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Mali: 6eme Assemblée générale d’ADEMA association : Vers un nécessaire dialogue avec les anciens membres

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Dans le cadre de la célébration de son 28 ème anniversaire, les membres d’ADEMA Association, ont organisé le 27 octobre dernier au centre Djoliba, leur 6 ème Assemblée générale.
La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par la présidente du Comité directeur de l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA Association), Madame Sy Kadiatou Sow, en présence d’une centaine de militants et de sympathisants.
L’occasion a été mise à profit par le bureau pour présenter son rapport d’activités et d’entendre des témoignages sur la lutte qui a conduit le Mali à l’ère démocratique.
Après la lecture d’un discours très critique sur la situation du pays par Madame Sy Kadiatou Sow, la majorité des intervenants ont fait part de la nécessité de démarcher les anciens membres de l’association de l’opposition comme de la majorité, en vue d’échanger, sur les défis actuels que le pays traverse. Cette posture des membres de l’association s’adresse principalement à leurs camarades, et non moins président de la République, Ibrahim Boubacar Keita et son premier ministre, Soumeilou Boubèye Maiga.
Un avis partagé par la présidente du Comité directeur de l’association, qui garde du chef de d’état, un bon camarade qui a été un payeur régulier des cotisations, mais qui en son temps, a offert à l’association son 1er véhicule
Renforcement de la sécurité alimentaire en 2ème Région : Le ministre Amadou Koïta lance le programme de formations en machinisme agricole

Le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, Amadou Koïta, a présidé ce samedi 27 octobre à Baguineda (38,4 km à l’est de Bamako) la cérémonie marquant le lancement de la session de formation des jeunes en machinisme agricole dans le cadre du PRESAN KL.
Ont notamment pris part à la cérémonie, le Gouverneur de la Région de Koulikoro, le Col major Mamary Camara, le Préfet de Kati Sadio Keita, le Sous-préfet et le maire de Baguineda, les Directeurs de l’APEJ Aly Kébé, de l’Office du périmètre irrigué de Baguineda et de l’ONG AJA, la Coordinatrice nationale par intérim du  PRESA-DCI/PRESAN KL, plusieurs cadres du ministère de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, le Président du Conseil local des jeunes et plusieurs représentants des bénéficiaires et des populations.
Au nom du Conseil municipal, le premier adjoint au maire de la ville a remercié le Président de la République et le Gouvernement pour les nombreux évènements organisés récemment à Baguineda dans le domaine de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Il s’est réjoui du niveau d’avancement du PRESAN KL, à travers l’OPIB et l’APEJ au profit des jeunes de sa localité et au service de l’augmentation de la production agricole.
Les jeunes de Baguineda, à travers leur porte-voix, Modibo Coulibaly, ont félicité le ministre Koïta pour les acquis engrangés dans le domaine de la jeunesse et de leur insertion avant d’égrener quelques doléances comme la réhabilitation de la maison des jeunes, l’aménagement d’un terrain de sport, etc.    
Le Directeur général de l’OPIB, Ndiougou Diallo, insistera quant à lui sur le bon fonctionnement du partenariat entre sa structure et ses partenaires dont l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes et le PRESAN KL. Un partenariat salué par le porte-parole des bénéficiaires, M. Coulibaly, qui a invité les jeunes du Mali à refuser toute autre aventure que celle d’explorer les opportunités locales et nationales.   
Pour sa part, le Directeur général de l’ONG Jeunesse Action Mali (AJA),  Amadou Baba Diarra, a décrit le déroulement de la formation qui s’étalera sur plusieurs semaines. Il sera question de réaliser plusieurs modules répartis entre l’initiation au machinisme agricole, l’utilisation et le  perfectionnement, l’exploitation, etc. Les jeunes pourront ainsi appréhender les différentes fonctionnalités d’un engin agricole, afin d’optimiser leur choix et leur utilisation, acquérir les bases de raisonnement pour élaborer et réaliser des chantiers de travaux agricoles, être en mesure d’optimiser la mise en œuvre des matériels agricoles quelques soient leurs classifications et leurs fonctionnalités, acquérir les bases de calcul pour évaluer les coûts prévisionnels d’utilisation à des fins d’analyses et d’optimisation. Mme Diallo Saran Diané, représentante du PRESAN KL dira que le projet est exécuté sur six sites répartis dans trois cercles de la région de Koulikoro et à travers six communes.
Les six communes concernées sont: Kaniogo, Karan, Maramandougou, Mandé, Nyamina et Baguinéda camp. Les sites concernés par les activités du PRESAN-KL sont Balanzan, Faragué, Figuiratomo,  Séguela, Koursalé et Baguinéda. Ces différents sites sont situés aussi dans les zones d’encadrement de l’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) et de l’Office du périmètre irrigué de Baguinéda (OPIB).
Le ministre Amadou Koïta a rappelé que le PRESAN-KL, d’une durée de 5 ans, bénéficie d’un financement d’environ 27,7 milliards FCFA dont une contribution importante du Gouvernement et des populations. Il contribue à l’allègement de la pauvreté et au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Région de Koulikoro, à travers l’accroissement sur une base durable de la production des filières rizicoles et horticoles, ainsi que les revenus des populations cibles par la maîtrise de l’eau et la valorisation des produits.
La convention entre le Projet et l’APEJ porte sur une enveloppe de 117,5 millions de FCFA financés par la BAD sur le Fonds Spécial Nigérian et axée sur la mise en œuvre des activités d’appui à l’insertion des jeunes à travers des  GIE de machinisme agricole dans les zones  de l’Office du périmètre irrigué de Baguinéda  en 2018 et de  l’Office de développement de la Vallée du Niger en 2019.
Selon le ministre Koïta, l’objectif du de ce volet  est d’identifier et sélectionner les jeunes pour la création des GIE, créer des GIE de machinisme agricole et former les  jeunes dans l’utilisation du matériel acquis pour la bonne marche de leur GIE. Dans ce cadre, 230 jeunes ont été sélectionnés pour la formation au terme de laquelle 68 jeunes ont été retenus pour l’utilisation du matériel de machinisme agricole et la constitution de quatre GIE qui seront dotés en kits adaptés. Il s’agit d’équipements de motoculteurs, de repiqueuses manuelles, de mini moissonneuses, de batteuses simples et manuelles et de décortiqueuses de riz.
En 2019, quelques 410 jeunes seront en outre sélectionnés et formés en machinisme agricole pour la constitution de cinq GIE au profit de 82 jeunes a également annoncé le ministre Koïta. C’est dans l’optique du développement du secteur rural et dans le cadre de la mise en œuvre des objectifs assignés par le Président de la République au Gouvernement que le Département de l’emploi travaille à dynamiser l’insertion des femmes et des jeunes dans les secteurs productifs tout en renforçant le tissu du secteur privé par l’entreprenariat surtout dans le secteur rural. 
En effet, le Mali est un pays à vocation agro-sylvo-pastorale par essence. Ses immenses potentialités agricoles n’attendent que d’être exploitées à hauteur de souhait pour garantir la sécurité alimentaire et générer de la plus-value commerciale. 
Avec12 millions d’hectares cultivables, sur lesquels 3,5 millions sont actuellement mis en valeur, un potentiel irrigable de 2,2 millions d’hectares, les barrages et équipements de retenues d’eau, ces potentiels agricole, piscicole et arboricole et cet immense cheptel, il n’y a pas de place pour le chômage pour les plus audacieux.
L’Etat pour sa part, dira le ministre, apportera tout son concours pour les assister, à travers les différents offices de développement agricole, les agences, projets et programmes dédiés à l’aménagement, l’irrigation, l’emploi et la formation professionnelle. 
Avant de prendre congé de Baguineda, le ministre Koïta a particulièrement salué le mouvement pionnier de Baguineda et a partagé son attachement à la mise en œuvre de la Politique nationale de la citoyenneté et du civisme.

Source: 22 septembre

Politique: Du rififi au sein du RPM : Les piques de Nancoman Keita à l’endroit de Bocari Tréta

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Le siège du RPM, sis à l’Hippodrome, en commune II du district de Bamako, est-il devenu un « rif », qui désigne une zone de combat, un lieu de bagarre, un lieu où se passe une échauffourée ? On est bien fondé à le croire.
Au lieu d’aider le pouvoir à réfléchir sur les dossiers brûlants du second quinquennat d’Ibrahim Boubacar Keita, des responsables du RPM préfèrent se crêper le chignon. En effet, le parti lui-même a cessé de fonctionner régulièrement au détriment d’un ensemble hétéroclite, appelé « Ensemble Pour le Mali ». Certains cadres du RPM qui ne sont pas impliqués dans les discussions de ce regroupement, censé représenter la Majorité présidentielle, manifestent de la jalousie ou tentent de saboter les décisions qui en sont issues.
C’est bien dans ce cadre que le 2ème vice-président du parti, Nancoman Keita, a rédigé un brulot, à l’intention des membres du bureau politique national du RPM. Ce texte très polémique, rendu public le 27 septembre 2018, est très agressif contre le directeur de campagne d’IBK, Bocary Tréta.
« Le constat affligeant d’une part de la campagne électorale, non structurée et mal outillée sur le terrain, aux présidentielles de juillet- aout 2018 et d’autre part du caractère irrégulier et flibustier des conférences d’investiture dans les sections au détriment des valeurs fondatrices du RPM, interpellent fortement sur l’avenir du parti ». Voilà les premiers mots de Nancoman Keita dans cette correspondance. Manifestement, il vise le président du parti et non moins directeur de campagne d’IBK, Bocari Tréta. Il enfonce le clou, en ces termes : « Déjà la transfiguration imprimée par le congrès en 2016, au lieu d’être porteuse, a plutôt conduit à s’interroger sur la capacité du parti à assumer son destin, au regard des attentes légitimes des citoyens. Pour mémoire, le parti a pu à peine éviter les déchirures à la veille du 4ème congrès, n’eût été la respectueuse doigtée  inhibant du camarade Ibrahim Boubacar Keita, alors président du parti. »
Nancoman Keita estime partager ce ressentiment d’amertume et de profond regrets avec beaucoup d’autres militants anonymes. Fort de ce constat, il réclame au BPN d’organiser sans délai une conférence nationale des cadres du parti. Il suggère que cette instance débatte de quatre points.
Le premier concerne l’état de santé du parti face à la quête nationale de paix sociale ; le suivi des dispositions politiques et organisationnelles de réhabilitation et de réorientation. Le troisième point porte sur l’adaptation du programme du parti et le renforcement de l’ancrage social du parti. Enfin, la promotion des ressources humaines en général, et du RPM en particulier.
Le 2ème vice-président a dénoncé, dans le cadre du processus de désignation des candidats aux législatives, « les dérives faisant du RPM un parti de récupération par des prédateurs intérieurs et extérieurs de tous horizons, avec la complicité intéressée des premiers responsables ». Là également, c’est le président du parti, Tréta qui est clairement visé. S’y ajoute le Premier Ministre SBM, lequel a accepté au sein de son parti des démissionnaires frustrés du RPM.
En tout cas, Nancoman Keita a ouvert les hostilités. Aussi, insiste-t-il sur la tenue d’un tel forum, le cas contraire augurerait de conjuguer le RPM au passé, selon ses propres termes et « autoriserait chacun à lever  les réserves de discrétion et de solidarité par rapport à son attachement au parti ».
EL hadj Chahana Takiou

Source: 22 septembre

Urgent/Gabon : ce qu’il faut savoir sur l’hospitalisation d’Ali Bongo à Ryad (Arabie Saoudite)

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Ali Bongo Ondimba a été hospitalisé en Arabie saoudite pour une « légère fatigue ». Ali Bongo Ondimba a été hospitalisé le 25 octobre à Riyad, en Arabie saoudite. Sans donner davantage de précisions, la présidence gabonaise évoque une « légère fatigue » du chef de l’État.

« Rien de grave. Il ne s’agit que d’une légère fatigue », a affirmé à Jeune Afrique une source au sein de la présidence gabonaise. Celle-ci n’a pas souhaité donner davantage de précisions concernant l’hospitalisation du chef de l’État. Selon l’agence de presse d’État saoudienne, citée par l’AFP, le prince héritier Mohamed Ben Salman a rendu visite jeudi 25 octobre à son homologue afin de prendre des nouvelles de sa santé.

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Contacté par Jeune Afrique le vendredi 26 octobre, la présidence n’était pas en mesure de dire si le chef de l’État était sorti de l’hôpital.

Ali Bongo Ondimba était arrivé dans la capitale saoudienne mercredi 24 octobre pour participer à une conférence sur les investissements. Le chef de l’État gabonais devait participer le jour-même à un des panels de l’événement, mais était finalement demeuré absent.

Oumou labelle.

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Ministère des Transports , atelier d’examen et de partage du rapport provisoire de l’étude sur l’évaluation du programme des pluies provoquées de 2006 à 2016.

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Le rapport provisoire de l’étude sur l’évaluation du programme des pluies provoquées de 2006 à 2016 est au centre des débats d’une rencontre d’échange. Ladite rencontre est organisée par le Ministère des Transports à travers l’Agence Nationale de la Météorologie (Mali Météo). La rencontre est présidée par le Ministre Soumana Mory COULIBALY.

C’est en septembre 2005 que le gouvernement de la république du Mali a adopté le programme de pluies provoquées. Son objectif est de contribuer à réduire notamment l’impact du déficit pluviométrique sur la campagne agricole pluviale. Les discussions au cours de cette rencontre, permettront de mettre au même niveau d’information les différents acteurs du domaine.
Dans son allocution d’ouverture, Mr Soumana Mory COULIBALY a félicité l’agence Mali Météo qui a menée cette année, 136 opérations de pluie provoquée dans 5 régions et le district de Bamako. Ces opérations permettront selon lui, d’assisterles agriculteurs pour un meilleur rendement. Si l’année dernière, le Mali a enregistré 9 millions de tonnes de céréales, pour 2018 ce chiffre pourrait évoluer (10 millions de tonnes de céréales).

Par ailleurs, les participants à cette journée d’échange vont se pencher sur le rapport provisoire de l’étude sur l’évaluation du programme des pluies provoquées de 2006 à 2016, et le projet de communication écrite.

Daouda Bakary koné

Source: croissanceafrique.com

Mali: Ministère des Transports : Une semaine dédiée à sensibilisation des usagers de la route.

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C’est parti depuis ce samedi matin pour la 15ème édition de la semaine nationale de la sécurité routière. C’est Ségou, la citée des Balazans, qui accueille l’événement présidé par le Ministre des Transports, en compagnie de sa collègue des Infrastructures et de l’Equipement. Il se tient sous le thème : « Conducteurs, protéger les usagers vulnérables sur la route, c’est bien possible ».

« Nos routes tuent, et l’accent doit être mis sur la sensibilisation des usagers ». Déclaration faite par le Ministre des Transports dans son allocution d’ouverture de la cérémonie. Mr Soumana Mory COULIBALY a profité de l’occasion pour donner quelques chiffres des cas d’accident de la route. En 2017, sur les 801 tués enregistrés sur les routes du Mali.
La région de Ségou vient en 3ème position avec 106, après Bamako avec 347, et Sikasso 151.
Les activités de cette édition de la semaine nationale de la sécurité routière sont axées sur la sensibilisation des acteurs et usagers de la route. L’activité phare est la formation et la sensibilisation notamment des chauffeurs et conducteurs sur les règles de la circulation routière, des personnes en situation de handicap.

Le Ministre des Transports a invité tous les participants aux sessions de formation à donner le maximum, car selon lui, c’est de la sauvegarde des vies qu’il s’agit.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: SEM.IBrahim Boubacar Keïta ,Président de la république à Kayes, ce mercredi 31 Octobre 2018.

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Kayes est une ville du Mali à 495 km au nord- ouest de Bamako, sur les rives du fleuve Sénégal. Elle est la capitale de la première région administrative. Pour sa première visite au sortir d’une élection victorieuse sur la base de son projet de société intitulé « Notre grand Mali avance » ou « Anw Ka Mali Be ka taa Gnè », Ibrahim Boubacar Keita y est attendu le 31 Octobre prochain.

Ce programme quinquennal 2018-2023 consacre une nouvelle offre politique qui s’inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis et l’ouverture de nouvelles perspectives aux maliennes et maliens. Il prévoit notamment la création d’emplois, de richesses et surtout une promotion du secteur privé dans le cadre de la mise en œuvre de politiques de facilité en faveur des investisseurs. L’amélioration du cadre de vie des populations est une priorité de premier ordre pour le Chef de l’Etat qui s’est engagé à améliorer sensiblement la couverture énergétique dans notre pays.

Résolument engagé dans le développement local à travers des mécanismes innovants et durables, le Président de la République procèdera à l’inauguration d’une unité de production d’électricité réalisée par la société Albatros Energy Mali SA dans la cité des rails.

« Nous nous emploierons à accroitre l’offre énergétique à travers la diversification des sources énergétiques et l’accroissement de l’accès des populations urbaines et rurales aux services énergétiques et à moindre coût. » Programme d’IBK

Au-delà de la création d’emplois, de la distribution d’une énergie propre, respectueuse de l’environnement, la réalisation de cette unité de production d’électricité d’Albatros Energy Mali SA est un exemple réussi de partenariat public-privé que le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, s’évertue à imposer comme facteur déterminant pour l’amélioration du climat des affaires.

Un partenariat Public-privé réussi en faveur de la production énergétique du Mali

Ce grand projet de développement que les pouvoirs publics ont initié en collaboration avec Albatros Energy Mali SA est une première. Sa mise en œuvre est la preuve éloquente de la pertinence de la vision du Chef de l’Etat pour un Mali émergent.

Albatros Energy Mali SA est une société IPP entièrement dédiée à la construction et à l’exploitation d’une centrale Thermique de 90MW à Kayes. Elle a signé une Convention de Concession de 20 ans avec l’Etat du Mali et un contrat d’Achat et de Fourniture d’Energie de la même durée avec la société Energie du Mali (EDM-SA).

La spécificité de ce projet, contrairement aux autres projets IPP (« Independent Power Producer »), est qu’il a été développé à partir du Mali par trois personnes, animées par un esprit entrepreneurial. Il s’agit de M. Koenraad Beckers, un expert en IPP en Afrique, Mme. Ruth Beckers, une experte en financement de projet et Amadou Sow, entrepreneur malien, ingénieur de formation.

La Centrale Albatros à Kayes est une centrale thermique fonctionnant au fuel lourd avec une capacité installée ISO de 90MW. Elle sera composée de six (6) moteurs de 15MW chacun. Les deux premiers moteurs sortiront du banc d’essai de Caterpillar Motoren GmbH en Allemagne le 15 décembre 2017. La puissance provenant des générateurs de la centrale est fournie vers deux transformateurs élévateurs de 87MVA qui seront implantés dans l’extension du poste de transformation électrique 225kV de Kayes/Médine.

La centrale est dotée d’une technologie de dernière génération. Elle sera la plus performante du Mali. Les installations de la centrale permettront de garantir la production d’un minimum de 578 GWH d’électricité par an, tout en respectant les normes environnementales internationales les plus récentes. Elle produira de l’électricité en base et augmentera de manière significative la capacité totale de production d’énergie installée au Mali tout en assurant un approvisionnement constant en électricité fiable.

Le coût totale du projet est de 84 milliards de FCFA. Son financement est basé sur les principes de financement de projet avec un apport de 30% par les actionnaires d’Albatros Energy Mali SA et 70% par les bailleurs de fonds.

Albatros Energy Mali SA a quatre actionnaires : Redox Power Solutions, qui représente les développeurs du projet (M. Amadou Sow, M. Koenraad Beckers et Mme. Ruth Beckers) ;
African Infrastructure Investment Managers (« AIIM »), un fond d’investissement sud-africain qui gère entre autres un portefeuille d’électricité de plus de 2,25 GW ; le Fond d’investissement du Danemark pour les pays en développement (« IFU »), une institution financière de développement du gouvernement danois ; et Burmeister & Wain Scandinavian Contractor (« BWSC »), une société d’engineering et de contracting danoise qui a construit plus de 150 centrales électriques dans le monde.

Les bailleurs de fonds sont constitués de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Banque Islamique de Développement (BID), la Coopération Islamique pour le développement du secteur privé (IDC), le Fonds OPEP pour le développement international (OFID), The Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et GuarantCo. Il faut signaler qu’il s’agit d’une combinaison innovante des financements Islamique et conventionnel.

La Banque Internationale pour le Mali (BIM-SA) met à disposition d’Albatros Energy Mali SA une ligne de crédit pour le financement du fonds de roulement et l’agent de sureté du projet. La société mère de la BIM-SA, Attijariwafa Bank joue le rôle de l’agent de crédit du projet.

En choisissant le HFO, qui est un combustible moins cher que le gasoil, et des moteurs de dernière génération avec une consommation spécifique très basse, Albatros Energy Mali est capable de produire le kWh à un tarif très compétitif.

L’Etat malien par l’intermédiaire du Ministère de l’Énergie et de l’Eau et du Ministère de l’Économie et des Finances a mis en place le cadre et les contrats indispensables (Convention de Concession, Contrat d’Achat et de Fourniture d’Energie, Accord Direct, etc.) pour le bouclage du financement en juillet 2017.

Ce premier projet IPP, développé par Redox Power Solutions avec l’accompagnement du Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République est un catalyseur et une incitation à des futurs PPP dans le domaine de l’énergie et des infrastructures au Mali.

En marge de l’inauguration de cette infrastructure, le Président de la République procèdera au lancement des travaux de rénovation d’un Centre de santé et d’un forage flambant neuf au grand bonheur des populations de la cité historique de Médine.

« L’accès aux services de santé de base à moindre coût, y compris la santé de la reproduction et la planification familiale, demeure une priorité pour mettre fin aux décès maternels évitables » a déclaré le Président Keita.

CE QU’IL FAUT RETENIR DE LA CENTRALE

La Centrale est située à 12 km de la ville de Kayes, à moins de 100km de la frontière avec le Sénégal. La puissance brute installée : 90.240 KWm ISO.

Le coût du Projet s’élève à environ 84 milliards de FCFA.

Elle se compose de six (6) moteurs de 15MW chacun et produira un minimum garanti de 578 GWH d’électricité par an, tout en respectant les normes environnementales internationales les plus récentes.

La centrale produira de l’électricité en base et augmentera de manière significative la capacité totale de production d’énergie installée au Mali tout en assurant un approvisionnement constant en électricité fiable.

Une Convention de Concession a été signé avec l’Etat Malien en 2010 ainsi qu’un contrat d’Achat et de Fourniture d’Energie avec EDM en 2016. La durée du contrat est de 20 ans.

Concernant le leadership et le pool bancaire, la situation se présente comme suit :
– Redox Power Solutions (Amadou SOW, Entrepreneur malien, Koenraad Beckers, Expert en IPP en Afrique et Ruth Beckers, Expert en financement de projet)
– Africa Infrastructure Investment Managers (Afrique du Sud)
– IFU (Danemark)
– BWSC (Danemark)
– Banque Islamique de Développement
– Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé
– Banque Ouest Africaine de Développement ;

IMPACTS SUR L’ECONOMIE DE LA REGION DE KAYES

– 514 emplois créés pendant la construction de la centrale thermique dont 139 emplois pour la seule commune rurale de Hawa Dembaya ;
– Salaires versés et autres revenus distribués : 1,7 milliards de FCFA.

– Autres incidences sociales :
• Réhabilitation complète du dispensaire Docteur Demba DIALLO et transformation d’un bâtiment annexe en maternité ;
• Programme de forages, de puits pour aider les populations avec un investissement de 66,5 millions de FCFA ;
• Possibilités de connexions de la centrale thermique avec les industries minières de la région qui permettront une réduction substantielle des coûts de production au bénéfice de ces unités.

LE DEUXIÈME PONT DE KAYES SORT DE L’EAU …
« Nous poursuivrons le vaste chantier du désenclavement intérieur et extérieur du pays, ainsi que le renforcement et la réhabilitation des infrastructures et des équipements » a promis IBK dans son projet de société.

Initié par le Chef de l’Etat, le projet de la construction d’un deuxième pont est une source de joie pour les populations de Kayes. La première région administrative de notre pays ne dispose que d’un seul pont qui relie les deux parties parties de la ville. Cette infrastructure a été rénovée à 2,3 milliards de francs CFA pour faciliter la fluidité du transport sur l’axe Dakar-Bamako.

Et l’histoire retiendra que ce point a été réalisé sous l’impulsion d’IBK alors qu’il était Premier Ministre du Président Alpha Oumar Konaré. Selon les statistiques douanières, une moyenne de 500 camions par jour passent par ce pont.

D’un montant de 58 milliards de francs CFA, le deuxième pont de Kayes viendra donc impulser une nouvelle dynamique au développement de la première région. D’autres projets d’infrastructures routières dans la région de Kayes sont en cours de matérialisation. Il s’agit, entre autres, de la route Sadiola-Kéniéba, celles de Kita-Toukoto-Bafoulabé avec la construction de deux ponts et de Nioro-Yélimané-Dialaka. C’est dire que sous l’impulsion du Chef de l’Etat, le désenclavement de la première région se poursuit à pas de géant.

Une autre bonne nouvelle pour la région de Kayes : sur instruction du Président Keita, et financés par le Budget national, les travaux de réhabilitation du tronçon Kati-Kolokani-Didieni ont débuté le 23 Octobre dernier. Il s’agit de la première phase de la réhabilitation de route Kati-Diéma-Kayes-Diboli.

REGION DE KAYES EN CHIFFRES : (Source : Rapport 2017 du Gouverneur de la Région)

Superficie : 120 760 km2 ;
– Population estimée : 2 517 000 habitants (2017) ;
– 7 Cercles : Kayes, Bafoulabé, Diema, Kéniéba, KITA, Nioro du Sahel et Yélimané ;
– Nombre de communes : 129 communes dont 12 urbaines ;
Richesses agricoles (2017) :
– Céréales sèches : 416 013 tonnes ;
– Riz : 33 890 tonnes ;
– Déficit céréalier global : 164 015 tonnes ;

Richesses minières (2017) : Production d’or : 35 tonnes ;
❖ Exportations (2017) :
– Or : 121, 2 milliards FCFA,
– Animaux vivants : 11,9 milliards FCFA

Quelques réalisations du Programme Présidentiel d’Urgences Sociales 2017 :

– 2 forages équipés à motricité humaine, dont 1 Nacoussiré (Commune de SERO, Cercle de Kayes), 1 à Nioro ville, Cercle de Nioro du Sahel) ;
– Travaux de renforcement des Systèmes d’Adduction d’Eau Potable des villes de Diéma et de Kéniéba ;
– Programme National de Mobilisation des ressources en eau : Réalisations d’Adduction d’Eau Potable et Assainissement dans les centres semi urbains en première région ;
– Réalisation d’un système d’adduction d’eau potable dans la localité de Samba Dramané, Commune de KAYES dont le coût est de 100 millions de FCFA ;
– Travaux de réalisations de 5 Systèmes Hydrauliques Villageoises Améliorés dans les Cercles de KAYES, Yélimané et Nioro du Sahel ;
– Travaux de réalisations de 5 Systèmes Hydrauliques Villageoises Améliorés dans les Cercles de Diéma, Nioro et Nara.

Koulouba, le 25 Octobre 2018

Le Directeur de la Cellule de Communication et des Relations de la Présidence de la République du Mali

M.Tiégoum Boubeye Maiga
Chevalier de l’ordre national

Par Croissancefrique.com

Mali: Communiqué de l’INPS

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Le Directeur Général de l’INPS informe les retraités et les bénéficiaires de pension qu’en vue du service régulier des pensions durant l’année 2019, ils sont invités à déposer les pièces

suivantes :

dans les agences principales des communes du district et dans les directions et agences

secondaires régionales au plus tard le 31 Décembre 2018 délai de rigueur :

-le certificat de vie du retraité ou du bénéficiaire de la pension ;

-Le certificat de non remariage pour les veuves ;

-Les pièces périodiques des enfants.

Le Directeur Général de L’INPS sait compter sur la bonne compréhension de toutes et de tous.

Bamako le 16 Octobre 2018 Le Directeur Général Adjoint Seydou Siaka Diarra

Dans les années 1990, il était en Algérie pour prêter main forte aux islamistes : la face sombre de Jamal Khashoggi

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PAR ALGÉRIEMONDEINFOS25 OCTOBRE 2018
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A cause de ses détails sordides, l’assassinat de Jamal Khashoggi dans l’enceinte du consulat de son pays à Istanbul est sans doute l’un des crimes d’Etat les plus abjectes de l’histoire contemporaine.

Mais la nature sombre du personnage, ses activités cachées et ses desseins politiques, très peu évoqués depuis sa disparition le 2 octobre, mériterait que l’on s’y arrête. C’est même fondamental pour tenter de comprendre l’enchaînement des événements et les réactions gênées des capitales occidentales ou celles plus conciliantes de certains pays arabes.

Présenté par la presse comme un journaliste farouchement opposé au régime de Riyad et qui milite pour la démocratie et la liberté de la presse dans le monde arabe, la vérité est qu’il s’agit d’un fervent partisan de l’Islam politique, proche des Frères musulmans, et qui a fondé une organisation pour relancer les « printemps arabes » partout où cela pouvait être possible, y compris en Algérie où la mayonnaise n’a pas pris.

Le dessein politique de Jamal Khashoggi est clair et assumé : œuvrer à l’avènement d’une gouvernance selon les préceptes de la charia dans l’ensemble des Etats du monde dit arabe, en privilégiant l’approche idéologique des Frères musulmans égyptiens.

Avant sa disparition, il était à la recherche de fonds pour financer son organisation secrète. Pour cela, il a notamment sollicité l’opposition djihadiste en Syrie et ce serait les dirigeants sollicités de celle-ci, eux-mêmes financés par l’Arabie saoudite, qui l’auraient « vendu » aux services de renseignement de Riyad.

Là se pose une question fondamentale : qui a été tué ? Le journaliste ? L’opposant au régime de Riyad ? Ou la barbouze qui travaillait en secret à déstabiliser des Etats –et pas seulement l’Arabie saoudite- en vue de favoriser l’arrivée au pouvoir du courant islamiste dont il partage l’idéologie ? Sans doute un peu des trois.

Le journaliste parce que, collaborant avec un journal américain de renom, sa parole avait du poids et de l’influence et on dit même qu’il aurait l’oreille des officiels américains ; l’opposant parce que le régime violent de Mohammed ben Salmane ne tolère aucune voix discordante comme le prouve la répression exercée y compris sur des membres importants de la famille régnante ; l’activiste international enfin, parce que Riyad a son propre projet pour le monde arabe et n’entend pas laisser quiconque, un Saoudien de surcroît, compromettre l’exercice de son influence et la réalisation de ses desseins.

On le voit, l’assassinat de Jamal Khashoggi n’est ni une simple affaire de violation des droits de l’Homme ni, encore moins, une question liberté d’expression et de la presse comme tendent à l’expliquer responsables politiques et médias occidentaux. Khashoggi n’était pas un journaliste comme les autres !

A l’aune de cette vérité, on peut comprendre les attitudes des uns et des autres. La Turquie, qui réprime elle-même ses journalistes et dont le régime actuel n’est pas un exemple de démocratie voyait d’un bon œil le « travail » de Khashoggi dans le dossier des « printemps arabes », elle-même ayant tenté ouvertement d’en prendre le leadership.

Son zèle, qu’il faut saluer tout de même lorsqu’il s’agissait de faire éclater la vérité, à charger le régime de Riyad dans cette affaire, largement relayé et amplifié par la chaîne qatarie Al-Jazeera, n’est ni innocent ni désintéressé. Il s’agit, entre autres, de saupoudrer sa propre image, largement ternie par une vague de répression sans précédent de l’opposition et de la presse.

A contrario, lorsque Riyad a reconnu l’assassinat de Khashoggi à l’intérieur d’une de ses enceintes diplomatiques, l’Egypte d’Al Sissi, par exemple, en prise avec le mouvement des frères musulmans et le terrorisme islamiste, a été prompte à apporter son soutien à la Maison des Al-Saoud et à saluer sa volonté de faire parler la vérité et la justice. C’est dire qu’au Caire, mais pas seulement, on ne voyait pas d’un mauvais œil la disparition du trublion.

Quant aux capitales occidentales, en particulier Washington, Londres et Paris, c’est davantage les conséquences de l’affaire qui les inquiète que l’affaire elle-même. Des preuves irréfutables de l’implication du Palais royal saoudien les contraindraient à revoir à la baisse les avantages qu’elles tirent d’une coopération juteuse avec le royaume wahhabite.

En un mot comme en cent, l’affaire est beaucoup plus compliquée qu’elle ne paraît. Affaire de justice et de droits de l’Homme certes, mais aussi, mais surtout, affaire de guerres secrètes aux implications géopolitiques insoupçonnables.

M.A. Boumendil

Mali: CSDM réçu en audience par le ministre de la sécurité et de la protection civile

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Ce jour 25 octobre 2018 s’est tenue une rencontre entre une délégation du CSDM conduite par son Président Cherif Mohamed Haidara et le Ministre de la Securité et de la Protection Civile.

Au cours de cette rencontre dans les locaux du Ministère, les discussions ont porté sur la problématique des documents administratifs pour les maliens de la diaspora, la prochaine tenue du forum international de la diaspora.

Le Ministre après écoute attentive des doléances du CSDM a remercié le Président et sa délégation et a promis de mettre tout en oeuvre pour l’amélioration de l’accès à ces documents tout en mettant en place les conditions d’une meilleure sécurisation afin de mieux sauvegarder l’image du pays.

Il a sollicité l’accompagnement du CSDM pour une meilleure information et sensibilisation de nos compatriotes dans la compréhension des efforts fournis par le gouvernement en vue de répondre à leurs besoins.

Il a confié à la delagation que bientôt, il va être possible à tous les maliens dans les ambassades et consulats de pouvoir accéder à des passeports et cartes d’identité biométriques.

David
Source: Croissanceafrique.com

Afrique: Rebranding Africa Forum

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Par Joseph Haro

Ouagadougou a abrité les 5 et 6 octobre 2018, la 5e édition du Rebranding africa forum placé sous le thème «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique».

Cette rencontre, qui s’est tenue pour la première fois sur le continent noir, a regroupé plus de 500 participants. La cérémonie d’ouverture était présidée par les chefs d’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré et ghanéen, Nana Akufo Addo et le Premier ministre nigérien.

Après quatre éditions hors de l’Afrique, le Rebranding africa forum (RAF) s’est déporté en terre africaine et c’est Ouagadougou qui a été choisi par les organisateurs pour abriter ce rendez-vous des experts, personnalités et consultants sur la marche du continent.

En effet, la capitale burkinabè a accueilli les 5 et 6 octobre 2018 dans la salle de conférence de Ouaga 2000, plus de 500 participants qui ont réfléchi aux «Défis et opportunités de l’économie verte en Afrique».

Le RAF 2018 a été présidé par les présidents burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, ghanéen, Nana Akufo Addo et Mahamadou Issoufou du Niger, représenté par son Premier ministre, Brigi Rafini. Le fondateur du RAF, Thierry Hot, a d’entrée de jeu, fait savoir que l’équipe d’organisation de l’évènement se réjouit de sa tenue sur le continent. «Ce besoin d’enraciner le forum sur les terres africaines nous animait dès la conception du projet.

Cela a été rendu possible grâce à la convergence entre le projet de société du président du Faso et le support fondamental du RAF, bâtir une Afrique nouvelle, décomplexée », a-t-il soutenu. Concernant le thème, son choix a été dicté, selon M. Hot, par la conviction à la base que la transition écologique n’est pas un luxe réservé aux seuls pays développés.

Rebranding Africa Forum 2018 – Les rideaux sont tombés sur la 5e édition
L’économie verte passée au peigne fin au Rebranding Africa Forum 2018
Rebranding Africa Forum – Le président ghanéen et le Premier ministre nigérien à Ouagadougou

«Mais au contraire, nos pays doivent être plus offensifs sur ce terrain pour son avantage certain», a-t-il indiqué, tout en ajoutant qu’il va s’agir de convaincre les décideurs des secteurs public et privé aux vertus de cette nouvelle

économie soucieuse de durabilité. Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré pour sa part, a traduit sa reconnaissance aux organisateurs pour le choix porté sur le Burkina Faso.

«La pertinence et l’actualité du thème de la présente édition nous interpellent à conjuguer tous nos efforts sur le continent africain, la transition vers une économie verte et inclusive.

Il me plaît de noter que le Burkina Faso s’est d’ores et déjà engagé pour réaliser cette transition pour le bien-être de son peuple», a laissé entendre le chef de l’Etat.

Pour lui, l’Afrique comme les autres continents, fait face à des préoccupations environnementales qui menacent le développement. Il s’agit, a-t-il noté, de l’accélération du changement climatique, de la stagnation des rendements agricoles, de l’aggravation de la pénurie d’eau et de l’épuisement des ressources halieutiques, etc.

Une option privilégiée pour l’Afrique

Il a, par ailleurs, estimé que ces préoccupations obligent les Etats à être à mesure de répondre aux deux enjeux du XXIe siècle, à savoir la protection de l’environnement et la contribution à la vitalité de l’économie nationale, à travers la création d’emplois verts décents et la lutte contre la pauvreté.

«C’est pourquoi, il nous faut vaincre notre méfiance vis-à-vis du concept de l’économie verte afin d’œuvrer ensemble et de manière harmonieuse, pour un développement durable au profit de nos populations», a dit Roch Marc Christian Kaboré.

De son côté, son homologue ghanéen a salué le choix du thème, qui va avec le contexte actuel africain marqué par un taux élevé de chômage, une population jeune qui risque sa vie à la recherche d’un mieux-être.

«Les leaders devraient travailler à rendre leurs pays attrayants à travers notamment une économie moderne. Nous devons aussi donner de la valeur ajoutée à nos produits agricoles et miniers en créant des industries de transformation. C’est en cela que nous allons susciter de la richesse pour nos populations», a lancé le chef de l’Etat ghanéen.

Cependant, a-t-il soulevé, pendant que nous allons vers l’industrialisation, nous devons aussi œuvrer à protéger l’environnement, car sa dégradation est une menace pour notre existence.

A l’écouter, ce que les Africains vont faire de leur environnement va déterminer la qualité de leur vie. «Pour laisser à nos enfants un monde plus stable, notre continent doit également gérer de façon convenable ses ressources», a-t-il conseillé.

Le président d’International islamic trade finance corporation (ITFC), Hani Salem Sonbol, a rassuré que l’économie verte offre des opportunités aux Petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI) mais des emplois.

Ce dernier a confié que les actions de son organisation mettent l’accent sur la durabilité et la pérennité de l’environnement. D’énormes ressources existent, a-t-il souligné, dans le domaine de l’énergie renouvelable par exemple, mais celles-ci ne sont pas utilisées comme il le faut.

«Nous sommes disposés à aider les pays africains à mettre en place des stratégies pour mieux les utiliser», a promis le président de l’ITFC.

Source: Sidawya