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France annonce la fermeture de sa base militaire au Sénégal et le retrait de 900 de ses 1.200 militaires stationnés dans le pays

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« En accord avec le Sénégal, la France propose de conserver en effet à Dakar un simple ‘pôle opérationnel de coopération à vocation régionale’, fort d’environ trois cents militaires », indique l’état-major des forces françaises du Cap-Vert (FFCV) dans un communiqué publié par l’ambassade de France .

La France conservera ses deux autres bases africaines, au Gabon et à Djibouti, ajoute le communiqué.

« Une cérémonie de restitution symbolique des emprises occupées par les forces françaises au Sénégal, aura lieu au Camp Bel Air le 9 juin, à Dakar. Elle est organisée conjointement par le Sénégal et la France, qui sera représentée par le vice-amiral d’escadre Philippe Combes », indique le communiqué.

« Cette cérémonie marque le point de départ de l’évolution du dispositif français au Sénégal où la France ne conservera plus de base militaire », ajoute-t-on.

Dans un discours prononcé au Cap en février 2008, le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy avait émis le souhait de renégocier l’ensemble des accords de défense qui unissent la France, ancienne puissance coloniale, et ses partenaires africains.

Lors d’une visite à Dakar du ministre de la Défense Hervé Morin le 19 février dernier, les deux pays étaient convenus de la fermeture prochaine des bases de Dakar.

La décision de fermer Dakar signifie par contraste le maintien de Libreville, au Gabon, le Livre blanc de la Défense adopté en 2008 prônant le maintien d’une seule base française sur le littoral d’Afrique de l’Ouest.

Un millier de militaires français sont actuellement en mission à Libreville et environ 900 autres sont basés en Côte d’Ivoire dans le cadre du bataillon Licorne (Batlic).

LIVRE BLANC

« Comme l’a rappelé le président (Nicolas Sarkozy) lors du sommet (franco-africain) de Nice, l’objectif principal de notre coopération de défense est d’aider l’Afrique à mettre sur pied son propre système de sécurité collective, à côté de notre action traditionnelle de formation des cadres des armées nationales », indique le communiqué.

« En application des choix arrêtés dans le Livre Blanc sur la défense et la sécurité, le dispositif français pré-positionné comprendra une base sur la façade occidentale de l’Afrique, au Gabon, une base sur sa façade orientale, à Djibouti, ainsi qu’un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale, au Sénégal ».

« Avec les forces stationnées à la Réunion, ils ont pour vocation d’appuyer la montée en puissance des brigades en attente des quatre organisations régionales africaines (CEDEAO, CEEAC, SADC et EASBRICOM) », souligne le communiqué.

L’année 2010 est importante pour les relations franco-africaines notamment en raison du 50e anniversaire de l’accession à l’indépendance du Sénégal et d’autres anciennes colonies.

Quatorze pays africains seront d’ailleurs invités aux cérémonies du 14-Juillet à Paris.

Le gouvernement du président Abdoulaye Wade avait espéré un temps que la décision soit prise avant le 50e anniversaire de l’accession à l’indépendance du Sénégal célébré le 4 avril dernier.

« Ca a été un long processus qui vient d’aboutir et tout est bien qui finit bien. La France est un pays ami, c’est également un partenaire stratégique du Sénégal, nous gardons toujours notre coopération et c’est cela le plus important, » a déclaré Mamadou Bamba Ndiaye, porte-parole du président Wade.

Membre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Sénégal cherche à préserver son influence dans la région.

A l’instar d’autres pays comme l’Afrique du Sud, Dakar veut aussi faire entendre sa voix sur le continent et au-delà, notamment dans la perspective d’un élargissement futur du Conseil de sécurité de l’Onu.

Mark John et Diadie Ba; Pascal Liétout et Marine Pennetier pour le service français

Auteur: Reuters – Bayynat.org
Par croissanceafrique.com
Daouda B KONE

Investir dans la prévention : le Groupe de la Banque mondiale adopte une nouvelle approche des crises

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Benjamin Franklin était convaincu qu’il « valait mieux prévenir que guérir ». C’est le message qu’il a fait passer aux habitants de Philadelphie, fréquemment ravagée par des incendies qui provoquaient d’importants dégâts matériels et faisaient de nombreuses victimes.
Ses paroles ont conservé toute leur pertinence face aux crises — catastrophes naturelles, pandémies, conflits violents, crises financières, etc. — qui frappent notre monde actuellement, pays riches et pays pauvres confondus, avec des conséquences durables, notamment pour les plus fragiles. Ces événements peuvent faire des millions de victimes et entraîner des pertes se chiffrant en milliers de milliards de dollars, sans parler du manque à gagner potentiel.
Quand une crise éclate, elle fait la une des journaux. Souvenez-vous de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest en 2013-15, qui a entraîné la mort de 11 000 personnes et 2,2 milliards de dollars de préjudice économique. Ou bien la crise financière de 2008-09, qui a fait basculer près de 64 millions d’individus dans la pauvreté.
Pour les pays fragiles aux capacités institutionnelles et ressources limitées, les conséquences sont encore plus graves, puisqu’une catastrophe peut considérablement aggraver les effets d’autres événements contraires. Le monde n’a tout bonnement plus les moyens de poursuivre sur cette voie.
Quand une crise est évitée, elle fait rarement les gros titres. Pourtant, des travaux de recherche démontrent que les mesures d’anticipation et de prévention des crises sont le meilleur investissement que la communauté internationale puisse faire. En effet, pour chaque dollar investi dans la prévention, ce sont 16 dollars qui seront économisés ensuite.
Et si nous pouvions mieux prévoir les risques et prévenir l’éclatement d’une crise dans un plus grand nombre de pays ? Et si nous pouvions tout simplement aider les pays à éviter une crise ? Cela fait un certain temps que ces questions sont sur la table au sein du Groupe de la Banque mondiale. Elles ont trouvé un début de réponse la semaine dernière, avec le lancement de la Plateforme mondiale contre le risque de crise et l’adoption par nos pays membres d’une stratégie visant à mieux prévenir la survenue de catastrophes.
Pendant des années, nos partenaires de l’aide humanitaire ont assuré l’avant-garde d’une riposte rapide et efficace aux crises internationales. Ils ont nourri les affamés, vêtu et protégé les sans-abris, soigné les malades et fait bien davantage. Lorsque j’étais commissaire à l’aide humanitaire pour l’Union européenne, j’ai pu constater l’ampleur des besoins après une crise et comprendre l’importance vitale d’une réponse rapide.
Pour sa part, cela fait des décennies que la Banque mondiale soutient les pays, avec des programmes de prévention et d’anticipation des risques, de riposte, de redressement et de reconstruction dans le but d’assurer un développement durable. Nous avons complété le travail des organisations humanitaires à travers nos conseils, nos analyses et nos financements et en réunissant autour de la table toutes les parties prenantes afin d’aider les pays touchés à aller de l’avant.
Quand organismes humanitaires et de développement collaborent et réagissent rapidement, il est possible d’anticiper les crises, d’atténuer leurs conséquences et de préserver des vies humaines.
Voyez ce qui s’est passé avec la réapparition du virus Ebola en République démocratique du Congo (RDC) en mai dernier. Dès l’annonce des premiers cas avérés, le gouvernement a pris des mesures immédiates en concertation avec des partenaires internationaux comme l’Organisation mondiale de la santé ou l’UNICEF. Quelques jours plus tard, les autorités ont annoncé avoir besoin d’environ 56 millions de dollars pour financer un plan de riposte de trois mois. En deux jours, la totalité des fonds avait été réunie, la Banque mondiale apportant 27 millions de dollars — dont 12 millions de dons octroyés par le tout nouveau Mécanisme de financement d’urgence en cas de pandémie . Résultat, et j’en suis profondément ravie, l’épidémie d’Ebola en RDC a pu être contenue, et sa fin officielle prononcée le 25 juillet.
Au printemps et à l’été derniers, plusieurs régions d’Afrique subsaharienne et du Yémen vivaient sous la menace d’une famine. Nous avons travaillé avec des partenaires humanitaires engagés sur le terrain, comme l’UNICEF, le Programme alimentaire mondial et le Comité international de la Croix-Rouge et d’autres pour lever 1,8 milliard de dollars afin de nourrir et protéger les populations menacées. Aujourd’hui, une famine prolongée a été évitée, ce qui a sauvé des millions d’enfants.
Notre Plateforme mondiale contre le risque de crise entend faire de la prévention l’affaire de chacun. Bien entendu, le Groupe de la Banque mondiale continuera d’intervenir en cas de crises graves mais, parallèlement, il s’appuiera sur son expertise pour aider les pays à identifier les risques, réduire les périls et devenir résilients, et il s’attachera à renforcer ses capacités afin d’éviter que des risques multidimensionnels ne dégénèrent en crise ouverte.
Concrètement, cela implique de collecter de nouveaux éléments probants, plus utiles, y compris en recourant à l’intelligence artificielle, la surveillance géospatiale et d’autres outils technologiques, pour identifier les pays les plus exposés. Nous atténuons les risques à travers nos opérations et la prise en compte de la prévention et de l’anticipation dans les stratégies de développement de nos clients. Nous concevons et déployons des mécanismes de financement innovants pour prévenir et réagir rapidement à une crise internationale. Et toute l’institution collabore, en interne et avec ses partenaires, comme les Nations Unies et les organisations humanitaires, mais également avec le secteur privé pour veiller à proposer des solutions qui font la différence pour les individus les plus exposés, en particulier les plus pauvres.
C’est essentiel à la mission de la Banque mondiale. Nous avons le devoir — et nous y parviendrons — d’améliorer le quotidien des populations exposées aux environnements les plus dangereux. Et cela commence par la prévention des crises.
SOUMIS PAR KRISTALINA GEORGIEVA , Banque mondiale

Guinée: Les pots-pourris d’AFREXIMBANK autour de ses prêts de 78 millions USD

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L’affaire des prêts d’AFREXIMBANK en Guinée portant sur une valeur de 78 millions USD en faveur de promoteurs privés, prend une nouvelle tournure aux odeurs nauséabondes. Un véritable monstre à plusieurs têtes que dévoile Confidentiel Afrique sur ces pots-pourris d’AFREXIMBANK qui intriguent et qui sont tous arrangés par le Cabinet CISCORP INTERNATIONAL. Enquête exclusive.
Comme Confidentiel Afrique l’avait annoncé en primeur dans une enquête exclusive parue le 20 avril 2018, révélant l’affaire des 2 prêts distincts d’AFREXIMBANK, la situation se dégrade et a atteint une métastase sans précédent.
La banque panafricaine dédiée au financement des activités import-export est entrée dans une bataille féroce avec les emprunteurs des prêts auprès de ses guichets pour le retour des fondamentaux qui régissent le fonctionnement des banques. Confidentiel Afrique révélait que ses deux prêts consentis par AFREXIMBANK à des promoteurs privés guinéens dont le géant GUICOPRES créé et piloté par le golden boy du BTP en Guinée Kerfalla Peterson CAMARA et la société Complexe Industriel et Polygraphique Patrice LUMUMBA, propriété à Juliette Claire CAMARA, sont au cœur d’un dilemme chez Afreximbank Caire. Dans le milieu privé des affaires à Conakry, on leur prête une influence et pouvoir de séduction auprès des banques locales du pays. Selon des informations exclusives en possession de Confidentiel Afrique, AFREXIMBANK a mobilisé deux (2) lignes de prêts distinctes passées dans une filiale guinéenne d’une holding bancaire off-shore, pour deux entités différentes en 2 monnaies différentes (Euro et USD) libellées ainsi: COMPLEXE POLYGRAPHIQUE PATRICE LUMUMBA : EURO 15 millions, GICOPRES : USD 60 millions.
Nébuleuse autour de 78 millions USD de prêts aux emprunteurs
Au total, AFREXIMBANK a mis dans les livres de cette banque établie à Conakry, un montant de prêt évalué à Euro 66 millions ou USD 78 millions. Selon des sources autorisées contactées par Confidentiel Afrique, l’affaire agace autant le haut etablishment de la banque panafricaine AFREXIMBANK basée au Caire (République d’Égypte). Comme sur une roulette à la soviétique, cette fois ci, AFREXIMBANK joue gros avec la ligne des 15 millions d’Euros prêtés à la société Complexe Industriel et Polygraphique Patrice LUMUMBA appartenant à Dame Juliette CAMARA et ses 3 garçons (Mohamed, Ibrahima Sory et Thomas). Ce crédit contracté se complique avec une bataille d’héritiers, autour de la propriété de CIPPL et de tous les autres biens (NIK mal évaluée au moment du dédommagement, les terrains et autres actifs, …). Des indiscrétions affirment à Confidentiel Afrique, que certains cadres de l’administration suspectent une spoliation de l’état guinéen pour avoir donné l’IMPRIMERIE PATRICE LUMUMBA en bail.
Malgré la présence dans le Conseil d’Administration de l’Ancien Directeur du Trésor, la Direction Générale du Patrimoine Bâti de l’Etat ne désespère pas de rendre à la nation son bien …
Nos investigations sont tombées dans des affaires célèbres aussi svrabeuses, comme le dossier HYMEX dans lequel, AFREXIMBANK n’a pas pu récupérer ses fonds, en dépit des nombreuses missions et interventions en haut lieu et l’intense lobbying de Kobiné KOMARA, en son temps Directeur Administatif d’Afreximbank. Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts. Ces prêts n’ont pas été remboursés. Du moins jusqu’à la preuve du contraire.
Pour l’imprimerie Patrice LUMUMBA et son équipe, l’encours du prêt Afreximbank s’élevant à Euros 18, 000, 000 constitue une excellente protection contre toutes demandes et intrusions. L’absence de fonds de roulement consentis par les banques de la place créée une forte pression sur la Trésorière et des retards significatifs en matière de règlement des échéances.
Boule financière sous les pieds du Président d’AFREXIMBANK, Benedict ORAMAH
De là, certaines de nos sources soupçonnent un grand conflit d’intérêt avec la présence de Monsieur Karamokoba CAMARA, ancien Directeur du Trésor Public, ancien Secrétaire Général du Ministère de l’Economie et des Finances et Ex Ministre de l’Economie et des Finances dans le Conseil d’Administration de CIPPL. D’où de nombreuses manœuvres pour récupérer les actifs au profil de l’Etat. Ce dossier de prêts en Guinée d’un montant global de 78 millions USD à deux promoteurs privés guinéens est l’une des premières boules financières sous les pieds du Président d’AFREXIMBANK, le nigérian, Bénédict ORAMAH, qui avait dirigé la BIDC à Lomé ? Pourquoi les préposés d’AFREXIMBANK ont manqué de professionnalisme dans l’instruction de ses dossiers qui pourraient avoir simplement obéit à des critères autres que ceux régis par la profession bancaire ?
Le Nigérian Benedict ORAMAH, reconnu pour son sérieux, lancera-t-il un audit approfondi du portefeuille d’AFREXIMBANK en Guinée en vue de situer les responsabilités et évaluer les garanties dont disposerait la Banque en cas de recouvrement forcé ? Autant dans l’imprimerie que dans le BTP, quelques barons libano-franco-syriens et guinéens lorgnent pour faire main basse le moment venu sur ces actifs. À quelles proportions et délais seront renégociés les remboursements des prêts contractés par les emprunteurs GICOPRES et l’imprimerie Patrice LUMUMBA ?

ConfidentielAfrique

Production de maïs: Hausse de 0,2% de la campagne 2017-2018

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Selon le département américain de l’agriculture, la production mondiale de maïs devrait se situer à 1052,4 Millions de tonnes, soit une hausse de 0,2% par rapport aux prévisions du mois précédent.
Par contre, au regard des estimations de la campagne 2017-2018, une baisse de 2,2% de l’offre mondiale de maïs est anticipée.
Pour sa part, la consommation mondiale de maïs devrait se situer à 1094,1 Millions de tonnes pour la campagne 2018-2019, enregistrant des hausses respectives de 0,3% et 3,1%, par rapport aux prévisions de juin 2018 et aux estimations de la campagne 2017-2018.
L’amélioration récente des conditions météo aux Etats-Unis a fait reculer les cours internationaux du maïs durant le mois de juin 2018. Sur un mois, le maïs argentin a enregistré une baisse de prix estimée à 11,1%, la première fois depuis le début de l’année 2018.
Sur le premier trimestre 2018, le maïs argentin s’est renchéri de 7,2% comparativement à la même période de 2017.
Pathe TOURE

Riz: La production attendue à 631,6 Millions de tonnes

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L’offre mondiale de riz de la campagne 2018-20119 devrait se situer à 631,6 Millions de tonnes, selon le département américain de l’agriculture, soit des hausses respectives de 0,1% et 1% par rapport aux prévisions du mois de juin 2018 et aux estimations de la campagne 2017-2018.
Les prévisions de juillet 2018 de la demande mondiale de riz (488 Millions de tonnes) ont, pour leur part, légèrement baissé de 0,03% par rapport à celles de juin 2018, contre une augmentation de 1,3% par rapport aux estimations de la campagne 2017-2018.
Sur le marché du riz, les variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont affiché un recul de prix au mois de juin 2018, dû en grande partie à l’augmentation des disponibilités exportables en Inde et aux nouvelles ventes publiques en Thaïlande. En variation mensuelle, les cours des variétés de riz indienne et thaïlandaise ont enregistré des baisses respectives de 0,3% et 4,1%.
Par contre, sur le premier semestre 2018, ils ont respectivement progressé de 9,1% et 11,3% relativement à la même période de 2017.
Pathe TOURE

Côte-d’Ivoire: Le FMI invite le gouvernement à maintenir le rythme de la croissance

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Selon le Fonds Monétaire International(FMI), le défi principal de la politique économique est de maintenir le rythme vigoureux de la croissance, assurer le partage équitable de ses bienfaits, et confirmer le rôle de locomotive du secteur privé, tout en rationalisant les finances publiques.
La tenue vigoureuse de l’économie depuis 2012 reflète la reprise issue de la normalisation politique, l’amélioration de l’environnement des affaires, le programme de réformes et la politique fiscale accommodante.
Toutefois, ces facteurs pourraient s’estomper à moyen terme, du fait de la rationalisation des finances publiques et d’autres facteurs, en l’absence de réformes structurelles innovantes visant à favoriser le secteur privé comme moteur de la croissance.
Même si la croissance fut impressionnante, en moyenne annuelle de 9 %, la réduction du taux de pauvreté fut modeste et le sous-emploi demeure élevé. Le gouvernement voudrait s’attaquer à cette question en améliorant l’infrastructure publique, bonifier davantage le climat des affaires, affiner le ciblage pour les filets sociaux et étendre leur couverture.
De même, l’action du gouvernement pour améliorer le climat des affaires, y compris dans le domaine agricole, prend de l’élan.
La même source informe que la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès significatifs dans la réduction des délais d’attribution des permis de construction, et mis sur pied un système électronique de paiement des impôts ainsi qu’un bureau de crédit. Le pays pourrait rattraper son retard vis-à-vis des pays pré-émergents d’Afrique sub-saharienne notamment en renforçant les droits des créanciers et des emprunteurs et en approfondissant la fourniture d’informations sur ceux-ci.
L’agriculture emploie la moitié des travailleurs ivoiriens. Environ 60 % des familles des employés agricoles sont pauvres. Les femmes représentent 40 % des travailleurs agricoles, et plus de la moitié de ceux-ci n’ont pas été scolarisés. L’appui au renforcement de la croissance inclusive passe par l’amélioration de l’environnement des affaires et du cadre réglementaire de l’agriculture, un secteur porteur d’un quart de la croissance en 2017.
Le gouvernement vise à raffermir l’accès aux marchés pour les produits agricoles en améliorant l’infrastructure des transports, étendre l’offre d’électricité, et développer des stratégies d’accroissement de la valeur ajoutée du cacao et de l’anacarde.
En effet, le statut de pays pré-émergent de la Côte d’Ivoire et les conditions favorables des marchés de capitaux internationaux, ont élargi les options de financement. Cependant, il est indispensable de fermement ancrer la dette sur une trajectoire viable.
Les politiques saines du gouvernement et sa détermination à mettre en œuvre son programme de réformes ont suscité des conditions de financement favorables sur les euro-obligations émises par la Côte d’Ivoire en 2017 et 2018. La dette publique extérieure devrait s’établir à près de 30 percent du PIB en 2018, ce qui est présentement considéré comme viable à moyen terme.
Le communiqué informé toujours que le gouvernement ivoirien s’est engagé à réduire le déficit budgétaire au plafond de 3 % établi par l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2019.
La rationalisation des finances publiques de la Côte d’Ivoire, représentant une des économies principales de l’UEMOA, est d’une importance critique pour la stabilité macroéconomique et monétaire de la région, qui est essentielle pour favoriser une croissance soutenue dans un contexte susceptible d’être frappé par divers chocs.
La création de marges budgétaires adéquates pour faciliter l’exécution des dépenses prioritaires d’infrastructure et sociales dépend de la mobilisation de recettes supplémentaires et de la priorisation des dépenses publiques. Le gouvernement a mis sur pied un comité incluant le secteur privé pour collaborer aux réformes des finances publiques.
Pathe TOURE

FMI: La Côte-d’Ivoire s’engage à réduire son déficit à 3% en 2019

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Selon un communiqué du Fonds monétaire international(FMI), le gouvernement ivoirien s’est engagé à réduire le déficit budgétaire au plafond de 3 % établi par l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 2019.
La même source informe que la rationalisation des finances publiques de la Côte d’Ivoire, représentant une des économies principales de l’UEMOA, est d’une importance critique pour la stabilité macroéconomique et monétaire de la région, qui est essentielle pour favoriser une croissance soutenue dans un contexte susceptible d’être frappé par divers chocs.
La création de marges budgétaires adéquates pour faciliter l’exécution des dépenses prioritaires d’infrastructure et sociales dépend de la mobilisation de recettes supplémentaires et de la priorisation des dépenses publiques. Le gouvernement a mis sur pied un comité incluant le secteur privé pour collaborer aux réformes des finances publiques.
En s’appuyant sur les acquis des réformes budgétaires structurelles, le gouvernement améliore l’administration fiscale et la gestion des finances publiques.
Les autorités ivoiriennes affinent les protocoles d’échanges de renseignements entre les agences de perception de recettes, instituent le paiement électronique des impôts, améliorent le suivi des importations, et progressent dans la gestion des ressources humaines et l’analyse du risque.
Elles améliorent l’efficacité des dépenses publiques par le biais de la restructuration des entreprises publiques; elles modernisent les procédures d’appels d’offre pour la passation des marchés publics; elles améliorent la gestion du risque budgétaire; et modernisent la gestion de la trésorerie et les opérations du Trésor.
Même si de nouvelles règles prudentielles renforcent la stabilité du secteur bancaire, les poches de vulnérabilité restantes devraient être résolues.
L’instauration par la Côte d’Ivoire de nouvelles règles prudentielles conformes aux principes de Bâle II et III à compter de 2018 devraient améliorer la surveillance du secteur bancaire et la discipline du marché.
Ces règles comprennent une hausse des normes minimales des fonds propres en vigueur et des normes plus strictes concernant la concentration des prêts. Pour assainir davantage le système bancaire, il importe d’appliquer rigoureusement les normes prudentielles au petit nombre restant de banques qui ne les respectent pas.
Pathe TOURE

Résultat Obligations du Trésor du Burkina Faso : 25, 097930 milliards de FCFA dans les coffres

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L’émission d’obligations assimilables du trésor par adjudication de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina Faso, portant sur un montant de 50 milliards et sur des maturités différentes a enregistré un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 63,24 %, a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA Titres dans un communiqué.
Selon le compte rendu d’adjudications d’obligations du trésor parcouru par le journal de l’économie malienne(LEJECOM), le trésor burkinabé a enregistré dans ses livres la somme de 25,097930 milliards de FCFA dont 0 en Offre Non compétitives(ONC).
S’agissant des obligations du trésor à 3 ans, le montant global des soumissions se chiffre 26791 millions de FCFA, dont 0 en ONC. En définitive, le trésor a retenu la somme de 20271 millions de FCFA, dont 0 en ONC. 18 participants ont eu à réaliser 25 soumissions. Le prix marginal et le prix moyen pondéré d’une obligation s’élèvent respectivement à 960,00 FCFA et : 9630,2969 FCFA. Le rendement moyen pondéré est de : 7,57%.
Pour les obligations du trésor à 5 ans, cinq participants ont eu à réaliser six soumissions. Le montant global des soumissions s’élève à 4826,93 millions de FCFA, dont 0 en ONC. En définitive, le trésor a retenu la somme de 4826,93 millions de FCFA, dont 0 en ONC. Le prix marginal et le prix moyen pondéré d’une obligation s’élèvent respectivement à 9552,00 FCFA et : 9693,5221FCFA. Le rendement moyen pondéré est de : 7,07%.
Les investisseurs burkinabés ont montré un engouement en souscrivant à plus de 50% des obligations du trésor.
Oumar Nourou

URGENT PRÉSIDENTIELLE : la Cour Constitutionnelle valide le scrutin du 29 juillet

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Malgré les contestations et certains incidents constatés ça et là, le scrutin présidentiel du 29 juillet a été validé, ce mercredi le 08 Août, par la Cour constitutionnelle du Mali.

Et IBK et Soumi seront au second tour de l’élection du Président de la République. C’est la proclamation des résultats définitifs qu’a annoncée cet après midi la Cour.

Le Président candidat de l’Ensemble Pour Mali (EPM) du RPM, Ibrahim Boubacar Keita reste largement en tête avec 41, 70 %. Il est suivi du candidat de l’Ensemble » Restaurons l’Espoir » de l’URD, Soumaila Cissé avec 17, 78%. Les deux principaux rivaux vont s’affronter le 12 Août prochain pour le second tour de la présidentielle.

On vous rappele que les résultats provisoires du ministre de l’Administration avaient presque donné les mêmes chiffres pour les deux candidats 41, 42 % pour IBK et 17, 80 % pour le chef de file de l’opposition.

Ces deux anciens adversaires rivaux devraient obtenir des soutiens de part et d’autre des différentes formations politiques avant le jour du second tour. Quand on sait que ce peloton de tête est suivi d’Aliou Diallo (8, 03 ) et de Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra (7,39) et sont suivis des autres 20 candidats qui n’ont par conséquent obtenu les 5% des voix afin que leur caution des 25 millions ne soit remboursable.

La Cour constitutionnelle rejette le recours de récusation de six de ses membres intenté par le chef de file de l’opposition Soumaila CISSE.
Plusieurs requêtes rejetées pour erreurs procédurières.

La Cour Constitutionnelle malienne renvoie les candidats Ibrahim Boubacar KEITA et Soumaila CISSE au second tour de l’élection présidentielle le dimanche 12 août 2018.

Résultats définitifs de la présidentielle en ordre de mérite

1- IBK: 41,70%
2- Soumaïla Cissé : 17,78%
3- Aliou Diallo : 8,03%
4- Cheick Modibo Diarra : 7,39%
5- Housseini Amion Guindo : 3,90%
6- Oumar Mariko : 2,33%
7- Modibo Koné : 2,29%
8- Choguel Maïga : 2,16%
9- Harouna Sangaré : 1,80%
10- Mamadou Oumar Sidibé : 1,70%
11- Modibo Sidibé : 1,42%
12- Kalfa Sanogo : 1,22%
13- Mamadou Igor Diarra : 1,13%
14- Modibo Kadjoké : 0,95%
15- Moussa Sinko : 0,95%
16- Adama Kané: 0,82%
17- Daba Diawara : 0,72%
18- Moutaga Tall: 0,64%
19- Dramane Dembélé : 0,59%
20- Mohamed Ali Bathily : 0,55%
21- Hamadoun Touré : 0,54%
22- Yeah Samaké : 0,52%
23- Mamadou Traoré : 0,39%
24- Djénébou N’diaye : 0,38%
Taux de participation : 42,70%

Souece: Daouda B kone
Par Croissanceafrique.com

Opinion: Ce n’est pas entre 2 tours qu’il faut demander la démission du Ministre.

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S’il y a quelqu’un quil faut récompenser c’est bien le Ministre Ag Erlaf pour avoir accepté toutes les doléances pour ne pas dire mesquineries de l’opposition.

Pour preuve, le Ministère de l’Administration Territoriale… a accepté toutes les suggestion de l’opposition avant le processus.

Ce nest pas tout, l’opposition a eu le privilège d’être à la tête de la commission qui a rédigé la loi électorale et puis elle s’est abstenue de la voter à l’assemblée nationale.

Enfin pour la première fois dans l’histoire de la démocratie au monde, le ministère a accepté que l’opposition siège dans ses locaux de la centralisation. Faites la politique sinon les gens avancent sur le terrain. Vous continuez dans la propagande encore , pourtant il y’a d’autres priorités différentes qu’il faudrait s’attaquer en dehors des élections. Le Mali est fatigué.

Demander la démission du ministre de l’administration relève d’une pure fiction.  » Mon appartenance politique , vous dites? OK, cela va de soit mais, je suis Malien, j’ai droit a un choix démocratique, c’est pourquoi, je ne coche pas la démagogie politique. Il serait mieux de penser aux peuples Maliens au moins , cela nous fera plaisir nous sommes fatigués de vous wallaye » .

Daouda de KO ten.