(CROISSANCE AFRIQUE) Au Mali, la Bank of Africa (BOA) a annoncé un produit net bancaire de 8,4 milliards de FCFA pour le premier trimestre de 2025, marquant une baisse de 3,1 % par rapport aux 8,6 milliards de FCFA enregistrés l’année précédente.
Cette diminution est attribuée à la conjoncture économique actuelle, marquée par une inflation persistante et des fluctuations monétaires qui ont affecté les investissements et la consommation.
En parallèle, le produit brut d’exploitation a aussi chuté de 7,32 %, passant de 3,5 milliards de FCFA en mars 2024 à 3,2 milliards de FCFA en mars 2025, un fait qui soulève des questions sur la résilience du secteur bancaire face à des défis économiques croissants.
En dépit de ce contexte difficile, la banque a réalisé une performance impressionnante, avec un bénéfice net qui a bondi de 91,18 %, atteignant 3,021 milliards de FCFA, contre 1,6 milliard de FCFA à la même période l’an dernier.
Ce résultat exceptionnel peut être mis en grande partie sur le compte des stratégies novatrices adoptées par la banque, notamment l’amélioration de sa gestion du risque de crédit et l’optimisation de ses processus internes.
De plus, le résultat avant impôt a connu une progression de 85 %, s’élevant à 3,1 milliards de FCFA en mars 2025, contre 1,7 milliard de FCFA un an plus tôt.
Notons que cette amélioration est principalement le fruit d’une gestion optimisée du coût du risque et d’un contrôle rigoureux des charges générales, mais elle témoigne également d’une confiance renouvelée des clients envers la banque, caractérisée par un nombre croissant d’ouvertures de comptes et d’initiatives de services financiers qui répondent mieux aux exigences du marché.
Dans ce contexte, la BOA continue de renforcer son positionnement comme un acteur clé du développement économique régional.
(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Africa Finance Corporation (AFC) a publié son rapport 2025 sur l’état des infrastructures en Afrique, soulignant la nécessité de réorienter plus de 4 000 milliards de dollars d’épargne africaine vers des investissements dans les infrastructures.
Ainsi, ce document met en lumière les vastes ressources financières disponibles sur le continent, notamment 1 100 milliards de dollars dans des fonds institutionnels, 2 500 milliards de dollars d’actifs bancaires commerciaux, et 470 milliards de réserves de banques centrales. Cependant, ces ressources sont sous-exploitées, investies principalement dans des instruments liquides à court terme.
Le rapport alerte également sur le déficit énergétique chronique en Afrique, avec seulement 6,5 GW de capacité électrique ajoutée en 2022, comparé à 18 GW de renouvelables en Inde. Cela entrave la transformation industrielle et numérique du continent. Il appelle à une approche intégrée pour l’interconnexion des réseaux électriques et à un soutien accru du secteur privé.
En revanche, le secteur ferroviaire montre des signes de renaissance avec plus de 7 000 kilomètres de nouvelles lignes en projet, soutenues par des partenariats publics-privés.
Notons que cette initiative pourrait potentiellement doubler la croissance du transport ferroviaire en Afrique dans la prochaine décennie, offrant un espoir pour l’avenir économique du continent.
(CROISSANCE AFRIQUE)- La plateforme des médias de l’UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine annonce la tenue prochaine d’un colloque majeur portant sur la contribution essentielle des médias à l’essor économique de la région se tiendra du 25 au 27 juin à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire.
Cet événement de grande envergure, organisé par la Plateforme des médias de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en collaboration étroite avec la Commission de l’UEMOA, vise à renforcer le rôle des médias dans la promotion du développement économique durable au sein des huit pays membres de cet espace sous-régional.
Ce forum rassemblera un large éventail de journalistes spécialisés en économie, issus des huit États membres, offrant ainsi une plateforme unique d’échanges d’expériences, de bonnes pratiques et de réflexion sur les défis et opportunités liés à la couverture médiatique économique en Afrique de l’Ouest.
Aussi, les participants bénéficieront de sessions de formation intensives focalisées sur l’acquisition de nouvelles compétences et techniques modernes de traitement de l’information économique et financière, incluant l’analyse des marchés, la compréhension des politiques macroéconomiques et la vulgarisation des données complexes pour un public varié.
Au-delà de la formation, ce colloque ambitionne également de renforcer la coopération entre les médias et les institutions économiques locales afin de favoriser une communication plus transparente et efficace, contribuant ainsi à une meilleure gouvernance économique et à une mobilisation accrue des investisseurs potentiels dans la région.
Notons que cette plateforme est dirigée par Léonard Dossou, patron de l’agence de communication « CHEZ VOUS » , éditrice du quotidien béninois « L’ÉCONOMIESTE DU BÉNIN ». Vivement ce jour.
Par Magaye GAYE Économiste international Ancien Cadre de la BOAD
Les banques de développement, censées impulser un véritable changement dans les économies africaines, semblent parfois se tourner vers des stratégies qui, loin de renouveler les modèles de développement, réactivent des figures du passé
De nombreux séminaires sont organisés où sont invités des anciens responsables gouvernementaux, tels que des ex-Premiers ministres, censés être des leaders capables de guider le continent vers un avenir prospère.
Pourtant, cet attachement au passé semble souvent un frein au véritable progrès que l’Afrique attend.
En effet, l’Afrique d’aujourd’hui n’a pas besoin de réhabiliter des expertises ou des valeurs d’un autre temps.
Les discours qui reviennent constamment sur des concepts tels que la « banque d’investissement », le « recours systématique aux partenaires multilatéraux », le « PIB », la « lutte contre l’inflation » ou encore le « cadrage macroéconomique » sont certes importants, mais ils font partie du vocabulaire qui a montré ses limites.
Au-delà de ces notions, l’Afrique s’est aussi longtemps appuyée sur des approches techniques et stratégiques qui, bien que présentées comme innovantes à leur époque, n’ont pas réussi à impulser un développement durable et inclusif.
Par exemple, la focalisation excessive sur les grandes infrastructures « phares » sans ancrage local, les plans d’ajustement structurel dictés par des institutions externes qui ont parfois fragilisé les économies, ou encore la dépendance aux matières premières sans diversification économique réelle.
Ces méthodes, qu’on a trop longtemps utilisées, n’ont pas permis de créer les emplois, de réduire les inégalités, ni de développer des économies résilientes.
Le véritable changement ne se trouve pas dans la répétition des recettes qui n’ont pas permis de faire décoller les économies africaines.
L’avenir du continent réside dans un changement de paradigme. L’Afrique doit sortir des schémas classiques et s’appuyer sur de nouvelles compétences, des talents jeunes et créatifs, ainsi que sur des approches innovantes.
Les solutions de demain passent par une capacité à penser autrement : remettre en question les modèles de développement hérités, encourager l’émergence de leaders capables de penser le futur et, surtout, libérer le potentiel d’une génération prête à réinventer l’Afrique.
La question est donc : pourquoi continuer à placer en avant des figures du passé alors que l’Afrique a besoin d’un renouveau ?
Pourquoi faire appel à des experts qui ont gouverné dans un contexte où les défis contemporains étaient absents ?
La réponse réside peut-être dans la peur du changement ou dans une certaine forme de confort intellectuel qui privilégie l’ancien au détriment de l’audace. Ou dans des stratégies de positionnement politiques d’actuels dirigeants de banques qui songent peut etre à des échéances electorales présidentielles
Pourtant, il est grand temps de se tourner vers l’avenir en favorisant l’émergence de nouveaux talents et d’un environnement propice à une transformation véritable et durable.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Afrique a besoin de penser autrement. Il est impératif de trouver de nouvelles solutions, d’appliquer des stratégies fondées sur des compétences émergentes et de repenser la coopération entre les acteurs publics et privés. Il est temps de tourner la page et de passer à l’étape suivante du développement africain. . On ne fait pas du neuf avec vieux
(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Togo, la direction générale du trésor et de la comptabilité Publique a obtenu des investisseurs la somme de 22 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa. Cette somme est destinée à assurer la couverture des besoins de financement du budget national.
Il s’agit d’une opération effectuée au terme de son émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du trésor 182 jours organisée le jeudi 5 juin 2025 sur le marché financier de l’UMOA.
Selon l’UMOA titres, le montant mis en adjudication était de 20 milliards FCFA. Les soumissions des investisseurs des soumissions globales de 53,094 milliards FCFA. Ce qui correspond à un taux de couverture du montant mis en adjudication de 265,47%.
Ainsi, le montant des soumissions retenu par l’émetteur est de 22 milliards et celui rejeté à 31,094 milliards FCFA. Ce qui donne un taux d’absorption de 41,44%. Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 6,02%.
Notons que le Trésor Public togolais entend rembourser les bons le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 8 décembre 2025. Quant aux intérêts, leur paiement est prévu d’avance et précomptés sur leur valeur nominale.
(CROISSANC AFRIQUE)- Au Ghana, la Banque centrale (BoG) a annoncé avoir publié des états financiers pour 2024, indiquant une perte d’exploitation de 9,49 milliards de cédis ghanéens (GH¢), une réduction par rapport à la perte de 13,23 milliards GH¢ enregistrée en 2023. Malgré cette amélioration relative, les défis financiers persistent pour l’institution.
La Banque a rendue publique les points clés des états financiers. Revenus et Dépenses: Les revenus de la BoG se chiffrent à 9,40 milliards GH¢, contre des dépenses totalisant 18,89 milliards GH¢, créant un déséquilibre structurel. Coûts d’Open Market: Les opérations d’open market sont le principal poste de dépense avec un coût estimé à 8,60 milliards GH¢.
Aussi, il faut noter les Pertes de Change : Les pertes dues à la réévaluation et aux fluctuations de change s’élèvent à 3,49 milliards GH¢. Le Programme « Gold-for-Oil » : Ce programme a généré des pertes de 1,82 milliard GH¢ pour la banque. Il ya aussi, le Frais d’Émission de Devise : Ceux-ci ont augmenté significativement, passant de 0,69 milliard GH¢ en 2023 à 1,01 milliard GH¢ en 2024.
Malgré une perte opérationnelle, la BoG a enregistré un gain global net de 4,02 milliards GH¢ en 2024, grâce à une réévaluation comptable de ses réserves d’or, de ses droits de tirage spéciaux (DTS) et de ses titres étrangers. En revanche, les fonds propres demeurent négatifs à -61,32 milliards GH¢, bien que légèrement supérieurs aux -65,34 milliards GH¢ de l’année précédente.
Par ailleurs, les actifs totaux de la banque ont considérablement augmenté, atteignant 215,06 milliards GH¢ en 2024, contre 140,41 milliards GH¢ en 2023, indiquant une hausse des engagements à la fois nationaux et internationaux. Ainsi, la Banque a réaffirmé son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, tout en continuant à soutenir la stabilisation des prix dans un contexte économique difficile.
Notons que les résultats montrent que la Banque du Ghana continue de faire face à des turbulences importantes, malgré des signes d’amélioration dans certains aspects financiers.
(CROISSANCE AFRIQUE)-a dégradation de la notation de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) par Fitch Ratings, le 4 juin 2025, a provoqué une réaction vive au sein des milieux financiers africains.
La notation est passée de BBB à BBB- avec une perspective négative, ce qui remet en question la réputation de cette institution clé pour le financement du commerce sur le continent.
Fitch a justifié cette décision par une détérioration du portefeuille de prêts d’Afreximbank, citant un ratio de prêts non performants (NPLs) de 7,1 %, supérieur au seuil de 6 % qui indique un risque élevé.
Cependant, Afreximbank et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) contestent cette évaluation, arguant que la méthodologie de Fitch méconnait les spécificités institutionnelles des relations financières en Afrique, notamment les considérations juridiques entourant les créances sur des pays comme le Ghana, le Soudan du Sud et la Zambie, qui ne sont pas considérés comme en défaut par ces pays.
De plus, Afreximbank note que son propre ratio de NPLs, selon les normes IFRS 9, n’est en réalité que de 2,3 % et qu’elle est suffisamment provisionnée pour faire face à d’éventuels chocs financiers.
La perspective négative attribuée par Fitch soulève des inquiétudes quant à la restructuration de certains prêts souverains, une hypothèse que rejette fermement la banque. Cette situation a également relancé le débat sur la représentation des réalités africaines dans les notations financières internationales.
Notons qu’elle a par ailleurs ravivé le projet de création d’une agence de notation panafricaine, prônée par l’Union africaine, pour mieux refléter le contexte africain et éviter des biais structurels dans l’évaluation des institutions financières du continent.
(CROISSANCE AFRIQUE)-Depuis plus d’une décennie, Coris Bank International Mali et Toguna Motors, filiale du Groupe Toguna sont des partenaires stratégiques. En vue de nouer cette franche et fructueuse collaboration, les responsables de la filiale Toguna Motors et Groupe Coris ont procédé à la signature de la convention de financement LEASING.
« Seuls nous pouvons faire si peu ; ensemble, nous pouvons faire tant ». C’est cette citation de Helen Keller relative au partenariat qui semble inspirer ces deux partenaires stratégiques, d’une longue date, qui viennent de formaliser un nouveau projet de partenariat pour le développement économique des pays et le bien être des populations.
C’est pour cette raison que le Directeur général de Toguna Motors, M. Malla Nantoumé a exprimé avec allégresse que cette journée revêt une importance particulière tant pour eux que pour les partenaires. A titre de rappel, le Patron du Groupe Motors fera savoir : « Nous sommes réunis, ici pour formaliser la convention de financement leasing entre nos deux structures, un accord dont la signature permettra de mettre en place un partenariat qui aura un impact significatif sur l’écosystème de nos activités ».
S’adressant à ses partenaires stratégiques, M. Malla Nantoumé a reconnu leur importance en ces termes : « L’importance de votre Institution dans le système bancaire malien est indéniable, compte tenu de vos nombreux produits adaptés aux exigences de votre clientèle et de votre contribution au financement du secteur privé en particulier ».
Il affirme que sa filiale est convaincue que cette convention facilitera le démarrage rapide des projets des clients de Colis Bank International Mali grâce à la proximité d’un concessionnaire multi-marques proposant des produits adaptés et un service après-vente de qualité sur place.
C’était en présence de Mme Sidibé Aissata, Directrice générale de Coris Bank International Mali, de M. Hamadoun Boré, Directeur général et de Adjoint de Coris Bank International M. Oumar Guindo, Directeur général du Groupe Toguna.
Pour sa part, la Directrice générale de Coris Bank International Mali, Sidibé Aissata rappelle que depuis plus d’une décennie, le Groupe Coris et le Groupe Toguna sont devenus des partenaires de confiance et des partenaires stratégiques.
« Dans le cadre de ce partenariat, plusieurs projets ont été financés et réalisés pour le développement des pays et le bien-être des populations », a ajouté Mme Sidibé Aissata. Avant de préciser que ce partenariat vise à faciliter l’acquisition des véhicules neufs par notre clientèle à travers un financement de la Banque.
Originalité, Responsabilité et Sociabilité
En effet, il s’agit pour Toguna Motors de proposer des véhicules répondant aux besoins de des pour Coris Bank International Mali de mettre en place le financement adapté dans des conditions souples.
Selon elle, Coris Bank International Mali s’inscrit avec conviction à ce projet qui aura pour avantage d’une part de vulgariser les différentes marques commercialisées par Toguna Motors et d’autre part de permettre à leur clientèle de s’équiper de véhicule neuf et de dernière génération répondant à toutes les attentes en termes de viabilité, solidité et confort.
« Je reste convaincue que ce partenariat donnera une nouvelle dimension aux activités de Toguna Motors tout en renforçant la dynamique de nos actions de bancarisation de la population malienne », a-t-elle souhaité.
Ce projet n’est pas seulement un partenariat entre le Groupe Toguna et Coris Bank International, il s’agira surtout d’un grand pas de la reconfiguration du parc automobile du Mali. Ce projet de partenariat dont les objectifs sont en Phase avec la vision de Coris Bank International, de part son originalité, sa responsabilité et sa sociabilité des valeurs chères au groupe, Coris sera vigoureusement suivi par les équipes.
« Le lancement de ce projet arrive à point nommé, car il complète et renforce nos catalogues avec un élargissement de la gamme de nos produits et services offerts à la clientèle. En outre, il est en parfaite harmonie avec la vision de Coris Bank International de faire la Banque autrement à travers de nombreuses initiatives participatives du développement économique du pays », a-t-elle fait savoir, en rappelant que la réussite de ce partenariat nécessite une franche et fructueuse collaboration entre les équipes.
Par ailleurs, l’éclat de la cérémonie a été également magnifié par une visite guidée des marques et de la présentation succinte du Groupe Toguna et de Toguna Motors. Crée dans les années 2000 par Seydou Nantoumé, son Président Directeur Général, le Groupe Toguna assure une qualité de service aux normes internationales au service de l’agriculture malienne et sous-régionale.
En effet, le Groupe, cultive l’amour du travail bien fait, une présence de tous les instants dans ses différents domaines d’exploitation. Dans la clairvoyance de faciliter la mécanisation de l’agriculture au Mali, le Groupe Toguna a créé Toguna Motors, il y a 10 ans et conclu un partenariat avec les marques Foton et Sinotruck faisant de cette entité, le représentant exclusif de ces marques au Mali.
(CROISSANCE AFRIQUE)-En honneur du diplomate chinois, l’Ambassade de la République populaire de Chine a organisé, mercredi 4 mai 2025 à Bamako, une réception de son départ après près de quatre ans de services rendus.
Devant Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, CHEN Zhihong, très ému, a déclaré qu’il est satisfait de constater le progrès des relations entre les deux pays ces trois derniers ans.
« La confiance politique mutuelle continue de se consolider. Nous sommes tellement fiers de voir que nos deux pays entretiennent des échanges permanents à tous les niveaux, coopèrent étroitement dans les affaires bilatérales et internationales ». Ces propos sont de CHEN Zhihong, Ambassadeur chinois au Mali. Il a fait cette déclaration au cours de la réception de son départ.
Accompagné de son épouse, le chef de la diplomatie chinoise au Mali a rappelé que le Président malien de la transition, le Général d’Armée Assimi Goïta a participé au sommet du FOCAC à Beijing en septembre 2024 et a tenu une rencontre historique avec le Président chinois Xi Jinping.
Il estime que les relations sino-maliennes sont portées au niveau stratégique. De surcroît, la coopération substantielle et pragmatique porte d’abondants fruits.
A ses dires, la Chine reste durant ces dernières années, toujours l’un des principaux partenaires économique et commercial du Mali..
Selon lui, avec la mise en œuvre des résultats du Sommet de Beijing du FOCAC, de nouveaux projets de coopération dans l’énergie, la mine, l’infrastructure, la santé et d’autres domaines structurants, axés sur les Dix actions de partenariat sino-africain, sont démarrés et apporteront davantage de bénéfices à nos deux peuples.
Arrivé au Mali en octobre 2021, CHEN Zhihong a rapporté que chaque année, l’Ambassade de Chine organise des activités culturelles comme le gala de la fête du printemps, le dialogue et la grande rencontre des jeunes chinois et maliens, les échanges culturels à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
« L’ambassade de Chine a également parrainé des événements sportifs tels que la compétition de Wushu du Mali et le tournoi de football de la Coupe de l’ambassadeur de Chine, et offre des bourses du gouvernement et de l’ambassade de Chine aux jeunes talents maliens », a-t-il énuméré.
Par ailleurs, il se dit satisfait de constater qu’au cours des trois dernières années, sous le haut patronage des dirigeants d’Etats des deux pays et grâce aux efforts conjoints, les relations sino-maliennes progressent constamment sur tous les aspects avec des résultats gagnant-gagnants.
(CROISSANCE AFRIQUE)-En République Démocratique de Congo, le programme de développement d’Inga 3 obtient l’approbation d’un crédit de 144,085 milliards de FCFA (250 millions de dollars) de la part de la Banque mondiale, le mardi 3 juin 2025.
Ce programme est doté d’un budget total de 576,343 milliards de FCFA (1 milliard de dollars). Selon la Banque mondiale cet ambitieux projet vise à transformer le paysage énergétique du pays tout en améliorant les conditions de vie des communautés locales.
Aissi, l’un de ses principaux objectifs est de remédier au manque d’accès à l’énergie, qui constitue un obstacle majeur à la transformation économique de la RDC. En effet, actuellement, seulement 21 % de la population congolaise est raccordée à l’électricité.
Aussi, le programme d’Inga 3 s’inscrit dans le cadre du Pacte national de l’énergie, qui vise à augmenter la production d’énergie et à améliorer l’accès à l’électricité pour 62 % de la population d’ici 2030. En fournissant une capacité de production d’énergie renouvelable, Inga 3 jouera un rôle clé dans la réalisation de cet objectif.
Programme à multiples phases, la première se concentre sur le développement local dans la province du Kongo-Central, touchant environ 100 communautés, soit 1,2 million de personnes. Les investissements prévus permettront d’améliorer les services de base, tels que l’accès à l’eau potable et à une énergie renouvelable, ainsi que la maintenance des infrastructures routières.
Notons que ces initiatives visent à créer des opportunités économiques et des emplois pour les populations locales, tout en renforçant leurs compétences grâce à des programmes de formation et d’accès à l’enseignement supérieur.