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coopération Mali-Chine: Xi Jiping invite IBK à effectuer une visite d’Etat

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Le President de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita , a rencontré dans l’après du 31 Août 2018 au Grand Palais du Peuple son Homologue Son Excellence Monsieur Xi Jiping de la République Populaire de Chine dont il est invité d’honneur à effectuer cette visite de travail de 72 heures dans son pays.

Au cours de cet entretien de haut niveau, les deux Présidents ont réaffirmé l’estime qu’ils portent l’un envers l’autre. Ils ont également rappelé les liens historiques d’amitié qui unissent nos deux pays et nos deux peuples . Le Chef de l’Etat a rappelé à son Homologue que le Mali a été un des pays pionniers qui a beaucoup contribué à l’obtention par la République Populaire de Chine d’un siège de membre permanent au niveau du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et il a également rappelé la grande solidarité que le Mali n’a cessé d’apporter à la Chine quand elle combattait pour son indépendance et son intégrité.

Pour sa part , le Président Xi Jiping a remercié IBK pour avoir accepté de répondre à son invitation à seulement quelques heures de son investiture pour son second mandat à la magistrature suprême du Mali. Il a profité de l’occasion pour assurer IBK du soutien de la République Populaire de Chine . Xi Jiping a également évoqué certains domaines de coopération tels que les questions relatives à la sécurité et à la lutte contre le terrorisme, les questions relatives à la réalisation de certaines grosses infrastructures telles que la phase II de l’université de Kabala, et a également parlé de la volonté de la République Populaire de Chine d’aider le Mali dans la transformation locale du coton pour que le pays puisse générer une plus value.

Xi Jiping avant de terminer son intervention a bien voulu inviter lancer IBK à effectuer une visite d’Etat en République Populaire de Chine . IBK, a accepté cette invitation solennelle , et la date sera fixée de commun accord par voie diplomatique.

Juste après sa rencontre avec Xi Jiping , IBK s’est entretenu avec le Président de l’Assemblée Populaire nationale à qui il a expliqué la substance de sa rencontre avec Xi Jiping quelques minutes plus tôt au Grand Palais du Peuple. Le President de l’Assemblée Populaire nationale s’est senti ému et très proche du Mali surtout avec les problèmes que le pays traverse en ce moment difficile de son histoire, et les efforts qu’il ne cesse de déployer pour pouvoir rétablir la paix et la sécurité. IBK en prenant la parole a rappelé à son interlocuteur que malgré la situation sécuritaire du moment, le Mali est tout de même premier pays producteur de coton graine en Afrique, troisième pays producteur d’or en Afrique . IBK a profité de l’occasion pour rappeler également que l’Etat a consenti de gros efforts en investissant 15% de son budget national dans l’Agriculture , ce qui a valu au pays de réaliser une grande production céréalière contribuant ainsi à la sécurité alimentaire du pays.

Madou’s Camara/CCOM/koulouba

Le « Brexit » : à terme, une opportunité à saisir pour les pays africains

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EU Chief Brexit Negotiator Michel Barnier (R) and Britain's Secretary of State for exiting the European Union -Brexit Minister- Dominic Raab (L) shake hands after a joint press conference after their meeting at the European Commission in Brussels on August 21, 2018. (Photo by JOHN THYS / AFP) (Photo credit should read JOHN THYS/AFP/Getty Images)

(Ecofin Hebdo) – Deux ans après la victoire du « oui » à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), le paysage économico-politique européen change à un rythme plus ou moins lent. En effet, si le gouvernement au pouvoir à Londres n’est plus le même depuis la démission de l’ancien premier ministre David Cameron, le pays peine toujours à trouver un accord « équitable », avant d’acter sa sortie de l’UE.

Cependant, avec le début de la tournée africaine de la nouvelle patronne du 10 Downing Street, une question brûle les lèvres de la plupart des économistes du continent : le Brexit pourrait-il représenter une opportunité économique à saisir par les pays africains ?

Comprendre les enjeux économiques qui entourent le Brexit pour les pays africains, impose de connaître l’état des relations économiques qu’entretient Londres avec le continent, ainsi que l’impact que pourrait avoir sa sortie de l’UE sur les économies africaines.

Une politique africaine tardive

Après l’accession des pays africains à la souveraineté internationale, les relations économiques entre le Royaume-Uni et les nations africaines se sont assez peu développées, contrairement à celles qu’entretenaient ces Etats, avec d’autres anciens colonisateurs comme la France, la Belgique ou même l’Italie.

GB UE

Le Royaume Uni peine toujours à trouver un accord « équitable »

Alors que de nouvelles relations comme la « Françafrique » ont été établies pour impulser une nouvelle dynamique aux anciennes relations « Métropoles-Colonies », le Royaume-Uni a, pendant longtemps, décidé de ne pas mener une réelle politique africaine. L’essentiel de l’aide britannique était dirigée vers le Nigéria et l’Afrique du Sud, via le Commonwealth qui regroupe essentiellement les anciennes colonies de l’empire britannique.

C’est seulement à partir de la fin des années 90 marquées par l’arrivée au pouvoir de l’ancien premier-ministre Tony Blair, que le pays montrera un réel regain d’intérêt pour les économies africaines.

C’est seulement à partir de la fin des années 90 marquées par l’arrivée au pouvoir de l’ancien premier-ministre Tony Blair, que le pays montrera un réel regain d’intérêt pour les économies africaines.

Dans les années 2000 les échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’Afrique, ainsi que les investissements britanniques dans continent noir ont connu un nouveau pic de dynamisme. Selon l’Africa Investment Report 2016, le pays s’est par exemple hissé à la deuxième place des investisseurs les plus prolifiques envers l’Afrique, grâce à une hausse de près de 50% du nombre de ses projets d’Investissements Directs Etrangers (IDE) en 2015. Si les exportations du pays envers l’Afrique restent peu importants, le Royaume-Uni fait partie des plus grands importateurs de produits issus du continent.

Si les exportations du pays envers l’Afrique restent peu importants, le Royaume-Uni fait partie des plus grands importateurs de produits issus du continent.

Néanmoins, malgré cette reprise progressive des investissements britanniques en Afrique, le pays de la Reine peine encore à se faire une place de choix, parmi les principaux partenaires commerciaux du continent. Même si les relations commerciales avec le continent ont atteint les 31 milliards de livres en 2017 (40,3 milliards $), le Royaume-Uni est encore loin derrière des pays comme la Chine (1er partenaire commercial du continent avec 170 milliards $ en 2017), les Etats-Unis, l’Allemagne ou même la France qui ont beaucoup plus tôt entrepris de booster leurs relations économiques avec les pays africains.

« La réalité est que les Chinois, les Français, les Indiens, voire même la Corée, le Japon et même l’Allemagne, ont tendance à avoir une réponse beaucoup plus proactive aux affaires en Afrique que ce que nous avons traditionnellement eu. » a déclaré à cet effet, Lord Paul Boateng, président de l’Africa Enterprise Challenge Fund.

« La réalité est que les Chinois, les Français, les Indiens, voire même la Corée, le Japon et même l’Allemagne, ont tendance à avoir une réponse beaucoup plus proactive aux affaires en Afrique que ce que nous avons traditionnellement eu. »

Et d’ajouter « Nous avons beaucoup de rattrapage à faire si nous voulons tirer le meilleur parti de cette occasion historique de refondre les relations entre l’Afrique et le Royaume-Uni ».

L’impact du Brexit sur les économies africaines

S’il est vrai que le Royaume-Uni n’est pas le partenaire commercial le plus important pour le continent africain, il serait imprudent de sous-estimer l’impact que pourrait avoir sa sortie de l’UE sur les économies du continent.

parapluie

Pour l’Afrique, le Brexit aura probablement un impact négatif à court terme.

Le principal élément pouvant expliquer cet impact, provient du fait que la plupart des accords commerciaux conclus par les pays africains avec Londres, l’ont été dans le cadre européen. Ainsi, une sortie du pays de l’UE, implique la résiliation tacite de ces accords, ce qui par ricochet devrait entraîner également leur renégociation. Ce processus étant généralement long, il devrait entraîner une baisse des échanges commerciaux entre les parties en raison de l’incapacité des accords précédemment conclus à rester en vigueur. Cela pourrait affecter plusieurs secteurs de l’activité économique des pays africains comme, par exemple, le commerce kenyan de roses, dont le Royaume-Uni est l’un des plus grands importateurs.

Une sortie du pays de l’UE, implique la résiliation tacite de ces accords, ce qui par ricochet devrait entraîner également leur renégociation.

D’un autre côté, l’aide au développement apportée par le Royaume-Uni aux pays africains, pourrait enregistrer une baisse, due à l’affaiblissement de l’économie britannique que pourrait induire sa sortie de l’UE. En effet, le pays qui est le troisième contributeur derrière l’Allemagne et la France au Fonds Européen de Développement (principal instrument de l’aide au développement de l’UE aux pays africains), pourrait décider de réallouer une part des 5,1 milliards $ qu’il s’est engagé à fournir au Fonds pour la période 2014-2020, à d’autres fins.
Enfin, les poids lourds de l’économie africaine comme le Nigéria, mais surtout l’Afrique du Sud, qui concentrent une bonne partie des investissements anglais sur le continent, pourraient connaître une baisse de leurs activités économiques. Pretoria, qui représente le principal partenaire commercial du Royaume-Uni sur le continent pourrait d’ailleurs subir les plus gros contrecoups du Brexit en raison notamment de la cotation de plusieurs entreprises sud-africaines aux bourses de Johannesburg et de Londres, ou encore en raison de la dépendance de plusieurs banques de la nation arc-en-ciel aux réserves de liquidités britanniques.

A terme, les perspectives économiques restent intéressantes pour les pays africains

Le Brexit, malgré toute l’aura néfaste qui semble l’entourer, pourrait bien regorger de perspectives économiques intéressantes pour les économies africaines.

Tout d’abord, sortir de l’UE implique pour le Royaume-Uni, de s’affranchir de sa contribution au budget européen. Ainsi, cette somme importante pourrait être utilisée pour conclure de nouveaux accords, plus directs avec les pays africains.

Aussi, le besoin pour Londres de trouver en Afrique, de nouveaux leviers pour sa croissance économique, pourrait être une réelle opportunité pour plusieurs pays du continent, d’impulser une nouvelle dynamique à leurs activités commerciales.

Le besoin pour Londres de trouver en Afrique, de nouveaux leviers pour sa croissance économique, pourrait être une réelle opportunité pour plusieurs pays du continent, d’impulser une nouvelle dynamique à leurs activités commerciales.

Les pays africains les plus dynamiques, pouvant se targuer de disposer de partenaires commerciaux solides comme la Chine, l’Allemagne et la France, qui bataillent pour la place de premier partenaire commercial du continent (en raison des énormes possibilités d’investissements qu’ils offrent), devraient se retrouver en position de force à la table des négociations des accords commerciaux post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Afrique. En cas de mise à mal des exportations africaines vers Londres, les économies du continent peuvent toujours se rabattre sur d’autres marchés (européens, asiatiques et de plus en plus africains) afin d’amortir le choc que cela pourrait faire subir à leur économies.

De plus, alors que la première ministre britannique a annoncé son intention de faire de son pays le premier investisseur du G7 en Afrique, dans un contexte où la concurrence est rude, les dirigeants africains pourraient se voir offrir l’opportunité de conclure des accords commerciaux beaucoup plus avantageux pour leurs économies.

Aujourd’hui le continent dispose de la plupart des matières premières dont ont besoin les industries européennes et anglaises pour fonctionner. Avec une population jeune, un marché intérieur de plus en plus dynamique et des perspectives de croissance assez optimistes pour les prochaines années, les pays africains ont aujourd’hui plus que jamais l’opportunité d’influencer le jeu des accords commerciaux, afin de générer le plus de profit possible pour leurs économies.

Moutiou Adjibi Nourou

L’industrie américaine du whisky Bourbon menacée par l’incertitude liée aux conflits commerciaux

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Afin de contrer les droits de douane imposés par les Etats-Unis, l’UE, le Mexique, le Canada et la Chine ont annoncé des tarifs punitifs sur le whisky Bourbon, l’une des boissons alcoolisées américaines les plus symboliques. Les producteurs et l’association attendent avec impatience la fin des incertitudes liées aux tarifs, car elles pourraient apporter une série d’effets négatifs tels qu’une baisse de production et des licenciements. Voici un reportage réalisé par le correspondant de RCI aux Etats-Unis, Zhao Xinyu.

De 1997 à l’été de cette année, l’Europe n’a pas imposé de tarifs douaniers sur les spiritueux importés des États-Unis. Le libre-échange a propulsé l’industrie américaine du whisky, dont 95% de la production provient de l’Etat du Kentucky. Dans cet Etat situé dans le centre-est des Etats-Unis, la valeur de la production annuelle est estimée à environ 8,5 milliards de dollars tandis que l’industrie contribue également à l’emploi, de 4 000 postes il y a 10 ans à 17 500 aujourd’hui. Les conflits commerciaux nuancent les perspectives du secteur.

Le représentant républicain du Kentucky à la Chambre des représentants des États-Unis Andy Barr avait déclaré lors d’une audition au Congrès: «En tant que région productrice du bourbon américain, mon Etat, le Kentucky, représente un volume d’exportation de 450 millions de dollars en 2017, dont 200 millions sont destinés aux pays européens. Ces dernières années, le marché du whisky Bourbon connaît une croissance record. Une guerre commerciale élargie nuit non seulement à cette industrie emblématique du Kentucky, mais aussi aux familles agricoles, aux fournisseurs et au tourisme local. »

L’industrie américaine du whisky Bourbon menacée par l’incertitude liée aux conflits commerciaux

Le Congrès américain a adopté une loi en 1964 pour établir les normes du Bourbon. Seul le whisky brassé aux États-Unis peut être nommé Bourbon et 95% de la production de Bourbon provient du Kentucky. Le président de la Kentucky Brewing Association Eric Gregory a flairé que le Bourbon serait l’une des cibles de riposte des pays étrangers, qui font l’objet des tarifs imposés par les Etats-Unis.

« Regardez, nous sommes coincés dans cette guerre commerciale déclenchée par d’autres, pas nous. Nous essayons de trouver un moyen de régler le problème. Cela nous frustre. Parce que la décision de droits de douane a été prise à haut niveau. Nous avons appelé tous nos sénateurs, nous avons rendu visite au Sénateur Mitch McConnell et au vice-président pour leur exprimer nos inquiétudes. Pourtant nous ne sommes qu’une petite partie dans ces négociations mondiales en cours. Nous craignons vraiment que cela ne cause des dommages à long terme à l’industrie du Bourbon. »

Ces dernières années, le marché chinois est devenu important pour les exportations de spiritueux des États-Unis. Selon les chiffres fournis par le Distilled Spirits Council des États-Unis, en moins de 20 ans, les spiritueux américains exportés vers la Chine ont augmenté d’environ 1200%. L’année dernière, les exportations de whisky Bourbon vers la Chine ont atteint près de 9 millions de dollars. L’augmentation des ventes whisky Bourbon a favorisé le développement de la chaîne des fournisseurs et le tourisme dans le Kentucky.

Selon Eric Gregory, président de la Kentucky Brewing Association, l’incertitude engendrée par la guerre commerciale est le pire ennemi. Les grands producteurs tiendront bons pendant un certain temps, mais les petits distillateurs ne survivront pas. Le gouvernement a adopté des réductions d’impôt l’année dernière, dont celle sur des produits d’alcool. Cette mesure devrait être favorable aux petits distillateurs. Mais l’ombre des droits de douane nuancera leur projet d’investissement.

« Le Bourbon qu’on boit maintenant a été fabriqué il y a 10 ans. Quand les experts prévoient grâce aux boules de cristal, la production dans 5 ans, 6 ans ou 10 ans, ils voient un marché mondial incertain. Ils deviendront conservateurs. Ils n’ont pas le courage d’élargir la production. C’est le pire scénario qu’on puisse attendre. Si la solution reste introuvable sur le problème des tarifs, des conséquences nous tomberont dessus bientôt. Pour nous, c’est très clair qu’il n’y a pas de gagnant dans cette guerre commerciale. »

Les consultations vice-ministérielles sur les questions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis se tiendront cette semaine à Washington. Sur invitation des Etats-Unis, Wang Fuwen, vice-ministre du ministère chinois du Commerce, conduira une délégation aux Etats-Unis pour ces consultations. Selon les analyses parues de la chaîne économique CNBC, si l’on pouvait réduire les conflits commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine au cours des prochains mois, le marché s’améliorera progressivement, car les relations économiques et commerciales entre les États-Unis et la Chine constituent l’une des principales préoccupations des investisseurs depuis un certain temps.

source: Radio chine internationale

L’Afrique, un nouveau relais de croissance et d’innovation pour l’industrie du luxe

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(Ecofin Hebdo) – Dopé par l’émergence de classes sociales aisées, le marché du luxe pèse 5,9 milliards de dollars par an et progresse de 10% en moyenne annuelle en Afrique. De quoi allécher les grandes marques internationales qui se ruent sur le continent pour combler les envies de faste d’une clientèle exigeante et dépensière. Plongée dans l’univers feutré du luxe africain.

En Afrique comme ailleurs, le marché du luxe reste fidèle à sa solide réputation d’imperméabilité aux crises. Alors que les économies africaines buvaient la tasse en 2016, dans le sillage de la vertigineuse dégringolade des cours des matières premières, ce marché a fait mieux que surnager. Selon la dernière édition de l’étude «Africa Wealth Report», publiée par le cabinet de recherche britannique New World Wealth et AfrAsia Bank, le marché africain du luxe a dégagé un chiffre d’affaires de 5,9 milliards de dollars en 2016.

coralie omgba

Coralie Omgba, surnommée «la princesse du luxe en Afrique».

Avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars, l’Afrique du Sud domine ce marché. Le pays le plus industrialisé du continent est talonné par le Kenya (500 millions de dollars) et le Nigeria (400 millions). Avec un chiffre d’affaires de 200 millions de dollars généré par l’industrie du luxe, l’Angola arrive au 4è rang, ex-æquo avec le Maroc, l’Egypte et le Ghana.

En ce qui concerne l’Afrique francophone, outre le Maroc, seule la Côte d’Ivoire se détache», précise Coralie Omgba, la fondatrice de Co-signature.

«Les pays qui se démarquent sont l’Afrique du Sud, mais aussi le Nigeria, le Ghana, le Kenya, l’Angola et Maurice. En ce qui concerne l’Afrique francophone, outre le Maroc, seule la Côte d’Ivoire se détache», précise Coralie Omgba, la fondatrice de Co-signature, une entreprise qui connecte la clientèle africaine fortunée aux marques de luxe à travers le monde, cité par La Tribune Afrique.

Cette ancienne gestionnaire de fortune reconvertie dans l’entrepreneuriat, qui a aussi lancé le site spécialisé Magnates Place, souligne que le marché du luxe sur le continent ne se résume pas aux grandes marques de joaillerie, de cosmétiques ou de haute couture. Il est aussi très présent dans l’hôtellerie de prestige, les vins et spiritueux, la gastronomie, l’automobile, les yachts, les objets de collection, ou encore les services comme la conciergerie de luxe et l’organisation de voyages.

D’après les calculs du cabinet New World Wealth, les grandes fortunes africaines ont flambé environ 8,8 milliards de dollars dans des objets de collection au cours de la dernière décennie.

D’après les calculs du cabinet New World Wealth, les grandes fortunes africaines ont flambé environ 8,8 milliards de dollars dans des objets de collection au cours de la dernière décennie. Ces objets de collection incluent des œuvres d’art, des vins, des voitures classiques, des antiquités, des bijoux et des montres de luxe. A la fin 2016, la valeur totale des ventes des montres de luxe sur le continent a atteint 46 millions de dollars, tandis que cette la valeur globale des œuvres d’art détenues par ultra-riches africains dépassait les 870 millions de dollars.

Une population de fortunés en plein boom

En termes de tendance économique, l’industrie du luxe a toujours fait bande à part puisque sa clientèle cible n’est généralement pas rattrapée par la morosité de la conjoncture. Sur le continent, l’expansion de ce marché est en effet tirée par l’émergence d’une classe moyenne supérieure férue de produits de luxe, et surtout par la hausse continue de la population des High-net-worth individual (HNWI), autrement dit, les personnes détenant un patrimoine d’au moins un million de dollars, hors résidence principale.

champagne afrique Dian Diallo

Dan Diallo, première label africain de champagne.

L’Afrique comptait à fin 2016 quelque 145 000 individus HNWI, détenant une fortune cumulée de 800 milliards de dollars. Ce chiffre devrait atteindre 254 000 en 2024, ce qui contribuera à favoriser une croissance annuelle moyenne de 10% du marché du luxe à cet horizon.

L’Afrique comptait à fin 2016 quelque 145 000 individus HNWI, détenant une fortune cumulée de 800 milliards de dollars. Ce chiffre devrait atteindre 254 000 en 2024, ce qui contribuera à favoriser une croissance annuelle moyenne de 10% du marché du luxe à cet horizon.

«Le continent africain entre dans le club des régions du monde les plus stratégiques pour la vente d’objet de luxe. Cela s’explique notamment par la croissance de la classe moyenne, l’augmentation des revenus, le développement de l’urbanisation et une présence accrue de millionnaires sur le continent», explique Stéphane Truchi, spécialiste du luxe et président du Directoire de l’Institut français d’opinion publique (Ifop), une entreprise de sondages d’opinion et d’études marketing.

C’est cet énorme potentiel qui a incité Coralie Omgba, à lancer en 2016 la Conférence internationale sur le luxe en Afrique, dont la troisième édition s’est tenue en juin dernier à Genève. Cet événement, premier du genre, réunit chaque année experts, investisseurs et représentants des grandes marques de luxe comme la maison de haute joaillerie Cartier, la prestigieuse maison de champagne Perrier-Jouët & Cie, et l’entreprise horlogère suisse Bucherer.

Les aficionados du luxe africains sont généralement accros au bling bling. En Afrique anglophone, ces consommateurs sont très démonstratifs. Ils utilisent en effet les produits de luxe comme un moyen d’affirmer leur statut social.

En Afrique francophone, les classes aisées adoptent le lifestyle occidental le plus dispendieux, mais se montrent plus discrets afin ne pas susciter des jalousies ou s’exposer aux critiques, comme ce fut le cas récemment pour le vice-président gabonais, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Ce responsable politique a été descendu en flammes en juillet dernier à la suite de la divulgation sur les réseaux sociaux d’une facture relative à l’achat, en octobre 2017, d’une Bentley Continental GT pour 158 800 euros.

Les grandes enseignes internationales débarquent

Les Africains dépensent encore près de 80% de leur budget réservé au luxe à l’étranger et contribuent ainsi à la croissance des points de vente en Europe et aux Etats-Unis. Au Royaume-Uni, les Nigérians figurent, bon an mal an, dans le Top 5 des acheteurs des produits détaxés. Mais cela est en train de changer progressivement, avec l’arrivée des grandes marques de luxe sur le continent. Selon une récente étude publiée par le cabinet de recherche, plus de 50 marques spécialisées dans l’industrie de luxe sont déjà implantées en Afrique.

Le groupe Moët Hennessy Louis Vuitton (LVMH), seul acteur présent simultanément dans cinq secteurs majeurs du luxe (vins & spiritueux, mode & maroquinerie, parfums & cosmétiques, montres & joaillerie et distribution sélective), et le groupe Richemont, qui détient notamment les marques Cartier, Alfred Dunhill et Chloé, contrôlent cependant 60% des points de vente spécialisés dans les produits de luxe sur le continent, a-t-on précisé de même source.
Le cabinet New World Wealth a, quant à lui, recensé 13 marques de prêt-à-porter de luxe qui ont planté leurs fanions sur le continent, dont la prestigieuse enseigne italienne Ermenegildo Zegna (Egypte, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud) et la célèbre griffe française Louis Vuitton (Afrique du Sud, Maroc).

Le constructeur de voitures de sport allemand Porsche a ouvert des concessions dans huit pays du continent : l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Égypte, la Tunisie, le Maroc, le Nigeria, l’Angola et l’Ile Maurice.

Bentley Maroc by CAC

Le showroom casablancais de Bentley.

Après l’Afrique du Sud, le spécialiste des voitures de luxe a pris pied au Maroc. Son showroom casablancais, qui s’étale sur une superficie de 400 m2, propose l’ensemble de la gamme Bentley, y compris la Bentayga, dernier modèle en date de la marque emblématique aux deux ailes.

Vlisco, une entreprise néerlandaise spécialisée dans le Wax, a ouvert 22 boutiques sur le continent, tandis que la conciergerie de luxe française John Paul opère déjà au Maroc et en Côte d’Ivoire.

«Pour l’instant, les marques qui manifestent le plus d’intérêt pour le continent sont celles qui font dans les vins et spiritueux, la haute joaillerie et à moindre mesure la haute couture (…) Mais on trouve également certaines marques automobiles déjà installées physiquement comme Porsche. Aussi, par l’intermédiaire de distributeurs locaux officiels, les prestigieuses maisons horlogères suisses et grands joailliers sont également représentés sur le continent», résume Coralie Omgba.

Les marques locales s’inspirent d’un héritage ancestral

Alors que les enseignes occidentales s’aventurent de plus en plus sur le continent à la recherche de nouveaux relais de croissance, des marques africaines ont réussi à creuser leur sillon dans l’univers impitoyable de l’industrie du luxe, en s’inspirant des traditions locales.

Vanleles Diamonds

La Bissau-Guinéenne Vania Leles a créé l’enseigne de joaillerie Vanleles Diamonds.

Ainsi, la Bissau-Guinéenne Vania Leles a créé l’enseigne de joaillerie Vanleles Diamonds à Londres, en s’inspirant des bijoux royaux ancestraux d’une quinzaine de pays d’Afrique subsaharienne qu’elle a visités. Ses plus célèbres collections s’appellent d’ailleurs «Legends Of Africa» et «Discover the Sahara».

Le styliste sud-africain Laduma Ngxokolo a fait une entrée fracassante sur la scène du prêt-à-porter de luxe mondial depuis 2010, en lançant sa marque MaXhosa by Laduma, dont les motifs colorés sont directement inspirés des dessins de l’ethnie Xhosa.

Le styliste sud-africain Laduma Ngxokolo a fait une entrée fracassante sur la scène du prêt-à-porter de luxe mondial depuis 2010, en lançant sa marque MaXhosa by Laduma (photo de UNE), dont les motifs colorés sont directement inspirés des dessins de l’ethnie Xhosa, la deuxième plus grande ethnie d’Afrique du Sud, après celle des Zoulous. Pour chaque collection, qui porte un nom xhosa, ces motifs sont reproduits sur des pulls, des gilets, des étoles ou encore des écharpes à base de laine mérinos, mohair et autres matières locales.

MaXhosa By Laduma, qui a notamment séduit les célèbres chanteuses américaines Beyoncé et Alicia Keys, dispose depuis février 2017 d’une boutique ayant pignon sur rue à Tokyo, dans la chaîne de magasins japonais ultra tendance United Arrows.

Epara Skincare

Une marque de produits cosmétiques lancée par le nigériane Ozohu Adoh.

Le magasin de luxe londonien Harrods accueille, quant à lui, une boutique d’Epara Skincare, une marque de produits cosmétiques lancée par le nigériane Ozohu Adoh. La base des produits développés par cette marque sont des ingrédients botaniques africains tels que l’huile d’argan, le beurre de karité et l’extrait de racine de réglisse.

Lancée en 2012 par la Franco-Ivoirienne Swaady Martin-Leke, la maison Yswara propose des thés de luxe comportant des ingrédients originaux comme l’igname, la carotte, le safran, et la noix de Kola. Cette marque compte déjà des points de vente en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et en France.

Désormais surnommée «la princesse du luxe en Afrique», Coralie Omgba, pense que les marques africaines vont jouer des coudes avec les prestigieuses enseignes internationales durant les prochaines années. «Il y aura vraiment un chassé-croisé entre les marques internationales et les marques locales. Le nouveau consommateur Africain est décomplexé, globe-trotter et ultra-connecté, et en même temps proche de ses racines. Le luxe africain s’inscrit ainsi dans une logique d’interconnexion à la fois régionale, continentale et mondiale», souligne l’experte.

Walid Kéfi

Les entreprises américaines prétendent être victimes de surtaxes douanières

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À compter du 20 août, le Bureau du représentant américain au Commerce tient six jours de réunions pour écouter les représentants des entreprises américaines au sujet de la nouvelle liste de 200 milliards de dollars d’importations chinoises qui seront assujetties à des droits de douane supplémentaires. Selon le Wall Street Journal, les sociétés présentes à la réunion ont généralement demandé une exonération des droits, car elles éprouvent des difficultés à trouver des remplaçants pour les fournisseurs chinois.

En effet, depuis mai dernier, les entreprises américaines ont déposé plus de 20 000 demandes d’exemption de droits, dont aucune n’a été ratifiée à ce jour par le département au Commerce, car la décision du département est fondée sur les affirmations de deux grands fabricants d’acier américains selon lesquelles les nouveaux tarifs stimulent la production d’acier aux États-Unis. Mais nous savons que tout producteur d’acier ne veut que son pays importe de l’acier.

Notons que lors de la réunion de juillet pour discuter de la liste de 16 milliards de dollars de produits chinois soumis à la surtaxe douanière, seuls 6 des 82 représentants d’affaires américains présents ont voté en faveur de l’imposition de nouveaux droits de douane. Malgré le désaccord de la majorité, le gouvernement américain n’a pas modifié sa décision. Nous avons de bonnes raisons de croire que l’opposition des milieux d’affaires américains ne changera pas non plus la situation, comme elle l’a fait la dernière fois. Mais qu’est-ce que cela apportera aux États-Unis, la nouvelle surtaxe douanière qui cible les 200 milliards de dollars de produits chinois, prévue pour le début du mois de septembre ? Soit les importateurs facturent cette partie supplémentaire aux consommateurs, ce qui entraînera une augmentation des prix. Soit les importateurs paient eux-mêmes les surtaxes, au risque de voir leurs coûts de production augmenter, ce qui menace leur compétitivité. À long terme, les entreprises seront obligées de réduire leurs effectifs, voire de fermer la porte.

Selon Reuters, dans les 1 400 rapports reçus par le Bureau du représentant américain au Commerce, la majorité des entreprises parlent de nuisance d’imposer de nouveaux tarifs, affirmant que le coût de production va certainement augmenter, pour des produits allant des costumes d’Halloween aux décorations de Noël, en passant par le combustible nucléaire.

Graco, une marque de produits pour enfants, a fait remarquer que les surtaxes douanières rendraient les berceaux plus chers, que les parents abandonneraient les équipements de sécurité. « L’imposition de droits de douane supplémentaires n’amènera pas la Chine à modifier sa politique, mais elle créera un problème de sécurité pour les enfants.

Les professionnels des cérémonies de mariage ont également exprimé leurs préoccupations au sujet du manque de personnel souhaitant exercer le métier de la couture de perles.

L’Association américaine pour les affaires économiques a fait un rapport d’enquête sur les politiques économiques du premier semestre de l’année, qui a interrogé 251 économistes. 91% des économistes ont déclaré que l’imposition de tarifs supplémentaires sera nuisible à l’économie américaine. 71% d’entre eux estiment que cela « stimulera excessivement l’économie du pays ».

Le président américain Donald Trump a déclaré dans une interview qu’il n’y avait pas de calendrier pour résoudre le différend tarifaire entre la Chine et les États-Unis et a fait croire qu’il ne reprendrait les négociations qu’après avoir exercé suffisamment de pression sur la Chine. Cependant, l’administration Trump semble jouer une double tactique, puisque la Chine a reçu une invitation des États-Unis pour entamer une première négociation après le déclenchement de la guerre commerciale.

source: Radio chine internationale

Guinée : la BAD et le BIT accompagnent l’élaboration d’un répertoire opérationnel africain des métiers et des emplois (ROAME)

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Les travaux du projet d’élaboration d’un répertoire opérationnel africain des métiers et des emplois ont été officiellement lancés ce jeudi 30 août 2018 à Conakry par le Premier ministre Guinéen, Kassory Fofana. L’agriculture, l’agro-business et l’agro-industrie sont les filières visées par le ROAME.

Le représentant de la BAD, Léandre Bassolé, a laissé entendre que l’élaboration d’un répertoire opérationnel africain des métiers et des emplois permettra notamment d’avoir une meilleure compréhension de la demande des entreprises et des différents acteurs au niveau du secteur agricole.

Le chef du gouvernement Guinéen estime pour sa part que le ROAME aidera la Guinée à adresser, en termes de politique publique, des programmes de formation appropriés, des initiatives de création d’emplois et d’appui aux jeunes et aux femmes « Nous avons organisé, avec le financement de la BAD et du BIT, cet atelier visant à mener une étude de reconnaissance et de classification de différents métiers dans le secteur agricole et d’agrobusiness. Cela permettra à mieux connaitre les différents corps de métier» a précisé Kassory Fofana.

source: finacialafrik.com

« La Ceinture et la Route » sert de la nouvelle voie pour l’amélioration du système de la gouvernance mondiale

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La construction de la Ceinture économique de la Route de la Soie et de la Route maritime de la soie du XXIème siècle, qui sera plus tard désignée sous le vocable initiative « la Ceinture et la Route », a été pour la première fois proposée par le président chinois, Xi Jinping, lors de sa visite officielle au Kazakhstan et en Indonésie. Cette initiative se propose de stimuler la coopération au niveau mondial.

Lors d’un symposium tenu à Beijing à l’occasion du 5ème anniversaire du lancement de cette initiative, le président Xi Jinping a insisté l’impérieuse nécessité de poursuivre conjointement la mise à la réalisation de l’initiative « La Ceinture et la Route », une démarche qui, selon lui, servira de voie importante à l’amélioration du développement global et de la gouvernance mondiale. Aussi, ajoute le président chinois, la réalisation conjointe de l’initiative « La Ceinture et la Route », favorisera la prospérité, le développement commun ainsi que la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

A ce jour, plus de 100 pays et organisations internationales du monde entier adhèrent à la construction de « La Ceinture et la Route ». Le montant du commerce des marchandises entre la Chine et les pays riverains de « la Ceinture et la Route » a dépassé 5 000 milliards de dollars, tandis que les investissements directs dans ces pays ont dépassé 60 milliards de dollars. Ce volume important d’investissement a conduit à la création de plus de 200 000 emplois locaux.

Sur le plan international, l’initiative « La Ceinture et la Route » a été également couronné de succès, dans la mesure où, elle a été inscrite dans les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil de Sécurité de l’Onu.

C’est aussi le cas dans les milieux universitaires, où l’initiative « La Ceinture et la Route » s’est également invité dans le débat. C’est principalement le cas de Martin Jacques, professeur à l’Université de Cambridge de la Grande-Bretagne, qui s’est exprimé en ces termes : « La Chine a attiré beaucoup de pays du monde, grâce à la nouvelle possibilité qu’elle a proposée ». Et cette « nouvelle possibilité » est en fait la nouvelle conception dite « concertation, synergie et partage », proposé par l’initiative « la Ceinture et la Route ».

La « concertation » veut dire qu’il n’y a pas de partie dominante, mais une participation égale. Actuellement, un grand nombre de pays en voie de développement revendiquent d’accélérer le processus de l’industrialisation et l’urbanisation, et de réaliser l’indépendance économique et le renouveau de la nation. Mais les règles internationales sont maîtrisées par les pays occidentaux, qui ont davantage droit au chapitre, notamment au niveau des Institutions de Brettons Wood (le Fond monétaire international et la Banque mondiale). L’initiative « la Ceinture et la Route » proposée par la Chine souligne le principe d’égalité et la construction de la Banque asiatique d’Investissement pour les infrastructures et le Fond de la Route de la Soie, tient compte des besoins du développement des pays qui y sont adhérés. Le but est de parvenir à un cadre de coopération d’égal à égal.

La « synergie » veut dire toutes les décisions prises par voie de consensus. Au cours de ces cinq dernières années, les pratiques ont prouvé que « la Ceinture et la Route » n’est pas un club chinois, mais un cercle d’amis qui accueille tous les courants. L’initiative se connecte à plusieurs plans internationaux au niveau de politiques et de programmes, tel que l’Union économique eurasiatique de la Russie, le Plan directeur sur la connectivité de l’ASEAN, et le plan d’investissement de l’Europe. Les projets de coopération, comme le train Chine-Europe et le port du Pirée de la Grèce, ont également apporté des bénéfices aux peuples des pays concernés.

Le « partage » veut dire qu’il n’y pas un Etat qui s’accapare de la part du lion. Des bénéfices sont mutuellement partagés. Le président chinois Xi Jinping a, plusieurs fois, indiqué que l’initiative « la Ceinture et la Route » est proposée par la Chine, mais les opportunités et les fruits qui en découlent sont pour le monde. Il a surtout mis l’accent sur la conjugaison des efforts afin de réaliser des progrès dans les projets qui tombent à pic pour apporter des bénéfices réels aux peuples locaux.

Ces cinq dernières années, la construction de « la Ceinture et la Route » a non seulement promu la coopération économique du monde, mais aussi exploré la voie pour améliorer la gouvernance mondiale. Selon le président chinois, la prochaine priorité de faire avancer conjointement l’initiative est de réaliser son développement de haute qualité. Grâce à la conception dite « concertation, synergie et partage », « la Ceinture et la Route » apportera encore davantage de bénéfices au peuple, et servira de moteur pour l’amélioration du système de la gouvernance mondiale.

source: Radio chine internationale

La Chine et le Burkina Faso conviennent d’ouvrir un nouveau chapitre de la coopération amicale bilatérale

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Le président chinois Xi Jinping s’est entretenu, vendredi à Beijing, avec le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et les deux dirigeants ont convenu d’ouvrir un nouveau chapitre de la coopération amicale bilatérale sur la base du rétablissement des relations diplomatiques.

M. Kaboré, en visite d’Etat en Chine, participera au Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) qui se tiendra les 3 et 4 septembre.

La première participation du Burkina Faso au forum revêt une grande importance pour le développement des relations de la Chine avec non seulement le Burkina Faso, mais aussi l’Afrique, a déclaré M. Xi, ajoutant que la Chine appréciait hautement la détermination politique de M. Kaboré de rétablir les relations diplomatiques avec la Chine.

Les relations bilatérales entre les deux pays ont réalisé des progrès encourageants et ont pris un bon départ depuis la reprise des relations diplomatiques entre la Chine et le Burkina Faso il y a trois mois, a indiqué M. Xi.

La Chine planifiera et promouvra ses relations bilatérales dans une perspective stratégique et à long terme, et est disposée à renforcer continuellement la confiance politique mutuelle, à réaliser des échanges et un apprentissage mutuel, à promouvoir la coopération bilatérale dans divers domaines de manière globale et coordonnée, et à ouvrir un nouveau chapitre de la coopération amicale dans la nouvelle ère sur la base des principes d’égalité, de la confiance mutuelle et de la coopération gagnant-gagnant, a déclaré M. Xi.

La Chine soutient les efforts du Burkina Faso pour lutter contre le terrorisme et maintenir la stabilité dans le pays et dans la région, a poursuivi le président chinois.

M. Kaboré a, pour sa part, déclaré que le gouvernement du Burkina Faso reconnaissait qu’il n’y avait qu’une seule Chine dans le monde, et que le gouvernement de la République populaire de Chine était le seul gouvernement légal représentant l’ensemble de la Chine.

Le Burkina Faso apprécie hautement l’engagement de la Chine en faveur du multilatéralisme et de la coopération gagnant-gagnant dans les affaires internationales, a déclaré M. Kaboré.

Grâce à la grande préoccupation de la Chine concernant les revendications des populations africaines et au soutien apporté au développement de l’Afrique, le Burkina Faso a pris la décision de manière indépendante de rétablir ses relations diplomatiques avec la Chine et de renouer avec la famille de la coopération Afrique-Chine, ce qui correspond entièrement à la direction du développement futur du Burkina Faso, a expliqué M. Kaboré.

Selon lui, le Burkina Faso est satisfait de l’avancement rapide et des résultats positifs de la coopération bilatérale depuis le rétablissement des relations diplomatiques. Il a ajouté que le pays était prêt à apprendre des idées et des théories de la Chine sur le développement, à renforcer la confiance politique mutuelle et à approfondir la coopération pratique dans divers domaines.

Le Burkina Faso apprécie le leadership démontré par la Chine dans le cadre du FCSA et espère que le Sommet de Beijing du FCSA donnera un nouvel élan au développement des relations entre le Burkina Faso et la Chine et aux relations Afrique-Chine, a indiqué M. Kaboré.

Après l’entretien, les deux dirigeants ont assisté à la signature de documents de coopération.

Source: radio chine internationale

Sanction record du MTN au Nigeria : un bien mauvais signal

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La Banque Centrale du Nigeria (CBN) vient de demander à MTN de rapatrier 8,1 milliards de dollars (115 milliards de rands) de dividendes.

L’opérateur sud-africain avait transféré ses bénéfices via des banques partenaires. Le régulateur nigérian estime qu’il y a eu violation de la loi sur le change. Les amendes concernent aussi Standard Chartered, Stanbic, IBTC Bank, Citibank et Diamond Bank.

a suivre

GROSSE COLÈRE D’ISSA MAHAMAT ABDELMAMOUT, MINISTRE TCHADIEN DES FINANCES:

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« Depuis que je suis nommé ministre, ​des hauts cadres me demandent de placer leurs proches à gauche, à droite…Des ministres, des généraux, des députés… On est harcelés, on est fatigués : place-moi untel à tel coin, place-moi celui-là au pont, au conteneur, à ceci. C’est pour faire quoi ?…Pour aller voler!…Ils envoient leurs parents dans les postes et se partagent l’argent. Plus ils en ont, plus ils en veulent. Ils laissent le pays dans le délabrement total. Ils s’en foutent…Nous allons tous les balayer !…

Au Tchad, nous avons des musulmans et des chrétiens. Si la Bible et le Coran n’ont pas pu éduquer ces gens, notre discours ne va pas les éduquer. Prêcher ne va pas les éduquer. Ce sont des gens très conscients, qui prient matin, midi, soir. Le dimanche, ils sont dans des églises, le vendredi dans des mosquées. Ça ne sert à rien de leur parler, il faut agir. Il faut les sanctionner, les frapper, les envoyer en prison!…

Nous mêmes de notre côté, il ne faudrait pas qu’on tienne un discours et qu’on fasse le contraire…Là, les gens ne vont pas nous prendre pour des gens sérieux. Si quelqu’un commet une faute, il faut se départir de tout sentiment de tribalisme ou de fraternité et sanctionner! »

Source: alwihdainfo.com