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Marché Financier de l’UMOA: le Sénégal mobilise 225,500 milliards de FCFA

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Une vue de Dakar

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP) a obtenu la somme de 225,500 milliards FCFA, sur le marché financier de l’UMOA, le vendredi 27 juin 2025. c’est à la suite de son émission d’adjudication ciblée de bons assimilables du trésor de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor de 3 et 5 ans.

Selon l’Umoa Titres, l’émetteur avait mis en adjudication un montant de 205 milliards FCFA. A l’issue de l’opération, les soumissions globales des investisseurs se sont élevées à 264,302 milliards de FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 128,93%.

Ainsi, le montant des soumissions retenu est 225,500 milliards (essentiellement sur les bons et les obligations de 3ans) et celui rejeté à 38,802 milliards. Ce qui donne un taux d’absorption de 85,32%. La présente émission dans tous les pays membres de l’UMOA vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Sénégal.

Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 7,21% pour les bons et 7,53% pour les obligations de 3 ans. Aussi, l’émetteur s’est engagé à rembourser les bons émis le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 28 juin 2026. Les intérêts seront payés d’avance et précomptés sur la valeur nominale de ces bons.

Quant au remboursement du capital des obligations, il se fera à la date d’échéance fixée au 30 juin 2028. Le paiement des intérêts se fera par an selon le taux de 6,30% et ce dès la fin de la première année.

Notons que le montant total des émissions de bons et obligations du trésor levées sur le marché financier de l’UEMOA par le Trésor Public se situe s’élève à 1 037 milliards de FCFA depuis le début de l’année 2025. Cet émetteur est un bon emprunteur puisque plus de la moitié de ce montant a été remboursé par sans compter le paiement des intérêts qui se situe à 81 milliards de FCFA.

Daouda Bakary KONÉ

Télécoms: Onatel affiche une performance fulgurante de 7,48% au 1er semestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le 24 juin 2025, le titre Onatel (Office National des Télécommunications du Burkina Faso) a enregistré la meilleure performance du marché des actions à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), avec une hausse de 7,48%.

Son cours est passé de 2 405 FCFA à 2 585 FCFA, traduisant une augmentation de 180 FCFA. Cependant, cette progression intervient dans un contexte où la société Onatel a connu une légère hausse de son résultat net pour l’exercice 2024, avec un bénéfice de 21,471 milliards FCFA, comparé à 21,129 milliards FCFA en 2023.

En revanche, le premier trimestre de 2025 a été difficile pour la société, affichant une chute de 29% de son résultat net à 3,745 milliards FCFA, par rapport aux 5,279 milliards FCFA du premier trimestre 2024. La hausse de son titre semble donc être davantage le résultat de spéculation de marché, d’autant que la société n’a pas encore annoncé la date de paiement du dividende pour l’exercice 2024.

En parallèle, Onatel occupe la première place du Top 5 des plus fortes hausses, suivi de près par les titres Unilever Côte d’Ivoire (+7,47% à 13 815 FCFA), CFAO Côte d’Ivoire (+3,03% à 680 FCFA), TotalEnergies Marketing Sénégal (+3,02% à 2 730 FCFA) et BOA Bénin (+2,81% à 4 575 FCFA).

Du côté des baisses, le Flop 5 est dominé par Filtisac Côte d’Ivoire (-5,66% à 5 000 FCFA), suivi par BOA Burkina Faso (-5,33% à 3 550 FCFA), AGL Côte d’Ivoire (-3,99% à 1 565 FCFA), SETAO Côte d’Ivoire (-3,70% à 520 FCFA) et Vivo Energy Côte d’Ivoire (-3,21% à 1 055 FCFA).

En termes d’activités sur le marché, la valeur totale des transactions a augmenté, atteignant 1,436 milliard de FCFA, par rapport à 1,313 milliard de FCFA le 23 juin 2025. Cependant, la capitalisation boursière du marché des actions a poursuivi sa baisse pour la deuxième journée consécutive, passant de 12 047,092 milliards de FCFA à 12 028,233 milliards de FCFA, soit une diminution de 18,859 milliards FCFA.

L’indice BRVM Composite a également reculé de 0,16%, s’établissant à 311,92 points, tandis que l’indice BRVM 30 a baissé de 0,16% à 155,87 points. En revanche, l’indice BRVM Prestige a enregistré une légère hausse de 0,18%, atteignant 131,54 points.

Notons que cette journée sur le marché des actions illustre les tensions et les opportunités qui coexistent à la BRVM, avec des phénomènes spéculatifs ainsi que des performances contrastées selon les sociétés.

Korotoumou Sylla

Marché Financier de l’UMOA : l’État ivoirien obtient 71,499 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En Côte d’Ivoire, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique a mobilisé 71,499 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA lors d’une émission d’adjudication qui a eu lieu le 24 juin 2025.

Cette opération a été réalisée dans le but de financer son budget, en émettant à la fois des bons assimilables du trésor de 364 jours et des obligations assimilables du trésor de 3, 5 et 7 ans.

Initialement, l’émetteur avait mis en adjudication un montant de 65 milliards de FCFA, mais le total des soumissions a atteint 99,407 milliards de FCFA, ce qui représente un taux de couverture de 152,93%. Sur ce total, 71,499 milliards de FCFA de soumissions ont été retenues, tandis que 27,908 milliards de FCFA ont été rejetés, aboutissant à un taux d’absorption de 71,93%.

Les investisseurs ayant vu leurs soumissions retenues bénéficieront de rendements moyens pondérés variés : 6,98% pour les bons à court terme, 6,86% pour les obligations de 3 ans, 7,51% pour celles de 5 ans et 7,17% pour les obligations de 7 ans.

Quant au remboursement des bons émis, il est prévu pour le 23 juin 2026, le paiement des intérêts étant effectué d’avance et précompté sur la valeur nominale. Pour les obligations, le remboursement du capital interviendra le premier jour ouvré suivant les dates d’échéance respectives : 17 juin 2028 pour les obligations de 3 ans, 17 juin 2030 pour celles de 5 ans et 4 juin 2032 pour celles de 7 ans.

Aussi, le paiement des intérêts pour les obligations se fera annuellement, avec des taux de 5,70% pour les obligations de 3 ans, 5,90% pour celles de 5 ans et 6% pour celles de 7 ans, dès la fin de la première année.

Notons que cette réussite dans la levée de fonds témoigne de la confiance des investisseurs envers l’économie ivoirienne et de l’engagement du pays à financer ses projets de développement à travers des instruments financiers sur le marché régional.

Daouda Bakary KONÉ

Mali: l’État remboursera une dette de 28 milliards de FCFA à ses créanciers à partir du 12 juillet 2025, selon la BRVM

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’État s’apprête à effectuer un remboursement de près de 28 milliards de FCFA le 12 juillet 2025, qui comprendra à la fois le paiement des intérêts annuels et le remboursement partiel du capital lié à son emprunt obligataire intitulé « État du Mali 6,50% 2019-2027 ».

Cette information a été communiquée par la direction de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), où cet emprunt est coté.

Cet emprunt a été émis entre le 25 juin et le 5 juillet 2019, avec un montant nominal fixé à 100 milliards de FCFA et un prix de souscription de 10 000 FCFA par obligation. Les fonds levés ont été affectés à des investissements prévus dans le budget de l’État pour l’année 2019. Au total, 11 642 101 obligations ont été souscrites, représentant un montant global de 116,421 milliards de FCFA.

La date de jouissance de cet emprunt a été établie au 12 juillet 2019, et les investisseurs bénéficient d’un taux d’intérêt annuel de 6,50 % avec un remboursement du capital par amortissement annuel en séries égales, et un différé de trois ans.

Les responsables de la BRVM ont précisé que la fermeture des registres aura lieu le 12 juillet 2025. Ainsi, à partir du mercredi 9 juillet 2025, le titre « État du Mali 6,50% 2019-2027 » sera coté ex-coupon, ce qui signifie que les investisseurs qui acquièrent des obligations après cette date ne recevront pas le coupon d’intérêt correspondant.

Les intéressés ont jusqu’au mardi 8 juillet 2025 pour effectuer des achats afin de pouvoir bénéficier de ces intérêts, renforçant ainsi potentiellement leur portefeuille d’investissements.

Notons que ce remboursement s’inscrit dans les engagements financiers de l’État malien, cherchant à maintenir sa crédibilité auprès des investisseurs et à poursuivre son développement économique à travers des projets d’infrastructure et d’autres initiatives budgétaires.

Moussa KONÉ

UEMOA: les banques commerciales ont bénéficié d’une réduction des coûts pour accéder à la liquidité

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En mars 2025, les banques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont bénéficié d’une réduction des coûts pour accéder à la liquidité, selon les données fournies par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Le taux moyen pondéré des appels d’offres à une semaine a chuté de 5,48 % à fin février à 5,23 % à fin mars, représentant une baisse de 25 points de base. Similairement, le taux marginal a également connu une diminution, passant de 4,75 % à 4,10 %, soit une baisse significative de 65 points de base.

Les conditions de financement sur le marché interbancaire se sont également améliorées, le taux d’intérêt moyen pondéré sur les maturités à une semaine atteignant 5,75 %, en baisse de 35 points de base par rapport à février.

D’une manière plus générale, le taux des échanges interbancaires toutes maturités confondues s’est établi à 5,83 %, en recul de 28 points de base par rapport au mois précédent et de 2 points de base sur un an.

Notons que ces évolutions indiquent un assouplissement des conditions de refinancement pour les banques commerciales, ce qui pourrait être attribué à une demande en baisse ou à une amélioration de la liquidité sur les marchés financiers. Cela pourrait également refléter une dynamique économique plus favorable, permettant aux banques de se financer à des coûts moindres.

Mariam KONE

Afrique de l’ouest : la BOAD approuve un nouveaux financements de 273,3 milliards FCFA en faveur de 13 nouvelles opérations

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Réunie ce 25 juin 2025 en visioconférence sous la présidence de Serge Ekué, la 146ᵉ session ordinaire du Conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a acté un ensemble de nouveaux financements totalisant 273,3 milliards FCFA en faveur de 13 nouvelles opérations.

Cette nouvelle enveloppe porte à 9 774,5 milliards FCFA le volume global des engagements de l’institution depuis le début de ses opérations en 1976. Une progression remarquable qui témoigne de la montée en puissance d’un acteur devenu incontournable dans l’architecture financière régionale.

Des projets à fort impact économique et social

Ces 13 projets approuvés traduisent une volonté de catalyser le développement intégré et inclusif des États membres de l’UEMOA.

Parmi les initiatives phares, on note le financement de 36 milliards FCFA en soutien aux PME stratégiques via le Fonds Burkinabè de Développement Économique et Social (FBDES), ainsi que 30 milliards FCFA pour renforcer la capacité des mines de Boungou et Wahgnion au Burkina Faso ; l’octroi de 15 milliards FCFA à une unité de transformation du cacao, 10 milliards pour reconstruire trois marchés à Yopougon, 37 milliards pour 1 100 nouveaux logements sociaux, et 30 milliards pour des lycées techniques en Côte d’Ivoire ; le concours de 40 milliards FCFA pour moderniser les moyens de communication des forces de sécurité et 30 milliards pour soutenir la SENELEC dans l’apurement de sa dette envers les producteurs d’électricité au Sénégal ; le prêt de 5 milliards FCFA pour étendre les capacités de stockage de gaz butane via Fouta Gaz, et 10 milliards pour refinancer les activités de AFG Bank Mali au profit des PME au Mali.

Au Niger, 14 milliards FCFA ont été alloués pour la voirie urbaine de Niamey ; quant en Guinée-Bissau, près de 16,3 milliards FCFA ont été accordés pour une centrale thermique à Bor (7,5 milliards) et pour le développement d’infrastructures gazières via PETROGAL (8,85 milliards).

Ces financements ciblent des secteurs clés comme l’énergie, la sécurité, l’agriculture, le logement, les infrastructures urbaines, l’éducation, et l’inclusion financière. Ils traduisent une approche multidimensionnelle du développement, répondant à des besoins immédiats tout en jetant les bases d’une croissance durable.

La transformation locale du cacao en Côte d’Ivoire, la relance de l’habitat social ou encore l’appui à la formation technique au Bénin illustrent les efforts d’une BOAD orientée vers la création de valeur locale et la montée en gamme des économies régionales.

Le cap des 10 000 milliards FCFA d’engagements cumulés se profile à l’horizon, symbole d’une institution financière régionale en pleine maturité. La stratégie 2021-2025, incarnée par le plan DJOLIBA, continue de se traduire en actions concrètes sur le terrain, avec un accent marqué sur la résilience, la compétitivité économique et l’inclusion sociale.

En clôturant les travaux, Serge Ekué a salué la mobilisation des équipes et réaffirmé la volonté de la BOAD de demeurer un partenaire stratégique des États dans leur trajectoire de transformation économique et sociale.

Afreximbank: le rapport sur le commerce africain 2025 met en évidence les lacunes de l’Afrique centrale

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Les importations via le e-commerce transfrontalier ont atteint 283,1 milliards de yuans durant la première moitié de l’année, soit une progression de 4,6% en glissement annuel.

(CROISSANCE AFRIQUE)-Le rapport sur le commerce africain 2025 met en évidence les lacunes de l’Afrique centrale dans le contexte du commerce intra-africain, malgré les progrès globaux observés sur le continent.

La région, qui comprend des pays comme l’Angola, le Cameroun et la République démocratique du Congo, a une contribution insignifiante au commerce intra-africain, avec moins de 10 % du total.

Les statistiques récentes montrent que le commerce intra-africain a connu une augmentation de 12,4 % en 2024, atteignant 220,3 milliards USD, mais l’Afrique centrale reste largement sous-représentée.

La RDC et l’Angola émergent en tant qu’acteurs clés, tandis que le Cameroun, malgré son statut de leader économique de la CEMAC, démontre des résultats décevants avec des échanges intra-africains minimalistes.

L’évaluation d’Afreximbank souligne que l’Afrique centrale dispose d’un potentiel de 2,3 milliards USD en exportations supplémentaires, si la région pouvait surmonter ses défis structurels.

Les produits chimiques, les métaux, le bois et les ressources minérales représentent des secteurs clés où la région pourrait accroître ses exports. Les obstacles logistiques, réglementaires et de financement demeurent des freins importants à cette croissance.

Pour améliorer cette situation, il serait crucial que les pays d’Afrique centrale améliorent leurs infrastructures, facilitent l’accès au marché et soutiennent les PME dans leurs activités commerciales.

Si ces enjeux sont abordés, l’Afrique centrale pourrait jouer un rôle plus significatif dans le commerce intra-africain et contribuer davantage à la prospérité économique du continent.

Abdoulaye KONÉ

Côte d’Ivoire : le FMI annonce un nouveau décaissement de 424,15 milliards FCFA pour soutenir les gestions budgétaires

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(CROISSANCE AFRIQUE)-À l’issue des récentes revues de programmes du FMI concernant la Côte d’Ivoire, un nouveau déblocage de 758 millions de dollars (424,15 milliards FCFA) a été annoncé, venant appuyer les avancées significatives du pays en matière de gestion budgétaire et de résultats macroéconomiques.

Ce financement s’inscrit dans un programme pluriannuel totalisant près de 4,9 milliards de dollars, dont 3,6 milliards proviennent des programmes du Mécanisme élargi de crédit et de la Facilité élargie de crédit, ainsi que 1,3 milliard via la Facilité pour la résilience et la durabilité.

Ce soutien stratégique du FMI est fondamental dans la quête de la Côte d’Ivoire pour devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur, en renforçant sa résilience économique, notamment face aux défis climatiques. Les performances économiques de la Côte d’Ivoire sont jugées solides, avec une prévision de croissance de 6,3% d’ici 2025 et une inflation maintenue entre 1 et 3%, conforme aux normes de l’UEMOA.

Le FMI a salué les efforts du pays pour corriger les déséquilibres macroéconomiques tout en consolidant sa position en tant que pilier de stabilité en Afrique de l’Ouest, alors que le déficit budgétaire et le déficit courant doivent rester en deçà de 3% et 3,6% du PIB respectivement.

La stratégie économique ivoirienne repose sur trois piliers clés : la mobilisation des ressources internes, la résilience climatique et l’inclusion sociale, ainsi que le renforcement de la gouvernance économique.

Les autorités se fixent comme objectif d’accroître le ratio des recettes fiscales au PIB et de moderniser les systèmes fiscaux. Parallèlement, des initiatives visant à améliorer l’inclusion financière, surtout pour les jeunes et les femmes, sont en cours, tout en renforçant la lutte contre le blanchiment d’argent.

Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, a souligné l’engagement des autorités ivoiriennes à stabiliser l’économie et à mener une transformation structurelle durable.

Notons que le soutien du FMI cherche ainsi à accompagner la Côte d’Ivoire sur son chemin vers un développement inclusif et durable, consolidant les bases nécessaires à une croissance pérenne.

Moussa KONÉ

Secteur des centres de données en Afrique: l’expansion de croissance de data center attendue 17,5 % d’ici 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le secteur des centres de données en Afrique est en pleine expansion et devrait connaître une croissance de 17,5 % d’ici 2025, selon l’étude annuelle de l’Africa Data Centres Association (ADCA).

Aussi, ce dynamisme est en grande partie attribué à la digitalisation croissante des économies africaines.

Selon une enquête réalisée par l’ADCA en collaboration avec Rising Advisory et STELLARIX, une majorité des professionnels du secteur, soit 93,6 %, prévoit une croissance, qu’elle soit soutenue ou modérée. Cette dynamique est alimentée par une demande accrue en infrastructures numériques, bien que plusieurs défis subsistent, notamment en matière d’approvisionnement énergétique, de financements et de réglementation.

Environ 80 % des participants estiment que le climat des affaires est favorable pour le marché des centres de données, et 77,4 % ont l’intention d’investir dans ce domaine au cours de l’année. Par ailleurs, l’efficacité énergétique est devenue une préoccupation majeure, même si les avancées en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) restent limitées.

Notons que la tendance envers une formation locale et une souveraineté numérique prend également de l’ampleur, reflétant la volonté des pays africains de contrôler et de développer leurs propres infrastructures numériques.

Mariam KONÉ

Burkina Faso : les sociétés d’État ont connu une performance significative en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-;Au Burkina Faso, les sociétés d’État ont connu une performance significative en 2024, avec un chiffre d’affaires atteignant 3 090 milliards FCFA, marquant une augmentation de 61,72% par rapport à l’année précédente où elles avaient généré plus de 1 091 milliards FCFA.

Cette hausse est accompagnée d’une contribution au budget de l’État dépassant 595 milliards FCFA, ce qui est perçu comme un succès par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Lors de la 33e session de l’Assemblée générale des sociétés d’État, tenue à Ouagadougou, les participants s’engagent dans des discussions visant à renforcer les performances des entreprises publiques.

Aussi, elles soulignent l’importance de la bonne gouvernance et de la redevabilité, culminant dans les résultats positifs actuels. Le ministre du Commerce, Serge Poda, a attribué ces résultats à la vision et au leadership du Président Ibrahim Traoré, qui ont créé un environnement propice à la croissance des sociétés d’État.

Notons que les travaux envisagés lors de cette assemblée visent donc à promouvoir une gestion optimale et à encourager l’engagement continu des acteurs impliqués pour maintenir cette dynamique de croissance.