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Industrialisation de l’Afrique: Kigali accueille la rencontre E-learning Africa en septembre

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Certains experts des technologies estiment que le monde se dirige vers une «quatrième révolution industrielle». Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les Africains? Cela signifie-t-il que les possibilités vont se multiplier et que l’Afrique va pouvoir devancer ses concurrents ou que nous approchons d’une catastrophe synonyme de perte d’emplois, de destruction des industries traditionnelles et d’une nouvelle ère d’exploitation de l’Afrique par les entreprises occidentales qui maîtrisent ces nouvelles technologies effrayantes ?
À l’occasion d’un débat organisé lors de la conférence eLearning Africa à Kigali, Rwanda, le 28 septembre 2018, des experts européens et africains discuteront des implications d’une potentielle quatrième révolution industrielle, qui verra la fusion des technologies gommer les frontières entre les mondes physique, numérique et biologique.
Le débat sera introduit par plusieurs intervenants, dont Bitange Ndemo de l’université de Nairobi, ancien secrétaire privé au ministère kenyan de l’Information et de la Communication; Donald Clark, universitaire, commentateur et entrepreneur en edTech; Maximilian Bankole Jarrett, radiodiffuseur, entrepreneur et ancien directeur de l’Africa Progress Panel de Kofi Annan; et Clarisse Iribagiza, PDG de la société rwandaise DMM.HeHe. Ils débattront de la motion suivante : «Ce parlement estime que l’Afrique n’a rien à craindre d’une ‘quatrième révolution industrielle’ et qu’elle doit au contraire saisir sa chance».
Le débat sera présidé par l’ancien parlementaire britannique, Harold Elletson, membre de l’Institute for Statecraft, dont nous avons recueilli les explications :
«La perspective que la technologie donne naissance à une quatrième révolution industrielle est un événement majeur pour les travailleurs, les citoyens, les entreprises et les gouvernements du monde entier. Ses implications potentielles en termes de croissance économique, d’emploi et de mode de vie sont énormes. Sera-t-elle positive pour l’Afrique ? Personne ne le sait encore. Il s’agit incontestablement d’une grande opportunité, mais qui présente aussi de nombreux dangers. Une chose est sûre : nous devons y réfléchir et nous y préparer.
«Le débat organisé par eLearning Africa incitera les gens à réfléchir. Nos intervenants, qui sont tous très éloquents et expérimentés, débattront avec ardeur. Maximilian Bankole Jarrett et Donald Clark aiment beaucoup polémiquer. Ils ne ménageront pas leurs adversaires. Et Bitange Ndemo est un renard rusé, qui maîtrise parfaitement les débats de style parlementaire. La session promet d’être particulièrement vivante, intéressante et distrayante».
eLearning Africa organise l’événement sous la forme d’un débat parlementaire, ce qui signifie que les membres du public (le parlement) ont la possibilité d’exprimer leur point de vue après les interventions des principaux orateurs. Les débats seront suivis d’un vote.
Organisée du 26 au 28 septembre, eLearning Africa est la plus grande conférence africaine sur les TIC pour l’éducation et la formation. Elle a lieu cette année sous l’égide du gouvernement rwandais et comprendra notamment, le jour de l’inauguration, une table ronde des ministres africains de l’Éducation, de l’Information et de la Communication.
eLA organise également une grande exposition de nouveaux produits, services et formations.
eLearning Africa est le principal événement consacré aux TIC appliquées à l’enseignement, à la formation et au développement des compétences en Afrique. La conférence rassemble des politiques de haut niveau, des décideurs et des professionnels de l’éducation, de l’entreprise et du gouvernement. En 12 ans, eLearning Africa a accueilli 16 228 participants provenant d’une centaine de pays, dont plus de 85 % du continent africain. Plus de 3 300 orateurs se sont exprimés sur pratiquement tous les aspects des technologies appliquées à l’apprentissage et au développement des compétences.
Pathe TOURE

Source: lejecom

Troisième édition de l’Africa 2018 Forum: Charm el-Cheikh accueille l’événement en décembre

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Selon un communiqué, le ministère égyptien des Investissements et de la Coopération internationale et l’Agence régionale des investissements du COMESA ont confirmé aujourd’hui les dates du Forum Africa 2018, qui sera une occasion inégalée pour les participants de promouvoir le commerce et les investissements sur le continent.
Le Forum, sous le haut patronage de S.E. Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République arabe d’Égypte, aura lieu les 8 et 9 décembre 2018, à Charm el-Cheikh, en Égypte.
Le Forum sera le plus grand événement rassemblant des personnalités du monde des affaires et des gouvernements, notamment des responsables politiques, des capitaines d’industrie, des financiers, des industriels de premier plan et de jeunes entrepreneurs d’Afrique et d’ailleurs.
Avec l’Égypte, qui présidera l’Union africaine à partir de 2019, le Forum contribuera à définir les priorités du secteur privé pour l’an prochain. Le thème du Forum cette année – « Un leadership audacieux et un engagement collectif : Stimuler les investissements intra-africains»-reflète la nécessité pour les responsables politiques et le secteur privé de collaborer plus étroitement et de prendre des mesures fermes afin d’accélérer le développement du continent.
Les organisateurs ont annoncé que cinq chefs d’État avaient déjà confirmé leur participation au Forum, dont le nouveau Président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, et le Président nigérien Mahamadou Issoufou, qui s’est activement engagé pour inciter d’autres chefs d’État africains à signer l’accord de libre-échange continental africain (ZLEC).
Cette année, le Forum accueillera des femmes qui stimulent le changement sur le continent et leur permettra de se mettre d’accord sur des mesures claires à mettre en œuvre pour faire davantage entendre leur voix et participer plus activement au processus de prise de décision, que ce soit dans les gouvernements ou dans les entreprises.
Un communiqué sera présenté aux chefs d’État présents soulignant leurs principales inquiétudes et aspirations. Comme l’an dernier, la Journée des jeunes entrepreneurs donnera aux étoiles montantes du continent la possibilité de rencontrer divers investisseurs et de perfectionner leurs compétences dans le cadre d’ateliers animés par des experts dans leur domaine.
Au sujet du Forum, S.E. Dr. Sahar Nasr, ministre égyptien des Investissements et de la Coopération internationale, a réitéré la volonté de son pays de créer une vision unifiée pour promouvoir la coopération économique entre les nations africaines : «Le Forum vise à développer le commerce intra-africain et les investissements pour le profit de tous les citoyens de ce continent. Le vaste programme de réformes socio-économiques de l’Égypte qui transformera notre pays continue de progresser, parallèlement aux efforts réalisés pour accélérer le développement durable de l’Afrique grâce à l’accroissement du commerce transfrontalier sur le continent» .
Heba Salama, directrice de l’Agence régionale des investissements du COMESA, a, quant à elle, souligné le rôle important de cette communauté économique : «Le COMESA, qui regroupe aujourd’hui 21 pays suite à l’adhésion de la Tunisie et de la Somalie cette année, continue de jouer un rôle clé dans l’intégration économique de l’Afrique. En tant que l’une des communautés économiques régionales les plus influentes d’Afrique, nous devons nouer le dialogue avec les chefs d’entreprise et les investisseurs» .

Pathe TOURE

Transport : Le Port Autonome de Cotonou renforce son partenariat avec le Conseil Malien des Chargeurs

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Dans le cadre de la coopération internationale, le Port Autonome de Cotonou renforce son partenariat avec le Conseil Malien des Chargeurs (CMC). Un partenariat qui a permis d’assurer le ravitaillement en produits de première nécessité des populations des régions nord du pays.
A propos de la consolidation de l’axe Cotonou – les régions du nord du Mali en passant par Mopti, M. Jonathan Attiogbe, représentant du Port Autonome de Cotonou au Mali, indique que bon nombre de produits vivriers sont acheminés depuis le port de Cotonou au Bénin pour ravitailler les principales villes du nord du Mali. « Ainsi, on peut citer entre autres : Mopti au centre du pays, en passant par Gao qui est le centre des régions du nord, sans oublier Tombouctou et Kidal, des agglomérations dans le septentrion malien », a-t-il indiqué. Avant de souligner l’importance de cet axe. Surtout qu’une grande partie de la terre malienne est située dans la bande sahélo-saharienne ; et que le Mali n’a aucun débouché sur la mer.
À l’en croire sur la situation douanière, il y a moins de poste sur cette voie. Ce qui permettra alors aux commerçants d’arriver à destination avec leurs bagages en toute liberté et sécurité, a-t-il rassuré.
Par ailleurs, M. Minankourou Daou, membre du Conseil Malien des Chargeurs, s’est dit satisfait du désenclavement du nord du Mali en produits des denrées alimentaires et d’autres unités à valeurs inestimables dans la vie humaine. « Je dirai tout simplement qu’aucun sacrifice n’est de trop surtout quand il est question de subsistance de l’homme. Et c’est pour cela que le gouvernement malien travaille à améliorer l’accès », a fait savoir M. Daou.
Il faut noter que cela permettra d’augmenter le volume au niveau du ravitaillement de la population malienne en produits alimentaires, nutritionnels, esthétiques et industriels.
Mahamane Maïga

Source: lejecom

Banques : La BNDA contribue à plus de 2 milliards FCFA pour la réalisation de la centrale photovoltaïque de 50 MW à Kita

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L’information a été donnée par Moussa CAMARA, chargé de communication à la Direction générale de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA). La cérémonie de signature des conventions de garantie et de tenue de compte relatives au financement du projet d’implantation et d’exploitation d’une centrale photovoltaïque de 50 MW à Kita, par l’entreprise AKUO Kita s’est déroulée, le mercredi 29 août 2018, dans la salle de réunion de la banque verte. Elle était présidée par le Président du Conseil d’Administration de la BNDA, M. Moussa Alassane DIALLO, en présence du Directeur Général, M. Souleymane WAIGALO et des membres du comité de Direction et du Directeur Afrique de AKUO Energy, M. Pierre Antoine BERTHOLD.
Selon le chargé de communication, le coût du projet est d’environ 52 milliards de F CFA cofinancé par des bailleurs privés européens de grande renommée, la Banque Ouest Africaine de Développement(BOAD) et la BNDA. Ce projet qui est appelé à être le premier du genre en Afrique de l’Ouest contribuera à conforter substantiellement le potentiel énergétique du Mali.
En effet, a-t-il rappelé, la société AKUO KITA SOLAR a signé le 21 octobre 2015 une convention Build Own Operate and Transfer (BOOT) avec la République du Mali en vue de l’implantation et l’exploitation d’une centrale photovoltaïque à Kita dans la région de Kayes au Mali. Ainsi, la BOAD a reçu mandat de l’investisseur pour l’arrangement du financement de la partie en FCFA soit 13 milliards 100 millions de F CFA. C’est dans ce cadre que la BNDA, a été retenue suite à un appel à concurrence comme banque locale, qui participe au financement de cet important projet de développement du Mali. Elle assure divers rôles dans la structuration du crédit : financement direct ; garante de bonne fin en faveur d’EDM-SA ; banque teneuse de compte, d’agent des sûretés et, optionnellement, agent des facilités dans le cadre de la convention de crédit, a expliqué Moussa CAMARA.
Avant de préciser : « l’intervention de la BNDA dans ce schéma de financement en énergie propre cadre bien avec sa politique de financement du développement et celle de
responsabilité sociétale qu’elle mène depuis quelques années ».
Mahamane Maïga

Source: lejecom

Afrique : LES PTF considère la promotion de la filière cajou comme une opportunité d’apporter une contribution durable au développement des pays producteurs

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L’ensemble des partenaires techniques et financiers (PTF) considère la promotion de la filière cajou comme une opportunité d’apporter une contribution durable au développement des pays producteurs africains, a appris le journal de l’économie malienne (LEJECOM).
L’information a été donnée par le représentant des PTF de la filière cajou, M. Florian Winckler, au cours d’une interview, en marge de la deuxième réunion des ministres du conseil international consultatif du cajou (CICC). Selon lui, l’engagement des PTF se traduit dans des investissements de plus en plus importants dans la filière. Selon les dernières estimations réalisées, le montant total des investissements en 2017 serait de plus de 110 millions d’euros. Cela représente presque trois fois le montant des investissements en 2009. La consommation et la demande mondiales augmentent et pour répondre à cette demande, la production africaine doit croître en moyenne de 10% par an. En outre, l’Afrique est devenue le plus grand producteur mondial de cajou, avec plus de 50% de la production.

Amadou Idrissa Dia

Source: lejecom

Bons du Trésor : La Côte d’Ivoire sollicite 30 milliards de FCFA sur le marché financier

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Un communiqué de l’agence de gestion et de planification de la dette UMOA-Titres informe que la Direction générale de la comptabilité publique et du Trésor de la Côte d’Ivoire va lancer sur le marché de l’Union monétaire Ouest Africain(UMOA), une émission par adjudication de bons assimilable du Trésor pour un montant de 30 milliards et portant sur une durée de 91 jours .
La date de dépôt des soumissions est fixée au mardi 11 septembre 2018 à 10h30 minutes . La valeur nominale unitaire est de 1 million et le taux d’intérêt est multiple. Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au mardi 11 décembre 2018. Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons. Les revenus perçus sur les Bons et Obligations du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents en Côte d’Ivoire. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence.
La présente émission de Bons Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Premier producteur et exportateur mondial de Cacao , l’économie ivoirienne est basée dur l’agriculture et les services avec un secteur industriel relativement diversifié et dynamique.
Pour rappel, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives(ONC) aux spécialistes en valeur du trésor, habilités de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Pour plus d’informations, merci de visiter :
https://drive.google.com/file/d/1XJICzFzWFgR48P_6xFETCx6fTfyUEbj_/view
Aissatou Traore

Assurances bleues CNAR: Réaliser un chiffre d’affaires de 6 milliards de FCFA en 2018

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C’est le défi qu’ambitionne de relever la direction générale de la compagnie d’assurance ‘’Les Assurances bleues CNAR’’ qui a tenu, le samedi 1er septembre 2018, la première session de son conseil d’administration couplée à l’Assemblée générale ordinaire.
Les travaux se sont déroulés au Conseil national du patronat du Mali (CNPM), sous la présidence du président du Conseil d’administration, Mamadou Sinsi COULIBALY, en présence du directeur général de ‘’Les Assurances bleues’’ Léopold KEITA et les membres du Conseil d’administration.
On note des résultats appréciables, en dépit de la situation difficile au Mali. En effet, le directeur audit interne de la société, Karim SANOGO, a indiqué qu’en 2017 la société ‘’Les Assurances bleues CNAR’’ a réalisé un chiffre d’affaires de 5, 3 milliards de FCFA. Ce chiffre d’affaires est en hausse de 11% par rapport à 2016. En 2017, nous avons réalisé un total bilan de 9, 585 milliards de FCFA », a précisé le directeur audit interne.
Concernant les payements de sinistres, M. SANOGO a fait savoir que la société a payé 1,5 milliards de FCFA en 2017. Pour cette année 2018, la société prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 6 milliards de FCFA et 2 milliards de FCFA pour le payement des sinistres. Selon lui, à l’image du chiffre d’affaires engrangé, le nombre de clients inscrits à la société a considérablement augmenté. Il explique cette augmentation par l’environnement économique du pays, avec près de 6% de croissance économique depuis 2013-2014, auquel s’ajoute la qualité du service offert par la société à ses clients.
Le directeur audit interne a signalé qu’en 2018, la société est dans la dynamique de faire des réformes au niveau de l’organigramme et des produits. Cela, dit-il, dans le but de booster certaines branches d’activités, notamment la branche automobile, l’assurance transport des marchandises à l’importation…
Mahamane Maïga
Source: Lejecom

Changement à la tête de la société orange-mali : le directeur général Alassane DIENE admis à la retraite

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Après trois années de service comme directeur général d’Orange-Mali, Alassane Diène raccroche. Il a été admis à faire valoir ses droits à la retraite, après de loyaux services rendus au Groupe France-Télécoms, actionnaire majoritaire de la Sonatel, laquelle est propriétaire de la licence Orange au Mali. C’est désormais Brelotte Ba qui aura la lourde responsabilité de diriger Orange-Mali. Ce jeune cadre, réputé homme de défis, a déjà fait ses preuves dans les pays où il a servi.

La Société de téléphonie Orange-Mali a désormais un nouveau directeur général. Il s’appelle Brelotte Ba, désormais ex directeur général d’Orange Guinée d’avril 2017 à août 2018. Ce jeune cadre d’origine sénégalaise, âgé de 45 ans, succède désormais à Alassane Diène, qui a fait valoir ses droits à la retraite après de loyaux services rendus à la Sonatel et au-delà, au Groupe France Télécoms. Il a passé trois années à Bamako, notamment à la tête d’Orange-Mali.

Le nouveau patron qui a déjà pris fonction est diplômé de l’Ecole Polytechnique de Paris et de la très réputée Ecole Française des Ponts et Chaussées. C’est en 2001 qu’il a rejoint le Groupe France Télécom-Orange. Cadre valable, Brelotte Ba a occupé plusieurs postes de responsabilité. Il fut directeur du Contrôle de gestion de la Sonatel, directeur marketing d’Orange-Mali en 2007, avant d’être directeur général d’Orange Bissau, une année plus tard.

De 2012 à 2017, Brelotte Ba fut directeur général d’Orange Niger avant d’être porté à la tête d’Orange Guinée, jusqu’à sa nomination comme directeur général d’Orange-Mali.

D’ores et déjà, le nouveau patron de la Société de téléphonie affiche de grandes ambitions. Il s’agira pour lui d’apporter sa touche dans le cadre de l’organisation et la gestion de cette entreprise reconnue citoyenne, dans le but de mieux satisfaire les abonnés.

En 2016, il a été distingué parmi les personnalités économiques qui ont marqué Business Challenge, notamment à travers sa contribution à la mise en place de l’écosystème nécessaire au développement des jeunes entreprises.

En tout cas, l’arrivée de ce jeune polytechnicien à la tête d’Orange-Mali a été bien accueillie puisqu’il est réputé être un homme de défis.

El Hadj A.B. HAÏDARA

Femme battante: Mme Diawara Mariam une amazone nommée Marraine de l’association KEWALE NI SABALI, à propos du développement du cercle de Kolondièba « Après la route, on va chercher à avoir l’énergie et ensuite l’eau » dixit.

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Lors d’une interview accordée jeudi dernier , Mme Diawara s’est exprimée au micro de croissanceafrique.com pour répondre ces quelques questions suivantes:

Croissanceafrique: Nous avons constaté qu’à la maison,au service,au village,les gens parlent de vous. Ils disent que Mme Diawara est gentille. Qu’en pensez vous ?

Mme Diawara: Ce que je peux dire par rapport à cela. C’est que dans la vie ,on naît bon et on naît méchant. Si on naît bon,on ne peut pas être méchant. J’ai surtout hérité ça de mon père qui aimait tout le monde. Toute personne qui vient de son village, automatiquement était son parent. Le fait même d’être le même nom, directement tu étais son parent. Donc moi j’ai été élevé sous ses pieds avec ses conseils . Vraiment ce que je peux dire,c’est que j’ai hérité cette gentillesse de mon père. IL me disait que ma fille tout ce que tu peux faire pour quelqu’un sans que ça te dérange ,il faut le faire . Il ne faut jamais faire quelque chose à quelqu’un pour attendre la récompense. Il faut le faire à cause de Dieu. Tout compte fait,un jour tu seras récompensé par les biens faits. Sinon quand tu fais le bien à quelqu’un en pensant sur le retour immédiat,tu seras déçu. Il ne faut jamais compter sur le retour immédiat. En tout cas, que ça soit même après toi, le résultat va tomber un jour. C’est pourquoi j’essaie d’être comme lui-même ,comme mes mamans. Et alors,je souhaite aussi que tous mes progenitures ,mes enfants,mes petits fils et filles soient encore comme mon père.

Croissanceafrique:Pouvez- vous nous rassurer si vous êtes prêts à relever le défi du cercle de kolondieba,et comment?

Mme Diawara: Bon! Je prie Dieu pour avoir une longue vie et de la bonne santé afin de pouvoir relever ce défi . Je me profite de l’occasion pour dire aux jeunes, aux femmes et aux ressortissants du cercle de kolondieba que c’est pas sorcier d’avoir un cercle qui se suffit à lui-même. Cela demande seulement de bien travailler et être capable d’achever les travaux qui sont en cours. Nous souhaitons relever le défi du cercle de kolondieba en commençant par l’infrastructure. Dieu merci ! À cause du président IBK qui a décidé de réaliser la route de kolondieba. Après la route,on va chercher à avoir l’énergie et ensuite l’eau. C’est les trois facteurs qui sont la base du développement durable . Partant de cela, la population de la dite localité va bien travailler la terre. Le résultat,nous le verrons bien. Je vois d’autres femmes qui viennent de tous les points du Mali pour venir acheter les condiments frais à Bamako et les revendre chez eux. Pourquoi pas les femmes de kolondieba? J’ai vu Monsieur le président de la république en train de décorer les femmes partout au Mali. Pourquoi pas les femmes de kolondieba? Je souhaite que les femmes de kolondieba soient parmi celles-ci.

Croissanceafrique: En tant que la marraine de KEWALE ANI SABALI pour la solidarité et le développement(KSSD). Que comptez vous faire pour l’avancement de la dite association?

Mme Diawara: Comme son nom l’indique KEWALE ANI SABALI , il faut avoir un bon caractère. Il faut être patient. Il faut aussi être capable d’atteindre son objectif. L’association m’a nommé sans me consulter . Donc je souhaite que cette association ne s’arrête pas là où elle est aujourd’hui. Je souhaite qu’un jour l’association KEWALE ANI SABALI soit un grand projet qui pourra au moins faire travailler les jeunes qui ont eu confiance en nous et qui croient à nous. C’est pourqu’un jour ces jeunes puissent dire Dieu merci ! Grâce à cette association, on est devenu quelqu’un . C’est sur cette base là qu’on est en train de tout faire pour l’avancement de l’association Kewale Ani Sabali sur le plan national et international.

Croissanceafrique: Avez vous un message de paix à lancer à l’endroit de la population du Mali?

Mme Diawara: Je demande à tous les maliens et toutes les maliennes de prier pour la paix et la stabilité au Mali. Que les fils et filles de ce pays puissent se donner la main pour un avenir meilleur et durable.

Qui est cette dame?

Née à kolondieba dans une famille noble et responsable dans la famille kondé, Mme Diawara Mariam konde est communément appelée la bonne maman des enfants traduite «Dew Bagnouma» en bambara.

Mariam konde«kagni», est une expression utilisée très fréquemment par ses proches et collaborateurs, ses connaissances et collègues de travail et ses cohabitants. C’est cela qui justifie bien sa gentillesse et son honnêteté.

Elle a été toujours sollicité sur la base de la sérénité et du savoir faire. Jusqu’au jour où nous sommes ,Mme Diawara reste toujours une femme extrêmement engagée dans les activités du développement économique, social et culturel du Mali et plus particulièrement du cercle de kolondieba.

Vomme on le dit, la «Dew Bagnouma »répond le critère d’une dame de fer. La paix ,stabilité et la solidarité est un aimable élément essentiel au coeur d’elle. L’autosuffisance alimentaire serait une priorité des priorités pour la bonne maman des enfants. Aujourd’hui, Mme Diawara Mariam konde faite la fierté de l’ensemble de la population du cercle de kolondieba.

Sur le plan intello-professionnel , l’ inspectrice est le fruit des grandes écoles et des Universités, notamment : l’école nationale des administrateurs ( ENA), l’école centrale de l’industrie du commerce et de l’administration( ECICA),et l’institut universitaire générale(IUG). Mme Diawara Mariam kondé a occupé plusieurs postes au sein du trésor depuis 1982 à nos jours: De 1982-92, elle occupa l’agence centrale comptable du trésor( ACCT),la recette générale du district(RGD)de 1992-1995, la tresorerie générale du trésor de1995-98 ou l’agence centrale comptable du trésor(ACCT)de 1998-2002,de 2003-2013 agent comptable à l’ORTM,de 2013-2014 au trésor à l’ACCT. Et ensuite de 2014-2016 DAF à l’agence bassin du fleuve Niger et de 2016-2018 agent comptable à l’ORTM.

Sibiry KONATE
Par croissanceafrique.com

Gabon : le Fonds d’investissement stratégique et une firme chinoise s’associent dans un projet de centrale hydroélectrique

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(Le Nouveau Gabon) – Le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et Tebian Electric Apparatus Stock Ltd (TBEA), une entreprise chinoise spécialisée dans les énergies éoliennes et solaires, investiront conjointement dans la construction d’une centrale hydroélectrique au Gabon.

Les montants qui seront apportés par chacune des deux parties n’ont pas été dévoilés. A la différence de plusieurs engagements chinois en Afrique, ca sera de l’investissement direct étranger et non le financement par la Chine d’une infrastructure construite au Gabon, via un endettement.

Rappelons que les travaux de construction de cette centrale avaient été engagés en 2010 et s’étaient interrompus trois années plus tard. Le Fonds gabonais d’investissement stratégique qui participe à ce projet est un organisme étatique mis en place en 2012 pour aider le pays à développer de nouveaux projets qui génèreront des revenus provenant des secteurs d’activités autres que le pétrole.

Chamberline Moko

Source: NouveauGabon