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Le capital-investissement africain crée de la valeur par l’investissement durable rapport de l’AVCA.

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Après des rencontres fructueuses à Abidjan, Accra, Addis Abeba, au Caire, au Cap et à Lagos, l’African Venture Capital Association (AVCA) a tenu sa rencontre annuelle à Marrakech, les 23 et 24 avril 2018, dans le sillage du retour du Maroc dans l’Union africaine.
La ville ocre a servi de lieu idéal pour célébrer le 15ème anniversaire de la conférence de l’association du capital investissement. Cette occasion historique, qui marque le retour de la conférence en Afrique du Nord pour la première fois en presque 10 ans, a réuni plus de 600 leaders de l’industrie du capital-investissement, unissant ainsi les leaders d’opinion, investisseurs et conseillers qui gèrent plus de US$ 1 300 milliards en actifs.
En marge de la rencontre, l’AVCA a publié un rapport sur l’évolution de l’investissement responsable en Afrique.
Le document explore comment les gestionnaires de fonds en Afrique investissent pour obtenir des résultats de développement qui englobent un rendement financier ainsi qu’un impact économique.
Compte tenu de la montée en puissance des approches d’investissement responsable, nous devons souligner le rôle important de la communauté du financement du développement dans l’établissement de l’industrie du capital-investissement en Afrique.
En commentant sur le rapport, Enitan Obasanjo-Adeleye, Directrice, Chef de Recherche, AVCA remarque que : « L’investissement responsable, l’investissement durable et la mise en œuvre de l’ESG sont des stratégies qui ont depuis longtemps été utilisées par l’industrie du capital-investissement en Afrique. Ceci n’est pas un feu de paille et en retraitant l’évolution jusqu’aujourd’hui, le but de l’AVCA est de promouvoir une meilleure compréhension et une meilleure adoption de ces pratiques par les experts et les nouveaux arrivants. »
Runa Alam, Présidente du Comité de durabilité de l’AVCA ajoute : « Il est important de souligner la contribution de l’industrie au développement durable sur le continent. L’écosystème de l’investissement doit continuer à assumer la responsabilité de la croissance économique en Afrique, tout en reconnaissant que l’investissement responsable est un pilier clé de la création de valeur. »
Au cours des deux dernières décennies, ils ont contribué à définir une industrie pour laquelle l’environnement, le social et la gouvernance sont une partie vitale de la création de valeur. L’AVCA présente cette évolution qui étayée par le L’étude de durabilité de 2017 de l’association, qui trouve que presque 70% des entreprises financées par le capital-investissement avaient des critères ESG dans leur processus d’investissement.
Une histoire inédite : l’évolution de l’investissement responsable en Afrique
se concentre sur la manière dont le capital-investissement renforce le secteur privé à travers l’investissement durable et s’inscrit dans le cadre de l’exploration du sujet par l’AVCA, qui comprend aussi l’étude annuelle sur la durabilité en Afrique. Cette recherche fournit des informations sur un thème important qui influence l’écosystème de l’investissement en Afrique et fait suite au récent rapport macroéconomique spécial qui examine Comment les gestionnaires de fonds africains peut saisir des opportunités dans un contexte d’augmentation du risque de change et du risque politique

 

 

Source: finacialafrik

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Comment la BAD et le Nigéria soutiennent le fonds Tirsal, le programme de finance agricole du Togo

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Le président togolais, Faure Gnassingbé, a lancé mercredi 25 avril à Lomé, le fonds Tirsal, un mécanisme incitatif de finance agricole fondé sur le partage des risques. Financial Afrik revient sur les implications de la Banque africaine de développement (BAD) et du Nigéria dans ce premier programme du genre au Togo.
Il s’agit, en effet, d’un programme perçu comme une solution dans la performance de l’agriculture qui représente environ 40 du PIB du pays, et occupe 60 % de la population active. A terme, il devra notamment permettre d’accroître le volume de financement accordé par les banques au secteur.
Inspiré du modèle nigérian (Nirsal, vaste programme du gouvernement fédéral), le fonds Tirsal (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Lending) financera, dans sa phase pilote, la culture du maïs et du riz avant d’être élargie en attendant son élargissement à d’autres cultures.
« C’est clair que nous n’aurons pas pu s’inspirer de son mécanisme, sans une collaboration avec le gouvernement nigérian. La plupart des consultants qui ont travaillé avec le Togo à la mise en place de ce mécanisme ont eu l’aval du gouvernement fédéral du Nigéria », confie un des experts sur le programme, dont le consultant principal, Dr Steve, pilote également le Nirsal.
A terme, le Tirsal sera doté d’un financement de 100 millions d’euros, soit plus de 65 milliards de FCFA, « dont une contribution significative de l’Etat », comme annoncé par Faure Gnassingbé dans un discours le 27 avril 2018. Le chef de l’Etat n’avait pas manqué de « remercier, pour leur disponibilité et leur appui, le gouvernement de la République Fédérale du Nigeria ainsi que la Banque Africaine de Développement », sans aucune autre précision (il avait notamment reçu le président de la BAD, Akinwumi Adesina, à la mi-janvier dans son palais à Lomé).
« Il ne faut pas oublier que c’est le président de la BAD qui a fait lancer le Nirsal quand il était encore ministre de l’agriculture. Il est le concepteur du projet, et tout le monde connait son penchant à l’agriculture en matière d’axe de développement », explique notre interlocuteur qui indique que le gouvernement togolais avait « eu beaucoup de rencontres avec la BAD qui nous a énormément conseillés ».
L’institution basée à Abidjan est annoncée, par ailleurs, pour accompagner le projet en termes de financement, et « à aider également à la mobilisation de ressources additionnelles ». Même si pour l’instant, l’Etat togolais compte financer le Tirsal sur fonds propres, « les partenaires financiers mettront la main à la poche, lorsqu’il sera en cours d’exécution », précise-t-on.
« Agir sur la réduction des taux d’intérêt »
Présentant le programme dans son discours, Faure Gnassingbé avait indiqué qu’il inclut les banques et établissements financiers, les compagnies d’assurance, les institutions de microfinance et les fonds de garantie et d’autres agences partenaires.
« La question de l’accès des exploitants d’unités agricoles au financement trouvera une réponse intégrée qui aura pour avantage d’agir également sur la réduction des taux d’intérêt », avait-il souhaité.

 

Source: Finacialafrik

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Gabon : Augmentation du prix du carburant

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La Commission nationale des prix des produits pétroliers, un organisme dépendant du Ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, a fixé jeudi les prix de vente des produits pétroliers aux consommateurs pour le mois de mai 2018 à travers une lettre de son président Bernardin Mve Assoumou, adressée aux Directeurs généraux des compagnies Total Marketing Gabon, Libya Oil Gabon, Engen Gabon et Petro Gabon et dont Financial Afrik a obtenu une copie.
Cette augmentation du prix des produits pétroliers résulte, notamment, des dispositions du décret N° 274 PR/MPH du 21 mai 2015 portant réglémentation de la Commission nationale des prix des produits pétroliers en République Gabonaise.
Pour l’essence : le prix réseau ( Stations-services) est de 620 francs CFA le litre et le prix hors réseaux (les industriels) est de 640 F CFA le litre. Le Gasoil est vendu respectivement à 575 F CFA le litre pour le prix réseau et 605 F CFA le litre pour le prix hors réseaux.
La bouteille de gaz butane de 12,5 kilogrammes coûte 5450 F CFA (inchangé). Le pétrole lampant à 275 F CFA le litre (inchangé) et le pétrole industriel à 375 F CFA le litre.
La dernière augmentation du prix du carburant date de février 2018 : Le litre de l’essence coûtait 620 FCFA le litre à la station service contre 605 FCFA entre décembre 2017 et janvier 2018.
Le gasoil était proposé à 560 FCFA contre 470 FCFA en décembre 2017. En revanche les prix du Gaz butane (5 450 FCFA), du pétrole lampant (275 FCFA) n’avaient pas changé.
Rappelons que l’augmentation continue du prix du carburant est consécutive à une décision du gouvernement gabonais prise le 29 janvier 2015 de supprimer les subventions de l’essence et du gasoil et de libéraliser l’importation de ces produits. Ces subventions qui se chiffraient à environ 200 milliards de FCFA par an permettaient de stabiliser les prix du carburant à la pompe. Libreville avait décidé de mettre fin à ces subventions sous l’impulsion de la Banque mondiale.
Ainsi, les prix des produits pétroliers à la pompe sont à présent annexés aux cours mondiaux du pétrole brut. Une situation que les consommateurs ne comprennent pas puisque le Gabon est un pays producteur de pétrole et doté d’une raffinerie.

 

Source:Finacialafrik

 

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Lancement de l’Institut 9ème & Perspectives (I9P), think tank consacré aux préoccupations des Français établis en Afrique et au renouveau de la relation Afrique-Europe

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L’Institut 9ème & Perspectives (I9P), think tank citoyen consacré aux préoccupations des Français établis en Afrique et au renouveau de la relation Afrique-Europe, a été lancé aujourd’hui à Abidjan.
L’Institut élabore et diffuse des propositions concrètes visant à susciter un débat ouvert et influencer sur le long terme la mise en œuvre de politiques publiques adaptées aux besoins et préoccupations des Français de l’étranger, en se concentrant sur la 9ème circonscription des français établis hors de France. Cette dernière couvre 16 pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest.
Laboratoire d’idées libre et indépendant de toute influence politique et économique, I9P est également un acteur engagé et force de proposition, qui œuvre au quotidien au développement de la francophonie et au renouvellement des relations économiques, institutionnelles et culturelles entre l’Afrique et l’Europe.
Pour répondre à cette triple mission, I9P s’articule autour de 9 cercles thématiques réunissant des représentants de la société civile (intellectuels, universitaires, experts, responsables d’entreprises, personnalités qualifiées, etc.) :
7 cercles sont dédiés aux problématiques des Français établis dans la circonscription : entreprises, éducation, santé, vie consulaire, arts & culture, fiscalité, sécurité ;
2 cercles sont dédiés aux questions de développement : partenariat Sud-Sud et partenariat Afrique-Europe.
Le bureau exécutif du think tank est composé de personnalités issues de la société civile possédant une grande expérience des problématiques des Français établis en Afrique. Toutes sont animées par la volonté de faire évoluer le paradigme des relations entre l’Afrique et l’Europe.
Arnaud Floris, fondateur et président du think tank, a déclaré : « Pour renverser les perspectives et écrire une nouvelle page, nous souhaitons être une force de mouvement et ouvrir une nouvelle voie. Nous visons, à cet égard, à rassembler l’ensemble des penseurs progressistes, indépendamment de leur pays de résidence, de leur sensibilité politique ou de leur nationalité, désireux d’œuvrer au développement de la francophonie et au rapprochement économique, institutionnel et culturel entre l’Afrique et l’Europe. C’est l’essence même de l’Institut. »
Jean-Luc Ruelle, vice-président du think tank a ajouté : « Un axe majeur de la transformation que nous souhaitons conduire consiste à redéfinir les contours de la relation entre l’Etat et les Français de l’étranger, en nous concentrant sur une région caractérisée par une forte proximité avec la France : l’Afrique du nord et de l’ouest. »
À propos d’I9P
Fondé en 2018 par Arnaud Floris, l’Institut 9ème & Perspectives (I9P), think tank et association à but non lucratif, est une plateforme de réflexion et de propositions consacrée aux préoccupations des Français établis dans la 9ème circonscription des Français de l’étranger. Cette dernière couvre 16 pays d’Afrique de Nord et de l’Ouest. Laboratoire d’idées libre et indépendant de toute influence politique et économique, I9P ancre son action en complément du réseau consulaire Français et des associations de Français de l’étranger existantes, élaborant et diffusant des propositions concrètes, centralisant et partageant l’information pertinente, et s’associant à des élus parlementaires afin de conduire des actions de terrain. L’Institut oeuvre également au développement de la francophonie et au renouveau des relations économiques, institutionnelles et culturelles entre l’Afrique et l’Europe.

 

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Edito: Vicent Bolloré, un pilleur né

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Depuis sa mise en examen par la justice française, l’homme d’affaires français VincentBolloré menace de retirer ses capitaux du continent africain, au risque de mettre au chômage quelque 30 000 Africains. Réaction ce 1er mai du syndicaliste camerounais Issac Bissala, président de l’UGTC, l’Union générale des travailleur…

D’ailleurs ces 30 000 salariés qu’il parle son des bénévoles. Qu’il arrête de nous prendre comme imbécile. Vicent Bolloré doit laisser notre continent. Il nous succe, le sang, nous sommes dévoués à défendre notre continent.

Ces 4 milliards d’investissemnt qu’il parle, nous n’avons pas besoin de cela, il n’est pas le seul investisseur qui guette le continent. Nous avons les partenaires chinois, les partenaires  locaux et tant d’autres. Qu’il arrête son arrogance sur nos intérêts.

L’Afrique n’a pas besoin d’un pion de la nouvelle ordre mondiale. Vicent est un défenseur de la Françafrique, l’Afrique à besoin d’une liberté vis à vis de ses biens économiques.

Partout où nous sommes passés, nous avons remarqués le passage sombre  du groupe vivendi. Aujourd’hui Vicent Bolloré continue de nous voler partout en Afrique Francophone.

Son pillage concerne plusieurs secteurs, à savoir : l’Huile de palme (Congo), les réseaux ferroviaires et portuaires, les médias (canal+), l’événementiel (production et communication), des salles de spectacles, des mines d’or et d’uranium. Nous aussi, nous méritons nos fortunes arrêtez de nous voler, puisse qu’il s’agit de Vincent Bolloré que je parle.

Qu’il retire ses capitaux du continentAfticain, cela nous permettra de bien dormir, c’est lui qui nous empêche de dormir aujourd’hui. Il doit comprendre que l’Afrique a un incroyable talent. Il faut retenir que « Vicent Bolloré est un pilleur né, qu’il arrête de nous prendre comme les imbéciles faits.

Daouda Bakary KONE

CROISSANCEAFRIQUE.COM

 

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Les prêts syndiqués dans la région MENA devraient atteindre environ 75 milliards $ en 2018 (Citigroup)

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– Le volume total des prêts syndiqués dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) devrait baisser pour atteindre les 75 milliards $, a indiqué l’entreprise Citigroup dans ses prévisions pour l’année 2018.
Selon les informations révélées, ce chiffre représente une baisse par rapport aux 82,9 milliards $ enregistrés en 2017. Ce ralentissement des prêts syndiqués devrait être causé par un assèchement des pipelines de la région, majoritairement exportatrice de pétrole.
Dans un entretien accordé à l’agence
Bloomberg , le directeur des prêts de l’entreprise Citigroup (l’un des plus grands arrangeurs de prêts de la région), a indiqué que l’année 2018 ne devrait plus connaître de décaissements majeurs en matière de prêts syndiqués, hormis ceux qui ont déjà été effectués.
« Il y a encore au moins 8 à 10 milliards de dollars de transactions sur le marché, ou très sûr de venir sur le marché maintenant. », a-t-il indiqué.
Notons qu’au cours des derniers mois, les prêts syndiqués ont connu une hausse d’environ 85% par rapport à la même période en 2017, d’après les données compilées par Bloomberg.
Avec ces nouvelles prévisions, la courbe des prêts syndiqués dénote d’une nette régression, depuis le pic de 119,1 milliards $ atteint en 2016.
Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)

 

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Brazzaville accueille le premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur le Fonds bleu du bassin du Congo

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– La République du Congo a accueilli le dimanche 29 avril, le premier Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement sur la Commission climat et le Fonds bleu du bassin du Congo.
Ce sommet qui a réuni onze chefs d’Etats africains, vise entre autres à mobiliser des financements pour le Fonds bleu du bassin du Congo. Sa mise en œuvre vise à protéger les 220 millions d’hectares d’un bassin considéré comme le deuxième poumon écologique de la planète.
Les projets du Fonds bleu devrait consister entre autres, en l’amélioration des voies navigables, la construction des petits barrages hydroélectriques, le renforcement des systèmes d’irrigation ou encore le développement de la pêche. A long terme, il devrait donc permettre aux économies de la région de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts, à une économie basée sur les ressources issues de la gestion des eaux et fleuves.
Notons que ce sommet intervient près d’un an et demi après la COP22 à Marrakech, au cours de laquelle avait été annoncée la signature de l’accord portant création du Fonds bleu pour le bassin du Congo.

 
Moutiou Adjibi Nourou (stagiaire)

 

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L’Ethiopie a obtenu 2,8 milliards $ d’appuis financiers extérieurs au cours des neuf derniers mois

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– L’Ethiopie a obtenu 78 milliards de Birr (environ 2,83 milliards $) d’appuis financiers extérieurs sous forme de prêts et de dons auprès de partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Selon Haji Ibsa (photo), directeur des relations publiques et de l’information au ministère des Finances et de la Coopération économique d’Ethiopie, environ 40,089 milliards de Birr (environ 1,45 milliard $), proviennent de partenaires bilatéraux, tandis qu’environ 38,340 milliards de Birr (environ 1,39 milliard $) ont été apportés par les partenaires multilatéraux.
Par ailleurs, sur le montant total, ce sont 45,805 milliards de Birr (environ 1,66 milliard $) qui ont été acquis sous forme de prêts, contre 32,624 milliards de Birr (environ 1,18 milliard $) à titre de dons.
A noter que le montant total des appuis financiers extérieurs promis par les partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Ethiopie s’élève à 120,557 milliards de Birr (environ 4,38 milliards $) pour l’exercice fiscal 2017/2018 (juillet – juin).
Au rang de ces partenaires, figurent notamment les institutions financières internationales, l’Union européenne, les Nations Unies et les pays partenaires du développement. Rappelons par ailleurs que le budget fédéral de l’Ethiopie pour l’exercice fiscal 2017/2018 s’élève à 334,8 milliards de Birr (environ 12,17 milliards $).
Borgia Kobri

 

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Algérie : le gouvernement débloque 860 millions $ pour lancer la réalisation de 41 nouvelles zones industrielles à travers le pays

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Le gouvernement algérien a annoncé à travers un communiqué rendu public dimanche, qu’il allait procéder au lancement de la construction de 41 nouvelles zones industrielles dans 34 Wilayas (départements) du Nord et du Sud du pays. A cet effet, une première enveloppe d’un montant global de 99,620 milliards de dinars (environ 860 millions $) a été débloquée pour le démarrage des travaux.

« Le gouvernement vient d’engager les procédures financières nécessaires à la réalisation de 41 nouvelles zones industrielles totalisant plus de 8 000 hectares à travers 34 Wilayas du Nord et du Sud du pays.», déclare le communiqué. « À ce titre, 30 zones industrielles ont bénéficié d’une dotation financière globale de 99 milliards dinars (environ 855 millions $) pour le lancement immédiat de leur réalisation qui sera parachevée en 2019.» , précise ledit communiqué.
Ajoutant que « parallèlement, 11 projets de zones industrielles se sont vu allouer un montant global de 620 millions dinars (environ 5 millions $) pour l’élaboration des études, étape qui sera suivie du lancement de leur réalisation avec une dotation financière appropriée » . A noter que la construction de ces nouvelles zones industrielles a principalement pour objectif d’encourager l’investissement productif en Algérie en facilitant l’accès au foncier industriel dans le pays.
Et sur la question, le gouvernement relève qu’outre ces 41 futures zones industrielles,
«s’ajoutent 7 autres zones industrielles en cours de réalisation sous la direction de l’ANIREF. Au total, ce seront donc près de 10 000 hectares de foncier industriel aménagé qui seront mis à la disposition des investisseurs à travers l’ensemble du territoire national » .

 
Selon les données de l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF) d’Algérie, le pays dispose actuellement de 72 zones industrielles couvrant une superficie de plus 12 000 hectares, avec plus de 450 zones d’activités couvrant une superficie de plus 17 000 hectares.
Borgia Kobri

 

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Algérie : le déclassement à des fins industrielles d’une centaine d’hectares de terres agricoles tourne au scandale à Oran

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Il aura suffi d’une vidéo pour que l’indignation gagne l’opinion publique algérienne.

Dans cet enregistrement diffusé sur les réseaux sociaux, un propriétaire terrien agricole fustige la décision du wali d’Oran de l’exproprier au profit de l’érection d’une usine du constructeur automobile Peugeot.
Comme le précisent les médias locaux, ils sont en réalité huit à se voir reprendre leurs terres contre indemnisation, sur une superficie totale de 120 ha. Une consolation qui ne rend pas la pilule moins amère. Si la situation n’a pas tardé à tourner au scandale, l’exécutif a, dans un communiqué, rappelé qu’il n’était nullement impliqué et que les zones industrielles prévues pour être construites sous peu dans 34 wilayas du pays seront réalisées « sur instructions du président Bouteflika, en dehors des terres agricoles ».
Le parquet d’Oran a d’ores et déjà annoncé l’ouverture d’une enquête pour « dilapidation du foncier agricole » .