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Afrique : le Japon revendique un investissement de 114 millions USD via  73 projets d’impact dans 39 pays

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Un nouveau rapport d’impact, récemment publié par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), met en lumière de façon détaillée l’ampleur et la vaste portée du solide partenariat établi entre le Japon et l’Afrique. Ce partenariat s’inscrit dans le cadre prestigieux de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), un événement majeur pour la coopération internationale. 

Sur la période s’étendant de 2023 à 2025, ce ne sont pas moins de 73 projets qui ont été méticuleusement financés par le gouvernement japonais à travers 39 pays africains, pour un investissement total et significatif de 114,4 millions de dollars. Ces diverses initiatives, dont certaines sont déployées dans des contextes particulièrement fragiles, tandis que d’autres prennent place dans des régions en plein développement, traduisent de manière explicite une volonté claire et affirmée de répondre de façon concrète aux nombreux défis contemporains liés à la stabilisation de la région, à l’amélioration de la bonne gouvernance, ainsi qu’au renforcement continu de la résilience économique des pays concernés.

Prenons l’exemple du Soudan du Sud, où un programme novateur de reconstruction communautaire a permis à plus de 2 000 jeunes et femmes de participer activement à différents projets de travail contre rémunération. Ces activités ont offert bien plus qu’un simple revenu immédiat aux participants, jouant un rôle crucial dans leur vie quotidienne. Elles ont également contribué de façon significative à l’acquisition de compétences professionnelles précieuses, enrichissant ainsi le capital humain de la région, tout en permettant la réhabilitation et l’amélioration de nombreuses infrastructures locales…

Dans la vaste région du Liptako-Gourma, englobant les trois nations africaines du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la Facilité de stabilisation a joué un rôle déterminant en générant près de mille cinq cents emplois temporaires, ce qui a permis non seulement d’alléger le chômage local mais aussi de renforcer l’économie communautaire. 

Elle a en outre supervisé avec succès la réhabilitation nécessaire de plusieurs infrastructures cruciales, notamment des routes essentielles au commerce et des systèmes de drainage vitaux pour l’agriculture, ce qui a sensiblement amélioré la connectivité et la gestion des eaux pluviales dans ces zones. Parmi les réalisations notables, l’initiative a également soutenu des coopératives agricoles dirigées par des femmes dynamiques et entreprenantes.

 Des groupes tels que la coopérative INDEGUENE au Mali ont ainsi pu saisir de nouvelles opportunités économiques grâce à l’accès à des équipements solaires modernes, optimisant ainsi leurs processus de production, et grâce à une formation commerciale ciblée et adaptée à leurs besoins, augmentant leurs compétences en marketing et en gestion. Ce soutien a été un levier efficace qui a permis d’accroître leurs ventes et de renforcer leur autonomie financière.

En parallèle, le bassin du lac Tchad a également tiré parti des bienfaits de ce partenariat stratégique et interrégional. Ce projet ambitieux, axé sur la sécurité humaine, a porté assistance à plus de 160 000 personnes dans la région, transformant la vie de nombreux foyers. Les femmes, qui constituent plus de soixante-dix pour cent des bénéficiaires directs, se sont trouvées au centre de cette démarche inclusive, démontrant l’importance considérable accordée à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation économique et sociale des femmes.

 Cette approche met en lumière l’engagement envers un développement équitable et durable, où chaque individu, indépendamment de son genre, peut voir une amélioration tangible de sa qualité de vie et de son environnement social. En Guinée-Bissau, le secteur de la santé a connu une véritable transformation. Vingt-cinq fonctionnaires ont été formés à la lutte contre la corruption et quatre réformes institutionnelles majeures ont été adoptées afin de renforcer la transparence et la redevabilité.

En Éthiopie, la Facilité de soutien à la paix a joué un rôle crucial en facilitant la réhabilitation de 12 commissariats de police, ce qui a eu un impact direct sur l’amélioration de la sécurité et de l’ordre public dans les régions concernées. En outre, plus de 4 900 fonctionnaires ont bénéficié d’une formation approfondie axée sur les droits humains et la justice transitionnelle, leur permettant d’aborder les questions de droits de manière plus éclairée et respectueuse. 

Cet appui structuré a également encouragé la relance d’activités économiques essentielles pour 929 femmes et personnes en situation de handicap, garantissant ainsi leur intégration économique et sociale. Parallèlement, une attention particulière a été accordée à l’environnement, avec des initiatives de reboisement et de gestion durable des terres, soulignant l’importance du développement durable dans tous les aspects du soutien apporté.

Par ailleurs, au Ghana, un projet ambitieux visant à prévenir l’extrémisme violent a rallié plus de 500 acteurs institutionnels, comprenant des représentants du gouvernement, des ONG, et des forces de l’ordre, ainsi que 113 jeunes leaders issus de diverses communautés. Des campagnes numériques dynamiques et des dialogues communautaires constructifs ont contribué de manière significative à renforcer l’Initiative d’Accra pour la paix régionale, mettant en évidence l’efficacité d’une méthode participative et inclusive. Ces efforts collectifs ont permis non seulement de sensibiliser les populations locales mais aussi de créer un réseau de soutien solidaire pour lutter contre les menaces d’extrémisme, favorisant ainsi un climat régional plus harmonieux.

Divers autres projets ont eu jusqu’à présent un impact considérable et direct sur les conditions de vie des populations locales dans diverses régions d’Afrique. Par exemple, au Cameroun, un projet ambitieux a permis la réhabilitation complète de dix-huit centres de santé ainsi que l’installation de vingt-huit points d’eau alimentés par l’énergie solaire. Cette initiative a dramatiquement amélioré l’accès aux soins maternels essentiels et à l’eau potable, des ressources absolument vitales, pour près de huit cent mille personnes, contribuant ainsi à l’amélioration significative de leur qualité de vie quotidienne et de leur santé. 

De l’autre côté du continent, au Botswana, notamment dans le delta de l’Okavango qui a été sévèrement touché par une période de sécheresse intense et prolongée, deux mille ménages ont reçu une aide alimentaire d’urgence cruciale. En parallèle, vingt-trois jardins communautaires ont été modernisés avec l’ajout de structures d’ombrage innovantes, ce qui a non seulement renforcé la sécurité alimentaire mais également favorisé l’autonomisation économique des femmes et des jeunes, en leur offrant plus de contrôle et de liberté financière.

En Tanzanie, des efforts concertés pour lutter efficacement contre la pêche illégale ont entraîné des transformations significatives au sein des chaînes de valeur locales liées à l’industrie de la pêche. L’introduction de plus de trente séchoirs à poisson utilisant l’énergie solaire a apporté des améliorations notables en termes d’hygiène et de pratiques de conservation. De plus, ces séchoirs ont permis d’augmenter considérablement les prix de vente pour les pêcheurs locaux, tout en réduisant de manière substantielle les pertes post-récolte qui étaient auparavant importantes. 

Parallèlement à ces efforts, l’acquisition de navires de patrouille modernes a été déterminante pour permettre une surveillance plus efficace des eaux territoriales, contribuant ainsi à une réduction spectaculaire de plus de soixante pour cent des incidents de chalutage illégal en une très courte période, ce qui a eu un impact bénéfique à long terme sur la préservation des ressources halieutiques.

Ce rapport d’impact illustre parfaitement, de manière détaillée et avec une clarté indéniable, que l’approche de co-création prônée par la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) n’est pas un simple slogan publicitaire ou un concept creux, mais bien une pratique concrète et tangible, ancrée dans les réalités du terrain. 

Notons qu’en associant systématiquement et méthodiquement les communautés locales, avec tout ce que cela implique de dialogues ouverts et de partenariats égalitaires, à la fois dans la conception et dans la mise en œuvre effective des projets ambitieux et divers, le partenariat Japon–Afrique démontre sans équivoque et par des résultats palpables que les solutions élaborées deviennent non seulement plus inclusives, dans le sens où elles englobent une multitude de perspectives locales, mais également plus durables, car elles prennent en compte les besoins réels des peuples, et véritablement transformatrices pour le continent africain tout entier, en contribuant à son développement socio-économique et en renforçant son autonomisation.

Korotoumou Sylla 

UEMOA: les Secteurs du BTP, des Services et du commerce tirent la croissance en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Afrique, les derniers indicateurs économiques disponibles à fin mai 2025 révèlent une évolution globalement favorable de l’activité au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi qu’une dynamique de croissance prometteuse, ponctuée par une amélioration notable dans plusieurs secteurs clés. 

Parmi ces secteurs, le commerce, la finance, et l’industrie manufacturière se démarquent, malgré quelques contrastes sectoriels et géographiques qui subsistent, soulignant par exemple les défis régionaux ou les différences de développement entre les pays membres.

Le chiffre d’affaires du commerce a connu une hausse mensuelle de 6,1 %, qui marque une reprise notable après la baisse de 3,7 % enregistrée en avril. Cette performance solide est portée par une progression significative dans le commerce de détail, avec une augmentation de 4,8 points. De plus, le commerce de gros et les activités des intermédiaires ont également contribué à cette croissance avec une augmentation de 1,8 point. 

Ce redressement affiche clairement l’adaptabilité et la résilience du secteur commercial dans la région. En glissement annuel, l’indice du chiffre d’affaires dans le commerce montre une progression de 4,2 %, contre 3,4 % un mois plus tôt, ce qui reflète une tendance globale à l’augmentation des activités commerciales dans un contexte économique en amélioration. Ces chiffres témoignent d’une reprise d’activité économique vigoureuse, soutenue par un regain de la consommation et une confiance retrouvée parmi les acteurs économiques locaux.

Dans le secteur dynamique et en constante évolution des services, on observe en mai une progression notable des prestations de services marchands non financiers, atteignant une croissance de 4,7 % après avoir déjà connu une augmentation significative de 5,2 % en avril. Cette tendance positive montre un secteur en bonne santé, bien qu’un léger ralentissement soit observé dans les services financiers, qui n’ont progressé que de 1,3 %, en baisse comparativement à la croissance de 2,5 % enregistrée le mois précédent. Sur une base annuelle, l’évolution des services marchands non financiers est encore plus impressionnante, avec une augmentation de 8,6 %. 

Cette dynamique est particulièrement perceptible dans plusieurs pays africains, notamment le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Bénin, où les hausses ont été remarquables. Par ailleurs, l’ensemble des services financiers a connu une croissance spectaculaire de 16,6 % sur un an. Cette envolée dans le secteur financier s’est manifestée à des degrés divers dans tous les pays membres de l’Union, allant d’une augmentation de 5,7 % en Guinée-Bissau à un impressionnant 19,4 % au Sénégal.

De plus, l’activité dans le secteur des bâtiments et travaux publics continue de croître de manière soutenue dans la majorité des pays membres de l’Union. Les chefs d’entreprise interrogés dans le cadre d’une enquête ont signalé des améliorations notables de leur activité économique, en mettant en évidence des progrès importants dans des pays comme le Bénin, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée-Bissau. 

Notons que l’indice mesurant l’activité du secteur se maintient à un niveau supérieur à la moyenne à long terme, illustrant ainsi le dynamisme et le potentiel de croissance continue dans cette branche industrielle essentielle à l’économie régionale. Au cours du mois de mai 2025, la production industrielle a connu une légère diminution de 0,2 %, après avoir déjà subi une contraction plus significative de 2,5 % au mois d’avril précédent. 

Pour rappel, ce léger recul peut être principalement attribué à la diminution des activités dans le secteur de la fabrication, qui a eu un impact négatif de 2,2 points sur l’indice global de production industrielle. Cependant, si l’on considère l’évolution sur une base annuelle, la production industrielle affiche une progression remarquable de 7,9 %. Cette croissance est largement soutenue par les performances robustes des activités extractives et de fabrication, qui ont su résister aux fluctuations économiques et ont contribué à dynamiser l’ensemble de l’industrie durant cette période.

Moussa KONÉ 

Afrique : le continent détient plus de 30% à  16 000 milliards USD des réserves mondiales de minéraux critiques d’ici 2050

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(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Afrique continentale, vaste territoire aux ressources naturelles abondantes et diversifiées, concentre certaines des plus grandes réserves mondiales de minéraux critiques qui sont devenues essentielles et essentielles pour la transition énergétique, visant à passer des combustibles fossiles aux sources d’énergie renouvelables, et numérique, facilitant le passage à des technologies avancées et connectées. 

Parmi ces précieuses ressources, on trouve des métaux comme le cobalt, le lithium, le graphite, le manganèse, ou encore le platine, qui ont acquis une importance économique et stratégique immense, à tel point qu’ils sont souvent qualifiés de nouveaux ‘’or noir » du XXIᵉ siècle, une comparaison qui met en évidence leur valeur sur le marché mondial. 

Un rapport récent et détaillé publié par la Banque africaine de développement (BAD) souligne non seulement le colossal potentiel que représente l’exploitation de ces richesses minérales pour le continent africain, mais il met également en lumière une problématique urgente et cruciale : sans la mise en œuvre de politiques adaptées et stratégiques, cette manne, au lieu de contribuer à un développement économique diversifié, pourrait bien être à l’origine d’une répétition du syndrome de la dépendance aux matières premières. Un tel scénario pourrait entraver les ambitions de l’Afrique de soutenir une croissance durable et inclusive, où les bénéfices tirés des ressources naturelles sont équitablement redistribués pour améliorer la qualité de vie de ses populations.

Le rapport met en lumière une réalité économique et environnementale frappante : l’Afrique détient plus de 30% des réserves mondiales de minéraux critiques, éléments indispensables au développement technologique mondial. Dans cette distribution, le continent se distingue par sa concentration exceptionnelle de ressources telles que plus de 70% du cobalt, environ 40% du manganèse, 25% du graphite, en plus d’une part substantielle de lithium et de platine. 

Aussi, ces ressources, essentielles pour la fabrication de batteries électriques performantes, le développement des énergies renouvelables ainsi que pour la croissance des technologies numériques, positionnent le continent africain comme un acteur clé et central dans la transition énergétique à l’échelle mondiale.

Néanmoins, malgré cette abondance et richesse minérales, la valeur ajoutée en Afrique demeure étonnamment faible. Actuellement, le continent n’assure qu’une contribution marginale au processus de transformation industrielle de ses précieuses ressources. En effet, la majeure partie des minéraux extraits est exportée à l’état brut vers les marchés de l’Asie, de l’Europe et de l’Amérique du Nord, sans qu’ils bénéficient d’une intégration ou d’une valorisation locale.

 Pour illustrer cette réalité, on prend souvent l’exemple de la République Démocratique du Congo (RDC) qui, bien qu’elle produise environ 70% du cobalt mondial, ne transforme que moins de 5% de cette production à l’échelle locale, un fait qui met en exergue le potentiel inexploité du continent dans le domaine industriel et économique sur la scène mondiale.

Selon les projections de la Banque africaine de développement (BAD), le marché mondial des minéraux critiques pourrait potentiellement atteindre un montant astronomique de 16 000 milliards de dollars d’ici à l’année 2050, stimulé principalement par la croissance rapide de l’industrie des véhicules électriques et les avancées dans le stockage d’énergie. 

Pour le continent africain, cette évolution ne représente pas seulement une opportunité économique considérable, mais une chance historique de capter une part substantielle de cette immense valeur financière. En effet, d’ici 2030, le seul marché africain des batteries électriques pourrait avoir une valeur proche de 57 milliards de dollars, à condition que le continent puisse mettre en place et développer efficacement des chaînes de valeur locales robustes et adaptées.

En outre, le développement de capacités locales de transformation des minéraux critiques ne se contenterait pas de créer des richesses économiques mais pourrait également générer jusqu’à 2,4 millions d’emplois directs et indirects à travers le continent africain d’ici l’horizon 2030. Ces nouvelles opportunités d’emploi couvriraient un large éventail de secteurs, englobant tant l’extraction que le raffinage, la fabrication de composants sophistiqués, ainsi que divers services annexes liés à cette industrie. 

Toutefois, pour que cet impact économique soit véritablement inclusif et bénéfique à l’ensemble de la société, il est impératif de mettre en place des politiques et des mesures favorisant l’intégration des jeunes et des femmes dans ces filières, puisque ces groupes sociaux demeurent à ce jour largement sous-représentés dans l’industrie minière et ses chaînes de valeur associées.

La BAD insiste sur trois leviers majeurs. D’abord, la gouvernance : renforcer la transparence, améliorer la fiscalité et lutter contre l’exploitation illégale afin de maximiser les recettes publiques. Ensuite, l’industrialisation en investissant dans les infrastructures, l’énergie et les compétences techniques pour encourager la transformation locale. Enfin, la coopération régionale pour mutualiser les capacités à travers la ZLECAf, la zone de libre-échange continentale, pour bâtir des chaînes de valeur continentales, capables de rivaliser avec l’Asie.

En revanche, ‘’si les États africains se contentent d’exporter leurs minéraux bruts, ils s’exposent à un nouveau piège de dépendance, où les bénéfices resteront captés par les multinationales étrangères’’, met en garde le rapport, soulignant les risques économiques que cet export brut peut engendrer à long terme. Cette mise en garde vise principalement à pointer les désavantages d’une structure économique où les Etats ne tirent que peu de profits du traitement et de la valorisation de leurs ressources naturelles. 

Notons qu’une stratégie intégrée pourrait transformer ces minéraux critiques en moteur d’industrialisation, de souveraineté énergétique et de développement durable pour des millions d’Africains. En adoptant une telle approche stratégique, les pays pourraient non seulement améliorer l’industrialisation locale mais aussi injecter ces bénéfices dans des innovations technologiques durables, créant ainsi un cercle vertueux de croissance économique et sociale qui offrirait des opportunités nouvelles et pourrait élever le niveau de vie général.

Abdoulaye KONÉ 

Application des lois de la République du Mali : les interrogations du CSDM !

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Voici le texte intégral du CSDM

« La politique de deux poids deux mesures : La Diaspora Malienne, et les Maliens de l’intérieur sommes-nous tous égaux devant la loi ?

L’on se rappelle que le rapport du vérificateur général a relevé des irrégularités, au sein du ministère des Maliens établis pour plus d’un milliard de FCFA, concernant la gestion du fond COVID-19, pendant les 4 mois que la Secrétaire Générale Dr Nema Guindo Tangara a géré le ministère. À l’époque DFM Mr Boureima Diarra a été interpellé, cependant personne d’autre n’a été interpellé, or, c’est elle qui a géré le département, qui a donné l’orde de décaissement,quelle sont les entreprises qui ont bénéficier, l’argent des contribuables qui étaient destinés à rapatrier les Maliens établis à extérieur( voire le rapport du vérificateur général) https://bvg-mali.org

L’ actuel ministre des Maliens établis à l’extérieur, Mossa Ag Attaher, a commis les mêmes crimes financiers au ministère des sports, au lieu d’être arrêté,  on lui a accordé un moratoire de paiement. Comme tout cela ne suffisait pas, on lui récompensa, en le nommant comme Ministre chargé de gérer plus de 6 millions des Maliens établis à l’extérieur et en le décorant ‘’ Officier  de l’ordre national du Mali ( photo). Comment comprendre que l’on honore celui qui a déclaré la partition du Mali le 6 Avril 2012, sur France24; celui qui en fait partie des massacres de nos soldats à Aghelock.  L’on se demande alors, sommes-nous tous égaux devant la loi malienne ? 

Le général Abass Dembelé et autres soldats ont été arrêtés et subissent la rigueur de la loi. 

Concernant notre président Haïdara Cherif Mohamed , deux cas nous interpelle.

1- il a obtenu une condamnation de 2 ans ferme,  du tribunal correctionnel de la commune 3, contre le sieur Baidy Dramé. Malgré qu’il soit sous le coup d’un mandat d’arrêt, le ministre Mossa Ag Attaher, lui a fait venir à Bamako, en lui assurant qu’il ne sera pas arrêté. Il a même eu droit à un garde corps ( un policier)  à son arrivée à Bamako. Il est actuellement à Bamako en se baladant avec son complice ministre ex rebelle, comme si de rien n’était.

2- La seconde cas , c’est que il a initié une plainte contre Sékou Bolly, pour port d’arme de guerre illégal et la création d’une milice à Sevaré et usurpation de titre, sur son décret de nomination comme chargé de mission au ministère de la réconciliation. Il est écrit sur ledit décret qu’il est économiste, pour quelqu’un qui ne sait même pas écrire son nom. On a mis ma plainte dans les tiroirs car aucune suite n’a été réservée. Bolly est  Dramé sont ils aux dessus de la loi ???

De nos jours, nos compatriotes établis au Gabon, en France, au Congo, en Mauritanie, au Sénégal, à New- York, soufrent tous de l’injustice,  pour l’inapplication du décret 0610 du 13 septembre, et la mise en œuvre du CAMEX ( coordination des associations des maliens établis à l’extérieur). L’inapplication de ce décret est une discrimination envers la Diaspora Malienne.

La question que nous nous posons aujourd’hui, est de savoir, qu’est-ce qu’on a fait de notre lutte, celle du M5/RFP, celle du peuple, Nos morts des 11 -12- 13 juillet 2020, qui ont sacrifié leur vie pour le changement dans notre pays, dorment-ils tranquillement dans leur tombe. N’ont-ils pas été trahies ? Nous prions pour le repos éternel de leur âme.

Nous devrions savoir que l’injustice que l’on fait à un seul malien, est une menace faite à tous les Maliens.Restons unis et déterminés pour la réussite de la transition, voulue par les Maliens de tous bords. 

Vive le Mali, vive l’AES, vive une justice équilibrée et équitable ».

Osaka Expo 2025-Business Forum Mali -Japon à Osaka (Focus): Comment Massoudou Cissé, DG de l’APEX-Mali, a hisé le drapeau du Mali en Asie

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En marge de la première édition de l’importante rencontre économique nommée Business Forum Mali – Japon, qui s’est déroulée dans la vibrante ville d’Osaka, le directeur général de l’Agence pour la promotion des Exportations au Mali (APEX-Mali), Massoudou Cissé a su démontrer de manière convaincante ses qualités de leader et sa vision stratégique.

En effet, il a affirmé son leadership au milieu d’un auditoire prestigieux et diversifié composé d’investisseurs et de partenaires japonais, ainsi que d’autres acteurs économiques précieux issus de toute l’Asie, venus pour explorer les opportunités de collaboration et de développement. Alors Comment Massoudou Cissé, DG de l’APEX-Mali, a hisé le drapeau du Mali en Asie

Cette rencontre de haut niveau s’est tenue sous le haut parrainage du Premier ministre de la République du Mali, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, soulignant ainsi l’importance de cet événement pour le pays. L’événement a eu lieu ce vendredi 1er août, dans le cadre somptueux de l’hôtel New Otani à Osaka. Le forum s’est déroulé en marge de la Semaine du Mali, un événement culturel et commercial clé s’inscrivant dans le cadre de l’Exposition Universelle Osaka 2025, qui vise à promouvoir les richesses culturelles et économiques du Mali sur la scène mondiale.

Lors de cette occasion notable, le Premier ministre s’est fait accompagner par une délégation ministérielle significative, illustrant l’importance conférée à cet événement. Parmi cette délégation, on comptait Moussa Alassane Diallo, le ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé de superviser le développement commercial et industriel du pays, ainsi que M. Mamadou Daffé, holding the portfolio of ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, portant une attention particulière aux secteurs culturels et touristiques, essentiels pour le développement économique du Mali.

La présence était également marquée par Madame la conseillère Diplomatique du Président de la Transition, responsable des relations extérieures, et monsieur Didier Dacko, qui occupe le rôle d’ambassadeur du Mali au Japon, une position cruciale pour les relations bilatérales avec Tokyo.

La scène de cet événement s’est enrichie de la participation de personnalités influentes telles que M. Massoudou Cissé, directeur général de l’APEX, également en charge de la direction générale du Mali pour l’Expo Osaka 2025, et vice-président du comité organisateur. M. Ibrahim Ahamadou Touré, dirigeant de l’API-Mali, ainsi que M. Madiou Simpara, qui préside actuellement la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, ont aussi manifesté leur présence. Ce forum, orchestré avec précision par le ministère de l’Industrie et du Commerce, au travers des agences APEX-Mali et API-Mali, s’intègre parfaitement dans le cadre de l’Expo Osaka 2025.

L’objectif principal consiste à intensifier les échanges économiques avec le Japon, élargissant ainsi les perspectives et les possibilités d’investissement qui se présentent au Mali. L’événement ambitionne de créer une plateforme dynamique pour les collaborations futures, stimulant l’économie malienne par une ouverture accrue vers les marchés asiatiques.

La cérémonie d’inauguration a ouvert avec un discours de bienvenue prononcé par le commissaire général du Mali pour l’Expo Osaka 2025, M. Massoudou Cissé, qui occupe également la fonction de vice-président du comité de pilotage. Son allocution a marqué le début officiel d’un événement de grande envergure, renforçant les liens entre le Mali et le Japon. Dans ses remarques préliminaires, le directeur général de l’APEX a exprimé sa profonde gratitude envers les hôtes japonais pour leur soutien indéfectible et a admiré leur accueil généreux ainsi que leur légendaire hospitalité qui contribue à créer un climat de coopération propice.

À cette occasion, il a souligné que ce forum d’affaires Mali–Japon constitue une plateforme essentielle où les opérateurs économiques des deux pays peuvent discuter et échanger sur des axes de collaboration qui seraient mutuellement bénéfiques et porteurs de croissance et de prospérité partagées.

La cérémonie a ensuite donné lieu à une série d’interventions pertinentes, comprenant notamment celles de personnalités influentes telles que M. Moriaki Takekazu, vice-gouverneur de la préfecture d’Osaka, qui a souligné l’importance des relations entre Osaka et le Mali, M. Kuroda Akihiro, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Osaka, qui a discuté des opportunités économiques potentielles, M. Sanoussi Bouya Sylla, président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali, et M. Madiou Simpara, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, qui ont tous partagé leurs points de vue sur l’importance stratégique de cet événement bilatéral.

Lors de son intervention lors d’une conférence cruciale pour les relations économiques internationales, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, a fermement insisté sur la nécessité de renforcer la coopération bilatérale entre le Mali et le Japon. Il a souligné non seulement l’importance de ces relations stratégiques mais a également mis en lumière les nombreuses opportunités d’investissement qui existent actuellement dans les secteurs les plus vitaux du pays. Ces domaines stratégiques incluent l’industrie minière, l’agriculture, et les technologies de l’information, où le potentiel inexploité pourrait bénéficier grandement d’un savoir-faire technique japonais. 

Le forum s’est ensuite poursuivi avec un panel très attendu sur l’opportunité de considérer le Mali comme un centre d’investissement majeur en Afrique de l’Ouest. Ce panel était habilement modéré par M. Ibrahim Ahamadou Touré, le directeur général de l’API-Mali. Pour enrichir ce débat dynamique, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, était accompagné de personnalités influentes telles que le ministre de l’Artisanat, M. Mamadou Daffé, et Oussouby Sacko, un expert reconnu dans le développement économique. Après ces discussions, le forum a facilité des rencontres B2B (business to business) et B2G (business to government) fructueuses entre opérateurs économiques maliens et japonais, favorisant un échange d’idées et de projets collaboratifs. Ensemble, avec un engagement commun, nous relevons le défi ambitieux d’optimiser les capacités d’exportation du Mali vers le reste du monde.

C’est à son retour à Bamako que le directeur général de l’APEX-Mali, Massoudou Cissé, a pris le temps d’exprimer sa profonde gratitude envers l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont œuvré avec dévouement pour la pleine réussite de la Journée du Mali et du Business Forum qui se sont tenus à Osaka. En reconnaissant leur engagement et leur contribution inestimable, Massoudou Cissé a souligné que le succès de ces événements n’était pas seulement remarquable, mais véritablement éclatant et particulièrement visible aux yeux des investisseurs étrangers présents. Selon ses dires, cet éclat ne faisait nul doute quant à la capacité du Mali à rayonner sur la scène internationale et à attirer l’intérêt de nouveaux partenaires pour ses opportunités économiques.

Dans le sillage de ces deux événements majeurs marquant la participation ambitieuse du Mali à l’Exposition Universelle Osaka 2025 — à savoir la Journée du Mali et le Business Forum Mali-Japon —, l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali (APEX), représentée par son dynamique Directeur Général Massoudou Cissé, qui agit également en tant que Commissaire Général du Mali à l’Expo Osaka 2025, a adressé ses vifs et sincères remerciements à tous les partenaires, collaborateurs, et soutiens sans faute qui ont redoublé d’efforts pour assurer une réussite totale de ces rendez-vous cruciaux. « Nous avons su démontrer notre potentiel à l’international, et ce grâce à un travail d’équipe exemplaire », a déclaré Massoudou Cissé, fier et reconnaissant à la tête de l’APEX-Mali.

Selon lui, « Nous saluons tout particulièrement l’Ambassade du Mali au Japon, avec à sa tête Son Excellence Monsieur Didier Dacko, dont l’engagement exemplaire et la mobilisation de tous les instants ont été déterminants. Nos remerciements vont également à Oussby Sacko et à l’Agence Sacko, partenaires de confiance, qui n’ont cessé d’apporter un soutien logistique et stratégique inestimable tout au long du processus » et d’ajouter que « Nous rendons un hommage appuyé à la diaspora malienne au Japon, dont la mobilisation forte et le sens élevé du patriotisme ont permis de porter haut les couleurs du Mali à travers une présence dynamique et fédératrice, en créant des liens toujours plus solides entre nos deux nations et en offrant une représentation fière et enthousiaste du Mali sur la scène internationale. », a-t-il dit monsieur Cissé.

Aussi, l’APEX salue la collaboration étroite avec l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-Mali), ainsi que l’ensemble des équipes techniques, partenaires institutionnels et prestataires qui, dans l’ombre comme à la lumière, ont consenti des efforts considérables parfois au prix de « nuits blanches » pour faire avancer nos projets ambitieux. Ces collaborations, combinant expertise technique et volonté indéfectible, ont véritablement été la colonne vertébrale de nos différentes initiatives, rendant possible ce qui semblait parfois impossible.

Visite Gabienne le chez le Mali

À Osaka, une visite guidée du Ministre gambien du Commerce a été organisée au sein du Pavillon du Mali. Cet événement marquant s’est déroulé dans le cadre des célébrations de la Journée Nationale de la Gambie à l’Exposition Universelle de Osaka 2025, un événement mondial prestigieux qui attire des participants de tous les continents. Durant cette journée, le Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration Régionale et de l’Emploi de la République de Gambie, l’Honorable Baboucarr Ousmaila, s’est engagé dans une visite de courtoisie au Pavillon du Mali, un geste symbolique renforçant les relations diplomatiques entre les deux nations africaines.

Le Ministre a été chaleureusement accueilli et accompagné par le Directeur du Pavillon, M. Mamadou Doumbia, qui a pris soin de lui faire découvrir les riches patrimoines culturel et économique que le Mali a choisi de mettre en lumière durant cette exposition. Ces échanges illustrent non seulement l’intérêt commun et les liens fraternels qui unissent ces pays, mais aussi le désir affiché de consolider une coopération ouest-africaine prospère.

Notons que « Cette visite s’inscrit dans la dynamique de collaboration et de solidarité que le Mali souhaite promouvoir à travers sa présence à l’Expo 2025 Osaka », a affirmé la direction de l’APEX-Mali, mettant ainsi en lumière l’engagement du Mali envers une intégration régionale réussie. Avec le soutien moral indéfectible des autorités maliennes, le directeur général de l’APEX-Mali, Massoudou Cissé, est déterminé à relever le défi ambitieux de l’exportation depuis le Mali, promouvant ainsi les produits et savoir-faire du pays sur la scène internationale.

Daouda Bakary KONÉ 

Ghana: l’État annonce 499,36 milliards de FCFA dans le cadre du programme d’échange de la dette extérieure 

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(CROISSANCE AFRIQUE) – Au Ghana, le très honorable ministre des Finances du Ghana, Dr Cassiel Ato Forson, a déclaré avec fierté qu’il avait réussi à honorer une obligation majeure concernant le paiement d’un coupon, une étape cruciale dans le cadre du programme d’échange de dette intérieure (DDEP).

Cette annonce réaffirme une fois de plus l’engagement soutenu et sans faille du gouvernement ghanéen à respecter minutieusement ses obligations financières même après la restructuration, et ce, pour souligner la transparence et le sérieux de sa politique économique.

Dans un document détaillé et officiel publié le 19 août 2025, le ministère a solennellement confirmé un décaissement impressionnant de 9,7 milliards de GH¢, équivalant à environ 499,36 milliards de FCFA. Ce chèque portait ainsi la somme totale déboursée dans le cadre du programme d’échange de dette intérieure, depuis le début de l’année, à un total impressionnant de 19,4 milliards de GH¢, traduisant en comptes vaut près de 998,71 milliards de FCFA. 

Ce paiement représente la cinquième transaction de ce type depuis que la restructuration de la dette domestique a été entreprise en 2023, et il est largement perçu comme un message puissant et assurant envoyé aux marchés internationaux et locaux. De cette manière, il consolide davantage non seulement la crédibilité budgétaire du pays sur la scène économique mondiale, mais aussi la confiance renouvelée et renforcée des investisseurs qui suivent de près l’évolution financière du pays, soucieux des opportunités qu’il présente.

Aussi, le transfert inclut une couverture significative de divers instruments financiers de l’État, comprenant notamment 4,28 milliards de GH¢ de coupons associés aux nouvelles obligations émises dans le cadre du programme d’échange récent. Ce programme d’échange complexe aussi qu’ambitieux intègre 3,24 milliards de GH¢, soit environ 166,80 milliards FCFA, d’obligations résultant de paiements en nature, représentant un mécanisme de compensation plutôt inédit dans ce type de transactions financières. 

En  outre, il comprend 72,1 millions de GH¢, équivalents à 3,71 milliards FCFA, dédiés aux coupons d’une obligation de sept ans, une émission qui atteindra son terme en août 2027. Ce transfert est également agrémenté par l’inclusion de 4,24 milliards de GH¢, soit 218,28 milliards FCFA, qui ont été réglés sous forme de bons du Trésor arrivant à échéance. 

Parmi ces bons, on retrouve 385,8 millions de GH¢, ou 19,86 milliards FCFA, sous forme de bons à 91 jours ; 3,77 milliards de GH¢, ce qui correspond à 194,08 milliards FCFA, émis en bons à 182 jours ; et enfin, 739,9 millions de GH¢, soit 38,09 milliards FCFA, en bons à 364 jours, complétant ainsi l’échéancier.

Depuis la mise en place initiale d’un versement notable de 2,37 milliards de GH¢, montant équivalent à 122,01 milliards FCFA, intervenu en août 2023, l’État a progressivement déboursé un total cumulé atteignant désormais 17,25 milliards de GH¢, ce qui représente 888,03 milliards FCFA en numéraire. 

À cela s’ajoutent 9,77 milliards de GH¢, soit 502,96 milliards FCFA, en obligations de paiement en nature. Ces déboursements additionnels sont prévus pour se prolonger jusqu’à la fin de l’année 2024, avec une clôture des paiements prévue à hauteur de 12 milliards de GH¢, correspondant à 617,76 milliards FCFA, illustrant l’engagement significatif de l’État dans la gestion et l’évolution de ses ressources financières à long terme.

Par ailleurs, dans le cadre de la revue de la politique budgétaire de mi-année 2025, le ministère a annoncé avec une certaine solennité la création de deux fonds d’amortissement spécialisés, l’un libellé en cedis, la monnaie nationale ghanéenne, et l’autre en dollars américains. Cette décision s’inscrit strictement en conformité avec la loi de 2016 sur la gestion des finances publiques, telle que modifiée par la loi 921. 

La mise en place de ces fonds a pour objectif premier de constituer des réserves de liquidité substantielles. Ces réserves sont stratégiquement conçues afin de garantir non seulement le remboursement ponctuel et ininterrompu des obligations financières de l’État, mais aussi d’assurer la crédibilité économique du pays sur la scène internationale. 

Notons que les échéances prévues pour ces remboursements sont spécifiquement fixées pour les années 2026, 2027 et 2028, périodes cruciales où la stabilité budgétaire sera particulièrement surveillée. Cette initiative marque un pas important vers une gestion plus rigoureuse et prévoyante des finances publiques.

Mariam KONE 

Première édition du Business Forum Mali–Japon à Osaka (FOCUS): l’API-Mali assure et rassure les investisseurs étrangers sous l’égide d’Ibrahim Ahamadou TOURÉ 

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 (CROISSANCE AFRIQUE)-Au Japon, l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali) s’est trouvée au cœur de la promotion des investissements et des échanges économiques diversifiés à Osaka. Ayant été co-organisatrice de cet important événement économique international, API-Mali a joué un rôle crucial, valorisant les opportunités d’affaires entre le Mali et le Japon dans un contexte de coopération économique renforcée.

À l’issue des travaux intensifs qui ont été réalisés et présentés avec soin, M. Ibrahim Ahamadou TOURÉ, qui occupe le poste de Directeur général de l’API-MALI, a pris la parole avec une détermination palpable pour assurer et rassurer les investisseurs internationaux quant aux opportunités prometteuses et variées qu’offre le Mali. Il a souligné l’importance et la sécurité des secteurs d’activité en pleine expansion à travers le pays, des domaines qui sont désormais ouverts aux investisseurs et entrepreneurs du monde entier, en particulier ceux en provenance du Japon. 

Aussi, ces derniers ont été encouragés à examiner les possibilités d’investir dans des industries florissantes, avec l’assurance d’un retour sur investissement qui pourrait non seulement accroître leurs bénéfices, mais aussi renforcer leurs positions dans le panorama économique mondial. Ce message se veut être une invitation à participer au développement économique dynamique du Mali et à saisir les nombreuses occasions de profit, ce qui pourrait même attirer l’attention et l’estime des observateurs internationaux les plus exigeants.

Au terme du Business Forum entre investisseurs maliens et japonais, qui s’est achevé dans une atmosphère empreinte de coopération et de dynamisme économique, le patron de l’Api-Mali n’a pas caché sa profonde satisfaction quant aux retombées fructueuses de cette rencontre, laquelle a bénéficié non seulement aux opérateurs économiques maliens, mais également à l’image globale de notre pays sur la scène internationale. « Le Business Forum entre les parties malienne et japonaise avait pour objectif ambitieux de créer un pont solide et durable entre les opérateurs économiques maliens et japonais. L’idée était de venir avec des projets structurants originaux et de repartir enrichis de nouvelles perspectives au Mali.

Le bilan a été très satisfaisant car, au cours de ce forum qui a réuni de nombreux experts, un panel de très haut niveau a été organisé. Ce panel réunissait des panelistes à la pointe de leurs domaines respectifs, et nous a permis de vendre efficacement l’image positive du Mali, de changer le narratif parfois trop négatif associé au Mali, et de montrer au monde entier que le Mali est une destination fréquentable, une destination privilégiée pour les investissements économiques en Afrique de l’Ouest. Nous avons déjà des investisseurs japonais qui ont manifesté un intérêt certain pour des projets structurants novateurs et prometteurs, sur lesquels nous avons déjà commencé à travailler activement. Les discussions vont se poursuivre dans une ambiance de confiance mutuelle et de respect, avec l’espoir de voir naître des collaborations fructueuses et des partenariats solides dans un avenir très proche.

Le vendredi 1er août 2025, à l’élégant hôtel New Osaka, cette initiative a rassemblé entrepreneurs, investisseurs et décideurs politiques, créant une plateforme dynamique pour les discussions et le réseautage, tout particulièrement axée sur le développement mutuel et l’exploration de nouvelles avenues commerciales entre les deux nations.

Organisée en marge de l’Exposition Universelle OSAKA 2025, cet événement prestigieux a été placé sous la haute présidence du Général de Division Abdoulaye MAIGA, qui exerce les fonctions de Premier ministre ainsi que celles de ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.

Ce forum stratégique était axé sur la promotion des opportunités d’investissement et de l’offre exportable du Mali. Il avait pour ambition de renforcer les échanges économiques, en permettant un dialogue fructueux entre les acteurs des secteurs privés malien et japonais, tout en attirant l’attention mondiale sur les vastes potentiels du pays africain.

Ce forum, coorganisé par l’API-Mali et APEX-Mali, se distinguait par son ambition et son diversité. Il a présenté un panel de haut niveau s’articulant autour d’un thème central : « Invest in Mali, développement endogène : le Mali comme destination d’investissement privilégiée en Afrique de l’Ouest ». La discussion a été habilement modérée par Monsieur Ibrahim Ahamadou TOURÉ, Directeur Général de l’API-Mali.

 Parmi les éminents panélistes présents, on comptait M. Moussa Alassane DIALLO, qui est non seulement Ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, mais aussi une figure clé des développements économiques, sans oublier la participation de M. Mamadou DAFFE, représentant le Ministère de l’Artisanat, de… Les discussions ont porté sur plusieurs aspects économiques essentiels, allant des politiques industrielles aux opportunités spécifiques dans l’artisanat, visant à projeter le Mali sur la scène internationale en tant que hub dynamique et riche en ressources de l’ouest africain.

Lors de son intervention introductive, tenant le rôle clé de modérateur, le Directeur Général de l’API-Mali, Monsieur Ibrahim Ahamadou TOURÉ, a exposé avec soin les atouts économiques majeurs qui font du Mali une destination attrayante pour les investisseurs. Il a mis en avant le positionnement stratégique du pays au cœur de l’Afrique de l’Ouest, soulignant à quel point cette situation géographique avantageuse ouvre la voie à d’innombrables opportunités économiques. 

Ainsi, le directeur Touré a également détaillé plusieurs secteurs prometteurs, particulièrement propices aux investissements, qui participent à faire du Mali un acteur dynamique et en pleine mutation dans la région. Dans un appel vibrant et empli de conviction, il a exhorté les investisseurs japonais et la diaspora malienne à ne pas laisser passer les opportunités qu’offre un Mali en plein essor, qui s’affirme sur la scène internationale comme un modèle de stabilité, d’innovation technologique, et de développement durable.

La séance s’est terminée sur une note positive et productive avec une session B2B particulièrement dynamique. Cette étape cruciale de l’événement a offert aux opérateurs économiques maliens et japonais l’occasion précieuse de nouer des contacts directs et de proximité. Ces échanges leur ont permis d’explorer des partenariats stratégiques potentiels, tout en posant les jalons d’une coopération économique pérenne. 

Notons que les deux communautés d’affaires ont eu l’opportunité de construire des ponts étroits et durables, ouvrant la voie à de nouvelles aventures économiques mutuellement avantageuses pour l’avenir.

Daouda Bakary KONÉ 

Alerte: Avec 65,2 millions de dollars, Air Sénégal et Carlyle Aviation en guerre illimitée ?

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Cette affaire, qui revêt une importance considérable, a pris forme le 31 juillet 2025. Elle met en évidence un différend particulièrement notable entre la compagnie aérienne nationale du Sénégal, Air Sénégal, et Carlyle Aviation, un acteur majeur dans le domaine de la location d’avions. 

Il s’agit d’un contentieux non seulement complexe mais également très coûteux d’une somme astronomique qui s’élève à 65,2 millions de dollars. Ce litige a attiré l’attention des médias et du public en raison de l’ampleur des sommes impliquées. 

Ce sont trois sociétés irlandaises, étroitement liées et affiliées à Carlyle Aviation, qui ont pris la décision stratégique de solliciter l’intervention de la justice new-yorkaise, espérant obtenir un jugement favorable afin de récupérer cette somme conséquente de 65,2 millions de dollars. 

Ce recours juridique complexe s’annonce déjà comme une bataille judiciaire intense et prolongée, attirant l’attention des experts en droit international et des observateurs économiques sur les répercussions potentielles de cet affrontement financier pour les deux entités en jeu et le climat économique international.

Ce montant substantiel vise à couvrir non seulement une accumulation de loyers non réglés sur une période de temps indéterminée, mais également une addition de divers frais de « redelivery » qui pourraient inclure des coûts de transports et de logistique liés au retour ou à la remise en état de locaux. 

Par ailleurs, ce montant englobe aussi des dommages-intérêts importants revendiqués pour ce qui est décrit comme une prétendue obstruction qui aurait été commise envers la mise en œuvre d’une décision émanant des tribunaux sénégalais, institution jusque-là perçue comme un pilier indiscutable de l’ordre légal. 

Au cœur de ce litige complexe, se dessine une illustration significative de la dégradation croissante de la confiance que les bailleurs peuvent ressentir à l’égard du cadre juridique local, un cadre autrefois renommé et respecté pour sa stabilité et sa rigueur, mais qui, aujourd’hui, semble mis à mal par les incertitudes et les défis contemporains auxquels il doit faire face.

Air Sénégal est lourdement endettée, avec une ardoise estimée entre 100 et 150 milliards de francs CFA (soit entre 152 et 229 millions d’euros). L’Association du transport aérien international (IATA) a même bloqué 2 milliards de francs CFA (environ 3 millions d’euros) de recettes via son système BSP, tant que la compagnie ne règle pas ses dettes envers Carlyle. Une décision que la direction d’Air Sénégal a qualifiée d’« abusive » et de « contraire au droit ».

Le différend entre Air Sénégal et l’Américain Carlyle Aviation Partners marque un tournant inédit et significatif dans le secteur aérien sénégalais. À l’origine de ce conflit majeur se trouvent quatre avions, à savoir deux Airbus A319 et deux A321, qui avaient été loués à la compagnie nationale dans le cadre d’un contrat de leasing. Carlyle a tenté de reprendre possession de ces appareils audacieux après des incidents de paiement, ce qui a déclenché des tensions palpables. Cependant, en réponse à cette situation complexe, l’État sénégalais a pris une posture plus ferme et affirmée. Selon les révélations détaillées du journal L’Observateur datées du 18 août 2025, Carlyle avait initialement exigé une somme colossale de 54 milliards de francs CFA, ce qui équivaut à environ 82 millions d’euros, dans l’espoir de finaliser la vente de ces deux Airbus A319. 

Cependant, face à la résistance et au refus catégorique d’Air Sénégal de céder à cette demande exorbitante, l’entreprise américaine a été contrainte de revoir sa position de manière substantielle, proposant ainsi une offre revue à la baisse, s’élevant à 30,294 milliards de francs CFA, soit environ 46 millions d’euros.

Parallèlement, la compagnie aérienne sénégalaise, bénéficiant du soutien assidu de ses avocats experts en matière de droit aérien, a formulé une contre-proposition audacieuse et bien réfléchie de 16,269 milliards de francs CFA, environ 25 millions d’euros, en prenant soin de déduire des éléments essentiels tels que les factures erronées, les dépôts de garantie ainsi que les loyers déjà versés, démontrant ainsi sa stratégie bien calculée et responsable face à ce défi commercial considérable. Les négociations délicates et complexes avaient été méticuleusement engagées dès le mois de septembre 2024, marquant le début d’un processus de discussions ardues entre les différentes parties impliquées. 

Notons qu’un mémorandum officiel, soigneusement rédigé et daté du 5 juin 2025, signé de la main de Tidiane Ndiaye, le respecté directeur général d’Air Sénégal, souligne avec précision que la compagnie aérienne nationale a scrupuleusement respecté ses obligations contractuelles de paiement jusqu’à la date de janvier 2025, s’acquittant ainsi de la majorité de ses dettes, mis à part quelques factures qui étaient restées en litige pour des raisons de contestation.

Dans ce climat de tension, l’État sénégalais, fermement résolu et irrévocablement déterminé à mettre un terme à ce qu’il perçoit comme une pression indue de la part de puissances étrangères, a adopté une position de fermeté inébranlable.

Korotoumou Sylla 

Niger : 15 milliards de FCFA obtenus sur le marché financier de l’UMOA 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Niger, le lundi 18 août 2025, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique a réussi à mobiliser, avec une efficacité remarquable, un impressionnant montant de 15 milliards de Francs CFA. Cette somme importante a été levée dans le cadre du marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à la suite d’une adjudication concernant l’émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT). 

Ainsi, ces bons, d’une durée spécifiée de 347 jours, ont une échéance prévue pour le 30 juillet 2026. Ce processus a mis en lumière l’attractivité et la solidité de cette opération financière, alors qu’un montant total de 15 milliards de FCFA était initialement mis en adjudication par le trésor public nigérien.

L’opération a vu la participation d’un unique souscripteur, qui s’est engagé pour l’intégralité de la somme requise, soit les 15 milliards de FCFA, ce qui a abouti à une couverture parfaite du montant initialement prévu, illustrant ainsi une confiance absolue dans l’économie nigérienne et sa capacité à honorer ses engagements financiers. Cette soumission totale a été entièrement absorbée par l’émetteur, démontrant la solidité et la stabilité de cette émission sur le marché financier régional.

Les conditions de l’opération ressortent avec un rendement moyen pondéré de 11,07 % et un taux moyen pondéré de 10 %, reflétant une certaine stabilité des attentes du marché en matière de rémunération du risque, malgré un contexte sous-régional de pressions sur les finances publiques. Il est à noter que ces données soulignent également la résilience des investisseurs face aux turbulences économiques et politiques qui ont récemment marqué la sous-région.

 L’analyse de la répartition géographique montre que le Togo a absorbé l’intégralité des 15 milliards FCFA émis, témoignant de l’intérêt accru du pays pour renforcer ses réserves financières et stabiliser les infrastructures économiques. Les autres États membres de l’Union n’ont enregistré aucune soumission lors de cette adjudication, ce qui pourrait s’expliquer par divers facteurs, notamment des stratégies d’investissement différentes ou des préoccupations budgétaires immédiates. 

Cette opération vient renforcer la stratégie de mobilisation de ressources à court terme du Trésor public nigérien, qui s’efforce de maintenir une gestion financière saine et proactive. Les bons du Trésor constituent en effet un instrument privilégié de financement de la trésorerie de l’État, permettant de couvrir des besoins temporaires tout en diversifiant les sources de financement. Ils offrent une flexibilité précieuse et une liquidité immédiate, ce qui est essentiel en période d’ajustement budgétaire. 

En outre, cette approche permet de rassurer les partenaires économiques internationaux sur la capacité du pays à honorer ses engagements financiers et à soutenir la croissance économique. Ce succès remarquable, survenu malgré la réticence exprimée par plusieurs autres pays concernant certains aspects économiques régionaux, illustre de manière éclatante la capacité incontestée des pays appartenant à l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) à utiliser efficacement le marché régional des titres publics. 

Notons que cette pratique se présente ainsi comme une alternative crédible et précieuse au financement bancaire traditionnel ou aux crédits octroyés par des institutions multilatérales. Pour le Niger, ce succès représente également un puissant signal positif adressé à la communauté des investisseurs, démontrant avec force et clarté la continuité et la résilience de ses opérations financières, même face à des contraintes internes qui pourraient survenir de manière inattendue. 

Pour rappel, une telle démarche souligne l’engagement du Niger à maintenir et à renforcer sa stabilité économique en dépit de défis potentiels.

Mariam KONE 

Au Mali, Choguel Kokalla Maïga placé sous mandat dépôt à Bamako

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, un pays traversant une période marquée par une vive tension politique et sociale, Choguel Kokalla Maïga, qui a exercé la fonction de Premier ministre, est désormais confronté à de sérieux problèmes judiciaires ayant culminé ce mardi 19 août 2025 par une accusation formelle de « atteintes aux biens publics ».

Ainsi , les accusations dont il fait l’objet concernent des manquements flagrants à ses devoirs d’intégrité, compromettant ainsi la confiance que le public pourrait avoir dans ses gouvernements successifs. En conséquence, il a été placé sous mandat de dépôt après une enquête approfondie et rigoureuse qui a pris plusieurs semaines, témoignant de la complexité de l’affaire.

Après avoir passé une semaine en garde à vue dans des conditions extrêmement strictes et contrôlées, Choguel Kokalla Maïga a finalement été incarcéré à la suite d’une audience de la plus haute importance devant la chambre d’instruction de la Cour suprême à Bamako, capitale du Mali, où chaque moment fut chargé d’une tension palpable.

Les enquêteurs, menant des investigations minutieuses et très détaillées, ont révélé des irrégularités préoccupantes : des dépenses sans justification claire, des frais exorbitants liés à des missions officielles, ainsi que l’attribution de contrats publics sans aucune transparence ni procédure compétitive, ce qui pourrait indiquer un système de favoritisme flagrant. Toutes ces irrégularités dans la gestion des fonds publics ont été mises en lumière, alimentant un climat de méfiance envers les institutions.

Notons que cette affaire complexe soulève des questions pressantes sur la gouvernance, la responsabilité et la transparence au sein des institutions publiques maliennes, et elle est au cœur des discussions politiques et sociales dans tout le pays, suscitant passions et spéculations parmi les citoyens et les observateurs internationaux.

Zangouna KONÉ