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Commerce du détail : Des acteurs envisagent de baisser les rideaux de leurs bazars

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Cette information a été donnée lors d’un meeting tenu le 30 juin 2018 à la Place du souvenir de Bamako. Au cours de cette rencontre, le collectif des commerçants du Mali a décidé d’organiser le jour de l’ouverture de la campagne présidentielle une grève sur toute l’étendue du territoire national. Ce, pour la non satisfaction de leurs doléances.
Au delà de la grève, ils exigent la démission de leurs responsables. Il s’agit notamment de Youssouf Bathily, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCIM) et de Cheick Oumar Sacko, président du Syndicat national des commerçants détaillants (Synacodem).
Pour rappel, ils réclament entre autres « la baisse des frais de dédouanement des marchandises, la facilitation de l’octroi du visa Chinois, la baisse du taux d’impôt de 3% imposable à nos chiffres d’affaires ; l’affectation des bâtiments administratifs sis au marché aux déguerpis et autres commerçants du marché rose ; l’élaboration d’un cahier de charge avant la construction du marché rose ; l’arrêt de la concurrence déloyale des commerçants chinois et indiens ».
Il faut noter que les responsables d’une dizaine d’associations de commerçants ont mis en exécution leur grève qui avait eu lieu du 3 au 4 mai 2018. Ces acteurs du détail sont parvenus à convaincre nombre de leurs militants pour avoir fermé leurs boutiques.
En effet, sui t e à cette grève, les négociations avec le gouvernement n’ont pas donné satisfaction aux grévistes. D’où la décision de baisser les rideaux de leurs bazars, une fois de plus. A un moment où on s’attendra à l’ouverture de la campagne électorale, prévue le samedi 07 juillet.
Evoquant les 7 doléances, Moussa Sacko, membre du collectif, déplore : « Jusqu’à présent le problème de l’obtention du visa chinois continue. Les gens attendent de 20 heures jusqu’au lendemain soir pour avoir leur visa ».
Sur la même lancée, Ibrahim Maïga, président du collectif, fait savoir que dans toute la sous-région le dédouanement au Mali est le plus difficile. «Le Mali n’a pas besoin de durcir les conditions du dédouanement », souligné-t-il. Avant de regretter le cas de 7 pays qui ne viennent plus dans notre pays à cause du durcissement des conditions de dédouanement.
Mahamane Maïga
Lejecom

Financement du G5 Sahel : « 423 malheureux millions d’euros, cela constitue un non-sens », selon le président malien IBK.

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C’est le point de vue qu’a exprimé le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, lors d’une interview accordée à France 24 le lundi 2 juillet 2018. Le président sortant du G5 Sahel a mis à profit le sommet de l’Union africaine à Nouakchott pour lancer un appel à la communauté internationale, en vue de participer au financement de la force conjointe.
Au sortir du sommet de l’Union africaine, le président IBK s’est confié à notre confrère français, évoquant la question du terrorisme, voire la tenue de l’élection présidentielle prochaine au Mali. Aussi, il a déploré la frilosité des pays développés qui accordent peu de crédit au G5 Sahel. En ce sens qu’ils ne contribuent à son financement.
La mise en place du G5 Sahel est lente parce que le financement promis n’est pas au rendez-vous, a tenu à expliquer le chef de l’Etat malien. Or, le travail que mène cette force n’est pas que pour le Sahel, il est mondial. Mais s’il faut que ces Etats se promènent comme des mendiants pour recouvrir « 423 malheureux millions d’euros » , cela constitue un non-sens. La non-tenue des promesses de financement du G5 Sahel constitue l’obstacle fondamental dans la mise en place rapide de cette force, explique le président.
Avant de donner l’alerte : « Si la barrière du Sahel devait céder, la rive de la Méditerranée serait débordée. » Le président Ibrahim Boubacar Keita a tenu à faire savoir à ses partenaires américains que « pour vaincre le terrorisme, il s’en faut les moyens. » « Nous sommes unis dans cette lutte-là, dit-il, vous (les partenaires américains) envisagez de nous séparer ? » s’interroge IBK. Toutefois, il espère que ses partenaires américains évolueront dans leur décision.
Mahamane Maïga

Lejecom

Mali: Fin de l’Atelier National de vulgarisation des textes communautaires relatifs à la métrologie à Bamako.

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Depuis hier l’hotel Alfarouk a servi de cadre pour le lancement de l’Atelier National de vulgarisation des textes communautaires relatifs à la métrologie. Cette rencontre des experts en charge de la métrologie a été organisé par la commission de l’Union Economie et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en collaboration le ministère du commerce et la concurrence du Mali.

Au menu, plusieurs des thèmes ont été abordé à savoir: Presentation et échanges sur le projet de reglement d’éxecution determinant les exigences légales du contrôle des produits préemballés ou assimiles dans l’UEMOA, la présentation également et échange sur le projet de réglement d’éxecution portant définition des unités de mesure légales utilisables dans l’UEMOA.

A l’issu des travaux des echanges ont portés sur le projet de reglement d’éxecution relatif aux categories d’instruments de mesure et de dispositions de contrôle métrologique dans l’UEMOA, disposition de contrôle métrologique légal dans la zone d’intervention de l’UEMOA.Il a ete question également de la formation au centre Régional de formation superieure en Métrologie (CREFSEM).

En réalité avec le concours de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) , l’Institut National Polytechnique de Felix Houphouët BOINY (INP-HB) de Yamoussokro ouvre au titre debl’année academique 2018-2019, un concours de recrutement pour le centre Regional de Formation Superieure a pour objectif d’assurer la formation en licence L3 et Master M2 dans le domaine de la métromogie. Il est localisé sur le site sud debl’INP-HB de Yamoussokro en côte d’Ivoire.

Daouda Bakary Koné

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeurs

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Voter, un devoir de citoyenneté
Mme Dao Assétou Traoré, Secrétaire générale des femmes du Bureau National ADP/Maliba a organisé une cérémonie de Sensibilisation sur le retrait des cartes d’électeurs C’était le vendredi 29 juin dernier à la mairie de la commune VI du district de Bamako.
La Secrétaire générale des femmes du bureau national du parti ADP/Maliba a tenu au cours de cette rencontre invité la population malienne, singulièrement celle de la commune 6 du district de Bamako à se prêter au retrait des cartes d’électeurs biométriques. Elle a dénoncé son inquiétude face à la lenteur sur le retrait des cartes d’électeurs. Elle a expliqué : « qu’à 0 pas de l’élection présidentielle, une élection cruciale dans notre pays, nous constatons avec regret la distribution des cartes d’électeurs est à un pourcentage minime : tantôt les distributeurs sont en grève, souvent les cartes ne sont pas localisées facilement par la population ». Une situation qui souvent provoque une démobilisation des uns et des autres par rapport au retrait des cartes d’électeurs biométriques. Elle a ajouté que les femmes de ADP/Maliba, ont constaté qu’à quelques jours de l’élection : «  nous avons un devoir de citoyenneté au de là de notre coloration politique, raison pour laquelle nous commençons une campagne de sensibilisation dans la commune 6 et qui sera étendue sur toute l’étendue du district de Bamako ». Mme Dao a lancé un vibrant appel à la population malienne en leur demandant de sortir massivement malgré les difficultés afin de retirer les cartes d’électeurs biométriques, car selon elle, pour le renouveau du Mali, voter est un moyen de participer à la construction du pays. Mme Touré Mariam Sidibé, conseillère à la Mairie de Daoudabougou, quant à elle a estimé que cette campagne de sensibilisation est à encourager car, selon elle, l’arme de guerre de l’élection est la carte de vote. Elle ajoute que si les femmes de la commune 6 ont pris cette initiative de sensibiliser la population à aller retirer les cartes d’électeurs, est un acte salutaire car une élection ne peut se faire sans le retrait de la carte de vote, donc personne ne doit rester en marge. Elle conclura que l’une des valeurs de la citoyenneté est aussi le devoir civique de voter.
Aissétou Cissé

Soutien du Collectif des Femmes et Jeunes de Kati au Parti ADP/Maliba ABD désigné par les femmes et jeunes de Kati

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Touré Kadidiatou Maiga, présidente des Femmes du Bureau national ADP/Maliba a présidé la cérémonie de soutien des Femmes et Jeunes de Kati au Parti ADP/Maliba. C’était le mercredi, 27 juin dernier à Kati Sananfara.
Venus de toute la ville de Kati, les femmes et jeunes de Kati ont pris d’assaut la grande cour abritant l’évènement. Il s’agissait de la présence de plusieurs associations de jeunes et femmes de Kati ainsi que le Club des amis de Ouattara Safiatou Kanté, épouse de l’Honorable Khalilou Ouattara. L’Honorable Pr Khalilou Ouattara, un des premiers spécialistes en urologie au Mali, au cours de son parcours professionnel, a travaillé sur les maux des uns et des autres, particulièrement ceux des femmes et filles fistuleuses à qui, il a sauvé des vies. L’ex-président de la commission santé à l’Assemblée Nationale est l’un des défectionnaires parmi les 4 députés RPM au profit du parti ADP/Maliba, a l’estime et la confiance des femmes et jeunes de la ville qui ont implanté le jeune parti dans tous les quartiers de Kati . Selon Kadidiatou Maiga, présidente du bureau national des femmes, le parti ADP/Maliba est un jeune parti, présentement très sollicité avec plus de 600 conseillers et 9 députés. Le parti ADP est représenté partout au Mali. Très émue, la présidente des femmes du BN a invité les femmes à s’unir afin de combattre ensemble les difficultés aux quelles elles sont confrontées (chômage des jeunes, entreprenariat des femmes et jeunes, manque d’eau potable et d’infrastructures de première nécessité.) « Optons pour le changement qui n’est d’autre que de soutenir le candidat Aliou Diallo car il a une pensée pour l’épanouissement des femmes et des jeunes, étant donné que l’avenir du pays s’y trouve », a-t-elle laissé entendre. Elle a affirmé qu’en 2012, après l’attaque d’Aguelhok, Aliou Diallo a contribué à la somme de 50 000 000 FCFA, aux veuves des militaires victimes de la tuerie de ladite localité, elle a ajouté que c’est la personne qui a eu l’humilité de secourir des personnes en détresse qui peut diriger un pays qui en gouffre. C’est lui, à travers sa Fondation Maliba, qui a construit plusieurs hôpitaux afin de sauver des vies de plusieurs mères et enfants. Il a créé des écoles et des milliers d’emplois à travers la seule entreprise de Wassoul’Or. Mme Touré Kadidiatou a exhorté les femmes à faire le bon choix, en cherchant à connaitre les actions et la volonté du candidat, savoir ce qu’il a pu servir à la nation avant de se lancer dans la conquête du pouvoir. Elle dira ensuite que Aliou Diallo n’est pas celui qui cherche le pouvoir pour s’enrichir, mais plutôt construire sa chère patrie pour un avenir radieux pour tous les maliens. Au cours de la cérémonie, les jeunes de Kati ont demandé à la Fondation Maliba : la construction d’un Centre de Formation Professionnelle, un moulin pour les femmes de Sananfara et une adduction d’eau potable.
Aissétou Cissé

La société civile dégage les éléments d’un plan de communication et de plaidoyer anticipatif !

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Le Mali 2018, enjeux et perspectives, le document de positionnement de la société civile disponible aujourd’hui !

Le Mali traverse l’un des moments les plus difficiles de son histoire. L’année 2018, où devait se tenir les élections législatives et présidentielles, est très cruciale pour la survie du pays. Tous les regards sont rivés sur la présidentielle qui doit se tenir le 29 juillet 2018. Pour influencer positivement le cours de ce scrutin, la société civile a dégagé aujourd’hui, mercredi 27 juin 2018, les éléments d’un plan de communication et de plaidoyer anticipatif et produit un document de positionnement. C’était à la faveur d’un atelier, sous le thème : « Le Mali 2018, enjeux et perspectives », dont les travaux commencés le lundi ont pris fin aujourd’hui mercredi 27 juin 2018 au mémorial Modibo Keita.

Face à l’intensité de l’insécurité, la recrudescence des attaques perpétrées à l’encontre des symboles de l’Etat, des forces armées et de sécurité, des forces internationales d’appui à la stabilisation du Mali et même des simples populations, l’organisation des élections législatives et présidentielles reste hypothétique et incertaine. Ce qui pose une équation assez difficile à résoudre pour un Etat aussi fragile où les alliances se font et se défont en longueur de journée. Les langues les plus averties s’interroger sur l’hypothétique question de la non tenue de ces élections pour aborder ses répercussions sur les élections présidentielles de 2018. L’année 2018 devient alors un enjeu sérieux à laquelle il faut penser déjà et prévenir toutes les scénarios possibles et leurs conséquences sociales. « C’est dans ce contexte plein d’incertitudes et difficilement maitrisable et compte tenu de la nécessité de la contribution de la société civile de prémunir pour agir sur le cours des évènements et dans le souci aussi d’harmoniser les positions en son sein, et de s’apprêter à toute éventualité en 2018 que l’idée d’organiser cet atelier élargi de la société civile a germé », a expliqué le président du Conseil National de la Société Civile(Cnsc). Selon BoureimaAllaye Touré, depuis le début de la crise 2012 son Conseil est resté en avant-garde dans la mobilisation des différentes composantes de la société civile à travers de foras et des ateliers pour intervenir et parler d’une même voix afin de se faire entendre et influencer les décisions.

« Il a donc toute l’expertise et la crédibilité nécessaires pour un tel atelier… », a-t-il.

Pendant trois jours, au nombre de plus d’une centaine venus de toutes les régions du Mali, les membres de la société civiles composés de toutes les couches sociales du pays ont discuté de long en large sur les enjeux et les perspectives de l’année 2018 au Mali. Les échanges ont porté sur l’état des lieux sécuritaires, la situation politique et sociale de l’année 2018 (année des élections présidentielle et législatives). Après ces échanges fructueux, les participants ont été largement informés des enjeux et des perspectives de l’année 2018 au Mali. Sous la houlette du président du Conseil National de la société Civile(Cnsc), BoureimaAllaye Toure, le Conseil a analysé tous les scénarios possibles et harmonisé sa position face aux différents cas. Un document de positionnent de la société civile qui a été produit à cet effet, sera imprimé et diffusé partout. Les éléments d’un plan de communication et de plaidoyer anticipatif pour influencer positivement le cours des élections législatives et présidentielles 2018 ont été dégagés.

Assetou Cissé

Maroc : BMCI débloque 13 millions d’euros pour le financement de l’usine du chinois Nanjing Xiezhong

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La Banque marocaine pour le commerce et l’industrie (BMCI), filiale de BNP Paribas, a octroyé un prêt d’un montant de 13 millions d’euros sur cinq ans à l’équipementier chinois Nanjing Xiezhong, rapporte Le Matin Eco.
L’enveloppe est destinée au financement de son usine à Atlantic Free Zone de Kénitra pour la fabrication de systèmes de refroidissement au profit notamment des véhicules PSA made in Morocco.
Il est à rappeler que la société chinoise spécialiste des systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation pour l’automobile. Elle avait signé, en juillet 2016, une lettre d’intention avec MedZ pour la réalisation de ce projet. Suite à cet accord, l’équipementier chinois avait choisi la BMCI pour assurer son financement.
Selon le groupe bancaire français, «cette opération a été rendue possible grâce au soutien de Bank of Nanjing, dont BNP Paribas est actionnaire».
L’usine Nanjing Xiezhong en développement à AFZ est d’une superficie de 34.000 m² pour un investissement global de 150 millions de DH (environ 14 millions d’euros) devant générer, à terme, un total de 120 emplois directs.
Le site est destiné à la fabrication de systèmes de refroidissement pour les marchés marocain et européen.

Panoro Energy annonce la réussite du forage du puits de pétrole DTM-3H

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La société d’exploitation pétro gazière indépendante Panoro Energy SA, basée à Londres, et son partenaire BW ont annoncé la réussite du forage du puits DTM-3H, situé sur le champ pétrolier de Tortue.
Le forage du puits a démarré au mois de mai et les travaux se sont déroulés sans incident, dans les délais et les limites du budget. De source officielle, le puits était tout à fait conforme au pronostic et aux objectifs d’avant forage.
Le puits DTM-3H est horizontal dans le réservoir de Gamba, capitale pétrolière, et se présente en une longue section de grès saturé en pétrole, selon un communiqué de Panoro qui n’en a pas précisé la taille.
La prochaine étape sera le forage de Ruche Nord-Est (DRNEM-1) qui est une structure à quatre voies, non forée, avec un potentiel ciblé dans la formation plus profonde de Dentale. DRNEM-1 est situé à environ 3,5 km au nord-est du champ de Ruche dans des profondeurs d’eau de 117m.
Cette découverte intervient alors que le Gabon est contraint de réduire le train de vie dépensier de l’Etat. Rappelons que le Gabon dispose de plus de 50% des recettes fiscales et 80% des exportations qui proviennent des l’industrie pétrolière et gazière.

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Alassane Kaboré aux commandes de Coris Bank International Togo

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Coris Bank International Togo connaît un nouveau directeur général depuis le 2 juillet en la personne de Alassane Kaboré.

Jusque-là directeur des risques à Coris Bank Mali, où il s’est illustré par l’excellence des résultats atteints et la maîtrise des ratios liés à la mesure du risque, Alassane Kaboré remplace Sanou Seydou appellé à d’autres fonctions au sein de la Holding du groupe .

Mr Sanou dirige la filiale du Togo depuis son ouverture en janvier 2015. Coris Bank International Togo couvre actuellement Lomé à travers un réseau de quatre (4) agences à savoir l’agence Principale, l’agence Grand Marché, l’agence Hedzranawoe et l’agence du Port.

Le projet d’extension du réseau d’agences est en cours et devra couvrir très rapidement tout le territoire national.

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Transparence : la Banque africaine de développement améliore son classement sur l’indice mondial en 2018

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La Banque figure parmi les quatre meilleures organisations qui diffusent des données transparentes et ouvertes sur l’impact, les résultats et l’évaluation de leurs projets.
Elle gagne six places par rapport à son positionnement en 2016.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 4 juillet 2018 – L’édition 2018 du rapport sur l’Indice de transparence de l’aide, publié par Publish What You Fund (Publiez ce que vous financez), classe la Banque africaine de développement au quatrième rang parmi quarante-cinq organisations de développement. Elle gagne ainsi six places par rapport à son positionnement en 2016.

Ce meilleur classement récompense l’amélioration des capacités opérationnelles de la Banque ainsi que l’efficacité de ses systèmes et de ses processus : la Banque africaine de développement respecte en effet des exigences de qualité dans la préparation de ses rapports, et elle observe les règles de divulgation de ses programmes, projets, aides et interventions financières.

L’Indice de transparence de l’aide (ATI) est la seule évaluation indépendante de la transparence de l’aide au sein des principales agences humanitaires et de développement. Il exige une publication rapide et précise, complète et proactive de toutes les formes d’aide et d’activités de développement qui y sont liées.

L’indice a révélé que bien que les organisations fournissent des informations sur les objectifs de leurs opérations, seules quatre Institutions financières de développement (IFD) – la Banque asiatique de développement, la Banque interaméricaine de développement, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement –, publient des détails ou des résumés concernant les estimations d’impact, les documents d’évaluation et d’analyse ainsi que les résultats des avant-projets.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, « des relations proactives avec les parties prenantes et une gouvernance ancrée dans la transparence sont déterminantes et au centre de notre action. Toute notre action vise à obtenir des résultats qui font de la Banque africaine de développement la principale institution de financement du développement en Afrique. Ce récent classement dans l’indice mondial de la transparence de l’aide illustre le respect par la Banque de ses priorités stratégiques et de son engagement indéfectible en faveur du programme de développement et de transparence de l’Afrique ».

Signataire de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA) depuis avril 2011, la Banque a récemment lancé un portail qui concerne ses projets. Elle publie ainsi des données conformes aux normes internationales de transparence de l’IITA, et rend les informations sur les dépenses liées au développement plus accessibles, plus faciles à utiliser et à comprendre.

Les partisans de la transparence des données se sont exprimés en faveur de l’indice, qui a été adopté par les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, le gouvernement des États-Unis et divers organismes internationaux et régionaux. Le rapport souligne toutefois quelques obstacles à la dynamique qui anime la transparence des données, dont la réduction de l’espace civique nécessaire aux citoyens et aux organisations de la société civile pour participer à la prise de décision. Les ressources de plus en plus limitées de l’aide publique au développement et l’évolution du domaine du développement créent de nouveaux obstacles – et de nouvelles opportunités – de type budgétaire, réglementaire, technique et éthique pour les opérations menées au niveau mondial en faveur de la transparence.

Presque toutes les agences qui figurent dans l’indice (93 %) font état de leurs activités en utilisant la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA).

Finacialafrik.com