique des génocidaires avaient réussi bien au-delà de tout ce que l’on aurait osé imaginer. Le pays sentait la puanteur de la mort. Le Rwanda était … mort.

LA FONDATION D’UNE NATION : LA FORCE DU PAYS DES MILLE COLLINES

“L’humanité ou le genre humain ne vivra en paix que lorsqu’il ne formera qu’un seul corps, une Nation.”

Au sortir du génocide en 1994, le Rwanda était profondément meurtri et divisé entre vengeance et pardon, division et unité. Il était impossible de bâtir le pays sur des fondations aussi fragiles et empruntes de velléités belliqueuses. Lorsque Paul KAGAME arrive au pouvoir en 2003, il avait une vision claire de ce qu’il voulait construire, celle de bâtir une NATION. Il faut noter que le mot ‘’Nation’’ n’est pas choisi au hasard ici. Par nation, il faut entendre UNE communauté humaine ayant conscience d’être unie par une identité historique, culturelle, linguistique ou religieuse. L’une de ses premières missions fut d’unifier toutes les ethnies autour d’une seule et unique langue et culture : Le Kinyarwandais. Si à l’époque, le pays fut détruit par la haine contre l’autre ethnie, aujourd’hui il n’existe qu’une seule ethnie, une seule langue, une seule culture et une seule nation : Le Kinyarwandais. C’est de là que naît le premier succès du triomphe Rwandais car tout le monde s’identifie au pays et travaille à rehausser son image.

LA VISION ECONOMIQUE ATTIRANT LES INVESTISSEURS ETRANGERS

«Nous n’allons pas mesurer le succès uniquement en termes de statistiques sur la migration. La création d’emplois numériques de haute qualité en Afrique stimulera également la croissance de l’emploi en Europe. Après tout, l’emploi des jeunes est une priorité urgente pour nos deux continents. Sur le long terme, l’Afrique est beaucoup plus une source d’opportunité que de risque. Tous les défis peuvent être efficacement gérés dans le contexte plus large de notre relation. C’est particulièrement le cas alors que l’Afrique cherche à multiplier l’ampleur et la complexité de son économie par le biais de la nouvelle zone de libre-échange continentale. Il faudra du temps pour changer les perceptions et les mentalités, et nous avons beaucoup de travail à faire, mais ce n’est pas impossible. » President Kagame

Mais l’État seul ne peut créer l’emploi ni faire prospérer l’économie. L’Exécutif a le pouvoir de mettre en œuvre des politiques publiques réglementaires pour faciliter les investissements et accroitre le taux de recrutement des jeunes chômeurs.

Le Rwanda est classé ville la plus propre et la plus sécurisée d’Afrique.

Quand on a de tels bons chiffres et une telle réputation, on ne peut que faire de bonnes affaires en termes d’attrait international. Pour dynamiser son économie, Paul Kagamé a décidé d’investir dans la trilogie du futur : la technologie, les infrastructures et la sécurité. La conversion de ces trois domaines font aujourd’hui rayonner le Rwanda et attisent la confiance des investisseurs étrangers. Mais, pour le rendre effectif, Kagamé a décidé d’augmenter les taxes douanières sur les produits importés pour inciter les investisseurs étrangers à implanter leurs entreprises au Rwanda afin de produire localement. Dans le même temps, elles sont tenues de recruter les mains d’œuvres locales. Ce qui réduit le taux de chômage. Le tout concourt à l’industrialisation du pays et à la promotion du Made In Rwanda.

Pour rendre l’entrepreneuriat plus attractif, il est possible aujourd’hui de créer son entreprise en 5h chrono en ligne grâce au projet de Guichet unique.

Ville de Kigali

A suivre, Récit, Partie II : Comment l’écologie et l’innovation disruptive sont entrain de transformer le Rwanda ?

Hello ! Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout ! Mon nom est Bilaly DICKO, je suis expert en développement de Business formé à Dartmouth College aux Etats-Unis et récemment accepté à HBX — Harvard Business School en Stratégie Disruptive avec le Professeur Clayton Christensen. Je partage avec vous ici, mes recherches et analyses sur l’entrepreneuriat disruptif, n’hésitez pas à appuyer sur le bouton ‘’ applaudissement’’ en vert pour me témoigner votre soutien et à vous abonner au blog pour être au courant de mes prochains articles.

Bilaly Dicko

Par croissanceafrique.com

Bamako : De la 4G, orange Mali passe en 4G+ (plus).

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Ce vendredi 21 décembre 2018, la société de téléphonie mobile Orange mali a procédé au lancement de sa 5G+. Ce lancement rentre dans le cadre de l’opérationnalisation de sa vision numérique 2020. Il intervient juste après le lancement de la 4G malitel, il y’a trois jours, la deuxième société de la téléphonique mobile au Mali. C’était en présence d’une brochette de journalistes maliens.
Après un investissement de 100 milliards de F CFA ; la licence de orange Mali a été renouvelé et étendue à la 4G et envoyant ainsi un signal fort quant à ses ambitions et sa vision dans le secteur de la téléphonie mobile au Mali. En réalité ce lancement illustre de orange Mali de se prositionner comme le partenaire stratégique de la transformation numérique du Mali et conforte sa place de « first mover », en matière d’innovation et d’offres technologiques.

 

Selon le directeur adjoint de la société orange Mali « toutes ces actions résultent d’une volonté permanente de orange Mali d’offrir le meilleur à tous les maliens. La qualité et l’expansion du réseau 4G ont permis d’annoncer une nouvelle révolution numérique. Ainsi orange Mali est heureuse de vous présenter sa nouvelle révolution : la 4G+ d’orange, unique au Mali » dit-il.

 

Au Mali, l’internet haut débit qui est booster économique important dans la connectivité des acteurs socioéconomique est réel pour les maliens qui l’utilisent au quotidien. Le réseau internet mobile haut débit, avec l’intérêt des populations est d’une grande utilisé pour le Mali. Ses populations ont aujourd’hui accès à la technologie 4G+ pour mieux communiquer.

 

Il faut noter que « cet engagement est une réponse aux besoins de nos plus de 12 millions de clients, de baisser les tarifs de l’internet, d’étendre et de renforcer la qualité de notre réseau internet mobile pour améliorer l’expérience client au quotidien », a -t-il, le DGA de l’orange Mali.

Daouda Bakary KONE

 

Source : Croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

Forum National sur la Gestion Durable des Ressources en Eau ‘’L’Eau, un des 5 axes stratégiques du Projet de Société du Président IBK’’

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L’Hôtel de l’Amitié a abrité le lundi 17 décembre 2018, le Forum National sur la Gestion Durable des Ressources en Eau au Mali, présidé par le ministre de l’Élevage et de la Pêche, représentant son homologue de l’Énergie et de l’Eaux, Sambou Wagué.

 
C’était en présence des partenaires techniques et financiers, des Pays Bas et de la Suède ainsi que de nombreux participants au Forum National sur la Gestion Durable des Ressources en Eau au Mali, qui prouve l’intérêt accorder à la thématique de l’Eau au Mali. A l’entame de son propos, le représentant du ministre de l’Eaux a salué les différentes initiatives ayant permis d’organiser ce forum qui est la suite logique de l’atelier national d’information et de sensibilisation sur l’état du fleuve Niger tenu à Bamako en décembre2017, afin de susciter une prise de conscience sur la dimension stratégique des ressources en eau dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité. Selon le représentant du ministre, dans le souci constant d’améliorer le cadre de vie des populations, le Gouvernement du Mali a fait de l’accès à l’eau potable et de la gestion intégrée des ressources en eau, l’une des priorités de ses actions de lutte contre la pauvreté. Elle a indiqué que la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) vise l’implication de l’ensemble des acteurs du domaine de l’eau dans un cadre de concertation, lequel permet de concilier au mieux l’ensemble des usages, tout en préservant l’environnement et les besoins des générations futures. A cela, d’ajouter « pour y parvenir, le Mali s’est engagé dans le processus d’élaboration d’un Plan d’Action de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PAGIRE). Ce plan adopté en avril 2008, est fondée sur une vision globale qui tient compte de la dynamique des ressources en eau, au sein des espaces naturels que sont les bassins hydrographiques et les systèmes aquifères ». Par ailleurs, le ministère de l’Energie et de l’Eau s’est engagé dans une dynamique de relecture de la Politique nationale de l’Eau et d’élaboration de 4 programmes nationaux dont le Programme national de « Gestion Intégrée des Ressources en Eau » qui servira de cadre de référence des principales actions à entreprendre au cours de la période 2019-2030. De même a-t-elle ajouté « le Code de l’eau adopté en janvier 2002 a été révisé et sera introduit très prochainement dans le circuit d’approbation par le Gouvernement afin de fournir les bases juridiques au financement et la mise en place des instruments de gestion intégrée des ressources en eau ». Elle dira aussi que cette volonté politique a été clairement manifestée par le Chef de l’Etat SEM IBK, à travers son Projet de société « le Grand Mali avance » et la lettre de mission du 14 septembre 2018, en inscrivant l’accès à l’eau parmi les cinq axes stratégiques dans le cadre de l’atteinte des ODD.
Aissétou Cissé

 

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Réunion Préparatoire des Experts de la 55ème Session Ordinaire du Conseil des Ministres de LIPTAKO GOURMA

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Le mardi 18 décembre 2018, l’Hôtel Olympe a servi de cadre à la réunion préparatoire des Experts de la 55ème Session Ordinaire du Conseil des ministres. La cérémonie était présidée par le ministre Makan Moussa Sissoko, représentant le ministre des Mines et du Pétrole en présence de M. Saidou Oua, directeur général de l’ALG ainsi que certains Experts du Liptako-Gourma.
Au cours de son allocution, le directeur général de l’ALG a affirmé que le 18 août 2018, s’étaient tenues à Niamey, au Niger, la 11ème Session Extraordinaire et la 54ème Session Ordinaire de leur Conseil des Ministres à l’issue desquelles, s’agissant de la réforme en cours au niveau de leur Organisation commune, ledit Conseil a adopté un certain nombre de textes de droit dérivé devant régir la vie de l’institution, pris des décisions allant dans le sens du parachèvement de la transformation et a donné des instructions pour la réalisation de certaines activités. Selon lui, au cours de l’examen de ce document provisoire, l’ALG attend des experts des Etats et des PTF, des contributions pertinentes en termes d’observations et de suggestions dans le but d’enrichir cet avant projet de DOS soumis à notre appréciation. Quant au ministre Makan Moussa Sissoko, il dira que « notre organisation commune est en pleine mutation depuis les décisions prises par les Chefs d’Etats d’étendre ses interventions à l’ensemble des territoires des trois Etats membres d’élargir sa mission aux questions sécuritaires et d’inscrire désormais ses actions dans le continuum Sécurité-Développement ». Selon lui, la mise en œuvre des réformes induites par ces décisions se poursuit au niveau de chaque organe de l’ALG, en application des dispositions du traité révisé du 24 janvier 2017. Il est à noter que dans le cadre de la préparation de la 55ème session ordinaire du Conseil des Ministres, la réunion aura à examiner de nombreux points inscrits à l’ordre du jour, outre les documents statutaires habituels. Les experts auront à examiner deux documents spécifiques qui sont : un avant-projet de Document d’Orientation Stratégiques (DOS) ; une note technique sur la situation socioéconomique de la région du Liptako-Gourma élaborée par la direction générale sur instruction du Conseil des Ministres lors de sa 54ème session ordinaire le 18 août dernier. Le ministre Makan Moussa Sissoko a déclaré que la première journée de cette réunion sera entièrement consacrée à l’examen du Document d’Orientation Stratégiques (DOS) élaboré par la Direction Générale de l’ALG, devra faire l’objet d’un examen minutieux, d’abord parce que son adoption relève de la Conférence des Chefs d’État et/ou de Gouvernement, ensuite parce qu’une fois adopté, il sera la référence de la stratégie d’intervention de l’ALG dans tous ses domaines de compétence.
Aissétou Cissé

 

Source: Croissanceafrique.com

Mali : Plusieurs migrants maliens résidant en Libye regagnent le bercail

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Ce jeudi 20 décembre 2018, le ministère des maliens de l’extérieure et de l’intégration africaine en étroite collaboration avec l’organisation internationale de la migration (OIM) a accueilli à l’aéroport internationale Modibo keita Bamako Senou une centaine de migrants venus de la Libye. Il s’agit d’un retour volontaire dont le gouvernement du Mali et l’organisation internationale de la migration (OIM) jouent le rôle de facilitateur afin de leurs accueillir dans de bonnes conditions.
Après deux semaine de la signature du pacte mondial de la migration, le Mali vient de respecter une des principes fondamentaux du pacte mondial pour la migration. Il s’agit de l’accueilli chaleureux des migrants maliens redisant en Libye qui ont volontairement accepté de retourner au pays. Ce pendant ce Mali est un pays de transit, il dispose également ses propres migrants dans les pays étrangers qui subissent des tortures en Europe, en Asie, aux Amériques et en Afrique. C’est pourquoi, le gouvernement du Mali à travers le ministère chargé des malien de l’extérieur et de l’intégration africaine compte mener des actions concrètes contre la migration irrégulière. Raison pour laquelle le ministre Yaya Sangaré compte mettre des antennes d’orientation, d’information et de sensibilisation dans toutes les frontières entre le Mali et les pays voisin afin de faciliter et d’orienter les maliens de l’extérieur ainsi les passeurs.

Dès leur descente dans l’avion, les migrants ont été accueilli par le cabinet du ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine à savoir M. Moussa Aliou KONE en présence du délégué général des malien de l’extérieur idrissa Sidibé et des représentants du développement social et des membres de l’organisation internationale de la migration.
Au total 140 Jeunes garçons en majeure partie et une dizaine de femmes qui étaient à bord d’un vol humanitaire de la Libye ont regagné. Selon le délégué général du haut conseil des maliens de l’extérieur « ce retour de nos frères et sœurs a été organisé et assuré par le Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, en étroite collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations », dit-il. Les compatriotes ont été conduits dans à la cité du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) où ils ont été accuéillis dans la cour du haut conseil des Maliens de l’extéroeur (l’hébergement assuré), avec toute les commodité d’une restauration, il s’agit de l’assistance sociale du gouvernement de la République du Mali.
Pour conclure le chef de cabinet M. Idrissa SIDIBE affirmé « qu’au lendemain de leur arrivée, ces personnes rapatriées sont recensées, identifiées pour des éventuels emplois et selon la qualification de chacun à travers les structures d’emplois de d’états dont l’ANPE, le FAFPA et cela en collaboration l’organisation internationale de la migration » Avant d’ajouter « qu’elles sont également logées et nourries durant 3 jours au maximum avant d’être assurées par un pécule d’au moins de 52 000 FCFA afin de rejoindre leurs parents le plus tôt possible », a-t-il conclu, le chef de cabinet.

Selon le représentant de l’organisation international de la migration M. Bakary Doubia “En tout c’est 9850 migrants qui sont arrivés au Mali depuis 2017, nous avons déjà largement dépassé l’objectif, que nous avions pour un projet de trois ans, nous étions supposés de recevoir 1 900 migrants depuis mai 2017”, dit-il. Selon lui, qu’avec ce vol, le nombre de Maliens rapatriés atteint 9850 migrants depuis mai 2017. Si on ajoute à ce chiffre 150 autres migrants, le cap des 10 000 sera atteint. « Ce qui dépassera l’objectif triennal de l’OIM, fixé à 1900 migrants, soit 600 par ans. Mais, en une année, l’OIM et le Mali ont reçu presque 10 000 et l’année n’est pas encore finie. Cela signifie qu’il y a beaucoup de migrants maliens en détresse à l’étranger qui souhaitent revenir au pays », constate M. Doumbia.

 
“Je suis très content, car désormais je suis chez moi, rien ne vaut çà. Jai vu tout en Libyen, j’ai été emprisonné, frappe et sequestré par les Libyens. Ils sont capable de tout, les libyens; jai vu pour la première on a tire à bout portant devant mes yeux” a affirmé, un migrant.

Daouda Bakary KONE

Mali, 41ème session ordinaire « session Budgetaires» ( FARE): « 30.46695984 F CFA, en recettes et dépenses pour l’année 2019 »

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Ibrahim Ag Nock, Directeur Général de l’ANPE a présidé la 41ème Session ordinaire • session budgétaire du Fonds Auto Renouvelable pour l’emploi (FARE). C’était hier jeudi dans la salle de conférence en présence de du Directeur Exécutif du FARE ainsi que ses différents collaborateurs.
A l’entame, le DG de l’ANPE dira que cette session est traditionnelle réservée à l’examen et à l’adoption de notre budget, support du programme d’activité y afférent pour l’exercice 2019. En effet, le programme d’activités 2019 soumis à votre appréciation s’inscrit en droite ligne dans les actions traditionnelles de garantie des projets et programmes.

 

 

Le Directeur exécutif dans sa note de présentation, détaillera les différents points de ce programme par domaines d’intervention. Pour lui, il est à souligner que la création et le développement des micros et PME-PMI, principales pourvoyeuses d’emplois, constitueront l’ossature des activités avec une projection de plus de 2095 emplois permanents. En outre, il sera poursuivi l’exécution des différents projets d’accompagnement des commerçants détaillants à travers la garantie des prêts qui leur seront accordés pour le développement de leur activité. Pour lui, cette intervention permettra de pérenniser 200 emplois.

 

Selon lui, l’année 2019 verra également l’intensification de l’appui aux entreprises à travers la délivrance de cautions qui a pour objectif de favoriser la création d’emplois dans des secteurs d’activités répondant à des besoins émergents, notamment les activités de construction d’infrastructures de base (écoles, centres de santé, barrages etc.
Il a affirmé que le programme 2019 prévoit également le cautionnement de 85 entreprises pour la réalisation des marchés dont elles sont adjudicataires et la délivrance de 100 cautions de soumissions, tout en poursuivant que ce cautionnement favorisera la création de 435 emplois permanents et de plus de 620 emplois/jours.

 

 

Le programme d’activités de notre association a pour ambition d’accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la politique Nationale de l’Emplois. Un budget citoyen, axé sur la gestion des résultats, une ambition remarquable qui va contribuer l’atteinte du résultat présidentiel  » Ensemble pour un Mali émergent 2018_2023″ qui mettra l’accent sur l’inclusion sociale et la développement du capital humain à travers des activités, des formations, de créations d’emplois.

 

« Le projet de budget 2019 soumis à votre appréciation est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 3 046 695 985 F CFA », a-t-il laissé entendre. Un budget citoyen axé sur la gestion axée sur les résultats, constructive qui prendra en charge le défis et les enjeux de leur association, a-t-il ajouté. Par la suite, Ag Nock a exhorté la direction des FARE à relever le défit, afin de contribuer positivement à l’approche et aux résultats escomptés au projet présidentiel actuel.
Aissetou Cissé

Source: croissanceafrique.com

 

Mali: 18ème session ordinaire du conseil d’administration de la conférence de l’AMARAP « La sécurité nucléaire, un cadre sécurisé pour un développement durable »

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Dr Famahgan Kamissoko, Conseiller technique du ministère de l’énergie a présidé le 18ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’AMARAP ( Agence Malienne de Radioprotection). a tenu hier sa 18ème session ordinaire de son conseil d’administration. C’était hier jeudi 20 décembre dans la salle de conférence de ladite structure.
Au cours de son allocution, Dr Famaghan Kamissiko, conseiller technique du ministère de l’énergie, représentant le Président du Conseil d’administration dira que la maitrise du développement socioéconomique de nos jours est fortement liée à celle des applications pacifiques de l’énergie atomique et des techniques nucléaires. Il poursuivra qu’au Mali, grâce à l’appui de l’agence Internationale de l’énergie Atomique (AIEA), les techniques nucléaires sont utilisées dans plusieurs domaines socioéconomique notamment, la santé, l’industrie et les mines, l’agriculture et l’élevage, l’enseignement et recherche, etc…

 

Pour le représentant du ministre de l’énergie et de l’eau, l’utilisation de ces techniques qui connait un regain d’intérêt à travers le monde, doit s’effectuer dans un cadre sécurisé pour un développement durable. Ce qui implique pour chaque pays de renforcer son organisme de réglementation en matière de sûreté radiologique et de sécurité nucléaire. A-t-il indiqué, tout en ajoutant que de nos jours, la situation sécuritaire dans la bande Africaine sahélo-saharienne requiert d’accorder une attention toute particulière aux questions de sécurité nucléaire. Il ajoutera aussi que c’est dans ce contexte que la sécurité nucléaire est devenue un enjeu important, notamment au cours de l’organisation des grands évènements politiques, sportives et culturelles.

 

 

L’Agence Malienne de la Radioprotection a élaboré et accompli plusieurs activités comme la révision du plan d’action sur la sécurité nucléaire en collaboration avec l’AIEA, la poursuite des activités pour l’établissement de la carte radiologique du territoire, l’élaboration d’une stratégie de détection en matière de sécurité nucléaire, la formation d’agents des services de sécurité, notamment ceux de la protection civile, la tenue à Bamako en février 2018 de la réunion préparatoire du forum des autorités réglementaires du nucléaire des pays du G5 Sahel et du Sénégal en vue d’intégrer l’aspect sécurité nucléaire dans les procédures de sécurité globale des pays qui se partagent cet espace.

 

 

A cela, il dira que le renforcement du dispositif réglementaire notamment à travers l’adoption prochaine des textes sur le transport des matières radioactives, la gestion des déchets radioactifs et le plan d’urgence radiologique ainsi que l’adoption de protocole  d’accord avec la Direction Nationale du Travail et l’Autorité de Radioprotection du Burkina qui sera suivi très prochainement d’autres protocoles avec certaines structures nationales mais aussi d’accords sous régionaux.

 
Aissétou Cissé

 

Source: croissanceafrique.com

Mali: L’UNESCO outille les ERAR de Ségou et Mopti, d’une valeur de 25 millions de nos francs

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L’UNESCO outille les ERAR de Ségou et Mopti, pour un renforcement de la Stabilité et de la Cohésion Sociale

Le vendredi dernier, s’est tenu dans la salle de conférence du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation Nationale, une remise de matériel informatique, mobilier et logistique pour les ERAR de Ségou et Mopti. C’était en présence du secrétaire général dudit ministère, Attaher Ag Iknane ainsi que le représentant de l’UNESCO, Pierre Saye.
La remise officielle du matériel informatique, mobilier et logistique aux équipes régionales d’appui à la réconciliation des équipes des régions de Mopti et Ségou d’une valeur de 25 millions de nos francs est composée de 20 motos SANILY, 20 ordinateurs portables, 02 ordinateurs de bureau, 02 onduleurs, 02 stabilisateurs de tension, 02 imprimantes de couleur, 06 fauteuils, 14 chaises-visiteurs, 02 armoires et 02 réfrigérateurs. Selon M Saye, les ERAR, sont amenés à jouer un rôle prépondérant dans les processus locaux de réconciliation, en tant qu’artisans de la réconciliation dans les différentes régions du Mali, se doivent de mettre en pratique l’esprit fondamental de la réconciliation et de la paix dans toutes les actions qu’ils entreprennent qui se trouvent dans l’acte constitutif de l’UNESCO, en martelant « la paix est donc au cœur du mandat de notre organisation, qui croit à la construction active de la paix avec des citoyens éclairés, informés et sûrs de leur valeur conformément aux recommandations de l’agenda 20-30 avec ses 17 objectifs, à savoir les ODD ». Quant au représentant du ministre, il a  remercié et félicité le consortium des Organisations des Systèmes des Nations Unies au Mali, à savoir l’UNESCO, l’UNICEF, l’OIM pour leur initiative de mobiliser ces fonds pour le Mali à travers le projet de consolidation de la Paix et de Cohésion Sociale (BBF), dénommé « les jeunes acteurs pour la Paix et la Réconciliation Nationale ».

 
Aissétou Cissé

CENTRE du Mali : Dr.Boulkasoum HAÏDARA reçoit les Associations IR GANDA,GINNA DOGON et TABITAL PULAAKU

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Le Président du Conseil Economique, Social et Culturel, le Docteur Boulkassoum HAÏDARA a successivement reçu en audience le mercredi dernier, au siège de l’institution sis à Koulouba, les Associations IR GANDA,GINNA DOGON et TABITAL PULAAKU l’Ordre des Architectes du Mali, et enfin le Réseau Média, Paix ,Sécurité et Démocratie (RMPSD).
C’est l’Ordre des Architectes du Mali, conduite son Président, M. Cheick SM Kanté par son Président qui a été la première délégation reçue par le Président du Conseil Economique, Social et Culturel. Ils étaient venus échanger avec le Président du CESC sur les enjeux économiques et sociaux du pays dont l’architecture joue un rôle de premier rang. Monsieur Kanté a expliqué au Président Boulkassoum HAïDARA qu’après plus de 30ans d’existence l’ordre des Architectes reste méconnu par un grand nombre de citoyens .Il a sollicité l’accompagnement du Président du CESC pour une campagne de sensibilisation sur les missions de l’architecte. Une forte délégation composée des Associations IR GANDA,GINNA DOGON et TABITAL PULAAKU conduite par l’ancien Premier ministre, M Ousmane Isoufi MAïGA a été la deuxième délégation reçue par le patron du CESC. M. Ousmane Isoufi MAïGA a dans son intervention fait un tour horizon de la situation sécuritaire au Centre du Mali . Selon lui, toutes les rébellions qu’a connues le Mali sont nées dans la partie septentrionale du pays. D’ où la création de leur organisation IR GANDA, le 21 mai 2017 et composée des représentants de toutes les localités du Nord. Suite à la situation sécuritaire qui prévaut au Centre du Mali, aux dires de M. MAïGA, son association a entrepris une séance d’écoute auprès des différents acteurs de ladite crise d’abord avec l’Association Sahel Occidental ensuite les associations Ginna Dogon et TABITAL PULAAKU . Toute chose qui aurait permis selon l’orateur à la mise en place d’un comité tripartite ( IR GANDA GINNA DOGON et TABITAL PULAAKU). Et ledit comité après avoir fait la genèse de la situation du Centre a produit un mémorandum assorti d’un plan d’action. Il a remis un exemplaire à M.Boulkassoum HAïD ARA tout en sollicitant ses conseils et appui pour sa mise en œuvre .
Le Réseau Média, Paix, Sécurité et Démocratie était venu à son tour présenter leur nouveau bureau au Président du CESC et solliciter par la même occasion son accompagnement pour l’exécution de leur programme d’activités.
En retour, Dr Boulkassoum HAïDARA, le Président du CESC a rassuré l’ensemble de ses visiteurs du jour de l’accompagnement de son institution.
Baba Bourahima CiSSE
Service -Communication- CESC

 

Par croissanceafrique.com

 

Mali: Bamako a abrité une Journée de sensibilisation du secteur privé

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Journée de sensibilisation du secteur privé sur les négociations en cours sur la Zone de libre-échange continentale africaine , ce mercredi  18 décembre 2018 à l’hôtel Sheraton de Bamako. Cette rencontre est initiée par le ministère malien du commerce et de la concurrence. Elle a enregistré la présence des acteurs du secteur privé, du commerce et de la concurrence venant  du Mali et d’ailleurs.

 

Cette rencontre a été présidé par  le ministre du Commerce et de la Concurrence Alhassane AG HAMED MOUSSA. La journée a été marquée pour la présentation de trois exposés par les experts des départements en charge du Commerce et des Finances: Il s’agit du commerce des marchandises (produits sensibles et d’exclusion, critères et disciplines applicables, la liste de concession tarifaire); le commerce des services (état des lieux des négociations, secteurs concernés et leurs sous-secteurs) et les règles d’origine.

 

A l’issue des échanges très fructueux, les recommandations suivantes ont été formulées: commanditer une étude d’impact de la Zlecaf sur l’économie du Mali ; adopter une stratégie de mise en œuvre de l’accord instituant la Zlecaf; dynamiser les activités de la Commission Nationale de Négociations Commerciales à travers l’adoption d’un plan de communication, la nomination de ses membres et son élargissement à d’autres acteurs du secteur privé et de la société civile.

 

Aissatou Traoré

 

Source: croissanceafrique.com