(CROISSANCE AFRIQUE)–Au Mali, l’inclusion des personnes atteintes d’albinisme dans le système éducatif est un véritable défi, exacerbé par des préjugés, stéréotypes et un système éducatif inadapté. Malgré les garanties juridiques et constitutionnelles qui devraient assurer l’éducation à tous, les enfants albinos font face à une multitude d’obstacles qui entravent non seulement leur accès à l’éducation mais aussi leur développement personnel et professionnel.
Le Rapport d’analyse et des données du cinquième recensement de la population et de l’habitat (RGPH5) de 2022 sur la situation des personnes vivant avec un handicap, précise que les personnes vivant avec un handicap sont défavorisées en matière d’éducation par rapport à la population sans handicap au Mali. Le taux net de scolarisation au fondamental (1er et 2èmecycle fondamental) est de 24,5% pour les personnes vivant avec un handicap contre 42,4% pour les personnes sans handicap.
Fausses nouvelles, stéréotypes et préjugés au service de stigmatisations et menaces
Cependant, beaucoup d’enfants albinos subissent des moqueries et l’isolement social de la part de leurs camarades, ce qui a des effets dévastateurs sur l’estime qu’ils ont d’eux-mêmes. Le cas du fils de Djenebou Diabaté illustre à quel point cette stigmatisation peut pousser les parents à retirer leur enfant de l’école pour éviter qu’il souffre émotionnellement.
«Il était psychologiquement très touché du comportement de ses camarades de classe. Cela faisait saigner mon cœur de mère et j’en avais marre de le voir souffrir à chaque descente de l’école. En plus, il était aussi très exposé sur le chemin de l’école où il a échappé à plusieurs tentatives d’enlèvement. Dès fois, il revenait aussi avec des traces sur la tête qui indiquaient des cheveux coupés». Une bonne raison, selon elle, de l’amener à la boutique de son père pour qu’il apprenne le commerce.
Massaran Traoré, femme albinos raconte avoir d’énormes difficultés à l’école. En plus de sa vision faible, elle était couramment stigmatisée par ses camarades. Le manque de matériel éducatif adapté, comme les manuels en gros caractères, et l’absence de formation spécifique pour les enseignants rendent l’apprentissage difficile. Les témoignages évoquent également des situations où les besoins des enfants albinos sont complètement ignorés, comme le cas de Massaran, qui a dû donner de l’argent à un camarade pour voir le contenu d’un cahier.
«Pour pouvoir me mettre à jour avec le cahier d’un camarade, j’étais obligé de lui donner mon argent de récréation. Et Lorsqu’un enseignant a ramené mon banc près du tableau pour que je puisse mieux voir, le directeur est venu jeter le banc et m’ordonner d’aller m’asseoir près des autres, pire, en lançant que je faisais exprès de ne pas voir », dit-elle.
Les enfants albinos sont souvent perçus comme vulnérables et peuvent être confrontés à des menaces physiques, y compris des tentatives d’enlèvement. Cela entraîne une peur qui les empêche de fréquenter l’école. « À chaque campagne électorale, l’école demandait à mes parents de me garder à la maison quelle que soit la durée, car tous avaient peur que je me fasse tuer. Tous ces temps perdus jouaient aussi sur ma scolarité. J’ai donc dû arrêter en classe de 7ème année » ajoute Massaran.
L’abandon scolaire précoce des enfants albinos a des répercussions importantes non seulement sur leur éducation, mais aussi sur leur future insertion professionnelle. Cette exclusion contribue à leur marginalisation dans la société et limite leurs perspectives d’avenir, malgré tout leur potentiel. Pour remédier à cette situation, il est crucial de créer un environnement scolaire adapté. Cela pourrait inclure des cours de sensibilisation pour les enseignants et les élèves sur l’albinisme, ainsi que des aménagements matériels, comme des manuels adaptés et des fournitures spécialisées.
Rachel Tienou est une jeune fille albinos qui a abandonné l’école en classe de 10èmeà cause de ses problèmes de vision. Son abandon est aussi justifié selon elle, par le harcèlement accompagné de menace d’un professeur. Yagaré Coulibaly, elle, a arrêté l’école en classe de 8èmeannée à cause de sa vision. Elle peinait à écrire et se contentait finalement des explications des professeurs. Elle demande aux autorités de mettre en place des solutions adaptées à leur réalité.
De nombreux enfants albinos abandonnent précocement l’école, malgré leur potentiel. Il est nécessaire de leur garantir un environnement scolaire inclusif en adoptant des manuels adéquats, les positionnant correctement en classes, en facilitant l’accès à des lunettes spécialisées et surtout en sensibilisant les autres élèves et les enseignants sur l’albinisme.
Le rapport de synthèse des États généraux de l’éducation qui a eu lieu en 2024, prévoit une éducation inclusive sur toute l’étendue du territoire National. « L’éducation inclusive donne une égalité de chance à tous les enfants maliensen leur conférant les lieux d’apprentissage adéquats, facile d’accès et leur offrant les conditions d’études. Elle cherche à bannir les discriminations liées à la distance, à l’appartenance religieuse, au sexe, aux conditions d’accès à l’école et aux handicaps », précise le rapport.
Des associations comme « Espoir Albinos » et « SOS Albinos » jouent un rôle fondamental en sensibilisant le public, en fournissant des ressources et en plaidant pour des changements du système éducatif. Le gouvernement doit également s’engager avec des politiques concrètes pour garantir l’accès à l’éducation pour tous les enfants y compris ceux atteints d’albinisme comme le garantit l’Article 11 de la constitution du 22 juillet 2023 qui stipule que : « Tout citoyen a droit à l’instruction. L’enseignement public est obligatoire, gratuit et laïc. L’enseignement privé est reconnu et s’exerce dans les conditions définies par la loi ».
Notons que le combat pour l’éducation des albinos au Mali est loin d’être terminé mais les efforts de sensibilisation et les initiatives des associations offrent de l’espoir. Un engagement collectif est nécessaire pour briser les stéréotypes, améliorer l’accessibilité à l’éducation et garantir que chaque enfant, indépendamment de ses particularités, puisse réaliser son potentiel.
Kadidia Doumbia
Ce reportage est publié avec le soutien de Journalistes pour les Droits Humains (JDH) au Mali
(CROISSANCE AFRIQUE)-Le rapport sur le transport aérien mondial en mai 2025 offre une vue d’ensemble encourageante, mais contrastée, du secteur. Voici les points clés à retenir :
Croissance Globale
– Augmentation de 5% du trafic passagers en mai, indiquant une reprise après les chocs économiques et géopolitiques mondiaux. – La demande internationale a progressé de 6,7%, surpassant la croissance des marchés domestiques (+2,1%).
Performances Régionales
– Asie-Pacifique : Leader avec une hausse de 13,3% du trafic international, soutenue par la reprise du tourisme et des voyages intérieurs en Chine. Le taux de remplissage des vols a atteint 84%. – Afrique : Croissance surprenante de 9,5%, avec un corridor Afrique-Asie en forte expansion (+15,9%). Bien que le taux d’occupation reste modeste à 74,9%, une amélioration de 2,2 points est observée.
– Europe : Croissance de 4,1%, surtout dans les mouvements intra-Schengen, mais un léger déclin du taux de remplissage peut signaler une surcapacité.
– Moyen-Orient : En hausse de 6,2%, les compagnies maintiennent une bonne efficacité, avec un taux d’occupation de 80,9%.
– Amérique du Nord : Contraste notable avec une contraction de la demande intérieure de -0,5% et une croissance internationale limitée à 1,4%.
Facteurs de Tension et Perspectives
– Bien que la reprise soit visible, des tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, pourraient impacter les prix du carburant, menaçant les marges des compagnies. – L’Asie et l’Afrique se positionnent comme des moteurs de croissance à long terme, tandis que les marchés développés comme l’Amérique du Nord montrent des signes de stagnation.
Notons que le secteur du transport aérien continue de se redresser, mais avec des disparités régionales significatives. Les régions émergentes, en particulier l’Asie et l’Afrique, semblent mieux positionnées pour une croissance soutenue. En revanche, l’Amérique du Nord pourrait faire face à des défis à court terme, nécessitant une attention particulière pour naviguer dans ce paysage complexe.
(CROISSANCE AFRIQUE)- Dans la zone de l’union économiques et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) les finances publiques ont présenté des signes encourageants de consolidation, principalement grâce à une nette augmentation des recettes fiscales au premier trimestre 2025.
Dans un contexte de relance économique et d’intensification des investissements publics, les États membres réussissent à réduire leur déficit budgétaire tout en continuant à financer des programmes ambitieux.
À la fin mars 2025, le déficit global de l’Union s’est établi à 1 526,7 milliards FCFA, en baisse par rapport à 1 635,3 milliards FCFA à la même période l’année précédente, ce qui représente une amélioration d’environ 110 milliards FCFA, selon les données récentes de la BCEAO. En proportion du PIB, le déficit a diminué de 5,1 % à 4,2 %, signalant une trajectoire budgétaire plus soutenable pour la région.
Parmi les points marquants de ce début d’année, on note une augmentation de 14,2 % des recettes budgétaires, qui ont atteint 5 568 milliards FCFA. Cette évolution repose largement sur la solide performance économique des huit pays membres et les réformes fiscales mises en œuvre avec l’appui du FMI.
Les recettes fiscales, représentant plus de 88 % du total des ressources, ont crû de 15,6 %, atteignant 4 942,9 milliards FCFA. En revanche, les dons demeurent marginaux dans la structure des recettes publiques, bien qu’en légère hausse de 1,5 %, avec 109,7 milliards FCFA enregistrés au premier trimestre.
En parallèle, les dépenses publiques ont augmenté de 8,8 %, s’élevant à 7 204,3 milliards FCFA à fin mars 2025. Cette montée est attribuable à deux dynamiques principales : d’une part, la poursuite des dépenses d’investissement, qui ont progressé de 9,3 %, reflet des plans de développement national incluant divers projets d’infrastructures, d’éducation et de santé ; d’autre part, une hausse de 8,2 % des dépenses courantes, notamment alimentée par une augmentation de la masse salariale de la fonction publique (+7 %), résultant des recrutements et avancements statutaires, ainsi qu’une hausse des transferts et subventions (+10,9 %) et des paiements d’intérêts sur la dette (+14,2 %), témoignant d’un niveau d’endettement croissant.
Pour faire face à ce déficit, les États de l’UEMOA ont mobilisé 3 275 milliards FCFA sur le marché régional de la dette publique à fin mars 2025, soit une augmentation de 1 264,4 milliards FCFA par rapport à l’année précédente.
Notons que les Bons du Trésor demeurent l’instrument principal utilisé, représentant 56 % de ce montant total.
(CROISSANCE AFRIQUE)-Turnium Technology Group Inc., leader mondial des réseaux étendus définis par logiciel (SD-WAN), est heureux d’annoncer le renouvellement de son accord pluriannuel avec la société britannique Comms365 Limited (« Comms365 »).
Ce contrat renouvelé de trois ans, qui comprend le lancement par Comms365 du logiciel Insight de Turnium, est évalué à 1,16 million de dollars canadiens et souligne la collaboration continue entre les deux entreprises pour fournir des solutions réseau robustes, sécurisées et évolutives dans tout le Royaume-Uni.
Comms365, leader reconnu des solutions de connectivité et d’IoT gérées, s’appuie sur la plateforme SD-WAN de Turnium pour offrir à ses clients une agilité, des performances et une sécurité réseau accrues. Ce nouvel accord prolonge ce partenariat fructueux et permet à Comms365 d’enrichir son portefeuille de services gérés pour les entreprises et le secteur public.
Doug Childress, PDG mondial de Turnium, a déclaré : « Nous sommes ravis de prolonger notre partenariat avec Comms365. Ce renouvellement, vieux de 11 ans, témoigne de la valeur à long terme que notre plateforme SD-WAN apporte aux fournisseurs de services qui cherchent à fournir des solutions de connectivité fiables, flexibles et sécurisées. Ensemble, nous permettons aux entreprises britanniques de prospérer dans un environnement de plus en plus numérique. »
La technologie SD-WAN de Turnium offre une visibilité et un contrôle complets du trafic réseau, permettant aux entreprises d’optimiser leurs performances, de renforcer la sécurité et de répondre à l’évolution des besoins de conformité. Face à l’accélération de la transformation numérique, le partenariat entre Turnium et Comms365 garantit aux entreprises britanniques l’accès aux solutions réseau intelligentes dont elles ont besoin pour réussir.
Turnium Insight : Transformer la visibilité et la sécurité du réseau
Insight de Turnium est une solution d’analyse et de veille cloud conçue pour renforcer les capacités SD-WAN traditionnelles en fournissant une analyse approfondie du trafic des couches 3 à 7 et des informations exploitables. Elle permet aux partenaires et à leurs clients de :
Visualisez et analysez tout le trafic : obtenez une visibilité complète sur tout le trafic circulant vers et depuis chaque site, garantissant que les applications métier critiques reçoivent une bande passante prioritaire.
Surveiller les utilisateurs et les appareils : comprenez ce que font les utilisateurs et les appareils individuels sur le réseau pour optimiser les performances et la sécurité.
Rapports d’audit et de conformité : générez des rapports détaillés pour répondre aux normes réglementaires telles que PCI DSS et HIPAA.
Détectez les vulnérabilités de sécurité : identifiez le trafic non autorisé ou suspect, en fournissant une « deuxième paire d’yeux » qui étend et améliore les protections de pare-feu traditionnelles.
Pour les partenaires et les fournisseurs en gros, Insight propose :
Zero Touch Provisioning (ZTP) : déployez rapidement des pare-feu périphériques et des nœuds Insight sans configuration sur site, accélérant ainsi la fourniture de services.
Contrôle d’accès à plusieurs niveaux : gérez l’accès via des partenaires dédiés et des portails clients.
Nouvelle interface utilisateur intuitive : simplifie les démonstrations et les processus de vente avec une interface nouvelle et conviviale.
Expérience de marque : les partenaires peuvent personnaliser le portail et l’interface pour maintenir la cohérence de la marque.
Fonctionnalités avancées : y compris la comptabilité détaillée de la bande passante, la détection des cybermenaces, la découverte des appareils et l’intégration d’API à des systèmes tiers.
(CROISSANCE AFRIQUE)-BTCS Inc, une société axée sur la technologie blockchain (abréviation de Blockchain Technology Consensus Solutions), a annoncé aujourd’hui une avancée significative dans ses opérations sur le réseau Ethereum.
Le constructeur de blocs de BTCS a dépassé 2,7 % de part de marché sur l’ensemble des transactions du réseau Ethereum au cours du deuxième trimestre, un exploit qui a permis à la Société de se qualifier le 1er juillet pour le flux d’ordres direct de MetaMask , le principal portefeuille Ethereum développé par ConsenSys avec plus de 100 millions d’utilisateurs.
Ce développement représente une étape cruciale dans les efforts de BTCS pour développer son activité de création de blocs Builder+. MetaMask, utilisé par des millions de personnes dans le monde, est un pilier de l’écosystème de la finance décentralisée (DeFi) et des réseaux de couche 2 (L2). L’accès à son flux d’ordres permet à BTCS de capturer des transactions, dont les frais associés devraient être plus élevés, essentiels à la création de blocs plus rentables.
L’intégration de MetaMask complète quatre autres partenariats importants en matière de flux d’ordres conclus au cours du deuxième trimestre, notamment Blink , Kolibrio , Cowswap et Copium, diversifiant davantage les sources de flux d’ordres de BTCS et renforçant sa présence en tant que constructeur de blocs Ethereum.
« Depuis notre arrivée sur le marché des constructeurs en 2024, nous sommes confrontés au dilemme classique de l’œuf et de la poule », a déclaré Charles Allen, PDG de BTCS. « Il est impossible de garantir un flux d’ordres significatif sans générer un volume important de blocs et contrôler l’espace de blocs ; et il est impossible de générer des blocs rentables sans ce flux d’ordres. Avec l’arrivée de MetaMask et d’autres fournisseurs de flux d’ordres, nous progressons significativement dans l’établissement de notre position sur le marché. »
Grâce à nos efforts continus pour accroître nos parts de marché, notre chiffre d’affaires du deuxième trimestre devrait atteindre un niveau record . Cependant, notre objectif de contrôle de l’espace de blocs et de conquête de partenaires de flux d’ordres aura un impact négatif sur nos marges, que nous comptons corriger en poursuivant l’expansion de nos opérations.
BTCS continue d’augmenter stratégiquement ses revenus en : 1) améliorant notre pile technologique, 2) augmentant le flux de commandes et 3) contrôlant l’espace de bloc.
« Il s’agit de bien plus qu’une simple étape technique : c’est une validation de notre stratégie et de la valeur à long terme de l’investissement dans une infrastructure robuste et décentralisée », a ajouté Allen.
(CROISSANCE AFRIQUE)–Forge Resources Corpa annoncé la découverte de deux autres occurrences d’or visible dans le trou ALT-25-008 et de fournir des observations du dernier sondage de la phase 1 du programme du projet Alotta. La Société confirme que les cinq sondages de la phase 1 contiennent une minéralisation, des veines et une altération de type porphyrique sur une zone de 4 km sur 2 km (figure 1).
Points forts:
En complément du communiqué de presse du 17 juin 2025, de l’or visible a été découvert dans plusieurs veines d’ALT-25-008.
De l’or visible a maintenant été découvert dans les deux trous de forage 2025 de la zone Payoff, possiblement lié à un halo enrichi en or autour du système porphyrique principal.
Le forage de la phase 1 a intercepté une altération, des veines et une minéralisation importantes de type porphyre dans tous les trous de forage.
Le trou ALT-25-011 a rencontré des veines et des filons de quartz-sulfure (pyrite, pyrrhotite, molybdénite et chalcopyrite) dans tout le trou.
Tous les trous de forage à ce jour ont recoupé des intrusions porphyriques minéralisées et altérées qui feraient partie de la suite Casino d’importance régionale, une suite ignée du Crétacé supérieur qui abrite d’importants gisements minéraux de type porphyre et filonien dans la ceinture aurifère de Dawson Range, y compris le gisement porphyrique de Cu-Mo-Au de Casino.
Analyses en cours. La société fournira des informations plus détaillées dès que les résultats seront disponibles.
PJ Murphy, PDG, déclare : « Nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée de découvrir quatre indices distincts d’or visible sur notre projet Alotta, au Yukon. Les résultats d’analyse en attente seront essentiels à l’élaboration de notre stratégie d’exploration pour 2025 et au-delà. À chaque étape, nous percevons le potentiel qui se dessine et nous avons une vision plus précise du potentiel potentiel de cet actif. »
Figure 1. Carte du plan de forage des trous de forage au diamant de la phase 1 terminés et proposés.
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Or visible supplémentaire – ALT-25-008
Lors de la diagraphie et du traitement du sondage ALT-25-008, plusieurs veines de quartz de l’ordre du centimètre ont été observées, contenant de la bismuthinite et de l’or visible (figures 2, 3 et 4). De l’or visible a maintenant été identifié dans les deux sondages 2025 de la zone de gain (ALT-25-008 et ALT-25-009).
Français La minéralisation en pyrite et en pyrrhotite, ainsi que l’altération associée, sont similaires en style et en intensité à celles observées dans la carotte de forage de 2023, qui a retourné 211,65 m à 0,46 g/t Au et 0,02 % Cu, et 99,14 m à 0,3 g/t Au et 0,02 % Cu dans les trous 23-ALT-001 et 23-ALT-002, respectivement. Les trous 25-ALT-008 et -009 ont été forés à 180 m à l’ouest-nord-ouest des trous de 2023 et les deux trous ont rencontré de nombreuses veines de sulfures polymétalliques avec de l’or visible, ce qui n’a pas été documenté dans le forage de 2023.
Les données initiales du forage de la phase 1 ont montré qu’un système minéralisateur important sous-tend une grande partie de la propriété Alotta et que les trous ALT-25-008 et -009, ainsi que les premiers trous de 2023 (23-ALT-001 et 23-ALT-002), ont recoupé une zone d’or surélevée faisant peut-être partie d’un halo enrichi en or aux bords du centre porphyrique principal de plusieurs centaines de mètres de large.
De la pyrrhotite disséminée, boursouflée et semi-massive est présente dans tout le forage, tant dans la granodiorite que dans le porphyre quartzo-feldspathique. Cette minéralisation se forme préférentiellement sur les sites minéraux mafiques et, de ce fait, est généralement abondante là où la bréchification de la biotite est présente.
Compte tenu de la présence d’une altération chloritique abondante et de filons polymétalliques contenant des minéraux sulfurés tels que la sphalérite, la galène et l’arsénopyrite, on estime que les forages effectués jusqu’à présent dans la zone de gain recoupent des veines et des minéralisations à haute teneur et à température plus basse, souvent situées sur les flancs de centres porphyriques à température plus élevée.
La présence de granodiorite fortement bréchifiée et de porphyre à quartz et feldspath indique que le forage a percé les bords de l’intrusion porphyrique, et que les parties à température plus élevée du système n’ont pas encore été testées.
Figure 2. ALT-25-008 (52 m). Veine de quartz de 1 cm de large contenant de l’or et de la bismuthinite visibles.
La première phase du programme de forage 2025 a permis de détecter avec succès la présence d’une minéralisation de type porphyrique sur la propriété Alotta. Les cinq sondages (ALT-25-007 à ALT-25-011) visaient à tester des anomalies géochimiques et géophysiques dans une zone présentant peu ou pas d’affleurements. Tous les sondages ont intercepté avec succès des altérations, des filons et une minéralisation porphyriques.
Le sondage ALT-25-007 a testé une anomalie de Cu-Au-Mo dans le sol coïncidente et une dépression magnétique, juste à l’ouest de la zone de séparation principale. Ce sondage a recoupé de larges intervalles de forte altération associés à une abondance de quartz-sulfure (principalement de pyrite). La minéralisation dans les parties supérieures du sondage est dominée par des veines de pyrite et de quartz-pyrite, avec parfois des veines de quartz-pyrite-chalcopyrite et de quartz-molybdénite. Une forte silicification surimprime une altération antérieure, elle-même surimprimée par une altération généralisée en chlorite, séricite et pyrite.
Les sondages ALT-25-008 et -009 ont testé une chargeabilité élevée chevauchant une résistivité faible dans la zone de gain sud. Lors du programme de forage inaugural de fin 2023, cette zone a rapporté 211,65 m à 0,46 g/t Au et 0,02 % Cu, et 99,14 m à 0,3 g/t Au et 0,02 % Cu dans les sondages 23-ALT-001 et 23-ALT-002, respectivement. Les sondages ALT-25-008 et -009 ont traversé le contact bréchifié et altéré entre les roches encaissantes de la suite de Whitehorse du Crétacé moyen et le porphyre d’Alotta. Les deux unités sont modérément à fortement altérées et recoupées par des veines et veinules de quartz-sulfure et de sulfure. L’altération se compose de biotite secondaire, de chlorite, de séricite et localement d’une forte silicification. Plusieurs veines de quartz tardives contenant des sulfures et des métaux de base mineurs (galène +/- sphalérite) se sont avérées également contenir de l’or visible.
Les sondages ALT-25-010 et -011 ont été forés dans la zone Severance sud afin de tester des anomalies géochimiques et des creux magnétiques coïncidents en Mo-Cu-Au dans le sol. Ces deux sondages ont intercepté le contact bréchifié entre la suite de Whitehorse et le porphyre d’Alotta.
Les premières données de forage de la phase 1 ont montré qu’un important système minéralisateur sous-tend une grande partie de la propriété Alotta. Les sondages ALT-25-008 et -009, ainsi que les premiers sondages de 2023, ont identifié une zone d’or surélevé, possiblement partie d’un halo enrichi en or, en bordure du principal centre minéralisé. De même, les sondages ALT-25-010 et -011 ont foré le contact modérément à fortement altéré et bréchifié entre la suite de Whitehorse et le porphyre d’Alotta. Une altération en épidote, chlorite et séricite, avec développement local de biotite secondaire, indique que cette zone est probablement périphérique au centre du système.
Le sondage ALT-25-007 a traversé l’altération et la minéralisation sur toute sa longueur, se terminant par un porphyre veineux et à silicification variable. La présence de chlorite, de séricite et d’autres minéraux argileux dans le sondage -007 pourrait indiquer une position au-dessus ou légèrement périphérique du centre du système.
À l’heure actuelle, nous interprétons la présence de pyrrhotite en filons et localement disséminée dans le porphyre comme étant liée à la mise en place de ces derniers dans les schistes carbonés des roches encaissantes du terrane de Yukon-Tanana. Ces roches sont abondantes dans les parties ouest et nord de la propriété, et vraisemblablement en profondeur.
ALT-25-011 (Terminé)
Cible : Zone de séparation sud Orientation du forage : azimut 270° / pendage -65° Profondeur totale : 300 m
Le trou de forage ALT-25-011 est le dernier trou du programme de forage Alotta 2025 de la phase 1. Le trou de forage a été foré à environ 650 m au sud de la zone de séparation, où une importante anomalie magnétique faible est présente avec des pics de chargeabilité localisés coïncidents et des résultats géochimiques anormaux du sol en molybdène-cuivre-or.
Le forage a pénétré dans la granodiorite de la suite de Whitehorse, fortement altérée par une forte altération à la biotite, de couleur brune à rouge, qui inonde la roche avec une intensité variable, allant d’une biotite mineure et éparse à un remplacement quasi total de la roche hôte par une inondation micacée foncée. Comme la plupart des forages réalisés à ce jour sur la propriété, cette altération est surchargée par une silicification généralisée, qui inonde la granodiorite et transforme l’inondation micacée d’une couleur brune à un rouge foncé, perdant la plupart de ses textures primaires (ce qui rend difficile l’identification de la biotite).
Deux lithologies principales sont présentes dans ALT-25-011 : la granodiorite de la suite de Whitehorse et un porphyre à quartz-plagioclase. Le porphyre à quartz-plagioclase abrite généralement des fragments bréchifiés de granodiorite de la suite de Whitehorse, dans ce qui est présumé être la zone de contact entre le pluton hôte de la granodiorite et le corps porphyrique intrusif. Globalement, la granodiorite de la suite de Whitehorse est la lithologie la plus volumineuse observée dans le sondage. De plus, d’importantes quantités de « bréchification à biotite » sont observées, recoupant une grande partie de la granodiorite de la suite de Whitehorse. La bréchification à biotite est probablement une phase bréchifiante intensément altérée en biotite de l’intrusion porphyrique.
Le sondage a recoupé une prédominance de granodiorite, passant à un porphyre à quartz-plagioclase (unité QPP) sur des intervalles beaucoup plus petits que lors des sondages précédents. L’absence générale de roches porphyriques dans ce sondage indique que les roches porphyriques (et le système minéralisé présumé associé) ne se trouvent pas dans la zone magnétique faible testée par ce sondage.
Toutes les unités présentent une altération chloritique, le type d’altération dominant associé aux veines, sous forme de halos d’altération entourant les veines de quartz et les structures locales sur l’ensemble du forage. Cette altération est observée sur l’ensemble du forage ; toutefois, son intensité et sa fréquence diminuent généralement vers le fond du forage, après 220 mètres.
Les veines du sondage ALT-25-011 sont généralement plus espacées et moins abondantes que celles observées ailleurs sur la propriété ; toutefois, elles demeurent constantes sur la majeure partie du sondage. Ces veines se présentent principalement sous forme de veines et de filonnets de quartz-sulfure (pyrite, pyrrhotite, molybdénite et un peu de chalcopyrite) de taille centimétrique à millimétrique, dont la composition est principalement composée de quartz-pyrite. Des veines polymétalliques, présentes à 126 m et 150 m, sont constituées principalement de pyrrhotite, de pyrite en quantité moindre et de traces de chalcopyrite et de molybdénite. Des veines de quartz-molybdénite±pyrite sont présentes dans tout le sondage et semblent augmenter avec la profondeur. Des veines de carbonate sont présentes dans tout le sondage, avec des veines plus larges de taille centimétrique dans la moitié supérieure du sondage, présentant des grains de feldspath argileux altérés au sein de halos d’altération.
Figure 5. ALT-25-011 (150 m). Veine de quartz contenant une minéralisation massive de pyrite et de pyrrhotite.
Le forage a été terminé à 300 m de profondeur, suite à la diminution de l’altération et du veinage dans son ensemble, bien que de fortes auréoles d’altération de chlorite locales autour des veines soient toujours présentes.
Proximité des ressources prouvées et probables
La propriété Alotta comprend désormais 230 claims miniers couvrant environ 4 723 hectares dans un contexte géologique similaire à celui du gisement Casino de Western Copper and Gold, situé à 50 km au sud-est. Ce gisement est l’un des plus grands projets miniers de porphyre cuivre-or non exploités au monde.
À propos de Forge Resources Corp.
Forge Resources Corp. est une société d’exploration junior cotée au Canada qui se concentre sur l’exploration et l’avancement du projet Alotta, un projet prospectif de cuivre-or-molybdène porphyrique composé de 230 claims miniers couvrant 4 723 hectares, situé à 50 km au sud-est du gisement de porphyre Casino dans la partie non glaciaire de la ceinture porphyrique/épithermale de la chaîne Dawson dans le territoire du Yukon au Canada.
Par ailleurs, la Société détient une participation de 80 % dans Aion Mining Corp., une société qui développe le projet de charbon La Estrella, entièrement autorisé, à Santander, en Colombie. Ce projet contient huit filons connus de charbon métallurgique et thermique.
Personne qualifiée
Lorne Warner, président et géologue, est une personne qualifiée au sens de la Norme canadienne 43-101 et a examiné et approuvé la divulgation scientifique et technique contenue dans ce communiqué de presse.
Au nom du conseil d’administration « PJ Murphy », PDG de Forge Resources Corp. info@forgeresources.com
(CROISSANCE AFRIQUE)-Pacific Bay Minerals Ltd a annoncé un placement privé sans intermédiaire d’un maximum de 20 000 000 d’unités ( les « Unités » ) au prix de 0,10 $ l’unité, pour un produit brut maximal de 2 000 000 $ ( le « Placement »).
Chaque Unité sera composée d’une action ordinaire et d’un bon de souscription d’action ordinaire ( un « Bon de souscription » ). Chaque Bon de souscription pourra être exercé pour acquérir une action ordinaire supplémentaire au prix de 0,15 $ l’action pendant une période de 24 mois à compter de la date d’émission. La Société aura le droit d’accélérer l’expiration des bons de souscription si le cours moyen pondéré en fonction du volume de ses actions ordinaires à la Bourse de croissance TSX est égal ou supérieur à 0,25 $ pendant vingt (20) jours de bourse consécutifs.
La Société pourra verser aux parties admissibles des honoraires d’intermédiation composés de 7 % en espèces et de 7 % en bons de souscription d’intermédiation sur les souscriptions complétées, conformément aux politiques de la Bourse de croissance TSX.
La clôture du placement est prévue vers le 17 juillet 2025 et est soumise aux approbations réglementaires, y compris l’acceptation de la Bourse de croissance TSX. Tous les titres émis dans le cadre du placement seront assujettis à une période de détention de quatre mois et un jour en vertu des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables.
Utilisation des produits
Le produit net du placement servira principalement à finaliser l’acquisition du projet aurifère Pereira-Velho, dans l’État d’Alagoas, au Brésil, et à financer les premières phases d’exploration. Le solde des fonds pourra servir à financer l’exploration des actifs canadiens de la Société et ses activités générales.
Participation des initiés
Certains initiés de la Société pourraient participer au placement. Une telle participation serait considérée comme une « opération entre parties liées » au sens de la Politique 5.9 de la Bourse de croissance TSX et du Règlement 61-101 sur les mesures de protection des porteurs minoritaires lors d’opérations particulières. La Société entend se prévaloir des exemptions prévues aux exigences d’évaluation formelle et d’approbation des actionnaires minoritaires prévues au Règlement 61-101.
Clause de non-responsabilité
Ce communiqué de presse ne constitue ni une offre de vente ni une sollicitation d’achat de titres aux États-Unis. Les titres offerts n’ont pas été ni ne seront enregistrés en vertu de la loi américaine sur les valeurs mobilières de 1933, telle que modifiée, et ne peuvent être offerts ni vendus aux États-Unis sans enregistrement ou exemption d’enregistrement applicable.
Pacific Bay a le plaisir d’annoncer la nomination d’ Elton Pereira , ancien vice-président de l’exploration, au poste de directeur national pour le Brésil . Ce changement reflète l’orientation stratégique de la Société vers l’avancement du projet aurifère Pereira-Velho et s’inscrit mieux dans le leadership opérationnel et l’expertise locale de M. Pereira au Brésil
(CROISSANCE AFRIQUE)-La dette publique mondiale a atteint un niveau record à 102 000 milliards de dollars en 2024, contre 97 000 milliards en 2023, selon le rapport Un monde de dettes 2025 (EN), publié le 26 juin par ONU commerce et développement (CNUCED)
La dette publique peut être un puissant outil de développement. Les gouvernements l’utilisent pour investir dans leur population et leur économie, et ouvrir la voie à un avenir meilleur. Mais lorsqu’elle devient trop importante ou trop coûteuse, elle se transforme en fardeau. C’est la réalité actuelle de la plupart des pays en développement.
Aujourd’hui, 3,4 milliards de personnes vivent dans des pays qui consacrent plus aux paiements des intérêts de leur dette que pour la santé ou l’éducation.
Les pays en développement sont les plus touchés
Les pays en développement supportent les coûts les plus lourds. Leur dette publique a augmenté deux fois plus vite que celle des économies avancées depuis 2010, atteignant 31 000 milliards de dollars. Plus important encore, le coût de la dette reste disproportionné, privant les pays de ressources indispensables au développement. Rien qu’en 2024, ils ont dépensé 921 milliards de dollars en paiements d’intérêts, soit une augmentation de 10 % par rapport à 2023. Au total, 61 pays ont consacré plus de 10 % de leurs recettes publiques au service de la dette en 2024.
Le coût élevé des emprunts freine le développement
Depuis 2020, les pays en développement empruntent à des taux deux à quatre fois supérieurs à ceux des États-Unis, ce qui rend plus difficile l’investissement dans le développement durable. Des taux d’intérêt élevés, la faiblesse de la croissance mondiale et l’incertitude croissante pèsent lourdement sur les budgets publics. Les conséquences sont directes et dévastatrices, car ce sont les populations, en particulier les plus vulnérables, qui en font les frais.
Une réforme urgente
Les pays en développement ne doivent pas être contraints de choisir entre le service de leur dette et les services au bénéfice de leur population. Il est urgent de réformer l’architecture financière internationale. Cela implique notamment :
de rendre le système plus inclusif et plus axé sur le développement
d’améliorer la disponibilité des liquidités en temps de crise
Créer un mécanisme efficace de restructuration de la dette qui comble les lacunes actuelles
Fournir des financements concessionnels et une assistance technique plus importants et de meilleure qualité pour aider les pays à faire face au coût élevé de la dette
(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Benin, la Banque Internationale pour l’Industrie et le Commerce (BIIC) annoncé avoir a affiché un résultat net après impôts de 30,241 milliards de FCFA en 2024. Cette information émane des états financiers authentifiés par les commissaires aux comptes.
Au 31 décembre 2023 s’élevait à 27,270 milliards de FCFA et le résultat net connait une progression de 11,26%. C’est un début prometteur pour la BIIC dont la cotation à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a eu lieu le 28 avril 2025.
Aussi, la même tendance haussière caractérise le total bilan de la BIIC avec un niveau de +1 520 milliards de FCFA contre +1340 milliards de FCFA en 2023. La BIIC a collecté auprès de sa clientèle des ressources (durant la période sous revue,) de 926,089 milliards de FCFA contre 875,409 milliards en 2023. En retour, elle a consenti à cette clientèle des crédits de 856,095 milliards de FCFA contre 688,120 milliards de FCFA en 2023.
Par ailleurs, les commissions perçues sur les produits par la banque ont augmenté de 5,152 milliards à 11,073 milliards de FCFA. Toutefois, le produit net bancaire (PNB) de la BIIC s’est accru de 15,33% en se situant à 45,207 milliards de FCFA contre 39,196 milliards de FCFA en 2023.
Quant aux charges générales d’exploitation, ils se sont établies à 13 milliards de FCFA contre 10,252 milliards de FCFA en 2023, soit une augmentation de 2,748 milliards de FCFA. Le résultat brut d’exploitation a enregistré une hausse de 10,24%, s’établissant à 30,250 milliards de FCFA contre 27,438 milliards de FCFA en 2023.
Notons que le coût du risque de la banque est à -2,411 milliards de FCFA contre seulement -586 millions de FCFA en 2023. Ce qui dénote une nette détérioration. Pour rappel, le résultat d’exploitation de la banque est en hausse de 17%, s’élevant à 32,660 milliards de FCFA contre 28,024 milliards de FCFA en 2023.
(CROISSANCE AFRIQUE)-NSIA Banque Côte d’Ivoire a affiché une faible progression de 0,5% de son résultat net au premier trimestre 2025 par rapport au premier trimestre 2024. Cette information émane d’un rapport d’activités établi par la direction de cette banque Ivoiro-Panafricaine.
Ainsi, ce rapport d’activités met en exergue un résultat net de 7,138 milliards FCFA contre 7,103 milliards de FCFA au 31 mars 2024. Concernant le total bilan de la banque, il affiche une hausse de 1,9%, se situant à 2 562 milliards FCFA contre 2 514 milliards FCFA au premier trimestre 2024.
Aussi, les créances de NSIA Banque Côte d’Ivoire sur sa clientèle ont connu une augmentation (durant la période sous revue,) de 2,4% à 1 573 milliards de FCFA contre 1 536 milliards de FCFA au 31 décembre 2024. Quant aux dépôts de la clientèle, ils ont progressé de 4,8%, se situant à 1 782 milliards de FCFA contre 1 700 milliards de FCFA au 31 décembre 2024.
Par ailleurs, le produit net bancaire progresse de 2,5% pour s’établir à 22,4 milliards FCFA au 31 mars 2025 contre 21,9 milliards FCFA au 31 mars 2024. « Cette évolution s’explique principalement par la hausse de la marge d’intérêts réalisée sur les activités de crédits clientèle », a laissé entendre la direction.
Notons que le résultat avant impôt est en hausse de 1,7%, s’établissant à 7,9 milliards FCFA. Selon toujours la direction de NSIA Banque Côte d’Ivoire, il est porté essentiellement par la baisse du coût net du risque.« NSIA Banque Côte d’Ivoire reste résolument engagée à consolider ses acquis au cours de l’exercice 2025 » ont estimé les responsables de cet établissement bancaire.
Pour rappel, ils ajoutent que l’intensification des actions commerciales à travers l’amélioration continue de l’expérience-client, associée à une gestion prudente des risques et des charges, devraient permettre l’atteinte des objectifs fixés pour 2025.
