Accueil Blog Page 1904

Le Président du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré, dresse le bilan de son mandat à mi-parcours

0

Le Chef de l’Etat Burkinabé Marc Roch Christian Kaboré
Un bilan positif au Burkina Faso: la transformation structurelle de l’économie, le développement du capital humain et la réforme de l’Etat sont en marche!
OUAGADOUGOU, Burkina Faso, le 4 juillet 2018,- /African Media Agency (AMA)/-Le Chef de l’Etat Burkinabè Marc Roch Christian Kaboré élu démocratiquement en novembre 2015 et investi en tant que Président de la République du Burkina Faso le mois suivant, dresse le bilan de son mandat à mi-parcours, après deux ans et demie de gouvernance à la tête du pays.
Le Président Kaboré a su imposer une politique de rupture en élaborant un nouveau projet de société qui vise à instaurer un Etat de droit au Burkina Faso – à travers la réforme des institutions et la construction de la citoyenneté – et à procéder à une transformation économique et sociale du pays.
Son programme présidentiel a été décliné dans le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) qui, adopté en 2016, s’articule autour de trois axes prioritaires : la réforme de l’Etat, le capital humain et la valorisation des secteurs porteurs de l’économie. Parmi ces trois chantiers d’envergure, le Chef de l’Etat s’est fixé des objectifs prioritaires dans l’ensemble des secteurs clés en mettant en place des mesures d’urgence pour relancer la croissance, amorcer le changement socioéconomique et établir les bases d’une nouvelle gouvernance.
Les engagements du Chef de l’Etat ont été tenus avec des avancées significatives dans tous les domaines. Sur le plan économique, le Burkina Faso se porte mieux qu’il y a deux ans. « Nous devons nous féliciter que, malgré un contexte difficile marqué par l’insécurité et la grogne sociale, le Burkina Faso a un taux de croissance économique de 6,7% », a affirmé le Président Kaboré lors de son entretien national télévisé à l’occasion du bilan de mi-mandat.
La vision articulée par le Chef de l’Etat Burkinabè est que « seule une transformation structurelle de l’économie permettra de lutter véritablement contre la pauvreté en posant les bases d’un développement durable et prospère pour l’ensemble de la Nation ». Il s’agit donc de désenclaver le pays, moderniser l’agriculture et initier une révolution énergétique et numérique qui impacteront positivement l’ensemble des chantiers économiques et sociaux. Il s’agit avant tout de placer le capital humain au cœur du développement, afin améliorer les conditions de vie des citoyens Burkinabè et leur capacité à produire.
L’énergie solaire, les barrages, les projets routiers et ferroviaires en cours et le backbone national sont des projets structurants au service de secteurs porteurs comme l’agriculture et la transformation agricole, à l’image du pôle de croissance de Bagré et la création de 25.000 emplois.
De nombreuses réalisations dans le domaine de la santé, de l’eau potable, de l’assainissement, de l’électrification et de l’éducation ont déjà répondu aux objectifs de développement du Président Burkinabè avec des résultats concrets, sans oublier les actions en faveur des jeunes, des femmes et du monde rural. Grâce à la gratuité des soins pour la femme et l’enfant, 27 millions d’interventions gratuites ont été recensées, incluant 10 millions de cas de maladies chez les enfants de moins de 5 ans. « Nous devons travailler à rendre effectif et à promouvoir les droits de la femme dans tous les domaines » a déclaré le Chef de l’Etat.
L’objectif « Zéro Corvée d’Eau », un engagement majeur du Chef de l’Etat, est en marche et ambitionne de faciliter l’accès à l’eau potable à 100% des Burkinabè d’ici 2020. Une autre mesure forte du Chef de l’Etat concerne le recrutement de 16.000 jeunes dans l’éducation afin de souscrire à la création d’emplois pour la jeunesse tout en répondant au déficit de ressources humaines dans l’Education Nationale.
Les efforts engagés pour la jeunesse passent par les projets structurants, l’entrepreneuriat et l’offre de formations professionnelles en adéquation avec le marché de l’emploi et les secteurs porteurs, visant à offrir de véritables perspectives d’avenir pour la nouvelle génération Burkinabè. « J’invite les jeunes du Burkina à s’orienter vers les secteurs porteurs et à s’intéresser aux secteurs pourvoyeurs d’emplois que sont les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat et des technologies de l’information et de la communication », a ainsi plaidé le Président Kaboré qui invite la jeunesse à s’engager pleinement dans le développement du pays.
Le projet dessiné par le Chef de l’Etat il y a plus de deux ans se concrétise chaque jour avec des projets innovants et des résultats concrets sur le terrain. Un projet qui entend se construire de manière collective dans un esprit de solidarité et de citoyenneté : « J’en appelle à la responsabilité citoyenne de chacun et de chacune pour la consolidation de la démocratie et du progrès » a réitéré le Président Burkinabè. Les efforts doivent se poursuivre, plus particulièrement dans la consolidation de l’Etat de droit et du dessein démocratique souhaités par le peuple Burkinabè.
Pour le Chef de l’Etat, la réforme de l’Etat est le socle sur lequel repose son mandat ; parmi les réalisations les plus importantes figure la finalisation de l’avant-projet de la nouvelle Constitution, dont l’adoption par l’ensemble des Burkinabè est prévue en 2019 par voie de référendum. En parallèle, de nombreux chantiers de réformes ont été lancés pour améliorer la gouvernance politique et économique, moderniser l’administration, assainir les dépenses publiques, renforcer l’indépendance de la justice et les droits humains.
Sur le front de la sécurité et de la lutte anti-terroriste, le Chef de l’Etat a montré son sens de l’action et sa résilience en renforçant les capacités des forces armées et en menant une série de réformes pour améliorer la coordination des services de renseignement. Il a fait du Sahel la priorité nationale, son activisme auprès de la communauté internationale a permis de rallier de nombreux pays pour soutenir financièrement la force G5 Sahel et le PUS – Programme d’Urgence pour le Sahel.
Le Chef de l’Etat Burkinabè a une politique ouverte sur le monde. Ces deux dernières années, sa diplomatie active a permis de développer de nombreux accords de coopérations à l’international, en insistant sur les transitions économique, sociale, environnementale et démocratique que vit le Burkina. Le Président Burkinabè milite fortement pour renforcer les coopérations régionales et panafricaines, conscient des forces vives du continent et de l’élan démocratique auquel la grande Afrique doit souscrire. Cette coopération est plus que souhaitable, elle est primordiale.
Au cours des deux dernières années, le Burkina Faso a pris part à 19 rencontres d’institutions régionales et transrégionales. « Nous devons faire en sorte que l’intégration ne soit pas simplement un débat théorique et que nos zones soient véritablement unifiées aussi bien en termes d’infrastructures, d’économie, de libre-circulation et d’installations. » Le Chef de l’Etat s’engage à favoriser les grands chantiers de l’intégration régionale par l’accélération des échanges commerciaux et projets inter-régionaux de fibre optique, d’interconnexion électrique et de lignes de chemin de fer, avec ses voisins de la Cote d’Ivoire, le Bénin et le Ghana, sans oublier les coopérations dans le domaine de l’éducation, notamment avec le Sénégal.
Le président du Burkina Faso s’est aussi distingué en prenant position pour l’adoption d’une monnaie unique pour la zone CEDEAO à l’horizon 2020 afin de consolider les relations interrégionales. Les efforts du Chef de l’Etat sur le front diplomatique portent aussi sur la diaspora afin d’intégrer les Burkinabè de l’Extérieur à la transformation actuelle du pays.
« La nouvelle page de notre glorieuse histoire sera une oeuvre collective » : le Chef de l’Etat a réaffirmé que son projet intègre toutes les forces vives, toutes les composantes, et chacune des particularités qui fond la singularité de cette grande Nation. A mi-mandat, la transition démocratique et la transformation économique et durable du pays sont plus que jamais en marche.
DES CHIFFRES QUI PARLENT
BILAN : Réalisations majeures à mi-mandat de la Présidence Kaboré au Burkina Faso dans les secteurs prioritaires pour l’économie et le capital humain
Performance économique : Croissance et Emploi
Alors que le taux de croissance se situait à 4% en 2015, il affiche 6.7% en 2017. La performance économique du Burkina Faso est aussi validée par son taux de croissance dans la zone UEMOA – en troisième position après la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Ainsi, malgré un contexte difficile sur le plan sécuritaire et social, le Burkina Faso a pu renouer avec la croissance, grâce à l’assainissement des finances publiques, aux réformes initiées par le gouvernement pour l’amélioration des recettes fiscales et aux projets structurants lancés dans le cadre du PNDES.
Par ailleurs, plus de 183.000 emplois salariés ont été créés dans le secteur formel au cours des deux années de mise en œuvre du PNDES, soit une hausse de 41,3% entre 2016 et 2017 !
Infrastructures & Désenclavement
Le principal objectif des grands chantiers d’infrastructures est de désenclaver le pays et de libérer son potentiel économique. 1.240 kilomètres de pistes rurales ont déjà été aménagées, sur l’objectif de 5.000 kilomètres de voie inscrit dans le programme présidentiel.
Sur les 15 projets routiers auxquels le Chef de l’Etat s’est engagé à réaliser d’ici à la fin de son mandat, soit un total de 2042 kilomètres à bitumer, plus de 32% sont en cours de réalisation ou de démarrage. A cela s’ajoute la réhabilitation de la ligne ferroviaire entre la Cote d’Ivoire et le Burkina, et le nouveau projet de chemin entre le Ghana et le Burkina, qui devraient être prêts d’ici à 2020.
Energie
Avec le solaire, la révolution énergétique du pays est aujourd’hui lancée. La production et l’approvisionnement en énergie ont pu croître en 2017 grâce aux centrales solaires photovoltaïques de Zagtouli et de Ziga et l’achèvement, côté Burkina Faso, des travaux d’interconnexion entre Bolgatanga au Ghana et Ouagadougou.
Les travaux d’électrification de 40 localités rurales et de 385 infrastructures sociocommunautaires par systèmes solaires photovoltaïques, les travaux d’interconnexion électrique entre Ouagadougou et Ouahigouya, Kaya et Dori ainsi que Kongoussi et Djibo, l’installation de lampes LED et de lampes solaires sont autant de réalisations qui ont permis de porter le nombre de localités entièrement électrifiées à 1.347 contre 562 en 2015.
Numérique & TIC
Le tout numérique a commencé à être appliqué à l’administration et l’ensemble des secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’Etat souhaite ainsi hisser le Burkina Faso parmi les pays qui se sont appropriés les technologies de l’information pour édifier des économies prospères. A cet effet, la connectivité s’est nettement améliorée grâce à l’achèvement des travaux de déploiement de fibre optique dont le projet G-CLOUD, et la mise en service de la Télévision Numérique Terrestre (TNT) qui a permis de concrétiser le droit à l’information pour tous.
Accès à la santé et Gratuité des soins
La gratuité des soins pour la femme et l’enfant, a permis de prendre en charge plus de 6 millions d’interventions au profit des femmes et 10 millions de cas de maladies chez les enfants de moins de 5 ans. On dénombre pas moins de 27 millions d’interventions gratuites.
Cette politique de gratuité a ainsi permis de baisser le taux de mortalité infra-hospitalière maternelle et infanto-juvénile, d’augmenter le taux d’accouchement assisté, de réduire le taux de létalité des jeunes enfants atteints de paludisme ou encore de procéder au dépistage des cancers du sein et de l’utérus chez les femmes.
Cette politique de gratuité dans le secteur de la santé sera poursuivie avec l’opérationnalisation du RAMU – Régime d’Assurance Maladie Universelle – qui permettra de façon graduelle d’élargir la couverture maladie à l’ensemble des Burkinabè.
Eau & Assainissement
L’objectif « Zéro Corvée d’Eau », un engagement majeur du Chef de l’Etat, est en marche et ambitionne de faciliter l’accès à l’eau potable à 100% des Burkinabè d’ici 2020. Des progrès ont été enregistrés en 2017 avec un taux d’accès à l’eau potable de 66,2% en milieu rural et 91,7% en milieu urbain.
Les efforts du gouvernement ont porté sur la livraison et la réhabilitation d’un total de 22 barrages, de milliers de forages et d’autres retenues d’eau, des mesures qui ont permis d’atteindre une capacité de stockage en eau de surface de 6 135,35 millions de m3, soit plus que la cible fixée en 2017.
Education & Enseignement Supérieur
La résorption des écoles sous paillotes se poursuit avec 1.263 salles de classes déjà construites sur les 4.353 attendues en 2020. Globalement, le taux d’achèvement scolaire s’est aussi amélioré ces deux dernières années, passant de 24,24% en 2016 à 32,95% en 2017 dans le post-primaire et secondaire. Alors que l’une des priorités du Chef de l’Etat est de lutter contre la déscolarisation des jeunes filles, le bilan est plus que positif avec un taux d’abandon scolaire qui a diminué de 70% depuis le début du mandat, représentant une avancée majeure pour l’égalité des chances des femmes au Burkina Faso !
Dans le cadre du renforcement de l’Enseignement Supérieur, le gouvernement va poursuivre la création de nouvelles universités dans les régions avec des spécialisations en lien avec les secteurs porteurs de ces zones, et lancer l’Université Virtuelle pour répondre au déficit d’infrastructures et offrir un encadrement et un suivi personnalisés à un plus grand nombre d’étudiants Burkinabè.
Valorisation de l’agriculture et du monde rural
Le Chef de l’Etat a fait du monde rural la priorité de son mandat. Sa politique agricole œuvre en faveur de la modernisation de l’agriculture, du recul de l’insécurité alimentaire et du développement de la transformation agricole. Face aux baisses de production agricole ces deux dernières années dues, entre autres, aux aléas du changement climatique, les efforts ont porté sur le renforcement des terres cultivables. Le gouvernement a soutenu les acteurs vulnérables du monde rural avec la mise à disposition de 35.000 tonnes d’engrais, 10.000 tonnes de semences et 22.000 équipements afin de parfaire le rendement et faciliter les conditions de travail. Dans cette optique ambitieuse de moderniser le secteur agricole, plusieurs infrastructures stratégiques seront réalisées tels que la Centrale d’achat des intrants et du matériel agricoles (CAIMA), l’unité de montage de tracteurs et motoculteurs, une unité de production d’engrais minéraux à base de phosphate naturel ou encore la création de la Société de production de semences agricoles (SOPROS.A).
Actions en faveur des Femmes
Améliorer la condition de la Femme est un engagement majeur du chef de l’Etat Burkinabè qui mène depuis deux ans une politique volontariste consacrée au Genre, dont l’objectif est d’instaurer une société débarrassée de toutes formes d’inégalités et d’iniquités. Concernant la lutte contre les violences, la stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille et son plan d’actions ont été ratifiés. Les condamnations des auteurs de mutilations génitales féminines et d’actes violents commis contre les femmes montrent que des mesures fortes ont été mises en place pour appliquer la loi et réparer le préjudice subi par les victimes.
Le chef de l’Etat avait pris l’engagement que 25 à 30 % des terres aménagées par l’Etat seraient octroyées aux femmes, engagement plus que respecté. Sur le plan de l’autonomisation, les femmes ont bénéficié de l’ouverture d’une ligne budgétaire de 200 millions de FCFA du Fonds burkinabè de développement économique et social pour le financement de l’entrepreneuriat féminin. Par ailleurs, le lancement du Programme d’autonomisation des jeunes et des femmes (PEA/JF) a permis de financer plus de 13.000 micro-projets ainsi que 17 groupements féminins intervenant dans le domaine de la transformation des produits agroalimentaires. Récemment, le Président a aussi promis de relever de façon substantielle le budget du Ministère de la Femme et de doter le FAARF de plus de moyens pour le financement de crédits.
Opportunités pour la Jeunesse
Pour favoriser l’employabilité des jeunes, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la formation technique et professionnelle en soutenant l’insertion professionnelle, avec l’installation de 46 unités de transformation agricole et la distribution de 2.964 kits au profit des jeunes issus des centres de formation professionnelle. L’entrepreneuriat figure également au cœur de ses priorités, avec le financement de 19.862 micro-entreprises et la mise en place du Fonds Burkina Startups d’un montant de 10 milliards de FCFA dont le but est d’accompagner 500 PME/PMI structurantes et innovantes, avec pour objectif la création de 10.000 emplois directs.
L’un des engagements du Chef de l’Etat a été d’accorder davantage d’importance à la formation professionnelle des jeunes pour que leur apprentissage réponde aux besoins de l’économie nationale. Plusieurs actions pour soutenir ce nouveau positionnement sont en cours de réalisation, notamment la mise en place de 45 centres de formation technique et professionnelle, ainsi que la construction de lycées professionnels et de lycées scientifiques à travers l’ensemble du pays.
Industries culturelles et valorisation du patrimoine national
Le Chef de l’Etat s’est fortement engagé pour la valorisation du patrimoine national et entend donner une place de choix à la culture dans le développement du pays. Ses actions pour soutenir et dynamiser l’artisanat, les industries culturelles, sportives et touristiques visent à réaffirmer l’identité nationale pour une culture forte et plurielle. Il s’agit en parallèle de susciter des vocations chez les jeunes ainsi que des emplois chez les femmes, développant et valorisant des savoir-faire locaux et des richesses culturelles, qui feront rayonner le Burkina en Afrique et à l’international pour la fierté de l’ensemble des citoyens.
Distribué par African Media Agency (AMA) pour La Présidence du Burkina Faso.

Contact Média:
Auguste Romain Bambara
Directeur de la communication
babromain@yahoo.fr

Notre mail: croissanceafrik@gmail.com

Guinée : la hausse du prix du carburant paralyse les activités, des négociations en cours

0

Les contestations nées de l’augmentation du prix du litre du carburant à la pompe ne retombent pas malgré l’effort de pédagogie déroulé ce mardi 3 juillet 2018 par le ministre Guinéen des hydrocarbures. En conférence de presse, Diakaria koulibaly a expliqué en substance que la subvention du carburant n’était pas pertinente car ne profitant selon lui qu’aux gros consommateurs et occasionnant un rétrécissement de l’assiette fiscale avec un manque à gagner de plusieurs milliards de francs Guinéens de recettes.
La décision du gouvernement s’appuie en réalité sur deux arguments majeurs. Le premier est celui qui s’appuie sur les recommandations des institutions de Bretton Woods qui préconise à la Guinée d’élargir son assiette fiscale en termes de mobilisation de ressources intérieures, pour consolider ses performances économiques. Ce qui astreint le gouvernement à mettre un terme aux subventions y compris dans le secteur des produits pétroliers.
Le second, c’est celui du protocole d’accord signé en février 2016 avec le mouvement syndical disposant les conditions préalables pour une éventuelle augmentation du prix de carburant à savoir que le prix du carburant devait rester figé à 8.000 GNF le litre pendant toute l’année 2016 et qu’au-delà de 57 USD le prix unitaire du baril, le gouvernement pouvait augmenter le prix du carburant de concertation avec les acteurs sociaux.
Le gouvernement s’appuie donc sur le fait que le cours de baril oscille actuellement entre 75 à 78 USD soit un pourcentage d’augmentation d’environ 58% par rapport à mars 2015 où le cours de baril se situait entre 46 à 48 USD. Et depuis le mois d’octobre 2017, ces préalables sont satisfaits légitimant, selon les officiels Guinéens, toute décision d’augmentation du prix du carburant.
« À ce jour, le prix de 8.000 GNF le litre est en retrait sur le prix réel calculé aux consommateurs en raison de la tendance fortement haussière des prix internationaux du baril, justifiée par la baisse de la production mondiale du pétrole (suite à l’accord intervenu entre les pays de l’OPEP en novembre 2017). Ainsi le prix moyen dans les pays voisins comme la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal se situe autour de 11.500 GNF le litre soit une différence de 3.500 GNF par litre » justifie Diakaria koulibaly.
Pour lui, l’ajustement du prix du carburant est devenu une nécessité pour permettre à l’État de conforter sa surface financière et redresser conséquemment le dépannage budgétaire qui prévaut.
Malgré la grève de protestation de 3 jours déclenchée par les syndicats et l’appelle à la ville morte de la société civile, le gouvernement Guinéen n’a pas encore cédé à l’exigence des syndicalistes, celle de ramener le prix du carburant à son prix initial, c’est-à-dire de 10 000 GNF à 8000 GNF. Le gouvernement quant à lui est plutôt dans l’optique des mettre en place des mécanismes « d’accompagnement ».
Dans l’opinion, la pilule a toujours du mal à passer, les Guinéens s’étant habitués aux subventions de l’État sur les produits pétroliers qui jouaient un rôle « d’amortisseur » contre le principe de flexibilité des prix des produits pétroliers, beaucoup de voix dans la société civile estiment que le gouvernement aurait dû trouver d’autres poches de recettes que les hydrocarbures, notamment dans les mines.
Le gouvernement qui n’entend pas se priver de cette manne financière rétorque que les ressources, tirées de la diminution de la subvention publique sur les prix des produits pétroliers, devraient servir à la réalisation d’infrastructures et à l’amélioration des services sociaux de base. Les négociations avec les syndicats se poursuivent…
Finacialafrik.com

RDC: la Gécamines annonce une nouvelle organisation

0

M. Albert Yuma-Mulimbi, Président du Conseil d’Administration de la Gécamines,
Le Conseil d’Administration de la Gécamines a adopté la nouvelle organisation de l’entreprise, à l’occasion d’une réunion extraordinaire qui s’est tenue le 25 juin dernier.
Ce plan de transformation de la société qui avait été annoncé le 14 juin par M. Albert Yuma-Mulimbi, Président du Conseil d’Administration de la Gécamines , a officiellement démarré ce mardi, augurant de belles perspectives pour la Gécamines. Il s’agit notamment pour l’exploitant minier de retrouver le chemin de la croissance et des profits, tout en préservant ses valeurs et l’expression de la responsabilité sociale qui lui incombe.
Cette réforme est fondée sur deux grands principes : – L’organigramme est centré autour d’une gestion décentralisée, basée sur la mise en place d’unités productives (Business Units), intégrées, responsabilisées et autonomes. – Le management est rajeuni, en recourant principalement aux talents existant au sein de l’entreprise et permettant ainsi de combiner la connaissance de ses actifs aux meilleures pratiques de gestion.
Par ailleurs, l’entreprise s’engage à ne procéder à aucun licenciement. Cependant, une plus grande mobilité fonctionnelle sera de mise afin d’assurer une meilleure allocation de la force de travail aux besoins de l’entreprise. Plusieurs employés repris dans la réserve opérationnelle auront l’opportunité d’être redéployés dans les nouveaux projets propres à la Gécamines ou ceux des partenariats à venir.
Menée avec le concours du cabinet international EY, structure de conseil de rang mondial, la réorganisation de l’entreprise sera mise en place progressivement, selon un calendrier qui prévoit une opérationnalité d’ici la fin 2018. Pour mettre en œuvre ces importants changements, le Conseil d’administration a d’ores et déjà procédé à une série de nominations de nouveaux Directeurs et adopté un nouvel organigramme.
Grâce à cette réforme la Gécamines disposera désormais d’une structure adaptée aux nouveaux standards de l’industrie minière.

Finacialafrik.com

Djibouti lance la plus grande zone commerciale d’Afrique

0

Plus de quatre chefs d’Etat ont assisté au lancement de la nouvelle zone franche de Djibouti
Djibouti a officiellement lancé, le 5 juillet 2018, Djibouti International Free Trade Zone (DIFTZ), la plus grande zone commerciale d’Afrique qui comprendra un investissement total de 3,5 milliards de dollars et s’étendra sur une superficie de 4 800 hectares.
Cette zone de libre-échange, qui accueille déjà 21 entreprises, renforcera considérablement les échanges commerciaux dans la Corne de l’Afrique tout en renforçant la position de Djibouti en tant que centre commercial et logistique.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous les hospices du président Ismail Omar Guelleh, Président de la république de Djibouti, Paul Kagame, Président de la République du Rwanda et Président de l’Union Africaine, Omar Hassan El Bachir, Président de la République du Soudan, Mohamed Abdillahi Mohamed Farmajo, Président de la République fédérale de Somalie, Dr. Abiy Ahmed, Premier Ministre de la République fédérale et démocratique d’Ethiopie et Moussa Fakki Mahamat, Président de la commission de l’Union Africaine.
Cet événement était suivi du Africa-China Economic Forum and Exhibition visant à promouvoir la collaboration économique entre l’Afrique et la Chine, plus particulièrement entre les secteurs privés des deux continents.

Daouda Bakary

Mail: croissanceafrik@gmail.com

ORAGROUP annonce la signature d’un accord d’assistance technique avec le crédit communautaire d’afrique.

0

ORAGROUP SA, holding du Groupe Orabank, annonce la signature d’un accord d’assistance technique avec le Crédit Communautaire d’Afrique (CCA), un ancien établissement de microfinance camerounais récemment devenu la 15e banque du pays. Le protocole d’accord signé entre les deux parties définit les modalités suivant lesquelles ORAGROUP assumera, au profit de CCA, diverses prestations d’assistance technique, destinées à participer à son organisation et développement.
ORAGROUP fournira notamment à CCA des services récurrents dans des domaines clés de son développement. Des services ponctuels seront également mis en place, comme la recherche de personnel, l’assistance au développement du réseau, des missions d’audit interne ou encore de l’appui à la gestion de projets.
Cet accord intervient alors que CCA vient d’obtenir le 11 juin 2018 l’autorisation du Ministère des Finances du Cameroun pour devenir une banque universelle, après avoir obtenu l’avis conforme de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) en 2017. CCA SA qui devient CCA-BANK SA est doté d’un capital social de 10 milliards de francs CFA, en cours d’augmentation pour être porté à 15 milliards, et de 42 agences réparties dans les dix régions du pays.
Binta Toure Ndoye, Directrice Générale d’ORAGROUP, a commenté : « Ce nouveau partenariat répond à notre ambition de bâtir un groupe bancaire de premier plan. Nous souhaitons apporter à notre clientèle des produits sur-mesure répondant aux meilleurs standards internationaux. Au vu des performances de CCA et de l’étendue de son maillage territorial, nous sommes certains que ce partenariat nous ouvrira de nouvelles perspectives de développement au Cameroun. »
Pour Charlotte Kouecheu, Directrice Générale de CCA : « Il est important pour nous de disposer d’une assistance technique performante et moderne de la part d’un groupe bancaire panafricain de référence comme ORAGROUP à ce moment charnière de notre développement. Nous apportons déjà nos services à plus de 450 000 clients, mais il est temps pour nous de migrer vers une structure encore plus solide, et d’étendre nos activités avec le soutien de partenaires comme ORAGROUP. »

Daouda Bakary kone

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Orange s’allie à l’ivoirien NSIA pour étendre ses services bancaires en Afrique de l’Ouest

0

Orange SA va s’allier au groupe ivoirien Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) pour entamer ses opérations bancaires en Afrique de l’Ouest afin d’élargir son offre dans les services financiers.
Les deux entités se sont entendues sur la création d’une coentreprise détenue à hauteur de 75% par l’opérateur télécom français, et à 25% par NSIA. Une entente qui permettra à Orange d’offrir des services de banque de détail, de microcrédit et d’assurance dans la région ouest-africaine.
Pour se faire, le groupe compte s’appuyer sur les actifs de NSIA en Côte d’Ivoire et au Sénégal, des actifs acquis à travers le rachat par NSIA de 97,07% du capital de DIAMOND Bank S.A en novembre. Ces services bancaires seront ensuite étendus au Mali.
Par ailleurs, les deux partenaires prévoient demander l’approbation de leurs plans auprès de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) avant la fin du mois de juillet.

Daouda

Mail: croissanceafrik@gmail.com

0

Nigéria : la Banque centrale choisit le yuan pour ses importations avec la Chine
La Banque centrale du Nigeria (CBN) a lancé un appel aux entreprises locales à utiliser le yuan au lieu du dollar dans leurs importations de marchandises en provenance de Chine, afin de soutenir le naira et augmenter les réserves.
En effet, l’institution d’émission a signé en mai 2018, un accord avec la Banque populaire de Chine pour faciliter le commerce entre les deux pays et renforcer la gestion des réserves de change, faisant du Nigeria le troisième pays d’Afrique (après l’Afrique du Sud et l’Egypte) à signer un tel accord.
Ainsi, l’accord servira à réduire le recours au dollar et, à ce titre, à réduire la pression sur le taux de change naira-dollar, le dollar étant la principale monnaie commerciale du Nigeria.
« La Banque centrale encouragera les utilisateurs qui importent des marchandises en provenance de Chine à utiliser le yuan et non le dollar. Le fardeau de la demande en dollars provenant des échanges avec la Chine sera levé de nos réserves de change et les transactions initiales en yuan pourraient être minimes », a-t-elle indiqué.
À ce jour, les importations de marchandises du Nigeria en provenance de la Chine ont atteint une valeur de près de 2 milliards de dollars l’année dernière, contre près de 500 millions de dollars importés par les Chinois, selon les chiffres de la CBN.
Cependant, les économistes encore sceptiques craignent que l’échange de devises aggrave le déficit et la balance commerciale.

Daoud

Mail:croissanceafrik@gmail.com

La Sénégal signe de nouveaux accords de pêche avec la Mauritanie

0

Le Sénégal et la Mauritanie ont signé, en marge du sommet de l’Union africaine à Nouakchott, de nouveaux accords qui confèrent aux pêcheurs sénégalais, 400 licences pour capturer 50 000 tonnes de poissons pélagiques en haute mer.
D’une durée d’un an renouvelable, cet accord dont la signature intervient après plusieurs reports vise, entre autres, à stabiliser les tensions qui surgissent habituellement entre ces piroguiers et les gardes- côtes mauritaniens. Pour leur part, les Mauritaniens se verront redistribuer 10 euros pour une tonne de petits animaux pélagiques pêchés.
Le quai de débarquement initialement prévu à Ndiago, a été rapproché vers Boyo, localité située à 2, 5 kilomètres de la frontière et la Mauritanie s’engage à mettre en place cette infrastructure ainsi qu’une route y menant. L’État du Sénégal, quant à lui, se chargera du tronçon entre le quai et Saint-Louis.
Pour le moment, des camions frigorifiques seront livrés aux acteurs pour le transport des ressources, en attendant la construction de l’ouvrage, prévue dans une année.
Et c’est le port de Saint–Louis qui accueillera les embarcations sous la supervision des responsables Mauritaniens et Sénégalais pour le respect du tonnage dans le cadre d’un contrôle contradictoire.
A souligner, par ailleurs, que 6% des prises, soit 24 barques seront destinées à l’approvisionnement du marché mauritanien.

Daouda Bakary

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Résultats Emission Bons du trésor du Mali : 20,725 milliards de FCFA dans les coffres du trésor

0

L’émission par adjudication de Bons Assimilables du Trésor à un an pour un montant de 25 milliards de la Direction nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali, a permis au trésor malien d’encaisser dans ses livres la somme de 20,725 milliards de Francs CFA dont un milliard en Offres Nom Compétitives (ONC) , a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette Umoa-Titres dans un communiqué.
Le montant global des soumissions s’élève 20925 millions de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudications par les soumissions de 83,70 %. En définitive, l’Etat du Mali a retenu la somme de 20725 millions de FCFA dont 1000 millions en ONC, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions retenues de 82,90%.
Le taux d’intérêt marginal et le taux moyen pondéré s’élèvent respectivement à 6,5000% et 6,3101 %. Le taux d’absorption est de 99,04%.
La présente émission de Bons Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget, gestion 2018.

Oumar Nourou
Lejecom

Notation financière : CGF Bourse, une SGI 5 Etoiles à la gouvernance saine

0

L’agence WARA (West Africa Rating Agency) vient d’assigner à la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) sénégalaise CGF Bourse la notation en Qualité de Gestion « QSG-1 ». Cette distinction, la première du genre dans l’espace UEMOA attribue une note qui équivaut à cinq (05) étoiles sur l’échelle régionale de WARA. La perspective attachée à cette notation est « Stable ».
Cette note maximale attribuée à CGF Bourse confirme la maturation d’une SGI qui joue les premiers rôles dans le marché boursier en Afrique de l’Ouest.
Ainsi, c’est la première fois que WARA assigne une notation en Qualité de Gestion à une SGI dans la sous-région.
Cette distinction est la résultante des nombreuses réalisations d’une SGI riche d’une expérience forte de deux décennies au service des marchés financiers et de la gestion de l’épargne dans l’espace UEMOA .
Créé en 1998 et doté d’un capital social de 1,5 milliard de F CFA, CGF Bourse fait preuve d’une excellente qualité de gestion dans l’ensemble et la plupart des facteurs de notation en QSG atteignent des niveaux supérieurs.
Elle se voit ainsi récompensé grâce à sa gouvernance qualifiée de saine conduite par une équipe robuste.
A cela s’ajoutent la connaissance intime de leurs métiers et de leurs marchés par les dirigeants, la stratégie de développement de la SGI, son architecture opérationnelle et l’exécution technique, sa capacité d’innovation…
Cette notation qui mesure la qualité de sa gestion, et non pas sa solvabilité sonne ainsi un sacerdoce pour CGF Bourse. A en croire l’agence WARA , conserver cette notation élevée reviendrait à ce que la SGI maintienne ses exigences de qualité de service, formalisée par sa certification ISO 9001, tant au niveau de la maison-mère que de sa filiale CGF Gestion .
CGF Bourse aura également à conserver le niveau de sa stratégie de renforcement digital, moduler les contraintes imposées par la réglementation sous-régionale, de la croissance du volume de ses actifs sous gestion, elle-même tributaire du succès de sa stratégie commerciale, adossée à une exigence d’internationalisation, d’innovation-produit et de diversification de ses canaux de distribution.
Elle devra assurer la conservation d’une gouvernance et d’une gestion saine et stricte, qui prennent aussi en compte le renforcement de la qualité du reporting-client.
CGF Bourse a ainsi plus de visibilité sur la qualité de sa gestion technique, opérationnelle et organisationnelle.
Ce qui lui permet de gagner davantage la confiance des investisseurs et lui donne plus de crédit au marché financier et boursier de l’ UEMOA sur lequel elle intervient.
L’Agence WARA de rappeler que les missions de notation des agences dans la sous-région sont encadrées par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (Crepmf) , le régulateur du marché financier de l’UEMOA.
Pour rappel, contrairement aux sociétés industrielles et commerciales ou des banques commerciales , qui sont notées sur leur solvabilité et leur capacité à rembourser les emprunts qu’elles contractent, à travers une échelle standard connue du grand public, à savoir AAA, AA+, AA, AA-…, les sociétés de finance de marché sont jugées sur la qualité de service, la cohérence, la fiabilité de leurs prestations, le niveau de satisfaction de leur clientèle, etc.
Mariama Diallo

Lejecom