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Promotion de l’excellence académique en Afrique : Ouagadougou accueillera le premier Salon de l’Etudiant le 7 Mai 2018

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(2iE) – 22 Centres d’excellence venus d’Afrique de l’Ouest et Centrale présenteront leurs programmes et innovations en matière de recherche et développement.
Un Salon de l’Etudiant se tiendra le lundi 7 mai 2018 à Ouagadougou, Burkina Faso, sur le campus de l’Institut d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) dans le cadre du projet des Centres d’Excellence Africains (CEA) financés par la Banque mondiale.
Le Salon fournira une plateforme unique pour la promotion des programmes actuels entrepris par l’ensemble des 22 Centres d’Excellence hébergés dans des universités de 9 pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigéria, le Sénégal, le Togo et la Gambie. Les programmes offerts par les CEA offrent des formations post universitaires (Master et Doctorat) dans les domaines de l’eau, l’agriculture, la santé, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.
« Nous organisons ce Salon pour la toute première fois pour montrer les progrès dans l’enseignement supérieur en Afrique, et prouver que les jeunes africains peuvent accéder à des formations de pointe dans des universités africaines et être compétitifs sur le plan international », a dit Professeur Etienne Ehilé, Secrétaire Général de l’Association des Universités Africaines (AUA) , l’institution chargée du suivi de la mise en œuvre des CEA.
Outre les acteurs du monde académique et les étudiants intéressés à poursuivre leurs études dans les secteurs couverts, l’opportunité sera également offerte aux acteurs du secteur privé, des industriels, de la société civile, et autres de découvrir les domaines et résultats des recherches menées par les étudiants des CEA, et voir dans quelle mesure ils pourraient nouer des liens et des partenariats utiles et efficaces.
Actuellement, ces recherches portent sur les secteurs ci-après : (i) génomique et maladies infectieuses ; (ii) eau, énergie et environnement ; (iii) développement agricole et environnement durable ; (iv) biologie cellulaire des pathogènes infectieux ; (v) maladies tropicales négligées et biotechnologie médico-légale ; (vi) amélioration des cultures ; (vii) phytomédecine et développement ; (viii) santé reproductive et innovation ; (ix) sciences mathématiques et applications ; (x) produits chimiques pour champs pétrolifères ; eau et assainissement ; (xi) sciences aviaires ; (xii) techniques de l’information et de la communication ; (xiii) santé de la mère et de l’enfant ; (xiv) agriculture en zone aride ; (xv) technologie alimentaire ; (xvi) statistiques ; (xvii) changement climatique ; (xviii) mines ; et (xix) science et ingénierie des matériaux.
Le projet des Centres d’excellence africains est une réponse régionale innovante pour rendre l’enseignement supérieur plus pertinent pour le développement de l’Afrique. Il vise à renforcer la capacité des universités participantes à offrir des formations et entreprendre une recherche appliquée de haute qualité pour apporter des réponses aux défis de développement du continent.
Les organisateurs du Salon –2iE, AUA et Banque mondiale– convient les acteurs du monde académique, les chercheurs, les grandes entreprises, les industriels, et le grand public à participer activement à cette première édition du Salon de l’Etudiant de l’enseignement supérieur, afin de profiter des diverses opportunités passionnantes qui seront présentées.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
A 2iE : Mme Farida THIOMBIANO,
thiombiano at 2ie-edu.org ,
A l’AUA : Mme Felicia Kuagbedzi, fnkrumah at aau.org
A la Banque Mondiale : Mr. Lionel Yaro, lyaro at worldbank.org
A propos de 2iE
L’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) est une institution de formation et de recherche de standard international regroupant 16 pays et implantée au Burkina Faso. Elle a pour missions principales de former des ingénieurs-entrepreneurs compétents et innovants capables de répondre aux enjeux du développement du continent africain, d’offrir des options de formation professionnelle continue aux cadres et techniciens des secteurs privés et publics, de conduire des programmes de recherche/développement au service des secteurs privés et publics et de contribuer au développement des connaissances scientifiques dans les domaines ci-après : eau et assainissement ; génie civil et hydraulique ; génie électrique et énergétique ; environnement et développement durable ; management et entrepreneuriat. 2iE compte actuellement près de 1300 étudiants de 30 nationalités, et un corps professoral fort d’une centaine d’enseignants et d’enseignants-chercheurs provenant d’une vingtaine de pays. 2iE est aujourd’hui un Centre d’Excellence labélisé de l’UEMOA, de la CEDEAO, du NEPAD et de la Banque Mondiale. Les diplômes d’ingénieurs de 2iE sont accrédités à l’international, notamment par la Commission (française) des Titres d’Ingénieurs (CTI) dont l’accréditation renouvelée en juillet 2015 pour 5 ans confère aux diplômes d’ingénieurs de 2iE le label EUR-ACE d’équivalence dans l’espace européen. De même 2iE est certifié ISO 9001-2015 pour ses formations.
A propos de l’Association des Universités Africaines (AUA)
L’Association des universités africaines (AUA) est une organisation non gouvernementale internationale à but non lucratif créée par les universités africaines pour promouvoir la coopération entre elles d’une part, et d’autre part entre elles et la communauté académique internationale. Créée en 1956, l’AUA est la voix de l’enseignement supérieur en Afrique. Elle vise à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur africain, et à renforcer sa contribution au développement de l’Afrique en soutenant les fonctions essentielles des établissements d’enseignement supérieur et en facilitant la réflexion critique et la recherche d’un consensus sur les questions touchant l’enseignement supérieur en Afrique. L’AUA assure le suivi de la mise en œuvre du projet des Centres d’Excellence Africains, financé par la Banque mondiale .
A propos du Groupe de la Banque mondiale
Le Groupe de la Banque mondiale est une institution multilatérale de développement qui œuvre pour la réduction de la pauvreté. Sa filiale IDA (Association Internationale de Développement) qui finance le projet des Centres d’Excellence Africains et qui est fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 77 pays les plus déshérités du monde, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 1,3 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 112 pays. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

 

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L’Angola va émettre un eurobond de 2 milliards de dollars en mai prochain

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– L’Angola s’apprête à revenir sur le marché international de la dette en mai prochain, pour profiter d’un contexte favorable marqué par la remontée des prix du pétrole et le lancement d’un nouveau programme de réformes économiques soutenu par le Fonds monétaire international (FMI).
Selon l’agence de presse portugaise Lusa , qui cite le ministre des Finances, Archer Mangueira (photo), la taille de l’émission d’euro-obligations envisagée est de 2 milliards de dollars.
L’annonce du retour du deuxième producteur du brut en Afrique sur le marché international de la dette, intervient quelques jours seulement après l’engagement du FMI à apporter son assistance technique au pays pour la mise en œuvre d’un nouveau programme de réformes économiques.
Elle intervient aussi dans un contexte de hausse des prix du pétrole. «Le timing choisi par l’Angola pour l’émission d’un eurobond est très logique, car le pays profitera de la hausse des prix du pétrole et d’un nouveau programme d’assistance du FMI visant à soutenir la stratégie de relance économique définie par le gouvernement. C’est maintenant ou jamais.» , souligne Tiago Dionisio, analyste au cabinet de conseil portugais Eaglestone Advisory SA.
Le nouveau président angolais, Joao Lourenço, a promis de lancer des réformes structurelles visant à stabiliser les finances publiques et à diversifier une économie largement dépendante des hydrocarbures, et minée par la prédation du clan de son prédécesseur, José Eduardo dos Santos, qui a dirigé le pays d’une poigne de fer pendant 38 ans.
Il a déjà limogé le gouverneur de la Banque centrale ainsi que les dirigeants de la compagnie pétrolière nationale Sonangol et du Fonds souverain angolais, qui étaient des membres du clan dos Santos.
A noter que les recettes de l’or noir représentent en effet plus de 75% des rentrées fiscales du pays et plus de 90% des recettes en devises étrangères.

Source agenceecofin

 

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Patronat- Burkina Faso: le duel Apollinaire Compaoré – Élie Justin Ouédraogo

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Apollinaire Compaoré, le fondateur du groupe Planor, et Élie Justin Ouédraogo, PCA de Semafo, en opposition frontale pour la présidence du conseil national du patronat burkinabé.

 
Deux entrepreneurs se disputent la présidence du Conseil national du patronat du Burkina Faso. Il y a d’un côté Apollinaire Compaoré, 64 ans.

 

A suivre

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Mauritanie : Attijari Bank lance sa première banque digitale

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ATTIJARI Bank Mauritanie, filiale du groupe Attijariwafa bank, a lancé sa première banque digitale dénommée, Attijari Mobile .
Dans un communiqué , publié , lundi 30 avril , l’établissement a fait savoir que cette initiative entre dans le cadre d’innovations et de diversifications des produits bancaires sur le marché mauritanien.
Ainsi, le document révèle que désormais, les clients pourront utiliser, leurs smartphone, tablettes ou ordinateurs pour effectuer des transactions bancaires.
Selon la même source, « Attijari Mobile permettra de manière simplifiée et sécurisée d’effectuer tout type de virement, établir des profils signataires et de matrice de signature, effectuer des dépôts à terme, consulter ses comptes en temps réel, faire un suivi de son compte et avoir un diagramme d’évolution de ses comptes »
Rappelons qu’ATTIJARI Bank Mauritanie dispose actuellement d’un portefeuille de 8000 clients sur 40 agences en 2018.

Dkt

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BGFIBank Cameroun : un résultat net de FCFA 5, 1 milliards en hausse de 11%.

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L’Assemblée Générale de BGFIBank Cameroun, réunie à Douala le 27 avril 2018 a approuvé les comptes de l’exercice 2017 marqués par une belle performance malgré un environnement économique contrasté et le renforcement des exigences réglementaires COBAC.
Un total de bilan de FCFA 305 milliards en hausse de 12%,
Des dépôts de clientèle de FCFA 192 millards en hausse de 12%,
Des crédits à la clientèle de FCFA 228 millards en hausse de 19%,
Un produit net bancaire de FCFA 21 millards en hausse de 13%,
Un résultat brut d’exploitation de FCFA 11 millards en hausse de 14%,
Un résultat net de FCFA 5,1 millards en hausse de 11%,
Un coefficient brut d’exploitation stable de 47%,
Un coefficient brut d’exploitation stable de 47%,
Une rentabilité sur fonds propres de 34%.
L’Assemblée Générale a, compte tenu du résultat net et du respect des dispositions
du règlement COBAC R-2016/03 relatif au fonds propres dans les établissements de
crédits, décidé de la distribution d’un dividende de FCFA 3 milliards.
Par ailleurs, à l’issue de cette Assemblée Générale, un Conseil d’Administration s’est
tenu à l’effet de mettre en place de nouvelles règles de gouvernance pour optimiser
la performance de la banque. Le Conseil d’Administration a ainsi adopté le
déploiement d’un nouveau plan stratégique de développement dénommé « Reach
The Sky » dont la mise en œuvre s’appuiera sur :
e Capital Humain mobilisé autour des valeurs fondamentales du Groupe
BGFBank reconnues sous l’acronyme TITRE ( Travail, Intégrité,
Transparence, Responsabilité, Esprit d’Equipe ) et motivé par l’idéal de la
Recherche Perpétuelle de l’Excellence ;
Une nouvelle structure organisationnelle de la banque tournée vers le client et
qui met l’Agence au cœur du dispositif commercial dans le but de renforcer la
proximité avec les clients ;
COMMUNIQUE DE PRESSE
Afin d’améliorer les conditions de vie des collaborateurs, le Conseil d’Administration a approuvé la Convention d’Entreprise qui a été signée par le Directeur Général et le Représentant du collège des Délégués du Personnel en présence de l’ensemble des Administrateurs, du Président du Conseil d’Administration, du Directeur de la Région Afrique Centrale, et du Président Directeur Général du Groupe BGFIBank.

 

 
Le Conseil d’Administration a en outre procédé à :
La nomination de Mr Abakal MAHAMAT en qualité de Directeur Général
Adjoint suite à la démission de Mme Josiane TCHOUNGUI pour convenances
personnelles ;

 

 
La désignation de Mr Christian Hervé BALOGOG Responsable du Contrôle
Permanent et du Plan de Continuité d’Activité pour compléter les fonctions du
pôle Risques au côté du Responsable de la Gestion des Risques et du
Responsable de la Conformité conformément aux dispositions du règlement
COBAC R 2016/04 relatif au contrôle interne dans les établissements de crédit
et les holdings financières ;
La création d’un Comité de Crédit du Conseil d’Administration qui s’ajoute au
Comité des Risques, Comité d’Audit, Comité de Gouvernement d’Entreprise et
des Ressources Humaines.
L’équipe dirigeante de BGFIBank Cameroun est désormais menée par Mr
Loukoumanou WAIDI, Directeur Général, et Mr Abakal MAHAMAT, Directeur Général Adjoint.

 
Agé de 37 ans, Abakal MAHAMAT intègre le Groupe BGFIBank en février 2011 en qualité de Chargé de Clientèle gravissant les échelons et devenant par la suite Directeur du Réseau C/O et Responsable de l’Agence de Yaoundé. Poste qu’il occupait jusqu’à sa nomination. Il est titulaire d’une Maîtrise en Sciences Economiques et d’une Licence en Economie Monétaire et Bancaire.

Émirats Arabes Unis: EGA et LD Ports & Logistics signent un accord pour le transbordement de la bauxite en Guinée.

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Emirates Global Aluminium (EGA), la plus grande société industrielle des
Émirats Arabes Unis hors pétrole et gaz, a signé ce lundi 30 avril 2018 un accord de 15 ans avec LD Ports & Logistics, filiale de Louis Dreyfus Armateurs, pour le transbordement de bauxite de Global Alumina Corporation (GAC) en République de Guinée.
Louis Dreyfus Armateurs qui est un groupe mondial de transport maritime et de services et Abu Dhabi Ports ont signé séparément un engagement à former une coentreprise pour travailler ensemble à la mise en œuvre du projet.
Le transbordement est le processus qui consiste à transporter des marchandises d’un navire à un autre en mer et à transférer des marchandises lorsque les navires sont trop grands pour être amarrés dans un port. L’utilisation de plus gros navires réduit les coûts d’expédition sur les longs trajets.
EGA chargera de la bauxite au port de Kamsar en Guinée à partir de son propre projet, Guinea Alumina Corporation (GAC), qui fournira des clients dans le monde entier et à partir de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) à la raffinerie Al Taweelah d’EGA à Abu Dhabi.
S’exprimant lors de la cérémonie de signature, le directeur général et chef de la direction d’EGA, a déclaré qu’ «EGA s’est fixé un programme de croissance ambitieux pour se développer en amont et à l’international.

 

Le transbordement est un maillon important de la chaîne qui reliera notre raffinerie d’alumine et nos fonderies d’aluminium aux Émirats arabes unis avec des mines de bauxite en Guinée, et réduira également les coûts d’expédition du GAC aux marchés mondiaux de la bauxite » a expliqué Abdulla Kalban.
. Gildas Maire, directeur général de Louis Dreyfus Armateurs, a déclaré pour sa part que “Ces accords avec EGA et Abu Dhabi Ports étendent notre présence géographique et opérationnelle en Afrique de l’Ouest. Nous sommes heureux de nous associer à ces sociétés leaders des Emirats Arabes Unis et de contribuer au développement de l’économie guinéenne en contribuant à la compétitivité du transport de la bauxite guinéenne. “

 
EGA développe actuellement le projet GAC en Guinée, une mine de bauxite et des installations d’exportation associées. La première tonne de bauxite du projet est attendue au cours de la seconde moitié de 2019. Le projet GAC est l’un des plus importants investissements greenfield en Guinée au cours des 40 dernières années et sera une nouvelle source mondiale d’approvisionnement en bauxite.
EGA construit également la première raffinerie d’alumine des Émirats arabes unis à Al Taweelah, à Abu Dhabi. La première alumine est attendue au cours de la première moitié de 2019. L’alumine, qui est raffinée à partir de la bauxite, est la matière première pour les fonderies d’aluminium. La raffinerie d’alumine d’Al Taweelah devrait répondre à 40% des besoins en alumine d’EGA une fois la pleine montée en puissance achevée.
Le système de transbordement pour le GAC basée en Guinée consistera en des barges autopropulsées qui partiront du poste d’amarrage du GAC au port de Kamsar vers deux stations de transfert flottantes. Pour la bauxite destinée à la raffinerie d’Al Taweelah, LD Ports & Logistics utilisera un Panamax sans engrenage qui fera la navette entre la Compagnie des Bauxites de Guinée et un transbordeur.

 

 

Mamadou Ali ou DIALLO

Finacialafrik

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Togo le fonds Tirsal cible 1 million d’agriculteurs

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Le dispositif lancé par le président togolais fonctionnera par le biais d’un panier auquel contribueront les partenaires au développement et le gouvernement. Il permettra de générer des lignes de crédits jusqu’à 10 fois le capital d’amorçage investi dans un délai de 10 ans afin de porter les prêts agricoles de 0,3% à 5% du total des prêts bancaires
Le président togolais, Faure Gnassingbé, a lancé mercredi 25 avril à Lomé, le fonds Tirsal, un mécanisme incitatif de finance agricole fondé sur le partage des risques.
Le dispositif fonctionnera par le biais d’un panier auquel contribueront les partenaires au développement et le gouvernement. Il permettra de générer des lignes de crédits jusqu’à 10 fois le capital d’amorçage investi dans un délai de 10 ans afin de porter les prêts agricoles de 0,3% à 5% du total des prêts bancaires.
A terme, il sera doté d’un financement de 100 millions d’euros, soit plus de 65 milliards de FCFA, «dont une contribution significative de l’Etat», selon Faure Gnassingbé.
« Cette belle synergie qui inclue notamment les banques et établissements financiers, les compagnies d’assurance, les institutions de microfinance et les fonds de garantie et d’autres agences partenaires, augure des jours favorables pour l’agriculture togolaise», avait-il souhaité.
Inspiré du modèle nigérian (Nirsal), le fonds Tirsal (Togo Incentive-Based Risk Sharing System for Agricultural Lending) financera, dans sa phase pilote, la culture du maïs et du riz avant d’être élargi à d’autres cultures.
Un million de producteurs devaient être favorablement impactés d’ici 2021 grâce à la stratégie d’agrégation, à travers des mécanismes tels que la professionnalisation des chaines de valeur, l’inclusion financière et les coopératives.
Il s’agit, en effet, d’un programme perçu comme une solution dans la performance de l’agriculture qui représente environ 40 du PIB, et emploie environ 60 % de la population active. Il devra notamment permettre d’accroître le volume de financement accordé par le secteur bancaire aux activités agricoles.

 

Envoyé spécial

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L’ancien gouverneur de la Banque Centrale du Kenya aux commandes de l’AERC

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Njuguna Ndung u a su, en tant que gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, accompagner le M-Pesa et les innovations technologiques.
L’African Economic Research Center (AERC) a un nouveau directeur général. Il s’agit de Njuguna Ndung’u , ancien gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, membre du consortium dont il assuma la direction de la formation entre 2003 et 2007.
Auréolé de ses deux mandats de 4 ans successifs à la tête de l’institution centrale kenyane (2007-2015), où il confronta la théorie économique à la technicité des mécanismes d’ajustements de la banque centrale, il compte dans son bilan une augmentation rapide de l’inclusion financière au Kenya sous l’impulsion du M-Pesa et des innovations technologiques qu’il saura encadrer et encourager.
Le brillant professeur d’Economie à l’Université de Nairobi depuis 1987 membre de Brookings Africa Growth Initiative (AGI) et du C10 (Comité des 10 représentant Cinq gouverneurs de banque centrale et cinq ministres des finances des cinq parties du continent), prendra fonction à partir du 1er septembre, succédant ainsi au professeur Leman Senbet.

 

Source finacialafrik

 

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Congo et l’OPEP : un mariage de raison L’Association des Producteurs de Pétrole Africains.

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La République du Congo a beaucoup souffert pendant l’effondrement du pétrole ; et le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a promis que le pays ne serait plus mis de côté, subissant les effets de la prise de décision mondiale dans l’industrie pétrolière sans contribution. Dans un communiqué officiel annonçant la candidature à l’adhésion à l’OPEP, il a déclaré qu’il souhaitait « placer notre pays au rang des leaders mondiaux ».
En janvier, des représentants de la République du Congo ont annoncé la candidature du pays à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Après des années de défis avec l’effondrement du prix du pétrole, la République du Congo sort de cette période avec un agenda renouvelé, centré sur une voix active sur la scène mondiale, au lieu d’être une victime silencieuse des fluctuations des prix internationaux du pétrole.
Pour le Congo, l’adhésion à l’OPEP signifie un meilleur accès à l’information, des partenariats, des contacts et une voix à la table de la prise de décision. Mais, peut-être plus que jamais, c’est l’OPEP qui va bénéficier de la montée des voix politiques africaines, notamment celle du Congo.
Avec près de 2 milliards de barils de pétrole brut de réserves prouvées dans un territoire largement sous-exploré, le Congo représente un potentiel énorme au milieu des producteurs de pétrole africains. L’amélioration du climat des affaires a apporté de profonds avantages à l’industrie pétrolière du pays. Les nouveaux développements de la compagnie pétrolière française Total sur le territoire congolais devraient porter la production pétrolière du pays de 280 000 barils par jour à 350 000 en 2018.
Une perspective sectorielle améliorée, associée à de nouvelles découvertes et à un leadership fort de la part de dirigeants plus jeunes et plus compétents, suscite rapidement l’intérêt des investisseurs du monde entier.
L’élection de Thérésa Goma au poste de directeur général des hydrocarbures en mars est un exemple de changement de mentalité, tout comme l’ascension de Jean Marc Tchicaya au poste de ministre des hydrocarbures – une figure plus jeune et plus dynamique qu’aucun de ses prédécesseurs.
Brazzaville est la ville hôte du siège de
L’Association des Producteurs de Pétrole Africains ( APPA), une organisation qui a gagné en pertinence ces dernières années à mesure que les dirigeants africains cherchaient une coopération intra-africaine en matière d’énergie. En outre, le Congo a également étendu ses relations bilatérales avec l’Angola, le Nigéria et la Guinée équatoriale, en allant vers une nouvelle politique d’utilisation du gaz.
L’entrée du Congo en tant que voix active à l’OPEP peut renforcer la position de l’organisation basée à Vienne dans le cercle pétrolier africain et renforcer sa capacité à coordonner les coupures de production et les stratégies conjointes à travers le continent si nécessaire. Pour l’OPEP, cela signifie une plus grande représentation, un meilleur contrôle de la production mondiale et, finalement, une plus grande puissance.
Pour le Congo, le pays sera assis côte à côte avec des géants pétroliers, comme l’Arabie Saoudite et le Venezuela ; ainsi que le Gabon, l’Angola, le Nigéria et la Guinée équatoriale, renforçant encore la force des voix africaines au sein du cartel. Il sera capable d’apprendre et de contribuer à la politique et à la prise de décision, et il sera de plus en plus prêt à faire face à la volatilité des prix du brut.
La demande d’intégration du Congo au sein du cartel intervient également à un moment crucial pour la politique étrangère africaine, la dépendance des prix des matières premières et les changements dans l’ordre international rendant de plus en plus apparente la nécessité d’une coopération régionale et intracontinentale.
Les dirigeants africains se réveillent enfin sur le fait que leur position internationale ne dépendra pas des accords bilatéraux avec les Etats-Unis ou la Chine, mais de leur capacité à coopérer et à rechercher des programmes à l’échelle du continent qui peuvent profiter à l’Afrique.
Une voix africaine unie
Prenons un moment pour regarder la Guinée équatoriale et ce que cette petite nation a accompli ces derniers mois avec un changement de stratégie en matière d’affaires étrangères, en accordant le crédit à la direction de Gabriel Obiang Lima, ministre des Mines, de l’Industrie et de l’Énergie.
Depuis son adhésion à l’OPEP en mai 2017, la Guinée équatoriale a obtenu un siège de facto à la table de négociation internationale. Soudainement, une nation qui produit environ 130 000 barils de brut par jour (soit moins de 2% de la production saoudienne) a la parole sur les coupes de production internationales, les stratégies de gestion des prix et l’accès à une multitude de contacts. Il n’est pas surprenant que M. Obiang Lima ait été beaucoup plus présent dans la presse, s’exprimant au nom de sa propre nation mais aussi en tant que membre du groupe pétrolier. Son message principal est orienté vers les autres producteurs de pétrole d’Afrique subsaharienne, et il se lit comme suit : “Rejoignez l’OPEP, faites que votre voix compte”.
Grâce à des initiatives telles que LNG2Africa et des partenariats bilatéraux avec de nombreux partenaires africains, la Guinée équatoriale a soutenu ces dernières années un programme africain fondé sur la conviction que la coopération intra-africaine peut avoir un impact profond sur le rayonnement du continent sur la scène internationale. M. Obiang Lima sait qu’une voix africaine unie peut être entendue beaucoup plus fort et que la représentation africaine à l’OPEP peut encore stimuler le continent.
Le nouveau souffle de l’OPEP
Les résultats positifs des coupures de production opérées par l’OPEP ont montré que le cartel reprend pied sur la scène internationale, démontrant ainsi une certaine souplesse face aux nouvelles réalités du marché. Certainement, l’acteur principal dans l’effort pour apporter la durabilité au marché pétrolier international était Mohammad Barkindo. Le secrétaire général nigérian de l’OPEP a mené l’accord historique de décembre 2016 qui a vu le cartel pétrolier et 11 non-membres de l’OPEP (y compris la Guinée équatoriale à l’époque) signer la réduction de 1,8 million de barils de pétrole brut par jour (2% des production), qui a été prolongée jusqu’à la fin de 2018 et a entraîné la hausse progressive du pétrole brut à des prix plus durables que nous observons aujourd’hui.
Lorsque le président américain Donald Trump a récemment attaqué l’OPEP pour avoir maintenu des “prix artificiellement élevés”, M. Barkindo a réagi : “La déclaration de coopération conclue par 24 pays producteurs en décembre 2016 et appliquée depuis 2017 n’a pas seulement arrêté le déclin, mais a sauvé l’industrie pétrolière de l’effondrement imminent. “Sa déclaration est difficile à discuter.
Cependant, l’OPEP ne peut pas rester inactive. La nécessité d’une coordination avec plusieurs non-membres pour que toute stratégie globale fonctionne montre également que l’organisation a besoin de sécuriser un réseau plus large et de consolider sa position afin de continuer à atteindre ses objectifs. Son programme est aligné sur celui des nations africaines à un moment où ces acteurs souhaitent avoir plus de contrôle sur les produits dont ils dépendent tellement.
Le mouvement du Congo vers l’adhésion à l’OPEP est une étape majeure qui devrait non seulement être célébrée par le cartel, mais aussi être suivie par d’autres nations à travers le continent. En tant que dernier marché frontalier mondial pour l’exploration pétrolière, l’Afrique se positionne de plus en plus comme la pierre angulaire de l’avenir de l’industrie énergétique mondiale. Les pays africains ne peuvent pas se permettre de ne pas être à la table des négociations lorsque les grandes décisions concernant leur avenir sont prises, et l’OPEP ne peut pas non plus se permettre de les exclure

 

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BMS-sa: Désormais, la première banque au plan national

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Le vendredi dernier, La Banque Malienne de Solidarité (BMS-sa) a tenu sa 55 ème session de Conseil d’Administration. Pour l’occasion comme d’habitude, l’heure est au bilan jugé très satisfaisant. En certitude , il ressort du bilan total la somme de 720 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 618 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 101 de FCFA ou 16 % faisant passer la BMS-sa de la 2 ème à la 1 ère place sur les 17 banques et établissements financiers au plan national mais aussi de maintenir sa première place en terme de volume de financement dircect de l’Économie.

Présidée par Dr. Bocary Tréta, Président du Conseil d’Administration de la banque, cette session a enregistré la présence de Babaly Bah, DG BMS, de Monsieur Youba Ould Messaoud, représentant permanent de la Société PMU-Mali et des personnels de la banque. Elle était essentiellement consacrée à l’examen du point d’exécution du budget 2017, l’examen du rapport d’activités de la BMS.sa pour l’année 2017 à soumettre à l’Assemblée Générale, l’examen du rapport des commissaires aux comptes mais à l’arrêté des États Financiers et proposition d’affectation du résultat 2017. Selon ses statistiques, l’exercice 2017 a, pour la BMS, été positivement marqué par certains événements importants dont le niveau d’activité sans précèdent enregistré cette année 2017 a permis à la banque de se hisser au premier rang national en terme de total bilan, mais aussi, de maintenir sa première place en terme de volume de financement dircect de l’Économie; la mise en oeuvre avec succès du nouveau plan comptable bancaire révisé et des reformes Bâle II et III instruites par les autorités monétaires; la réalisation de la fusion des filiales BMS et ex-BHM en France; mais aussi la mobilisation de plusieurs lignes de refinancement auprès des institutions suivantes: BADEA pour 15 millions de dollars; AFREXIM Bank pour 15 millions d’euros; OICO credit pour 3,3 milliards de FCFA et la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l’UEMOA pour 2 milliards de FCFA. À ceux-ci s’ajoutent l’ouverture de deux nouvelles agences à Faladié et à Bandiagara et la poursuite des interventions multiformes et soutenues à caractère social.
Les ressources de la banque sont passées de 532 milliards de FCFA au 31 décembre 2016 à 613 milliards de FCFA au 31 décembre soit une augmentation de 81 milliards de FCFA ou 15 %. Quant aux dépôts se sont eux chiffrés à 410 milliards de FCFA en fin 2017 contre 375 milliards de FCFA en fin 2016, soit une hausse de 35 milliards de FCFA ou 9%. Par ailleurs, les chiffres d’emplois se sont établis à 648 milliards de FCFA en 2017 contre 413 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 175 milliards de FCFA ou 42 %. Aussi, les crédits directs à la clientèle se sont élévés à 361 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 334 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 27 milliards de FCFA ou 8%. Par conséquent, le résultat net qui en découle, malgré le contexte difficile, s’est chiffré à 7, 5 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 4, 6 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 2,9 milliards de FCFA ou 63%.

Pour l’année 2018, La BMS entend poursuivre les grandes orientations définies dans le PMT 2017/2021 à savoir la consolidation de la position comme banque universelle, moderne et compétitive à travers des instruments et une gouvernance adaptés; le renforcement et la sécurisation du financement de l’habitat notamment l’habitat social et le développement de la promotion immobilière par la mise en valeur du patrimoine de la Banque hérité de la fusion mais aussi, le renforcement de la position de la banque comme partenaire privilégié de la microfinance au Mali.
Le Président du Conseil d’Administration, Dr Bocary Tréta a saisi l’occasion pour remercier S.E Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République pour sa constante sollicitude à l’endroit de l’établissement, et Dr Boubou Cissé, ministre de l’Économie et de Finances pour l’accompagnement qu’il continue d’apporter à la BMS post fusion. Il a également adressé ses sincères félicitations au Directeur Général Babaly Bah, ses proches collaborateurs et à l’ensemble du personnel de la Banque pour les résultats obtenus. Dr. Bocary Tréta les a, enfin, exhorté à persévérer dans l’effort pour relever les nouveaux autres défis auxquels la banque est confrontée.

Nia Dialla Keita

Par croissanceafrique.com

 

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