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Côte d’Ivoire: l’Etat et l’UE signent un protocole d’accord de 3 millions d’euros en faveur de la pêche

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La Côte d’Ivoire et l’Union européenne ont signé un nouveau protocole d’accord sur la pêche, mettant fin à une interruption d’une année dans leur coopération, le 6 juin 2025.

Ce protocole prévoit un engagement de l’UE d’environ 3 millions d’euros (2,97 millions d’euros) sur quatre ans. En échange, l’UE obtient un accès annuel à 6 100 tonnes de thon et d’autres espèces migratrices dans les eaux ivoiriennes.

Détails de l’Accord :

  • Financement : 740 000 euros par an, soit environ 485,4 millions FCFA.
  • Objectifs : Au-delà de la capture de thon, le protocole alloue 435 000 euros par an pour :
  • Soutenir la pêche artisanale.
  • Renforcer les capacités scientifiques.
  • Améliorer la gestion des ressources halieutiques.
  • Professionnaliser les pêcheurs locaux et créer des emplois.
  • Renforcer l’attractivité du port d’Abidjan.

Lutte contre la Pêche Illicite :

Le protocole inclut également des mesures visant à lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée, avec un meilleur suivi et contrôle de l’activité maritime. L’UE aidera la Côte d’Ivoire à identifier des projets pour sécuriser ses eaux maritimes.

Coûts pour les Armateurs :

Les armateurs européens devront payer des redevances de 80 euros par tonne de poisson pêché, qui augmentera à 85 euros à partir de la troisième année. Des garanties pour améliorer les conditions de travail à bord des navires sont également incluses, stipulant le respect des normes internationales.

Le protocole entrera en vigueur de manière provisoire dès sa signature, et sera pleinement effectif après ratification par les deux parties.

Contexte Régional :

Cet accord contraste avec la situation au Gabon, qui a récemment dénoncé son propre accord avec l’UE, invoquant un partenariat déséquilibré. Alors que la Côte d’Ivoire relance sa coopération avec Bruxelles, d’autres pays de la région reconsidèrent leurs engagements.

Moussa KONÉ

Afrique: Mediterrania Capital Partners mobilise 600 millions d’euros pour soutenir ses activités

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Mediterrania Capital Partners, un acteur clé du capital-investissement pour les PME en Afrique, a réussi à lever 600 millions d’euros (393,5 milliards FCFA) pour son quatrième fonds, le Mediterrania Capital IV Mid Cap (MC IV).

Ce montant record renforce sa position parmi les investisseurs les plus actifs sur le continent. Le fonds, d’une durée de dix ans, se concentre sur des entreprises à fort potentiel en Afrique du Nord et de l’Ouest, tout en explorant d’autres marchés africains.

Mediterrania Capital a pour objectif de prendre des participations significatives dans des sociétés locales bien établies, visant à devenir des leaders régionaux ou continentaux, en préparation d’éventuelles introductions en Bourse.

Les fonds levés serviront à intensifier les investissements dans des secteurs clés tels que la santé, les services financiers et les biens de consommation. Hatim Ben Ahmed, Managing Partner, a souligné le potentiel énorme dans ces domaines pour les années à venir, avec près de 75 % des fonds devant être déployés dans les quatre prochaines années, indiquant une stratégie offensive malgré les incertitudes économiques mondiales.

Le PDG Albert Alsina a mis en avant la résilience du continent et la confiance des investisseurs dans la capacité de Mediterrania à générer une valeur durable pour ses investisseurs et les économies locales. Les entreprises soutenues par Mediterrania emploient plus de 30 000 personnes pour un chiffre d’affaires combiné de plus de 2,2 milliards d’euros, touchant plus de 100 millions d’Africains.

Avec le MC IV, Mediterrania vise à doubler ce chiffre pour atteindre 200 millions de bénéficiaires, tout en témoignant du succès de sa stratégie de soutien aux entrepreneurs africains, ayant déjà vu deux entreprises de son portefeuille atteindre le statut de licorne.

Ghana: les Sociétés de Télécom annoncent 150 millions USD destinés à améliorer leurs réseaux d’ici fin 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Les principaux opérateurs télécoms du Ghana, à savoir MTN, Telecel et Airtel, prévoient d’injecter collectivement 150 millions de dollars (86 milliards FCFA) pour améliorer leurs réseaux d’ici fin 2025.

Cette initiative a été annoncée par le ministre des Communications, Samuel Nartey George, lors d’une conférence de presse le 10 juin à Accra.

En réponse à des désabonnements dus à la gestion antérieure et afin de moderniser leurs infrastructures, le gouvernement a imposé une période de mise à niveau des réseaux entre juillet et septembre, avec des pénalités en cas de non-conformité. Une évaluation rigoureuse par l’Autorité nationale des communications est prévue pour le dernier trimestre de l’année.

À partir du 1er juillet, les trois opérateurs augmenteront également le volume de données de leurs forfaits sans augmenter les prix. Airtel Ghana et Telecel proposeront respectivement 236 Go et 250 Go pour leurs forfaits à GH₵400, tandis que MTN introduira une option à GH₵399 offrant 214 Go, améliorant ainsi la valeur offerte aux consommateurs.

Notons que ces mesures visent à renforcer la concurrence sur le marché et à améliorer durablement l’expérience client.

Korotoumou Sylla

Mali: le gouvernement amplifie des actions en faveur de la digitalisation de l’administration publique

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, la digitalisation de l’administration est en plein essor, avec un accent particulier sur la mise en œuvre d’un logiciel de gestion de l’état civil et d’un Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines (SIGRH).

Aussi, ces initiatives ont été discutées lors d’une réunion conduite par le Premier ministre Abdoulaye Maiga, visant à moderniser l’administration publique du pays, conformément à la vision du Président Assimi Goita.

Le logiciel de gestion de l’état civil, élaboré par l’agence nationale dédiée, est conçu pour faciliter l’identification et l’authentification des documents comme les actes de naissance, de mariage et de décès.

De plus, le SIGRH devrait améliorer la gestion des ressources humaines à travers des avancées technologiques, incluant l’interconnexion au serveur et la mise en place de la fibre optique.

Notons que le Premier ministre a témoigné de l’appréciation pour le travail effectué par les experts, ce qui souligne l’ambition de présenter ces applications au Chef de l’État dans un avenir proche.

Récente Flambée des prix du Ciment au Mali: le ministre de tutelle convoque les acteurs du secteur

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, le ministre de l’industrie et du commerce , Moussa Alassane Diallo, a convoqué une réunion le 9 juin 2025 avec divers acteurs du secteur du ciment pour aborder la récente flambée des prix de ce matériau.

Actuellement, le prix du ciment a grimpé à 125 000 – 130 000 FCFA la tonne, contre 105 000 FCFA auparavant.

Cette rencontre, la cinquième du genre, vise à réunir industriels, transporteurs et revendeurs afin de normaliser l’approvisionnement et stabiliser les coûts.

La hausse des prix est en partie attribuée à une nouvelle réglementation sur les poids lourds qui a augmenté les coûts de transport. Bien qu’un arrêté interministériel ait été mis en place pour plafonner les prix, la régulation demeure complexe à cause des problèmes logistiques et des marges des revendeurs.

Notons que la réussite de cette concertation pourrait non seulement stabiliser les prix, mais aussi relancer plusieurs chantiers et apaiser les tensions économiques dans le pays.

Banques: Ayo Adepoju, nommé au poste de Directeur Financier du Groupe Ecobank Transnational Incorporate

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Togo, le Conseil d’administration d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), société mère du Groupe Ecobank, a  annoncé la nomination d’Ayo Adepoju, actuel directeur financier du groupe (CFO), au poste d’administrateur exécutif du Groupe, effectif au 4 juin 2025.

Ayo Adepoju cumule deux décennies d’expérience en leadership et possède une connaissance approfondie du Groupe Ecobank. Son expertise couvre la gestion financière, les marchés de capitaux, la planification stratégique, la mobilisation et la structuration de capitaux, la gestion de trésorerie, les relations investisseurs, le pilotage de la performance, la gouvernance, la transformation organisationnelle, l’audit financier et de risques, ainsi que le contrôle interne.

En tant que dirigeant financier de premier plan, Ayo a joué un rôle déterminant dans la transformation financière du Groupe, la stratégie de capital et la résilience à long terme. Depuis son arrivée chez Ecobank en 2012, il a occupé plusieurs postes de direction clés, notamment contrôleur financier Groupe, responsable groupe de la performance opérationnelle et de l’analyse, avant d’assumer ses fonctions actuelles de Directeur Financier Groupe.

Au fil des années, Ayo a piloté de nombreuses initiatives stratégiques, dont des opérations majeures sur les marchés financiers telles que les émissions d’euro-obligations, les instruments conformes à la Bâle III et les emprunts liés aux enjeux de développement durable. Ces réalisations ont renforcé la présence d’Ecobank sur les marchés de capitaux internationaux et consolidé la transparence et la relation avec les investisseurs.

Avant de rejoindre Ecobank, il a travaillé chez PricewaterhouseCoopers (PwC) à Londres et à Lagos, au sein de la division dédiée aux services financiers. Commentant cette nomination, Papa Madiaw Ndiaye, Président du Conseil d’administration du Groupe Ecobank, a déclaré:

Au nom de mes collègues administrateurs, je félicite Ayo pour ses performances remarquables et lui souhaite chaleureusement la bienvenue au sein du conseil d’administration d’ETI. Le leadership éprouvé d’Ayo et sa relation de confiance avec le conseil rendent cette nomination à la fois naturelle et stratégique pour l’avenir du Groupe ».

«Ayo incarne pleinement notre philosophie pour les talents un leader formé en interne, doté d’une vision internationale et d’un parcours exceptionnel. Son intelligence, son intégrité et son leadership d’impact ont longtemps été remarqués. Sa nomination au conseil témoigne de notre engagement à reconnaître et valoriser l’excellence issue de nos rangs. >>>

Jeremy Awori, Directeur Général du Groupe, a ajouté, affirmé que « Ayo a joué un rôle clé dans le renforcement de la résilience financière d’Ecobank et dans la promotion de la croissance durable de notre entreprise. Sa capacité à gérer la complexité, à innover en matière de stratégie financière, à aligner la fonction finance sur la transformation de l’entreprise, et à diriger de manière collaborative, font de lui un pilier de notre équipe de leadership. J’ai hâte de poursuivre et renforcer notre collaboration dans la’mise en œuvre de notre stratégie de Croissance, Transformation et Rendements ».

Ayo est titulaire d’un diplôme de premier rang de l’Université de Lagos. Il est Fellow de l’Institute of Chartered Accountants of Nigeria (ICAN) et du Chartered Institute of Management Accountants (CIMA), Royaume-Uni. Il détient également un MBA de la Warwick Business School et un doctorat en leadership organisationnel de la Regent University, aux États-Unis.

Il a suivi des programmes exécutifs à Wharton, à la London Business School, ainsi qu’au prestigieux programme de management avancé (Advanced Management Program) de la Harvard Business School en 2024. Membre officiel du Forbes Finance Council, Ayo est également auteur et reconnu comme un expert en finance et en stratégie organisationnelle.

Cette nomination illustre l’engagement constant d’Ecobank à promouvoir les talents internes et à encourager l’excellence en matière de leadership en Afrique.

Côte d’Ivoire : le trésor public encaisse 109,96 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Côte d’Ivoire, la direction générale du trésor et de la Comptabilité Publique, a mobilisé 109,96 milliards de francs CFA lors de sa récente adjudication de bons et obligations assimilables du Trésor, organisée sur le marché régional des capitaux de l’UMOA.

Cette opération visait à lever un total de 110 milliards FCFA et a enregistré un taux de couverture de 110,87 % avec des soumissions atteignant 121,96 milliards FCFA.

Aissi, le taux d’absorption s’est établi à 90,16 %, démontrant l’intérêt des investisseurs pour les titres ivoiriens.

L’adjudication a concerné quatre échéances :

  • Bons du Trésor à 364 jours (échéance juin 2026) : 37,23 milliards FCFA levés avec un rendement moyen de 7,18 %.
  • Obligations à 3 ans (échéance juin 2028) : 29,33 milliards FCFA levés avec un rendement de 7,60 %.
  • Obligations à 5 ans (échéance juin 2030) : 42,50 milliards FCFA mobilisés avec un rendement de 7,40 %.
  • Obligations à 7 ans (échéance juin 2032) : 900 millions FCFA levés avec un rendement de 7,49 %.

La Côte d’Ivoire a dominé les soumissions avec 118,3 milliards FCFA, suivie par le Bénin et le Sénégal, tandis que le Burkina Faso a également participé. Les taux d’intérêt proposés variaient de 5,70 % pour les bons d’une durée d’un an à 6,00 % pour les obligations de 5 ans.

Notons que Cmcette levée de fonds fait partie de la stratégie de financement des besoins budgétaires de l’État ivoirien pour l’année 2025, dans un contexte de normalisation progressive des conditions de marché dans la zone UMOA.

Zangouna KONE

Au Nigeria, le terminal d’Otakikpo réalise sa première d’exportation de pétrole

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigéria, le terminal d’Otakikpo, développé par la société nigériane Green Energy International Ltd (GEIL), a réalisé sa première exportation de pétrole le 8 juin 2025.

C’est le premier terminal de ce type construit par une entreprise africaine, avec une capacité de stockage de 750 000 barils, extensible à 3 millions de barils, et capable de traiter jusqu’à 360 000 barils par jour pour l’exportation.

L’investissement initial pour ce projet s’élève à plus de 400 millions de dollars, dans le cadre d’un objectif global proche de 1,5 milliard de dollars. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de relance de la production pétrolière nigériane, avec un objectif ambitieux de 3 millions de barils par jour d’ici 2025.

Face à une économie largement dépendante du pétrole (plus de 90 % des revenus d’exportation), le Nigéria doit relever des défis majeurs dans son infrastructure énergétique et lutter contre des groupes armés qui sabotent les pipelines.

Au Gabon, l’homme d’affaires Malien Seydou Kane met en avant l’importance stratégique des infrastructures routières pour l’économie et l’emploi

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Gabon, l’homme d’affaires Malien Seydou Kane, à la tête du Consortium International de Travaux Publics (CITP), met en avant l’importance stratégique des infrastructures routières pour l’économie et l’emploi.

Actuellement, 80 % du réseau routier gabonais reste non bitumé, ce qui signifie qu’il est essentiel de réhabiliter ce réseau afin de désenclaver les régions périphériques et d’améliorer la fluidité du trafic à Libreville.

Le Gabon, avec seulement 20 % de routes bitumées sur son réseau de plus de 10 000 kilomètres, vise à moderniser ses infrastructures pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce défi nécessite des efforts techniques et logistiques significatifs, notamment dans un contexte de sous-investissement prolongé.

Le gouvernement a annoncé un investissement public de 1 333 milliards FCFA (environ 2,2 milliards USD) pour moderniser le réseau routier entre 2024 et 2026. Cela comprend l’identification de chantiers prioritaires et de projets à initier, avec un accent sur la réduction des coûts logistiques et l’amélioration de la circulation des biens et des personnes.

Sous la direction de Seydou Kane, le CITP s’engage à intégrer des objectifs sociaux et environnementaux dans ses projets, contribuant ainsi à la création d’emplois locaux et à la formation professionnelle, tout en soutenant le développement durable.

Notons que cette approche permet non seulement de moderniser les infrastructures, mais aussi d’améliorer la sécurité routière et la qualité de vie des Gabonais.

Abdoulaye KONE

Afrique: FirstRand rachète la succursale sud-africaine de la banque britannique HSBC

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(CROISSANCE AFRIQUE)-FirstRand a annoncé le 10 juin 2025 avoir reçu l’approbation réglementaire nécessaire pour finaliser l’acquisition des activités de la succursale sud-africaine de la banque britannique HSBC. Ce transfert comprend la clientèle locale, les employés ainsi que certains actifs et passifs.

L’accord, initialement révélé en septembre 2024, est prévu pour être complété d’ici le 31 octobre 2025, avec HSBC Afrique du Sud continuant à fonctionner jusqu’à la fin de la transaction. La clientèle ciblée se compose principalement de filiales de multinationales et de grandes entreprises sud-africaines, et la transaction sera gérée par Rand Merchant Bank (RMB), la branche d’investissement de FirstRand.

Emrie Brown, directrice générale de RMB, a souligné que cette acquisition vise à renforcer la position de la banque dans le segment des entreprises multinationales en Afrique du Sud. Après le transfert, les clients de HSBC basés à l’étranger auront toujours accès aux services numériques mondiaux de HSBC pour leurs opérations en Afrique du Sud.

Notons que FirstRand s’engage également à allouer le capital nécessaire pour soutenir les actifs transférés, veillant à ce que l’impact sur son ratio de fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) ne dépasse pas 20 points de base.

Mariam KONÉ