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Mali: Boubacar Tandia, l’oeil d’un Mali industrialisé, une ambition

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Le groupe Tandia est une société à dimension mulpti functionnel qui intervient dans plusieurs secteur telques le commerce et lindustrie de transformation. Il est consodéré comme un comerçant et industriel ayant été convaincu de ses talents dhomme daffaire qui sest lancé dans exportation et importation des produits consomables. Pour rappel le PDG Bouakar Tandia est aussi le vice-president de lOrganisation des Patrons de Industriels du Mali(OPI). Il est regalement le President du Groupe Tandia connu pour ses nombreuses actions de développement du monde commercial et des affaires au Mali et dans la sous-région. Il vise un Mali industrialisé et confiant de ses fils.
Il faut préciser que Boubacar TANDIA est le patron de la TRIFERIE TANDIA qui nest dautre quune industrie de fabrique (GROUPE TANDIA). Cette unite produite déponge métallique depuis 1998 avec une unite de production de plus 50 machines employant une quarantaine de salarié. Le groupe TANDIA a une production trimestrielle de 7000 éponges métalliques. Selon une source proche de lentréprise la distribution des éponges est assurée par une équipe (100%) professionnelle et dynamique à travers le Mali. Ajoutant également que lobjectif premier de la TRIFERIE TANDIA est de promouvoir le savoir faire MALIEN à léchelle international et lindustrialisation dans sous-région sera une mission essentielle du GROUPE TANDIA.

Un homme discret et parrain des causes sociales.

En réalité, le PDG du Groupe Tandian est rémarqué comme un homme très discret dans les affaires, et est connu comme lun des plus grands opérateurs industriels du mali. Selon une source proche de lhomme Boubacar Tandia a été choisi par lAssociation Wélé Gnuman comme son parrain. La révélation en a été faite lors du 11è anniversaire de cette association, fêtée le samedi 5 mai dernier au Palais de la culture Amadou Hampathé Ba de Bamako, en présence de la présidente nationale de cette association, Mme Simpara Saran Traoré. Et celà le choix de Boubacar Tandia, qui est un modèle pour la jeunesse, se justifie donc amplement au vu du cursus de lhomme qui est actuellement à la tête dun des plus grands groupes intervenant à la fois dans le commerce et lindustrie, en plus dêtre vice-président de lOrganisation patronale des industriels, après des pas de géant à la Jeune Chambre économique.
Patron des événements, cest encore lui

Dans une interview accordée à un media de place, Boubacar TANDIA, na pas cache sa satisfaction par rapport aux differentes editions des journées de lindustrialisation ce fut une très bonne occasion pour les acteurs du secteur industriel de se retrouver pendant quelques jours pour échanger et surtout pour discuter sérieusement sur leurs préoccupations, disons même leur avenir pour proposer des solutions. Les industriels que nous sommes, avons démontré quà chaque fois que nous sommes unis, nous obtenons de très bons résultats dans ce que nous entreprenons sest rejouit le M. TANDIA. Il est des co-organisateurs des journées de lindustrialisation au Mali, un évenement far dédié à la promotion de lindustrialisation au Mali.

L’oeil dun Mali industrialisé, une ambition de lhomme

Pour promouvoir le commerce et lindustrialisation au Mali, le PDG TANDIA est resté toujours confiant dans son domaine dintervention et cela, il demande aux gouvernement davoir confiance aux fils du pays, le Mali. Cest pourquoi, il affirme que je cite Je demande aux autorités Maliennes davoir confiance en leurs unités industrielles implantées par des fils du pays pour contribuer au développement économique de notre nation. Pour lui, il faut que les Maliennes et les Maliens parviennent à comprendre quen achetant des produits venus de lExtérieur alors quils sont fabriqués sur place, ils contribuent à appauvrir leur pays pour enrichir des industriels de lEtranger a incisté lors dune interview accordée à un media de place, il ya deux ans. il vise un Mali industrialisé et confiant.

Un grand ami des medias nationaux et internationaux

Dans les colonnes du meme media en 2017 Boubacar TANDIA sest montré comme un super defenseur des produits directement fabriqués au Mali cest donc un acte citoyen que de consommer le Made in Mali car cest une sorte de contribution à luvre dédification dune économie nationale prospère et performante. Là également, je demanderai à vous, professionnels des médias, de jouer votre partition en termes dinformation, déducation et de communication, pour que les gens comprennent que le changement de comportement est nécessaire afin que nous puissions compter sur nous-mêmes et aller ensuite de lavant a-t-il souhaité.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

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Mali: 137 migrants maliens regagnent Bamako

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Ce mardi 20 Novembre 2018, le Gouvernement du Mali, en partenariat avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a volontairement rapatrié 137 migrants maliens, en provenance de la Libye. C’etait dans la soirée.

Dès leur descente dans l’avion, les 137 migrants, de retour volontaire, ont été accueillis par le Chef de cabinet du Département de tutelle, Moussa Aliou Koné, en présence du délégué général adjoint des maliens de l’extérieur Lassine Camara et des représentants du développement social du district de Bamako et de l’OIM.

Selon le chef de cabinet Moussa Aliou KONE « c’est aux environs de 23H 45 mn que l’avion de nos compatriotes vivant dans de situations difficiles en Libye a atterri à l’aéroport international Modibo Keita Bamako-Senou », dit-il.

Au total 137 jeunes garçons en majeure partie et une dizaine de femmes qui étaient à bord d’un vol humanitaire de la Libye ont regagné. C’est pourquoi, le chef de cabinet a ajouté que « ce retour de nos frères et sœurs a été organisé et assuré par le Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, en étroite collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations.

Ensuite de l’aéroport, nos compatriotes ont été conduits dans à la cité du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) où ils ont été affablement accuéillis dans la cour du haut conseil des Maliens de l’extéroeur (l’hébergement assuré), avec toute les commodité d’une restauration, il s’agit de l’assistance sociale du gouvernement de la République du Mali.

Pour sa part le secrétaire général adjoint des maliens de l’extérieur et l’integration Africaine M.Lassina Camara a donné quelque estimation sur la situation, selon lui, « le ministère en charge des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine est à pied oeuvre. Cependant, il précise que c’est le 16 ème vol qui vient cette année d’ajouter que l’objectif principal demeure toujours de chercher partout tous les maliens en détresse et organiser des vols pour les ramener dans leur pays. Avant d’évaluer le chiffre de nos compatriotes ramenés à plus de 7 milles personnes depuis le début de ces activités de rapatriement », a-t-il estimé.

Pour conclure le chef de cabinet M. Moussa Moussa Aliou KONE a affirmé « qu’au lendemain de leur arrivée, ces personnes rapatriées sont recensées, identifiées pour des éventuels emplois et selon la qualification de chacun à travers les structures d’emplois de l’État dont l’ANPE, le FAFPA et cela en collaboration l’organisation internationale de la migration » Avant d’ajouter « qu’elles sont également logées et nourries durant 3 jours au maximum avant d’être assurées par un pécule d’au moins de 52 000 FCFA afin de rejoindre leurs parents le plus tôt possible », a-t-il conclu, le chef de cabinet. L’opération a été couverte par une brochette de journaliste coordonnée par M.Alhousseni SIDIBE chargé à la communication. Elle rentre dans le cadre des action du ministère des maliens de l’éxterieur et de l’Intégration Africaine qui a d’ailleurs regagne Bamako depuis le samedi dernier en provenance d’Addis Abeba. C’était dans le cadre de la cession de l’union Africaine au cour de laquelle, le ministre Yaya sangaré a profité pour rencontrer le ministre Angolais des affaires étrangères pour s’enquérir de la situation des migrants maliens déjà encours depuis plusieurs semaines.

Daouda Bakary KONE

Source:croissanceafrique.com

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Mali, mois de solidarité: Une donation de plus de 80 millions pour boucler la 24eme édition

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Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion

La 24eme édition du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a pris fin le vendredi 16 novembre 2018 à la direction nationale du développement social(DNDS), par la donation de vivres et plusieurs équipements aux personnes vulnérables d’une valeur de 81.265.000 f Cfa.
Présidé par le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire Hamadoun Konaté, le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a été bouclé le vendredi dernier par la donation de vivres et du matériel a hauteur de 81. 265.000 f Cfa dont 30 millions destinés à des activités génératrices de revenus. Cette donation est composée de 13,1 tonnes de mil, 15,35 tonnes de riz, 03 tonnes de maïs, 4,5 tonnes de sucre, 13 tonnes de lait en poudre, 200 kits scolaires, 10 prothèses auditives pour les sourds, 111 tubes de crème solaire pour les albinos, 10 cathéters de dialyse remis au CHU Point G, 31 tricycles à moteur, 09 tricycles à pédales, 15 kits (maraîchage, sanitaire et machine à coudre) et enfin 200 cartons de savon. Ces lots ont été remis aux différents couches vulnérables. En dépit des efforts des plus hautes autorités, cette gigantesque donation a été rendue possible grâce aux nombreux donateurs et autres partenaires du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion.
Depuis plusieurs années, le mois d’octobre est dédié à la solidarité et a la lutte contre l’exclusion. Cette 24 ème édition avait pour thème : « la solidarité, une responsabilité citoyenne en République ». Un thème qui, selon le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire Hamadoun Konaté, met en exergue la volonté des plus hautes autorités du Mali, a faire de la solidarité un vecteur de paix et de citoyenneté. « Je constate avec satisfaction que les maillons de la chaîne de solidarité se sont considérablement resserrés au fil des éditions du Mois » s’est réjoui Hamadoun Konaté.

Cette cérémonie de clôture du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a enregistré la presence de tous les parrains, les marraines ou leurs représentants qui ont à leur tour reçu des attestations de reconnaissance.
Oumar Alpha

Source: croissanceafrique.com

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Mali:Rencontre anuelle des Assurances Lafia

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La Lafia à la recherche de nouvelles solutions malgré sa bonne santé
La rencontre annuelle de la direction avec le réseau commercial a eu lieu le samedi 17 novembre 2018 à l’hôtel Salam. Et malgré la bonne santé, le réseau Lafia se lance à la recherche de nouvelles solutions.
« La Lafia se porte bien mais nous devons rester debout et rechercher des nouvelles solutions » tels ont été les propos tenus par le Directeur général des assurances Lafia Ousmane Bocoum, a l’ouverture de la rencontre annuelle de la direction avec le réseau commercial, le samedi dernier. Selon M. Bocoum, l’assurance Lafia s’agrandit d’année en année en terme d’expérience et en chiffres. Les produits financiers sont ainsi passés de 262 258 752 f Cfa du 31 décembre 2016 à 355 258 606 f Cfa au 31 décembre 2017, soit une progression de 35,46 %. La production du réseau commercial connait une augmentation appréciable en 2017. Et cette bonne santé, la Lafia la doit aux administrateurs, collaborateurs, partenaires et le personnel, à travers les immenses projet entrepris.
Oumar Alpha

Source: croissanceafrique.com

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Les banques centrales tunisienne et marocaine signent deux conventions de coopération

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) annonce avoir signé, vendredi 16 novembre, deux conventions de coopération avec sa sœur marocaine, Bank Al-Maghrib.

Selon un communiqué diffusé sur l’institut tunisien d’émission sur son site internet, la première porte sur la formalisation de la coopération générale entre les deux institutions dans un cadre conventionnel permettant de servir les futures actions de coopération, et la deuxième est relative à la coopération en matière de contrôle bancaire et d‘échange d’informations.

« Elle a pour objet d’organiser et de mettre en œuvre des actions de coopération entre les deux autorités, notamment dans les domaines de surveillance des établissements transfrontaliers, de contrôle sur place, de traitement des difficultés et de résolution bancaire, de surveillance des établissements assujettis, d’échange d’expériences en matière de supervision et de réglementation bancaire », indique –t-il.

Ces accords ont été paraphés, à Tunis, par le gouverneur de la BCT, Marouane El Abassi, et son homologue Abdellatif Jouahri de Bank Al-Maghrib, en marge de la quatrième édition de la Conférence internationale des Banques centrales méditerranéennes. Conclave au cours de laquelle les banques centrales de huit pays de la méditerranée occidentale ont examiné les meilleures approches afin de favoriser le développement économique.

Hamadoun Alfagalo

Source: croissanceafrique.com

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Rwanda: Kigali va construire la plus grande «Silicon Valley» africaine

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Le Rwanda va construire la plus grande cité de l’innovation technologique d’Afrique, dénommée la Cité de l’innovation de Kigali (CIK). Inspirée de la «Silicon Valley» américaine, celle-ci sera réalisée sur une superficie de 70 hectares et va nécessiter un investissement de 2 milliards de dollars.

Le président rwandais Paul Kagame montre une fois de plus l’intérêt qu’il porte aux nouvelles technologies. Quelques jours après l’annonce de l’implantation de la plateforme régionale eWTP –Electronic world trader plateforme- Africa du géant chinois Alibaba Group à Kigali, il vient ainsi d’annoncer la réalisation de la plus grande cité de l’innovation technologique en Afrique.

La Cité de l’innovation de Kigali (CIK), inspirée de la Silicon Valley américaine, sera réalisée sur une superficie de 70 hectares, dans la Zone économique spéciale de Kigali. Ce projet va nécessiter un investissement global de 2 milliards de dollars US.

Cette cité va accueillir des complexes universitaires devant former annuellement 2.600 étudiants entrepreneurs dans le domaine des nouvelles technologies. Des incubateurs sont également prévus dans cette cité, dans laquelle seront également construits des sièges d’entreprises, des entreprises du secteur des nouvelles technologies de l’information et des biotechnologies, ainsi que des centres de recherche et des centres commerciaux.

Pour le développement de cet important projet, le Rwanda vient de bénéficier du soutien de la Banque africaine de développement (BAD). Celle-ci a annoncé son engagement à apporter un financement de 400 millions de dollars à la CIK via son fonds Africa50. De plus, ce fonds, nommé co-sponsor et partenaire du projet, apportera son expertise et aidera le Rwanda à sélectionner d’autres partenaires.

Les retombées de cette cité sont évaluées à 150 millions de dollars d’exportations de connaissances et de technologies de communication annuellement. De même, la CIK permettra d’attirer annuellement 300 millions d’investissement étrangers et créera 50.000 emplois.

Source: 360.com

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Mine: Le Mali produira du lithium d’ici deux ans.

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Le Mali commencera la production de lithium d’ici 2020 ainsi que les entreprises ont déjà découvert 694 000 t de réserves exploitables, a déclaré lundi 19 novembre, Yaya Djire, chef du département de géologie au ministère des Mines du Mali.

Le lithium est devenu l’un des produits les plus cherchés au monde grâce à la popularité croissante des véhicules électriques alimentés par des batteries lithium-ion.

Les projets Goulamina et Bougoni au Mali, appartenant respectivement aux explorateurs australien Birimian et britannique Kodal Minerals, qui ont découvert des réserves de plus de 48 millions de tonnes de minerai, dont 694 000 t de lithium.

“Les chiffres pourraient augmenter à mesure que les recherches se poursuivront”, a ajouté Yaya Djire.
Avant 2017, le Mali n’avait délivré que deux permis d’exploration minière de lithium, mais il en a accordé une douzaine et d’autres sont en attente d’autorisation.

“Depuis 2017, une douzaine de permis d’exploration ont été délivrés à des entreprises, toutes situées dans la zone minière de Bougouni (à environ 150 km au Sud de Bamako), principale zone de gisements de lithium”, a déclaré Djire.

Les réserves mondiales de lithium s’élèvent à environ 16 millions de tonnes et la majeure partie de la production est concentrée au Chili et en Australie, selon les données d’US Geological Survey.

Source: Africandailyvoice
Mail: croissanceafrik@gmail.com

La dette des pays émergents dépasse $ 71 000 milliards

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La dette des pays émergents a augmenté de 1.000 milliards de dollars au deuxième trimestre pour atteindre 71.000 milliards, et la Chine a représenté à elle seule plus de 80% de cette augmentation, montre mercredi une étude de l’Institute of International Finance (IIF).
Moteur de cette accélération, la Chine a vu sa dette totale dépasser 300% de son PIB, dopé par l’appétit des investisseurs mondiaux sur les obligations de la première économie mondiale.

Les économies émergentes devront en outre faire face à des échéances de dettes record au cours des deux ans à venir, pour un montant global de plus de 4.000 milliards de dollars d’obligations et de prêts syndiqués d’ici la fin 2020, dont un tiers environ libellés en devises étrangères, précise l’étude de l’IIF.
Au Chili, en Colombie, en Egypte et au Nigeria, près de 75% des échéances à venir d’ici deux ans sont libellées en dollars.

Le paysage est évidemment différent pour les marchés matures: le niveau global d’endettement y a diminué de 1.500 milliards de dollars à 247.000 milliards au deuxième trimestre selon les données de l’IIF, grâce principalement au reflux des dettes des Etats et du secteur financier des pays développés.
“Dans un contexte de croissance mondiale forte et d’augmentation de l’inflation sur les marchés émergents et certains marchés matures, cette baisse a ramené le ratio dette/PIB global à 317% au deuxième trimestre, poursuit l’étude.

Aïssatou Traoré

Source: croissanceafrique.com

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Finance: Classement des banques ivoiriennes

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Au 31 décembre 2017, la première banque de Cote d’Ivoire en termes d’encours crédit et de dépôts est la SGBCI. Avec 15% de part de marché, elle devance la Banque Atlantique de Cote d’Ivoire, filiale ivoirienne du groupe marocain BCP en termes de ressources. Au niveau des emplois, ses 19% de part de marché, la place bien loin devant ECOBANK CI. La filiale ivoirienne du groupe français SOCIETE GENERALE a su faire preuve de réactivité dans un secteur où la concurrence s’est renforcée ces dernières années.

En effet, il y’a dix ans (en 2008), le secteur ne comptait que 18 établissements. Désormais ils sont 27 à se disputer les faveurs des populations ivoiriennes pour les services financiers. En dépit de ce fait, la SGBCI a su conserver ses parts de marché.

Un podium âprement disputé

Une bataille a lieu pour les deux autres places du podium entre ECOBANK CI, filiale du groupe panafricain du même nom, la BACI et NSIA BANQUE CI. Chacune de ses structures a réalisé une forte croissance de ses ressources et emplois entre 2013 et 2017 :

BACI, Hausse de 147% des ressources et de 98% des emplois
ECOBANK CI, Hausse de 160% des ressources et de 77% des emplois
NSIA BANQUE CI, Hausse de 94,2% des ressources et 109,6% des emplois.

En dépit de ses progressions, chaque structure conserve son rang par rapport à 2013.

La SIB consolide, la BICICI décline

La perception du potentiel du marché ivoirien n’est pas la même qu’on soit à Rabat ou à Paris. Tandis que les banques marocaines accentuent leurs actions de conquête de marché, les banques européennes à l’exception de la SGBCI semblent ne pas considérer le sujet de la même façon.

Entre 2013 et 2017, le réseau de la SIB est passé de 43 agences à 60 agences soit une hausse de 17 unités en 4 ans. Pendant ce temps, la BICICI qui disposait de 37 agences en 2013 (soit moins que la SIB dans la même période) n’en a créé que 6 sur la période. La modestie du réseau de la BICICI ne semble pas être compensée par un déploiement dans le digital comme le fait ECOBANK CI. Dans ces conditions, la filiale ivoirienne du groupe français BNP PARIBAS perd du terrain au profit de la filiale ivoirienne du groupe marocain ATTIJARIWAFA.

Ainsi, au 31/12/2017, La SIB est la 5e banque ivoirienne tant pour les ressources que pour les emplois tandis que la BICIC chute à la 7e place des ressources (5e en 2013) et la 6e place des emplois.

La belle aventure de CORIS BANK CI

L’une des remontés des plus spectaculaires de ce classement nous vient de la filiale ivoirienne du groupe burkinabé CORIS BANK. Arrivée il y’a cinq ans à peine en 2013, CORIS BANK CI tient désormais le 11e rang de notre classement tant au niveau des ressources que des emplois.

Au niveau des emplois CORIS BANK CI gagne 8 places (19è en 2013) à la faveur d’une croissance de 800% de ses emplois (26,47 milliards à 227 milliards). Au niveau des ressources CORIS BANK CI gagne 10 places (21è en 2013) grâce à des ressources qui ont été multiplié par 11 en 4 ans (21,46 milliards en 2013 à 283 milliards en 2017). Elle devance désormais UBA CI, filiale du géant nigérian du même nom présente en C.I cinq avant elle.

Ce succès pourrait s’expliquer en partie par la présence d’une forte communauté burkinabé (entre 3 et 4 millions) en Côte d’Ivoire. Ces derniers travaillent dans ce pays et rapatrient chaque année de fortes sommes dans leurs pays d’origine.

Les banques nigérianes encore à la peine

Parmi les nouvelles banques du paysage ivoirien, les banques nigérianes peinent à se faire une place. Pourtant leur arrivée à partir de 2008 marquait le début d’un dynamisme accentué dans le secteur. UBA, ACCES BANK, DIAMOND BANK, GT BANK sont en effet des poids lourds du secteur financier au Nigéria. Mais dix ans plus tard, l’épopée en terre ivoirienne a davantage l’allure d’un parcours de survie que d’une lune de miel.

UBA CI ne dispose que de 2% de part de marché pointant à la 12e et 13e place en fonction des critères au 31/12/2017. Malgré une hausse remarquable de ses ressources et emplois par rapport à 2013 (+104% pour les ressources et +224% pour les emplois) elle demeure en milieu de tableau.

ACCES BANK a revendu en 2013 ses actifs ivoiriens au groupe camerounais AFRILAND FIRST BANK. Ce dernier malgré son expertise acquise en zone CEMAC pointe à la 22eplace du classement avec 0,4% des ressources et des emplois du secteur. Cela contraste avec les performances de CORIS BANK CI alors que les deux banques sont arrivées en terre ivoirienne la même année.

DIAMOND BANK CI, 14e de notre classement avec 1% de part de marché vient d’être cédée au groupe NSIA avec les autres filiales francophones du groupe nigérian.

Arrivée le 16 avril 2012, la GT BANK CI est pourtant 25e sur 27 établissements devançant à peine les nouveaux venus (la BDA et la BRVM). En 2013, elle était dernière de notre classement.

Quelques raisons expliquant ces performances avaient déjà été évoqués par le magazine JEUNE AFRIQUE dans son article du 26 janvier 2016 intitulé ‘‘Pourquoi les banques nigérianes sont à la peine en Côte d’Ivoire’’. Trois ans plus tard, la situation n’a pas vraiment évolué.

La concentration du secteur

Eu égard au nombre d’acteurs (27 au 31/12/2017), on pourrait considérer le secteur bancaire comme ouvert avec des positions en constant changement. Toutefois, en étudiant de près le poids des acteurs dans le temps, on constate que l’activité est concentrée entre les mains de quelques-uns.

Les trois premières banques (SGBCI, ECOBANK et la BACI) cumulent 40% des emplois et ressource du secteur en 2017. Cette proportion est la même qu’en 2013.
Les cinq premières banques du pays (SGBCI, ECOBANK, BACI, NSIA BANQUE, SIB) concentrent 60% des emplois et ressources. (Proportion identique en 2013)
Les huit premières banques cumulent 77% de part de marché au 31/12/2017 (80% en 2013)
Autrement dit 8 acteurs sur 27 réalisent plus de trois quart de l’activité du secteur.

Cette concentration met en évidence les limites du dynamisme observé ces dernières années. Entre 2008 et 2017, le pays a accueilli en moyenne un nouvel établissement par an. Néanmoins, aucun n’a présenté une proposition de valeur différenciée perceptible par l’ivoirien LAMBDA non encore bancarisé. Les innovations présentées dans la presse viennent quasi exclusivement des anciens établissements. (A l’exception de l’ouverture de compte via application proposé par la STANBIC). Dans ces conditions, il est difficile pour les nouveaux de se démarquer et de prendre des parts aux anciens.

CONCLUSION
Le secteur bancaire progresse effectivement tant au niveau des emplois que des ressources. Entre 2013 et 2017, les ressources ont augmenté de 5 109 milliards (+117%) passant de 4327 milliards à 9507 milliards. Les emplois ses sont accru dans des proportions similaires (+107% de 3 785 milliards à 7939 milliards. Toutefois, cette bonne dynamique est davantage à mettre au compte des acteurs leaders que des nouveaux venus. Ces derniers cumulent plus de 75% de l’activité depuis 2013 et rivalisent d’imagination pour atteindre davantage de clients. Toutefois, les lignes pourraient bouger dans le futur si des structures telles que CORIS BANK CI poursuive sur leur lancée.

Hamadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

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Mali : Banque Atlantique lance un programme d’électrification solaire en milieu rural

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MM. Habib BLEDOU et Souleymane BERTHE, respectivement directeur général de Banque Atlantique et directeur général de l’Agence des Énergies Renouvelables du Mali (AER) ont scellé le partenariat entre les deux structures dans le cadre de ce programme d’électrification en énergie solaire des zones rurales.

Banque Atlantique Mali annonce le lancement d’un programme d’électrification en énergie solaire en milieu rural dans le cadre d’un programme citoyen. Une convention a été signée à cet effet ce 12 novembre dernier à Bamako avec l’Agence des Energies Renouvelables du Mali (AER), partenaire technique du programme.

Mise en œuvre dans le cadre des actions citoyennes de la banque, filiale du groupe marocain Banque Centrale Populaire, l’initiative porte sur le financement de la fourniture et de l’installation de systèmes solaires photovoltaïques dans les zones rurales.

Dans le détail, il s’agira pour Banque Atlantique, une fois le dispositif installé, d’assurer dans chaque localité sélectionnée l’électrification de centres de santé et d’écoles élémentaires, l’installation de lampadaires solaires pour l’éclairage public, la fourniture de séchoirs et l’installation de systèmes d’adduction d’eau potable.

« A travers ce partenariat, Banque Atlantique s’investit dans le financement d’une série de projets au Mali, en vue de relier les populations aux infrastructures sociales de base notamment en matière d’eau potable ainsi que d’énergie fiable, durable et respectueuse de l’environnement, facilitant par la même occasion l’accès au système de santé et d’éducation » indique la banque dans un communiqué.

La première localité retenue dans le cadre ce programme est Keniébougou, village d’environ 1 000 âmes, situé à 35 km de la ville de Ségou.

Daouda Bakary koné

Source:croisqanceafrique.com

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