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Coopération MALI-BOAD : La construction d’un échangeur à Sikasso acquise

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L’ouvrage d’art prévu dans la capitale du Kénédougou et ses voies d’accès coûteront 25 milliards de F CFA et assureront une plus grande mobilité dans cette ville à la confluence de trois pays limitrophes.

Le ministre de l’Economie et des Finances a signé ce lundi 3 décembre 2018 l’accord de prêt relatif au projet de construction d’un échangeur, d’un viaduc et l’aménagement de voies urbaines dans la ville de Sikasso en présence de la mission de la Banque ouest-africaine pour le développement.

Vingt-cinq milliards de F CFA : c’est le montant du projet de reconstruction de l’échangeur, d’un viaduc et l’aménagement de voies urbaines dans la ville de Sikasso, a annoncé le président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Selon lui, ce projet permettra de relier la ville de Sikasso à Abidjan en Côte d’Ivoire, en passant par la ville de Zégoua.

A propos des voies urbaines prévues, le chef de la Boad indiquera qu’elles permettront de desservir des zones fortement fréquentées mais surtout en améliorant la mobilité urbaine et l’assainissement de Sikasso. La ville de Sikasso est la 2e du Mali en termes de population après Bamako, a affirmé Christian Adovelande, le patron de la Banque ouest-africaine de développement (Boad).

Le ministre de l’Economie et des Finances dira que par l’accord de financement pour réaliser ces travaux dans la ville de Sikasso, la BOAD vient de renforcer son soutien aux politiques de développement de la République du Mali.

Ce projet s’inscrit en droite ligne de la politique nationale des transports et des infrastructures existantes. Le ministre a ajouté qu’il permettra de poursuivre la diversification des échanges avec les autres pays et contribuer au renforcement de la coopération économique et de l’intégration régionale avec les pays de l’espace Uémoa.

Le ministre Boubou Cissé a promis que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour “la bonne exécution du projet”.

Y. M.

L’indicateur du renouveau

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Urgent-Mine d’Or de Loulo (Rand gold) : Les travailleurs en sit-in depuis mercredi 05 Décembre 2018.

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Pour réclamer le traitement de leur salaire sur le nouveau salaire de base négocié en 2016, les travailleurs de « SOMILO » (Société des Mines d’Or de Loulo filiale de « Rand Gold ») Sont en Sit-in, débuté ce mercredi 05 Décembre 2018. Selon une source provenant des travailleurs de la mine d’or de Loulo « L’affaire remonte en Mars 2016 ou les travailleurs ont reçu une augmentation salariale sur leur salaire de base après un arrêt de travail comme celui en cours.
Confirmant les faits au téléphone, un membre du bureau des syndicats des travailleurs de SOMILO révèle que « L’affaire remonte en Mars 2016 ou les travailleurs ont reçu une augmentation salariale sur leur salaire de base après un arrêt de travail comme celui en cours » a -t-il confirmé à la rédaction de croissanceafrique.com. Cette situation n’est pas un secret de polichinelle, puisque la mine d’or de Loulo a été ouverte dans la région de Kayes (cercle de Kéniéba). Et jusqu’en 2017, « les travailleurs n’ont obtenu aucune augmentation salariale, malgré les surproductions avec des records battus chaque année », a confirmé une source concordante.
En effets, « depuis plus de 10 ans, toutes les revendications syndicales sont les poussins qui meurt dans l’œuf et avec le boycotte incessant des différents préavis de grèves et de grève avec des méthodes qui ne respectent aucun règlement juridique, raison pour laquelle, les travailleurs ont décidé de passé à la vitesse supérieure en passant par une autre technique pour se faire entendre, qui est le sit-in. Nous avons fait de telle sorte que tous les travailleurs se regroupent dans l’enceinte de la mine en refusant de travailler » nous a confirmé une source téléphonique.
Le syndicat affirme que depuis 2016, Rand-Gold avait offert 500 000 F CFA par employé, une somme provenant d’une de ses filiales Ivoiriennes (Tongon S.A). Un forfait considéré comme bonus de compensation aux actions alloués aux chefs de départements. Ces bonus de compensation qui nous a été alloué était le résultat d’une action que nous (syndicat) avons déclenché pour dénoncer des pratiques discriminatoires de Rand Gold. La somme globale de cette opération est à hauteur de 100 millions de nos Francs par ans.
Cette frustration des travailleurs de SOMILO s’explique par le fait que toutes les mines d’or du Mali payent mieux que celle de Loulo soit le triple. Notre source nous explique que « cela est le constat d’une enquête menée par le syndicat des travailleurs de SOMILO à travers la masse salariale de toutes les mines d’or du Mali » nous a expliqué au téléphone.
C’est pourquoi, selon eux, « en 2016, le syndicat avait décrété 4 jours d’arrêt de travail, d’ajouter que face à la pression et à la détermination des travailleurs, SOMILO avait cédée et qui a abouti à une augmentation de salaire de base. Mais après la finalisation du Protocol d’accord, le lendemain, lors de la signature, nous avons aperçu qu’il a eu des changements dans le document pré-élaboré et c’était en présence de tous les responsables (PDG, direction SOMILO, Travailleurs et Syndicats). Et cette modification dit que le salaire continuera à être traité sur l’ancien salaire de base parce que ; il y a des primes qui sont liés au salaire de base et quand le salaire augmente, les mêmes primes augmentent notamment la Prime de Risque qui fait 75% du salaire de base pour les travailleurs de la mine souterraine et 35% pour ceux qui travaillent à la surface, ce qui n’est pas normal », a -t-il affirmé.
En réalité, notre source nous conclura que « la direction s’est rendue compte plus tard que l’augmentation du salaire de base va augmenter ces primes et a décidé de revenir sur sa décision de calculer le salaire sur l’ancien salaire de base, ce qui a rapidement été rejeté par les travailleurs et le comité syndical, les travailleurs reçoivent deux salaires de base sur leur bulletin de paie depuis Mars 2017, un salaire de base pour montrer l’augmentation reçu et l’autre pour le traitement du salaire. Et depuis, cette situation est fortement contestée par l’ensemble des travailleurs après plusieurs revendications des syndicats pour calculer le salaire sur le nouveau salaire de base sans succès », a -t-il conclue.

A suivre

Source: croissanceafrique.com

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Top 10 des pays africains les plus riches en 2018 selon la Banque Africaine de Développement (BAD).

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1- Nigeria (581 milliards de dollars)
2- Afrique de Sud (276 milliards de dollars)
3- Égypte (264 milliards de dollars)
4- Algérie (170 milliards de dollars)
5- Soudan (124 milliards de dollars)
6- Maroc (121 milliards de dollars)
7- Angola (104 milliards de dollars)
8- Éthiopie (93 milliards de dollars)
9- Kenya (77 milliards de dollars)
10- Tanzanie (52 milliards de dollars)

Remarque :
Aucun pays *utilisant le franc CFA* ne figure dans ce classement et chaque pays figurant dans ce classement possède sa propre monnaie. C’est curieux non??
Merci d’en faire large diffusion.

Source: crossanceafrique.com

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Le Mali a pris part au forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMD) à travers le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine.

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Le Ministre Yaya Sangaré accompagné d’une forte délégation séjourne depuis le mardi 4 Décembre 2018 à Marrakech (Maroc), la délégation est composée du docteur Boulaye Keita, Conseiller Technique en charge de migrations; M.Alfousseni Sidibe, Chargé de Missions en charge de la communication et M. Idrissa Sidibe, Délégué Général des Maliens de l’Extérieur. C’était à l’occasion du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMD).

La délégation du departement conduite par le Ministre Sangaré participe du 5 au 11 décembre 2018 à la 11ieme édition du Forum Mondial pour la Migration et le Développement (FMMD) et la Conférence Intergouvernementale pour l’adoption du pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières.

En marge de ces activités, il y a eu plusieurs rencontres bilatérales et le Ministre Sangaré interviendra au cours des panels d’échanges sur l’apport de la diaspora dans le développement de leurs pays d’origines, la libre circulation des personnes et leurs biens et enfin les synergies d’actions au niveau national et sous regional pour une meilleure gestion de la migration.

Le Ministre Yaya Sangaré et sa délégation ont participé à la cérémonie d’ouverture du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD) dont le thème retenu est « Honorer les engagements internationaux pour libérer le potentiel de tous les migrants pour le développement ».

Rappelons que les activités se dérouleront jusqu’au au 07 décembre prochain. Dans la journée, le Ministre Sangaré participera à une séance plénière où il fera une intervention sur le thème :  » Des engagements globaux à l’action multipartite : une mise en oeuvre inspirante aux niveaux régional, national et sous régional ».

Au cours de son intervention, le Ministre SANGARE a partagé les actions déjà menées par le gouvernement du Mali par rapport à la gestion de migration. Il a parlé entre autres de : la Politique Nationale de Migration (PONAM)au Mali adopté en septembre 2014; l’engagement du Mali dans le cadre du dialogue international sur la migration et bien d’autres.

En conclusion, il a appelé à une mise en oeuvre efficace du pacte mondial pour les migrations qui sera adopté les 10 et 11 décembre 2018 à Marrakech par le sommet des chefs d’états.

Aïssatou TRAORE

Source:Croissanceafrique.com

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Maroc: Le ministre des maliens de l’extérieur rencontre son homologue des marocains de l’étranger

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Cette rencontre bilatérale entre le Ministre Yaya Sangaré et Abdelkrim Benatiq, Ministre en charge des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration a été une occasion pour les deux parties d’échanger sur les problématiques et les sujets d’actualité du moment.

Au cours de cette rencontre, les deux ministres ont échangé sur le cadre de coopération entre nos deux pays et spécifiquement dans le domaine de la migration.

Ce n’est pas tout car ils ont insisté sur la nécessité d’une vision commune africaine sur la migration, la lutte contre le réseau des passeurs, la recherche d’opportunités de migrations légales au niveau continental et la mise en oeuvre des politiques et stratégies pour favoriser l’intégration socio-économique des migrants.

Il faut noter que depuis sa nomination jusqu’à nos jours le ministre des maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine ne cesse d’effectuer des voyages diplômatique afin de mettre la diaspora Malienne dans ses droits.

Hamadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

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Mali: Situation des migrants Maliens en Algerie, le ministre Yaya Sangaré fait la mise a jour

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Selon M. Yaya Sangaré, le Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine que je cote « Il me revient qu’avec notre République soeur, l’Algérie, nous sommes entrain de revenir à la situation antérieure, sur la gestion des migrants maliens en Algérie », fin de citation.

« Je rappelle qu’en mai 2018, une délégation officielle malienne de haut niveau s’est rendue chez notre voisin stratégique, afin de discuter profondément des conditions de vie des migrants maliens », a laissé entendre.

C’était en rapport avec les engagements pris de part et d’autres lors de cette mission de haut niveau, le gouvernement du Mali prendra toutes les dispositions pour préserver les droits de nos compatriotes résidant chez notre voisin.

C’est pourquoi, le gouvernement du Mali rassure les Maliens que des mesures seront rapidement prises, de concert avec les autorités Algériennes.

En conclusion, le ministre des maliens de l’extérieur a affirmé dans son post que  » Ma collègue des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale et moi-même suivons avec attention la situation et tiendrons informer l’opinion nationale et internationale de son évolution », a-t-il conclu.

Daouda Bakry KONE

Source: Croissanceafrique.com

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Mali: Engagement pour une génération sans Sida par l’élimination de la transmission Mère -Enfant du VIH/Sida ( PTME).

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« Il nous appartient alors de créer toutes les conditions de limiter la propagation du VIH et le sida. » Cette phrase est de la Première Dame à l’occasion du lancement de la campagne nationale « Naître libre pour briller »

Placée sous son haut parrainage , c’est en milieu de matinée du vendredi 7 décembre 2018 dans la salle de conférence de l’hôtel de Sheraton que la Première Dame du Mali, Keïta Aminata Maiga , Présidente de l’ONG AGIR, Marraine de la première semaine thématique à solennellement lancé la campagne nationale « Naître libre pour briller ».

« La transmission du VIH de la Mère à l’Enfant constitue encore un véritable goulot d’étranglement auquel la sensibilisation de tous et la sensibilisation pour tous doivent constituées absolument une solution.Dans la dynamique et dans la riposte mondiale au VIH et au SIDA le Mali a enregistré des progrès assez significatifs avec une épidémie stabilisée dans la plupart des pays et une tendance générale à la baisse. Le Mali occupe une très bonne place. Ces efforts de nos pays et de nos partenaires sont à saluer, à encourager et à soutenir . Le Mali a élaboré avec ou sur initiative de ses partenaires notamment l’UNICEF un plan national d’élimination de la Transmission Mère-Enfant qui est en cours » a souligné la Marraine de la première semaine thématique.

Dans son plaidoyer de haut niveau Keïta Aminata Maiga a expliqué que « La transmission verticale Mère – Enfant du VIH est la principale cause d’infection à VIH chez l’enfant et cinquante pour cent des enfants infectés non traités meurent avant leur deuxième anniversaire.Ce n’est pas juste! Aucun enfant ne devrait naître avec une maladie qu’il ne devrait pas connaître.De même toutes les femmes ont le droit de voir leur enfant grandir en pleine santé. Ce droit, rien et aucune personne ne devraient l’entraver.Et, aujourd’hui, nous devons savoir et comprendre que la médecine permet d’arrêter complètement la chaîne de transmission de l’infection à VIH de la mère à l’enfant.Il nous appartient alors de créer toutes les conditions de limiter la propagation du VIH et le sida. » A plaider la Première Dame .

La Campagne Nationale de 2018 « Naître Libre pour Briller », est une initiative de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le SIDA-OPDAS soutenue par l’Union Africaine dans l’optique de renforcer l’engagement politique des nations africaines à mettre fin au SIDA pédiatrique à l’horizon 2030 et garder les mères en vie.

Elle traduit l’engagement total de la Première Dame du Mali et la volonté politique des plus haute autorités du pays, de voir émerger dans notre pays une génération libérée du sida, où chaque enfant naît sans contamination par le VIH, et où adolescents et femmes vivant avec le VIH auront accès au traitement et aux soins dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir.
« En même temps la première semaine thématique dont je suis marraine traite de l’élimination de la Transmission de la Mère à l’Enfant. Une preuve de l’engagement du Gouvernement pour une future génération sans SIDA » a évoqué la Première Dame dans son intervention.

Les Premières Dames en Afrique jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’engagement politique à l’égard de la riposte au sida et du programme de santé et de développement. La présente campagne est une bonne opportunité permettant à l’ensemble national de renforcer l’observance au traitement des femmes enceintes et allaitantes en vue de réduire de moitié le taux de contamination de la mère à l’Enfant en 2022 et de tendre vers l’élimination de la maladie en 2030 conformément aux Objectifs de Développement Durable.

Durant la campagne nationale des opportunités de plaidoyer et de sensibilisation seront saisies pour renforcer les activités de Prévention de la Transmission Mère-Enfant.

• La sensibilisation de la communauté pour l’implication des hommes. La non implication des hommes est un frein au bon suivi médical de la femme.

• La sensibilisation des femmes aux fins de changement de comportement par rapport à l’acceptation du dépistage chez les femmes enceintes et l’observance au traitement des femmes séropositives

• Le plaidoyer auprès de nos partenaires pour un accompagnement dans l’obtention d’équipements adéquats pour l’amélioration de la prise en charge pédiatrique

Des activités sportives seront également menées activités avec les jeunes pour aborder des sujets sur la santé de la reproduction.

Keïta Aminata Maiga a affirmé son soutien à toutes les familles meurtries par le drame qu’est le Sida. L’opportunité était bonne pour la Première Dame de remercier et surtout Féliciter le Département en charge de la Santé et de l’Hygiène publique ainsi que le Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA qui ont inscrit le lancement de la présente campagne dans les activités du mois dédié à la lutte contre le SIDA. La Première Dame a également les Partenaires Techniques et Financiers du Mali pour leur engagement à nos côtés dans la lutte contre la pandémie.

Je voudrais saluer ici l’engagement de toutes les Premières Dames de notre organisation sur la voie d’une « Génération sans SIDA ».
Panafricaniste et reconnaissante ,Keïta Aminata Maiga a solennellement remercié les partenaires de l’Union Africaine et de l’OPDAS pour leur accompagnement multiforme de l’initiative, avant de déclarer officiellement lancée au Mali, la campagne nationale « NAITRE LIBRE POUR BRILLER »

Madou’s Camara
Crédits photographies CcomPRM -Madou’s

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Mali:Transport ferroviaire, des décisions importantes à l’issue de la rencontre tripartite entre le Mali, le Sénégal et la Banque Mondiale.

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La capitale sénégalaise a abrité ce vendredi matin, une réunion qui a regroupée Mali, le Sénégal et la Banque Mondiale. Elle a porté essentiellement sur les questions liées au redémarrage des activités ferroviaires dans les deux Etats. La rencontre était présidée par le Ministre des Transports, Mr Soumana Mory COULIBALY, et son homologue des Infrastructures, des Transports Terrestres.

Faire siffler à nouveau le train entre Dakar et Koulikoro, c’est l’instruction du Président de la république, S.E Ibrahim Boubacar KEITA, et le Président sénégalais, S.E Macky SALL, aux gouvernements des deux pays. Cette rencontre tripartite à Dakar s’inscrit dans cette dynamique.

A l’issue des échanges qui ont durés presque toute la matinée, maliens et sénégalais ont pris un certain nombre de décision. Ces décisions portent sur cinq points : 1-Réhabilitation de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako-Koulikoro en écartement métrique et 17 tonnes de charge à l’essieu.

2-Plan d’Urgence souhaité par les deux Etats de 20 milliards (10 milliards par Etat) pour la relance du trafic ferroviaire : la mondiale ne peut pas accompagner ce projet, mais les deux Etats peuvent chercher des solutions de financement alternatives en tenant la Banque Mondiale informée.
3-Schéma institutionnel : La Banque Mondiale demande que lui soit mis à disposition des textes relatifs à la création des sociétés de patrimoine au Mali (SOPAFER) et au Sénégal (SENFER).

4-Dakar-Bamako Ferroviaire (DBF) : Les Etats préconisent que DBF, transformée en société anonyme de droit privé, soit la société d’exploitation de la ligne ferroviaire rénovée. Mais la Banque Mondiale veut que les travaux de la réhabilitation de la ligne soient exécutés par une société privée choisie par appel d’offres et que l’exploitation ainsi que la maintenance de la confiée à une société sélectionnée par concurrence.

Pour l’appel d’offres pour les travaux, il doit être conforme aux procédures standards de la Banque Mondiale, les Etats peuvent s’accorder sur la mise en place d’un maître d’ouvrage délégué.
5-Situation des obligations sociales et financières héritées de la gestion de TRANSRAIL SA : la Banque Mondiale demande l’apurement par les Etats des passifs social, financier et juridique nés de ka concession et de la période post-concession.

Ces décisions importantes font l’objet d’un document qui sera signé et paraphé par le Mali et le Sénégal, et ensuite envoyé à la Banque Mondiale pour le reste du processus.
Cette rencontre prouve à suffisance que les lignes bougent quand à un démarrage imminent des activités ferroviaires entre Dakar et Koulikoro.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

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Mali: Du carburant synthétique propre a koutiala

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La société PPS OIL installe sa technologie brevetée de conversion des déchets plastiques en carburants.
Les jeunes promoteurs Dr Idrissa MALET et Ousmane KIDA ont choisi Koutiala pour installer leur usine de reconditionnement des déchets plastiques en hydrocarburants.

Le plastique est issu du pétrole, nous le retournons dans son corps d’origine.
Par réaction, nous obtenons une pyrolyse composée de molécules en fusion aboutissant à la réalisation des gaz condensables et non condensables qui donnent 10 variétés de produits pétroliers dont le gasoil, l’essence, le kérosène, le butane, le propane, bitumes etc ; le tout en parfaite harmonie avec la protection de l’environnement.
S’il y a aujourd’hui un problème commun à l’humanité toute entière, c’est bien l’envahissement des déchets plastiques. On les retrouve aussi bien dans les centres urbains que dans les milieux ruraux.

Nous espérons avec ce projet:
*ramasser tous les déchets plastiques du Mali.
*contribuer à la protection de l’environnement et préserver nos champs, nos rivières, nos espaces de l’envahissement par les déchets plastiques
*protéger nos animaux et autres espèces vivantes des effets néfastes de leur consommation des matières plastiques
*ces matières plastiques qui sont des déchets plastiques après leur utilisation constituent nos matières premières.
*nous récupérons ces déchets plastiques, nous les trions, nous les faisons subir plusieurs procédés physico-chimiques, à la fin nous obtenons une dizaine de produits finis directement utilisables et des produits semi finis qui sont les croûtes de pétrole.
*à la fin de nos procédés de conversion des déchets plastiques en hydro carburants propres synthétiques nous obtenons du diesel écologique moins de 5ppm, moins de souffre et de dioxyde de carbone ; très bien pour les machines, bénéfiques pour notre santé et qui luttent contre les réchauffements climatiques dus principalement à la pollution surtout des usines qui utilisent du gasoil sale.
Nous allons produire parmi tant d’autres produits issus de notre usine de conversion :
* entre 1 000 000 à 5 000 000 de litre par jour de bon gasoil moins de 5ppm,
* de l’essence, *du kérosène,
* des gaz butane et propane,
*des huiles synthétiques, *de la graisse,
*de bitume en quantité et en qualité etc.
Nous allons créer de l’emploi et donné du travail à 1200 personnes qui vont travailler directement dans notre usine.
Nous allons créer environs 30 000 emplois indirectement à travers tout le pays repartis entre ceux qui ramassent, achètent, collectent et transportent les déchets plastiques qui sont nos matières premières.
La technologie des énergies renouvelables n’a pas encore fini de bouleverser l’environnement. Il existera à Koutiala un procédé révolutionnaire qui consiste à concevoir des hydro carburants synthétiques à très faible teneur en dioxyde de carbone à partir des déchets plastiques.
L’inventeur du processus, Dr Kida Modibo Kane, a enregistré son brevet au Maroc (OMPIC) et au World Intellectual Property Organization WIPO (https://patentscope.wipo.int) et fait analyser avec succès les produits pétroliers obtenus auprès des laboratoires du ministère de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement pour le contrôle de de la qualité des normes et des risques. Ces produits finis et ces analyses sont reconnues conformes à la régularité.
Dr Kida Modibo Kane a été reçu à Rabat par Amina Benkhadra, a l’époque ministre de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement à titre d’information.
Apres la réalisation du prototype a Berrechid, le site a été visité par les inspecteurs du ministère pour constater la production expérimentale.
Ce site a eu l’honneur de recevoir la visite du corps diplomatique africain, accrédité auprès du royaume du Maroc, pour se rendre compte sur place de l’évidence de cette technologie, comme étant révolutionnaire pour la protection de l’environnement et utile en tant que produits pétroliers alternatifs. Sans parler de l’emploi direct et indirect que cette technologie peut générer dans notre société.

C’est pourquoi une société malienne a été créée qui s’appelle PETROLE PROPRE SYNTHETIC OIL <>. Il s’agit d’une société de droit malien ayant dans son objet social principalement la conversion des déchets plastiques en hydro-carburants propres et écologiques. Pour ses promoteurs, cette entreprise va apporter une véritable révolution au Mali avec la production de pétrole et de gaz non polluants à base de déchets plastiques ; une matière qui inonde nos espaces, dans les villes et campagnes. Un pas de géant pour le mali dans le domaine des énergies renouvelables.
Les gérants associés statutaires sont Dr Idrissa MALET et Ousmane Modibo KIDA. Ils ont eu la licence avec Dr Modibo Kane KIDA qui entend désormais se reposer et laisser les deux jeunes se jeter à l’eau.
L’usine sera implantée à Koutiala et les démarches vont bon train. La cérémonie de lancement des travaux est projetée pour le début 2019.

Source: Koutiala Observateur Infos (une Page facebook).

Par croissanceafrique.com

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Mali, loi de finances 2019 : Le déficit budgétaire s’élève à plus de 387 milliards de FCFA

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Le budget 2019 du Mali présente un déficit global de 387, 250 milliards de FCFA contre 373, 153 milliards de FCFA en 2018 soit une augmentation de 14, 097 milliards de FCFA.

L’assemblée nationale a adopté, le jeudi 6 décembre, les conditions générales de l’équilibre budgétaire et financier de la Loi de finances 2019. Ils’agit du budget général : 1 896 milliards de FCFA, le budget annexe : 7, 857 milliards de FCFA et les comptes spéciaux du Trésor :118, 728 milliards de FCFA. Ces différents budgets constituent le budget d’Etat 2019 qui est fixé à 2 023, 150 milliards de FCFA en termes de prévisions de recouvrement. Les dépenses s’élèvent à 2 410, 400 milliards de FCFA ce qui présente un déficit budgétaire global de 387, 250 milliards de FCFA contre 373, 153 milliards de FCFA en 2018 soit une augmentation de 14, 097 milliards de FCFA soit un taux de 3, 78%.

Malgré l’absence des services de recouvrement « sur les 2/3 du territoire national », le ministre de l’Economie et des Finances croit à l’atteinte des objectifs de la Loi des finances.

« Ce budget est sincère et réalisable dans la mesure où nous n’avons surestimé les recettes et sous-estimé les dépenses de l’Etat. C’est un défi pour les services d’assiettes. Nous sommes optimiste qu’ils seront capables de relever », a souligné Dr Boubou Cissé, ministre de l’Economie et des Finances.

Les assurances du patron de l’hôtel des Finances n’ont pu convaincre l’opposition à voter pour le budget 2019. Se référant au budget 2018 dont le taux d’exécution n’était que 52% le 30 septembre, l’opposition parlementaire se dit pessimiste quant au réalisme de la nouvelle Loi des finances. A en croire Mody N’Diaye, président du groupe parlementaire de l’opposition, « les crises politique, sécuritaire, économique et sociale que le Mali traverse, ne permettront pas de mobiliser les 2 023, 150 FCFA prévus par le budget programme. Le député élu à Barouéli et ses camarades de la VRD s’inquiètent également du sort des consommateurs.

« Nous avons constaté qu’il y a certaines prévisions qui sont de nature à affecter le pouvoir d’achat des consommateurs notamment la taxe intérieur sur les produits pétroliers. Et puis nous avons vu également que la taxe sur les affaires financières est de nature à affecter les investissements dans notre pays », a soutenu Mody N’Diaye.

L’examen de la deuxième partie du budget consacré aux dépenses de chaque département est prévu pour le jeudi prochain.

Maliki Diallo

L’Indicateur du renouveau du 07 décembre 2018/sory I konaté 30minutes.com

Par croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com