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« La France doit rompre avec la rhétorique martiale qui prévaut au Sahel »

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Selon un collectif de chercheurs, « l’outil militaire français doit être subordonné à un projet politique réaliste défini par les sociétés sahéliennes ».

Un accord inadapté

Si l’avenir du Sahel dépend indiscutablement de la capacité des Etats à relever le défi de la gouvernance et du développement, dans l’immédiat, la plupart des observateurs reconnaissent que la stabilisation de la région doit s’appuyer sur deux piliers, politique et sécuritaire. Ces deux piliers se désagrègent aujourd’hui, notamment du fait de l’absence de prise en compte de leurs interdépendances.

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Presque trois ans plus tard, cet accord peine à êtreappliqué et a échoué à changer la situation. De plus, il est aujourd’hui inadapté. D’abord parce qu’il s’est contenté de réchauffer les vieilles recettesdes accords de paix des années 1990 et 2000 sans se donner les moyens de traiter les enjeux nouveaux de la crise malienne. Ensuite parce que, face à l’extension des violences dans des zones qu’il ignore, cet accord ne peut plus constituer le moteur principal de la stabilisation politique. Il fixe un cadre que certaines parties considèrent intangible dans une situation qui se révèle particulièrement volatile.

Une stratégie risquée

Face aux impasses du processus politique et aux lenteurs des coûteux programmes de développement, ce sont les options militaires qui prévalent de facto aujourd’hui. Le Mali et ses voisins sont aujourd’hui le théâtre de multiples interventions sécuritaires qui se superposent : opération française « Barkhane » et G5 Sahel, mais aussi force de stabilisation de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), mission de formation de l’Union européenne au Mali (EUTM), mission civile de l’Union européenne(EUCAP) et opérations des forces spéciales américaines.

Non seulement cet empilement n’a pas amélioré la situation sur le terrain, mais il suscite le malaise des opinions publiques malienne et nigérienne de plus en plus rétives à ces présences militaires étrangères. Celles-ci ont échoué jusqu’ici à contenir les groupes qui se revendiquent du djihad. Ces derniers se sont adaptés aux interventions internationales : chassés des villes, ils ont appris à se recomposer dans les zones rurales. Ils cherchent à s’y enraciner en y assurant un certain ordre, à la place d’un Etat absent et souvent perçu comme illégitime.

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Face à ces foyers insurrectionnels ruraux, la tentation est grande d’armer des milices locales. C’est une stratégie risquée. D’une part, l’utilisation de milices à base communautaire dans la lutte antiterroriste comporte d’importants risques d’abus contre les civils. Elle provoque déjà d’inquiétantes réactions en chaîne qui poussent des groupes rivaux dans les bras des djihadistes. D’autre part, les Etats du G5 Sahel sont trop affaiblis pour réguler les appétits politico-économiques de ces milices. Si l’impartialité et la vertu en matière d’administration et de sécurité de ces Etats sont discutables, la solution semble tout de même devoir passer par eux, y compris sous des formes revisitées impliquant temporairement les groupes armés.

Des tentatives de dialogue

Certes, sans la présence des militaires français, la situation serait sans doute pire. Cependant, la France, en faisant le choix de frappes ciblées comme celle qui a eu récemment lieu près de la frontière algérienne, élimine assurément des combattants djihadistes mais aussi des personnes au profil plus ambigu. Ce sont par exemple des sympathisants du Jama’at Nasr Al-Islam wal-Muslimin (JNIM, Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans) – la coalition djihadiste formée autour d’Iyad Ag-Ghali – sans fonction militaire et dont la mort peut susciter la réprobation locale et perturber les tentatives de dialogue politique. Les leaders éliminés sont par ailleurs souvent remplacés par de jeunes djihadistes plus virulents et tentés par des actions plus violentes pour affirmer leur leadership.

Lire aussi :   Quand le Mali, grand corps malade, se pose en « protecteur » de la France

Le refus de la France de dialoguer avec les groupes dits djihadistes nie les réalités de terrain : des canaux de communication, directs ou non, sont d’ores et déjà établis au Niger, au Burkina Faso ou au Mali. Ces dialogues sont ardus et empreints de méfiance, mais ils peuvent progresser. Qu’on les juge opportuns ou pas, la réalité est là et la France court le risque de se retrouver du mauvais côté de l’Histoire en maintenant sa position de fermeté.

Sur le plan régional, en menant des opérations aux abords de la frontière algérienne, la France prend également le risque de s’éloigner encore davantage d’une Algérie déjà échaudée par la présence militaire française à Tessalit et par la création du G5 Sahel auquel elle n’appartient pas.

Ces réflexions commandent un changement de cap qui redonne l’initiative aux Etats sahéliens. Leurs partenaires internationaux, et notamment la France, qui occupe une place centrale dans le dispositif sécuritaire, doivent les laisser explorer ces pistes.

Sur le plan politique, il faut reconnaître les limites de l’accord de paix signé en 2015 et soutenirl’ouverture de processus de dialogue complémentaires, notamment dans les régions que l’accord ne prend pas en compte. Les Etats sahéliens doivent prendre la responsabilité d’ouvrir ces dialogues, y compris, s’ils le jugent utiles, avec des groupes djihadistes. La France doit comprendre que de tels dialogues, qu’ils se fassent dans un cadre national ou local, par le truchement des communautés ou de dignitaires religieux, peuvent constituer une alternative. Ces dialogues permettront de facto de circonscrire les mobilisations violentes. Ils laisseront les populations conduire leurs propres débats sur « l’extrémisme violent ».

Lire aussi :   Au Mali, les troupes européennes en soutien face aux djihadistes

Cette réorientation politique a d’évidentes répercussions sur le plan militaire. La France doit rompre avec la rhétorique martiale qui prévaut au Sahel. L’outil militaire doit être subordonné à un projet politique réaliste défini par les sociétés sahéliennes. Le même principe devrait conduire à accepter des moratoires sur les frappes ciblées lorsque les Etats sahéliens décident d’ouvrir des canaux de dialogue avec les groupes armés, y compris djihadistes. Une réduction de l’empreinte militaire française dans certains espaces pourrait constituer une mesure de confiance à l’endroit de l’Algérie et d’une partie des populations locales pour qui cette présence sonne comme une provocation. Ceux qui s’en offusqueraient doivent reconnaître que l’approche privilégiée jusqu’ici a, au mieux, ralenti la crise mais ne l’a pas endiguée.

 

Mali: Start-up de la semaine : Lenali, le réseau social malien qui s’adresse aux illettrés

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Avec Lenali, l’entrepreneur malien Mamadou Gouro Sidibé met à la disposition des personnes illettrées un réseau social qu’elles peuvent entièrement maîtriser par la voix et dans leur langue, qu’ils s’agisse du bambara, du soninké, du songhay, du mooré, du wolof ou du français.

« Demandez à un commerçant malien pourquoi il ne va pas sur Facebook : il vous dira qu’il ne voit pas l’intérêt de payer des données mobiles pour difficilement comprendre le contenu, faute de maîtriser suffisamment la langue française, a fortiori à l’écrit. En revanche, si on lui propose un réseau local où il peut poster par la voix et dans sa langue les produits qu’il vend et qu’il peut livrer chez vous, il comprendra bien mieux son intérêt », explique Mamadou Gouro Sidibé.

Ce Malien est rentré au pays en 2014, après de prestigieuses études entre la Russie et la France : boursier de l’État malien, il avait été envoyé en 1991 étudier à l’Université électro-technique de Saint-Pétersbourg – d’où il a assisté aux premières loges à la chute de l’URSS. Il a ensuite décroché un doctorat de l’Université de Versailles avant de travailler pour le CNRS et dans le privé sur des programmes de recherche autour de l’internet du futur. Une situation qui lui procurait un train de vie confortable, avec sa femme et sa fille dans leur logement des Yvelines en banlieue parisienne, et qu’il aurait pu choisir de préserver.

Mais en 2014, il décide de rentrer à Bamako, avec l’idée de développer un concurrent malien aux services de messagerie et de voix sur internet (Skype, WhatsApp et Viber). Son objectif est double : faire un « Viber africain », moins gourmand en bande passante, pour tenir compte du coût encore élevé de la donnée mobile, et qui permettrait aux usagers, dans l’immensité majorité détenteurs de deux numéros de mobiles au moins, de pouvoir les utiliser tous les deux avec un seul compte sur une application.

Cibler son public

Une idée qui fait long feu. Invité en 2014 à présenter Lenali lors d’une conférence dédiée au plan numérique de l’État, Mali numérique 2020, « tout le monde a trouvé ça super et la salle a applaudi à tout rompre. Mais derrière, ce fut le désert », se rappelle-t-il.

Et puis, un jour, le déclic :  « Un beau jour, à la supérette du coin, le marchand qui a l’habitude de me vendre ses produits me tend son smartphone et me demande de lui traduire le message affiché sur Viber qu’il ne pouvait pas lire… parce qu’il ne savait pas lire », raconte l’ingénieur de 44 ans. Ce dernier réalise alors que le Mali compte parmi les quelques pays au monde dont le taux d’alphabétisation est inférieur à 50 % de la population.

Mamadou Gouro Sidibé décide alors de laisser tomber les premières versions de Lenali, qui ne faisaient pas la différence par rapport à ses prestigieux concurrents, pour se focaliser sur cette majorité de Maliens, qui est souvent équipée d’un smartphone à très bas coût et d’un accès à internet mobile.

Fonctionnalités accessibles par la voix

Certes, les mastodontes globaux lorgnent aussi le milliard d’usagers d’internet sur mobile du continent. Facebook permet par exemple de « liker » ou de poster des statuts par SMS, et traduit son interface en langues locales, telles le swahili, l’afrikaans ou encore l’arabe. Whatsapp, la filiale de Facebook, mise, elle, sur la gratuité de ses appels et la confidentialité de son réseau. Aucun, cependant, n’a fait de l’illettrisme la porte d’entrée à son service.

Il faudra deux ans – et des « discussions nombreuses avec Monsieur et Madame tout le monde » – au chef d’entreprise pour déterminer clairement en quoi Lenali pouvait être pleinement malien et innovant.

Ce sera donc par la voix, ce qui « colle » à une certaine culture orale africaine. L’entrepreneur développe d’abord des guides vocaux dans plusieurs langues (bambara, soninké, songhay, mooré, wolof, français) pour aider à l’installation de l’application. Puis rend progressivement toutes les fonctionnalités accessibles par la voix : les appels, bien sûr, gratuits comme ailleurs, mais surtout les messages vocaux qui peuvent prendre la forme d’une bande audio allant jusqu’à 59 secondes, les publications sur un fil social où textes, photos mais aussi enregistrements sonores .

 

Cette dernière version de Lenali  – gratuite- a été mise sur le marché en mars 2017. Moins d’un an après, elle compte déjà 28 000 téléchargements entre l’Afrique et l’Europe et commence à se faire connaître. En janvier, Mamadou Gouro Sidibé comptait parmi les deux représentants sélectionnés par l’État malien pour figurer dans le village dédié aux technologies africaines au Consumer Electronic Show, le rendez-vous planétaire annuel de l’innovation technologique de Las Vegas.

Mais Mamadou Gouro Sidibé, qui a déjà investi quelque 160 000 euros dans l’affaire et dépend pour le moment d’aides familiales pour continuer, a désormais besoin d’investisseurs. Il finalise actuellement le dossier qu’il présentera à différents prospects à partir du mois de mars. Plusieurs ONG actives au Mali se sont dites intéressées par la possibilité d’utiliser Lenali pour des campagnes de sensibilisation sur des sujets de santé publique par exemple (Sida, Ebola…), et les opérateurs télécoms sont eux aussi dans le viseur.

De son côté, l’entrepreneur ne manque pas de projets : d’autres langues seront bientôt ajoutées comme le peul, le haoussa et le tamasheq.  Sous peu, Lenali permettra également aux usagers de générer automatiquement une route GPS jusqu’à la position d’un interlocuteur qui aura accepté l’appel. Ingénieux, quand on sait le nombre de personnes au Mali comme dans les pays voisins qui ne disposent pas d’une adresse postale.

RÉGION DE SÉGOU : COMMUNE URBAINE DE SÉGOU : ÉDUCATION ET CULTURE : LE COMPLEXE SCOLAIRE LAROUSSE LANCE SA SEMAINE CULTURE.

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Et c’est par une compétition de réflexion et de culture générale « les lettres et les chiffres » que le complexe scolaire Larrousse aussi connu sous le nom CFIS, a lancé sa semaine culturelle qui va de ce jeudi 22 au samedi 24. Cette compétition a mos aux prises, les élèves dudit complexe scolaire, selon les filières d’apprentissage. Les questions d’une façon générales étaient focalisées sur le Mali et l’Afrique dans le seul but de créer un sentiment de patriotisme chez les apprenants.

 

Douba Dembele

croissanceafrik@gmail.com

Source ! Croissanceafrique.com

RÉGION DE SÉGOU : COMMUNE URBAINE DE SÉGOU : LE CLUB DE SOUTIEN AUX ACTIONS D’IBK, VOIT LE JOUR.

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C’est fait. Le club de soutien aux actions d’IBK est désormais à Ségou. Il est animé par un regroupement d’hommes et de femmes convaincus par les actions du président de la république du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, CSA-IBK. Avec un bureau de plus d’une vingtaine de personnes, ce club va travailler à refléter les actions d’IBK, menées dans la région de Ségou. Aussi il s’agira pour ce bureau de fédérer les segoviens autour du président IBK.

mis en place ce jeudi 22 février à Ségou, le Clubs de Soutien aux actions d’IBK, CSA-IBK est la preuve de l’engagement de certains segoviens à accompagner la politique d’IBK. Il regroupe des hommes et des femmes différents bords politiques et diverses associations de Ségou. Désormais ce bureau devrait mener des actions de communication autour des réalisations et les avancées du premier mandat d’IBK.

Selon les des fondateurs de ce club, que nous avions approché, l’objectif est de permettre aux maliens de comprendre que oui, le président a travailler durant ce premier mandat. Il a ajouté le club devrait aller vers tous les maliens, à Ségou quelques soient leurs bords politiques.

Le CSA-IBK qui va mettre des cellules dans toutes les communes de la région de Ségou, tend la main à toutes les personnes qui voudraient les accepter.

 

Douba Dembele

 

Source: croissanceafrique.com

 

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REGION DE SEGOU : COMMUNE URBAINE DE SEGOU : LA COMMUNICATION CONTINUE AUTOUR DE LA CONSTRUCTION DE L’ECHANGEUR DE SEGOU.

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La direction régionale des routes de Ségou a abrité ce vendredi 23 février, un atelier d’information et de communication des parties prenantes sur les activités du plan de gestion environnementale et sociale du projet de construction de l’échangeur de Ségou et de 10 kilomètres de routes dans la commune de Ségou. Organisé par le groupement pour l’aménagement et la gestion des forêts et l’environnement, AGEFORE, en partenariat avec la direction régionale des routes de Ségou, cet atelier a regroupé des acteurs de l’urbanisation, de construction de routes et des représentants des organisations de la société civile. Il s’agissait à travers cet atelier de communication est de créer une véritable synergie d’actions entre tous les parties prenantes impliquées dans le processus de mise en œuvre des activités du projet PGES.

Au cours des travaux de cette journée d’échanges, des communications ont été faites par la mission de conduite de l’atelier, amenée par une équipe d’AGEFORE. La première était de présenter le contexte, les objectifs et les attentes du projet PGES. La seconde portait sur la présentation du rapport de démarrage des activités dudit projet. Selon le chef de la mission, Filly Diallo, environnementaliste de son état, cet atelier permet de façon spécifique, de partager l’approche méthodologique et de planning des activités avec tous les acteurs ; garantir la réussite des activités par l’adhésion des parties prenantes. Quant au maire de la commune urbaine de Ségou, il a souhaité que sur le plan environnement, de tenir compte des populations. Les participants à la rencontre, étaient tous d’accord avec la nécessité de tenir cette rencontre d’information et de communication.

La rencontre a surtout permis aux participants de formuler des recommandations sur la bonne conduite de la feuille route, l’approche méthodologique et de planning des activités du projet PGES.

 

Douba Dembele

Source: croissanceafrique.com

 

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REGION DE SEGOU : COMMUNE URBAINE DE SEGOU : PAIX ET RECONCILIATION : LA CHARTE POUR LA PAIX ET LA RECONCILIATION NATIONALE, PARTAGEE.

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Elles étaient plus d’une trentaine de femmes ce samedi 24 février, à participer aux travaux de la journée de partage et d’information de la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale. organisée par l’association des femmes leaders pour l’initiative de la paix en partenariat avec le ministère de la réconciliation nationale et de la MUNISMA, cette rencontre d’échanges et de partage a regroupé des femmes déléguées, venues de tous les cercles de la région de Ségou et des communes de Pélengana, Sebougou et Ségou. Aussi, il a été question au cours de cette journée de partage, des dangers de l’extrémisme radical et violent.

Tenue dans la salle de conférence du conseil de cercle de Ségou, la rencontre d’échanges et de partage de la charte pour la paix et la réconciliation nationale a permis aux femmes leaders de la région de Ségou de comprendre que la charte pour la paix et la réconciliation nationale est la suite d’un préambule des fondamentaux composés d’une vision commune de valeur partagées et des principes sur comment consolider la paix, l’unité nationale et la réconciliation nationale au Mali. Elles ont aussi compris que la charte doit être une boussole dans le cadre de la consolidation des relations entre les communautés. Pour ce faire leur implication est fortement demandée, en tant que femmes leaders dans leurs localités et communautés. Elles devraient donc se comporter en femmes de paix dans la région de Ségou en faisant de la charte un outil de construction du Mali et de la cohésion entre tous les fils du Mali, en général et de la région de Ségou en particulier.

Cette rencontre présidée par Sissao Adja Alima Tandia, directrice régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, cette rencontre fut l’occasion pour Fatoumata Maiga, présidente de l’association des femmes pour les initiatives de paix, d’affirmer que la paix se conçoit mieux en terme de sécurité humaine. La sécurité humaine ne se limitant pas à la sécurité entre les Etats, englobes plusieurs facteurs et acteurs. La femme compte tenu de ses rôles et responsabilités est au centre du processus de la paix et de la réconciliation nationale. C’est pourquoi, elle a demandé aux femmes dans la salle, d’être désormais de combattante de la paix dans leurs localités. Quant aux femmes elles-mêmes, est ont pris l’engagement d’œuvrer pour des actions de paix et de réconciliation dans la région de Ségou.

Par ailleurs, il faut noter que dans les jours à venir, l’équipe régionale de la paix et de la réconciliation nationale, sera de façon officielle, présentée. Cette équipe sera composée d’hommes et de femmes influents et écoutés dans leurs localités.

Vivement la paix et la cohésion sociale au Mali.

 

Douba Dembele

Source: croissanceafrique.com

 

 

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RÉGION DE SÉGOU : COMMUNE URBAINE DE SÉGOU : CIRCULATION ROUTIÈRE : À PEINE OUVERT À LA CIRCULATION, L’ÉCHANGEUR DE SÉGOU SOUFFRE DÉJÀ.

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L’échangeur multiple de Ségou ouvert à la circulation, il y’a 2 mois, soufre déjà de l’incivisme des usagers. Et cette fois ci, c’est une des barres de l’imitation de gabarit qui fait les frais.

 

 

Il s’agit de la barre de hauteur, en venant de vers le marché « château ». Elle a été arrachée et déformée par un usager. Chose qui a perturbé la circulation à ce niveau, le samedi 24 février.

Comme pour dire que ce n’est pas le seul dégât que subisse l’échangeur de Ségou. D’autres dégâts sont aussi à noter, tel que l’arrachement de la couverture de fil électrique en dessus même de l’échangeur.

Il serait mieux que chacun des usagers fasse preuve de civisme pour protéger l’échangeur de Ségou.

Douba Dembele

Source: croissanceafrique.com

 

 

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: LES COMMISSIONS DE TRAVAIL DE L’ASSEMBLEE NATIONALE

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Ce sont des structures de travail mises en place au sein de l’Assemblée Nationale et ayant pour rôle de préparer la délibération d’un texte de loi en plénière ou d’assurer une fonction de contrôle politique ou de contrôle interne.
A ce niveau, il faut distinguer les commissions travail des commissions d’enquête et la commission de contrôle.
Une Commission de travail est un organe purement technique créé au sein de l’institution pour l’étude des affaires dont elle est saisie. On peut également l’appeler commission de législation parce qu’elle a pour rôle essentiel l’étude des projets ou propositions de loi.
Conformément aux dispositions de l’article 28 du Règlement Intérieur « Chaque année, après l’élection du Bureau définitif, l’Assemblée Nationale constitue onze (11) commissions de travail de douze (12) membres au plus chacune à l’exception de la Commission des Finances, de l’Economie, du Plan et la Promotion du Secteur Privé dont le nombre ne peut excéder vingt-sept (27) membres ».
Leur dénomination est ainsi fixée :
1- Commission des Travaux Publics, de l’Habitat, des Domaines et des Transports
2- Commission de l’Education, de la Culture, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
3- Commission de la Santé, du Développement Social et de la Solidarité
4- Commission de la Défense Nationale, de la Sécurité et de la Protection Civile
5- Commission de l’Eau, de l’Energie, des Industries, des Mines, de l’Artisanat, du Tourisme et des Technologies
6- Commission des Finances, de l’Economie, du Plan et de la Promotion du Secteur Privé ;
7- Commission des Lois Constitutionnelles, de la Législation, de la Justice, des Droits de l’Homme et des Institutions de la République
8- Commission de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
9- Commission des Affaires Etrangères, des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine
10- Commission du Développement Rural et de l’Environnement
11- Commission du Travail, de l’Emploi, de la Promotion de la Femme, de la Jeunesse, des Sports et de la Protection de l’Enfant
Comme on peut le constater leur dénomination cadre le plus souvent avec celle des Ministères. Il est alors aisé de comprendre que l’Assemblée Nationale veut couvrir tous les secteurs d’intervention du Gouvernement et partant de la vie nationale. Elles sont en relation permanentes avec le (s) ministère (s) de leurs domaines respectifs.

 

Source: Ha Dieu Niangadou

 

NB : Parallèlement aux 11 commissions de travail citées ci-dessus, il y a :
La commission de Contrôle, les commissions d’enquêtes et les commissions Adhoc.
Elles sont distinctes des commissions de travail

 

Par croissanceafrique.com

 

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Urgent: Soumana Mory Coulibaly a propos de la candidature d’IBK.

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«Pour nous, le débat sur la candidature du président IBK n’est plus d’actualité puisque nous travaillons déjà pour cela. Au niveau du Rpm, c’est officiel. Il est bel et bien candidat, pas pour lui-même, mais pour le Mali. D’ores et déjà, nous sommes en train de nous mobiliser au niveau de la Convention de la majorité présidentielle afin de préparer sa réélection. Aujourd’hui, les choses avancent normalement. Nous sommes en train aussi de mettre en place les différentes commissions dans les régions. C’est pour vous dire tout simplement que nous sommes prêts pour un second mandat d’IBK.

L’heure n’est pas d’abord de faire le bilan de tout ce que le président IBK a fait pour le Mali, surtout pour l’Armée malienne et en termes de réalisations d’infrastructures. Au niveau de la région de Ségou, c’est vraiment du vu sur ce volet. Le montant des investissements en 4 ans et demi dépasse les 200 milliards de nos francs. Ce qui équivaut aux réalisations de 20 ans. A cause d’IBK, Ségou est devenu une ville moderne, qui n’a rien à envier à Bamako. Voilà pourquoi les Ségoviens sont fiers aujourd’hui. Beaucoup de gens comprendront le jour où le président IBK va inaugurer ces infrastructures.

Grâce à IBK, Ségou a été doté d’un Echangeur au carrefour de Markala et l’aménagement bitumage de 10 km de voiries urbaines dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’aménagement d’infrastructures routières structurales. Le coût de l’investissement est estimé à plusieurs milliards de Fcfa. Au niveau de l’Office du Niger, il y a eu aussi beaucoup d’aménagements. Sans oublier d’autres réalisations qui font la fierté des Ségoviens, notamment l’électrification de nombreuses villes et l’adduction d’eau. En tout cas, le bilan d’IBK nous permettra de relever la tête »

A.B. HAÏDARA.

 

Source: croissanceafrique.com

 

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Séduction de l’APR et le clash opposition/majorité le  duel à distance Soumeila Cissé contre Baber Gano.

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Dans leurs interventions respectives, à l’occasion de la deuxième conférence nationale de l’Alliance Pour la Republique (APR), le chef de file de l’opposition Soumeila Cissé et le Secrétaire général du Rassemblement Pour le Mali(RPM) Baber Gano ont manifesté une opposition qu’on peut qualifier de Duel Majorité/Opposition pour séduire l’APR.

 

 
A cinq mois du premier de la présidentielle 2018, la bataille entre la majorité présidentielle et l’opposition politique est déjà lancée de plus belle pour engranger des nouveaux adhérents.

 

 

Ce combat ou tentative de séduction était aussi au rendez vous de la deuxième conférence nationale de l’Alliance pour la République (APR) qui s’est tenue le 17 février 2018 au palais de la culture Amadou Hampaté Ba.

 

 
Dans son intervention, le chef de file de l’opposition Soumeila Cissé estimait que l’APR est aussi sa famille et a appelé le parti à veiller à des élections propres et à bonne date. « Nos bras sont grandement ouverts » a clamé Soumeila Cissé, certainement pour inviter l’Alliance pour la République à rejoindre l’opposition démocratique.
De son côté, le représentant du RPM, le secrétaire général Baber Gano a estimé que la participation de l’APR à la majorité a été très importante.

 

Il a invité le parti à avancer avec le RPM dans ce qu’il a appelé la zone de vérité (les élections présidentielles). « faisons gagner le président Ibrahim Boubacar Keita. Je fondé mon espoir sur ce congrès pour faire avancer le Mali ensemble » a conclu le secrétaire général du RPM.

 
A qui faire confiance pour l’avenir ? L’Apr est sans dans ce dilemme face à tant que courtisans !

 
Oumar Alpha