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Données à Caractère personnel : le Malien Hamidou TOGO prêche les enjeux de conformité et défis d’application dans un monde numérique au Maroc

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Au Maroc, l’APDP ( Autorité de Protection des Données à caractère Personnel) , représentée par son Directeur de l’Informatique, du Contrôle et de l’Innovation Technologique, Dr Hamidou TOGO, a pris part à la première édition de l’« Africa Executive Roundtable », un événement organisé par « One Africa Forums » à Rabat, le 27 au 28 mai 2025.

Lors de cette rencontre, Dr Hamidou TOGO a coanimé un panel de haut niveau intitulé « Protection des données personnelles : enjeux de conformité et défis d’application dans un monde numérique », en compagnie d’autres experts.

Les discussions ont mis en lumière le rôle crucial des États, des régulateurs et des citoyens dans la protection de la vie privée et des données personnelles. De plus, après avoir souligné l’importance de l’indépendance et de l’efficacité des Autorités de Protection des Données à caractère Personnel, Dr Hamidou TOGO a abordé les défis liés à l’harmonisation des cadres juridiques à l’échelle continentale et à l’adaptation des lois face aux rapidités changeantes de l’innovation numérique.

Les participants ont également discuté des implications éthiques croissantes de la collecte de données, en évoquant des cas concrets démontrant comment des entreprises et gouvernements ont utilisé ces informations pour influencer les comportements des consommateurs et surveiller les populations. Cette dynamique a suscité des préoccupations, non seulement sur la sécurité des données, mais aussi sur les défis liés à l’équité et à l’inclusivité dans l’accès à la technologie.

Par ailleurs, Dr TOGO a mis en avant l’importance de la sensibilisation du grand public sur les droits associés à la protection des données, plaidant pour des initiatives éducatives qui permettent à chaque citoyen de mieux comprendre comment naviguer dans un monde de plus en plus numérisé.

L’initiative de l’Africa Executive Roundtable se présente ainsi non seulement comme un espace d’échange professionnel, mais aussi comme un catalyseur pour une prise de conscience collective, mettant en lumière la nécessité de collaborations croisées pour bâtir un avenir numérique plus éthique et responsable.

Il convient de noter que l’Africa Executive Roundtable est une initiative de One Africa Forums, servant de plateforme stratégique pour un dialogue Sud-Sud entre les décideurs africains, les partenaires institutionnels et des acteurs économiques de premier plan.

Zangouna KONÉ

Coopération France -Côte d’Ivoire: une convention de 90 milliards de FCFA signée pour soutenir les secteurs stratégiques

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La Côte d’Ivoire et la France ont renforcé leur partenariat bilatéral par la signature de trois conventions de financement portant sur des secteurs stratégiques tels que la santé, l’éducation de base et l’enseignement supérieur, le 28 mai 2025.

D’un montant total de 90 milliards FCFA (soit 137 millions d’euros), ces engagements s’intègrent dans le cadre du 3ème Contrat de désendettement et de développement (C2D), un mécanisme innovant qui permet de convertir la dette en projets de développement.

Grâce à cette nouvelle enveloppe, le gouvernement ivoirien vise à solidifier les bases du capital humain, une priorité essentielle du Plan national de développement (PND). Selon un communiqué gouvernemental publié le 30 mai, trois projets phares articulent cette coopération renforcée.

Le premier, intitulé ‘Bla Keklé’ (de 19 milliards FCFA), a pour objectif d’améliorer la santé maternelle et de promouvoir les droits en santé sexuelle et reproductive. Le second, ‘ADESTRI’ (23 milliards FCFA), vise à moderniser l’enseignement des sciences dans les universités ivoiriennes, en mettant l’accent sur l’innovation pédagogique et la formation scientifique.

Enfin, le projet ‘PAREC’ (47 milliards FCFA) aspire à élargir l’accès à un enseignement secondaire de qualité, en se concentrant particulièrement sur les adolescentes et les adolescents, dans une optique d’équité territoriale et de réduction des inégalités.

Adama Coulibaly, ministre ivoirien des Finances et du Budget, a souligné que ces conventions démontrent une volonté partagée de mettre l’humain au cœur de la politique de développement. Il a également mentionné qu’un soutien supplémentaire de 3 milliards FCFA de la Fondation Bill Gates viendra compléter ces initiatives, en promettant que ‘ces ressources seront utilisées à bon escient’ tout en insistant sur la rigueur dans leur utilisation.

De son côté, Sandra Kassab, directrice du département Afrique de l’Agence française de développement (AFD), a salué les avancées de la Côte d’Ivoire, qui a récemment progressé de plus de 10 places dans le classement de l’Indice de développement humain (IDH) en une seule année. ‘Ces résultats témoignent des efforts productifs’, a-t-elle déclaré, tout en réaffirmant l’engagement de la France à soutenir une trajectoire de croissance inclusive, durable et équitable.

Le C2D joue un rôle clé dans la transformation structurelle. Ce mécanisme de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, en vigueur depuis plus d’une décennie, soutient les réformes essentielles dans des secteurs cruciaux. Avec cette nouvelle phase, la dynamique de reconstruction et de modernisation de l’État ivoirien se poursuit, consolidant les avancées tangibles en gouvernance sociale et en accès aux services publics essentiels.

Notons qu’en se concentrant sur le triptyque santé-éducation-enseignement supérieur, les autorités ivoiriennes visent à créer les conditions nécessaires pour un développement plus inclusif, en réponse aux aspirations d’une population jeune et en pleine croissance. Ce partenariat renforcé témoigne de la maturité de la coopération stratégique entre Paris et Abidjan, désormais axée sur l’impact, la responsabilité et la durabilité.

Moussa KONÉ

Mali: les Emirats Arabes Unis lorgnent le secteur aurifère

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Au Mali, les Émirats Arabes Unis examinent des possibilités d’investissement dans le secteur minier.

Dans ce cadre, une importance délégation, composée d’experts en ressources naturelles, d’investisseurs et de représentants gouvernementaux, est actuellement en visite à Bamako, accompagnée du représentant diplomatique du Mali aux Émirats, son excellence Dieminatou Sangaré.

Selon Alousseni Sanou, ministre Malien de l’économie et des finances, « Cette visite s’inscrit dans une initiative plus large visant à renforcer les liens économiques entre les deux nations, en particulier dans les domaines émergents tels que l’exploitation minière et la durabilité »

Les discussions portent sur des projets prometteurs qui pourraient non seulement profiter aux investisseurs émiratis, mais également stimuler le développement économique du Mali, en créant des emplois locaux et en favorisant le transfert de technologies ».

Cette collaboration pourrait jouer un rôle clé dans la diversification de l’économie malienne, en réduisant sa dépendance à l’égard des secteurs traditionnels tout en respectant les standards environnementaux.

Notons que les deux parties envisagent également la mise en place de partenariats stratégiques qui pourraient ouvrir la voie à d’autres investissements dans le pays.

Le Sénégal mobilise 66 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, la direction générale du trésor et de la comptabilité Publique a obtenu 66 milliards FCFA sur le Marché financier de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) dans une opération qui a bénéficié d’un fort soutien des investisseurs ivoiriens, soulignant l’attrait croissant des titres publics sénégalais sur le marché régional.

Cette manœuvre s’est terminée le 30 mai, marquant ainsi la clôture des interventions hebdomadaires sur le marché des titres publics de l’UMOA, une étape cruciale dans le financement des projets de développement du pays.

L’objectif initial était de mobiliser 65 milliards FCFA, mais Dakar a reçu des soumissions totales atteignant 84,77 milliards FCFA, ce qui représente un taux de couverture impressionnant de 130,42 %, un indicateur clair de la confiance des investisseurs dans la solidité économique du Sénégal.

Finalement, le Trésor public sénégalais a décidé de lever 66,08 milliards FCFA (équivalant à 100,7 millions d’euros), entraînant un taux d’absorption de 77,95 %, ce qui témoigne d’une gestion réussie des offres publiques. Les investisseurs ivoiriens ont joué un rôle clé dans ce succès en contribuant pour 41,96 milliards FCFA, soit 63,49 % de l’enveloppe totale, illustrant ainsi les liens économiques croissants entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Le reste des fonds a été complété par le Sénégal, avec 24,08 milliards FCFA, et le Bénin, avec 0,02 milliard FCFA, montrant une coopération financière intra-UMOA. À noter, cette opération a été réalisée par le biais d’un seul instrument financier à moyen terme, une Obligation assimilable du Trésor (OAT) d’une maturité de 3 ans, ce qui en fait une option sécurisée et prévisible pour les investisseurs.

Le prix marginal a été fixé à 9 630 FCFA, avec un rendement moyen pondéré de 7,72 %, un rendement compétitif qui, selon les experts, pourrait inciter davantage d’investissements étrangers dans les prochains mois.

Notons que ces résultats positifs pourraient également renforcer la capacité du Sénégal à financer d’importants projets d’infrastructure et à stimuler son développement économique, positionnant le pays comme un acteur majeur sur la scène financière de l’Afrique de l’Ouest.

Mariam KONE

Banques: Idrissa Nassa, PDG de Coris Holding remporte le prestigieux prix « Lifetime Achievement »

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Idrissa Nassa, le président-directeur général de Coris Holding, a été honoré du prestigieux Prix « Lifetime Achievement » lors des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui se sont tenues à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 26 au 30 mai 2025.

Cet événement a rassemblé les principales autorités économiques de plus de 80 pays. Cette distinction célèbre non seulement l’ensemble de sa carrière, mais aussi son engagement en faveur d’une finance éthique et inclusive, dédiée au développement du continent africain.

En partageant son émotion sur les réseaux sociaux, M. Nassa a déclaré : « C’est avec une grande émotion que j’ai reçu le Prix “Lifetime Achievement”, une distinction prestigieuse qui récompense la qualité de mon parcours professionnel. » .

Il a souligné la signification symbolique de ce prix, reçu en présence des personnalités économiques de plus de 80 pays, le qualifiant de moment fort, riche en gratitude mais aussi en responsabilité.

Il a rendu hommage aux African Banker Awards ainsi qu’à toutes celles et ceux qui croient en une Afrique unie, audacieuse et proactive dans sa propre transformation. « Une Afrique où la finance est un levier accessible et éthique au service du développement », a-t-il affirmé.

M. Nassa a dédié son trophée à la paix, à la cohésion et à l’intégration en Afrique, tout en adressant une pensée particulière aux équipes du Groupe Coris, à leurs partenaires, aux jeunes, aux femmes leaders, et à tous ceux qui s’engagent chaque jour pour un avenir meilleur.

Par ailleurs, il a insisté sur le fait que cette reconnaissance ne représente pas une fin en soi, mais plutôt un appel à continuer à innover pour impacter davantage la vie des populations africaines.

Ce prix s’ajoute à d’autres distinctions remarquables obtenues par Idrissa Nassa, dont le titre de « CEO de l’année » lors des Financial Afrik Awards 2025, qui soulignait déjà son leadership et son engagement en faveur d’un secteur financier africain plus inclusif et résilient.

Sous sa direction, Coris Bank International s’est affirmée comme une institution bancaire majeure en Afrique de l’Ouest, avec une présence dans plusieurs pays de la région.

Daouda Bakary KONÉ

Mali: Mahamadou Tidiani TOURÉ réélu à la présidence de l’Ordre des Ingénieurs-Conseils

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Mahamadou Tidiani TOURÉ a été réélu à la présidence de l’Ordre des Ingénieurs-Conseils du Mali pour un nouveau mandat de deux ans, suite à la 24ème Assemblée générale de l’Ordre. Considéré comme un leader discret, humble et dévoué aux intérêts de la profession, M. TOURÉ dirigera un bureau composé de 8 membres, tous réélus à l’unanimité des voix présentes.

Ce nouveau bureau est chargé de poursuivre l’élan de développement de la profession à l’ère du numérique. Voici la composition officielle du bureau de l’OICM pour les années 2025-2027 :

  1. Président : M. Mahamadou Tidiani TOURE ;
  2. Vice-Président : M. Dramane DIALLO ;
  3. Secrétaire Général : M. Adama N’GUIRO ;
  4. Secrétaire Général adjoint : M. Moussa DIARRA ;
  5. Trésorier : M. Ibrahim MALLÉ ;
  6. Secrétaire chargé de la formation : M. Daouda SANOGO ;
  7. Secrétaire chargé de l’Information : M. Hamidou Mama TRAORÉ ;
  8. Secrétaire chargé des relations extérieures : M. Mamba KONATE. Généré par Eskritor

Lutte Contre l’Enrichissement Illicite au Mali: un GAB de 32 milliards de FCFA descellé par l’OCLEI

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A photograph taken in Abidjan on March 27, 2024, shows CFA franc banknotes checked by a man. The election of anti-system candidate Bassirou Diomaye Faye to the presidency of Senegal has cast further doubt on the future of the CFA franc in West Africa, even if leaving this common currency remains an uncertain economic adventure. (Photo by Issouf SANOGO / AFP)

(CROISSANCE AFRIQUE)-Sous la direction visionnaire de Moumouni Guindo, l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) a réalisé des avancées significatives qui ne se limitent pas seulement aux chiffres impressionnants, mais qui témoignent également d’une évolution structurelle et stratégique de l’institution.

En prenant en charge des cas de corruption qui s’élèvent à une somme colossale de 32 milliards de F CFA, l’OCLEI n’a pas seulement agi comme un simple organe bureaucratique, mais a aussi été un acteur clé dans la transformation des mentalités face à la corruption au sein de la société malienne.

Lors de la présentation de son rapport de fin de mandat au Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, le vendredi 30 mai 2025, M. Guindo a soigneusement mis en lumière les réalisations majeures de ses huit années à la tête de l’institution, soulignant ainsi le tournant décisif que représente son administration pour la lutte contre la corruption.

Il a notamment mentionné le processus de renforcement et de structuration de l’OCLEI, qui a été accompagné d’une mise en place de mécanismes de transparence et de reddition de comptes, permettant d’accroître la confiance du public envers cette institution.

En outre, la coopération efficace tant sur le plan national qu’international qu’il a favorisée a permis de nouer des relations inédites avec des partenaires régionaux et mondiaux, enrichissant ainsi les efforts locaux de lutte contre l’enrichissement illicite. Selon le rapport détaillé, 63 dossiers de corruption ont été traités sur un total de 100, révélant l’intensité des enquêtes et l’importance des mesures préventives mises en place.

L’identification de 500 biens immobiliers, intégrant des propriétés situées à l’étranger, liées à environ quarante personnes, illustre l’ampleur de la tâche accomplie par l’OCLEI et son rôle dans la traçabilité de l’argent mal acquis. En outre, l’OCLEI a su établir des protocoles d’accord avec douze pays pour surveiller les investissements illicites, démontrant sa capacité à se projeter au-delà des frontières nationales et à aligner ses efforts avec ceux d’autres nations.

L’organisation a également joué un rôle essentiel dans la sensibilisation du public, en collaborant avec diverses confessions religieuses et des groupes de jeunes pour promouvoir une culture d’intégrité et de responsabilité.

Cette initiative a inclus des campagnes de sensibilisation dans les écoles et communautés, visant à inculquer des valeurs éthiques dès le plus jeune âge. Parallèlement, l’OCLEI a contribué de manière significative à l’élaboration de la Constitution de 2023, y apportant une perspective nouvelle et essentielle sur les enjeux de transparence et d’équité.

Malgré ces succès notables, M. Guindo a mis en avant l’absence du terme « corruption » dans les textes fondateurs de l’OCLEI, plaidant pour une mise à jour nécessaire qui permettrait d’élargir l’action de l’institution à de nouveaux secteurs, y compris le secteur privé. Ce plaidoyer souligne l’importance d’une réforme qui pourrait conduire à une lutte encore plus robuste et efficace contre les abus dans toutes les strates de la société.

En réponse à ces observations pertinentes, le Premier ministre a salué le bilan comme « impressionnant », réaffirmant ainsi l’engagement indéfectible du gouvernement à poursuivre la lutte contre l’enrichissement illicite, qui demeure une priorité de la Transition, tout en promettant des réformes législatives pour renforcer le cadre juridique entourant ces initiatives.

Abdoulaye KONE

Mali: « l’assistance humanitaire d’urgence ciblera 4,7 millions de personnes » en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, une réunion de concertation sur le Plan National de Réponses à l’insécurité alimentaire s’est tenue sous la présidence Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le lundi 2025.

Cet événement a réuni le Ministre Commissaire à la Sécurité alimentaire, le Chef de la Délégation de l’Union Européenne, en tant que leader des Partenaires Techniques et Financiers du cluster sécurité alimentaire, ainsi que plusieurs autres partenaires techniques et financiers.

Monsieur DIOP a souligné que ce plan national vise à protéger la vie et la dignité des populations exposées à des besoins critiques en leur offrant une assistance multisectorielle d’urgence. Cette approche est en adéquation avec la vision du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition et Chef de l’Etat, qui place les besoins essentiels de la population au cœur des préoccupations publiques.

Dans ce contexte, il a été précisé que l’assistance d’urgence ciblera 4,7 millions de personnes particulièrement vulnérables, avec un budget estimé à 462 milliards de francs CFA. Ces fonds seront principalement destinés aux secteurs prioritaires tels que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la santé, l’éducation, ainsi que l’hygiène et l’assainissement.

En saluant l’engagement et la contribution des acteurs humanitaires, Monsieur DIOP a insisté sur le fait que l’objectif du Mali n’est pas de dépendre de l’assistance d’urgence et de l’appui humanitaire à long terme. Il a plutôt plaidé pour l’inscription de l’engagement collectif et des réponses dans une perspective de résilience, de développement durable et de paix.

Notons que la rencontre a été ponctuée par des échanges interactifs qui ont abouti à des recommandations destinées à renforcer la collaboration et l’accompagnement des partenaires humanitaires dans les efforts des Autorités maliennes pour le bien-être des populations vulnérables. Cela s’inscrit dans une dynamique de complémentarité et de coordination renforcée sous le leadership du Gouvernement.

Mariam KONÉ

Mali: le Gouvernement et le secteur privé œuvrent en faveur des réformes structurelles de l’économie nationale 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Cette réunion, tenue le jeudi 29 mai 2025, a mis en lumière les résultats significatifs des échanges mensuels entre le secteur public et le secteur privé.

Parmi les priorités identifiées figurent la satisfaction des besoins fondamentaux des populations, l’adoption d’un plan d’action à court terme, et la mise en œuvre de réformes structurelles de l’économie nationale. Les ministres sectoriels ont également été invités à tenir compte des préoccupations du secteur privé. 

Ainsi, le cadre de concertation vise à établir un partenariat constructif pour aborder les enjeux d’intérêt national, assurant ainsi une prise en charge efficace des préoccupations des différents acteurs du développement socio-économique du Mali.

Au cours de l’évaluation du plan d’action pour répondre aux besoins fondamentaux des populations, il a été noté que sur les 14 mesures proposées, sept ont été réalisées, quatre sont en phase d’exécution, et trois restent à mettre en œuvre. 

Aussi, le Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a encouragé les participants à maintenir l’élan existant afin d’accompagner le Gouvernement sur des questions cruciales, telles que l’approvisionnement régulier du pays en denrées de première nécessité, la fourniture d’intrants agricoles de qualité avant la saison des pluies, et la facilitation de la libre circulation des biens et des personnes au sein de la Confédération des États du Sahel (AES). 

Il a également insisté sur l’importance de renforcer la cohésion au sein des organisations, affirmant que « Aucune action de développement économique et social ne peut être réalisée sans l’union sacrée au sein des organisations faîtières du secteur privé, des organisations professionnelles et des organisations patronales ».

Notons que les discussions, d’une durée de près de trois heures, ont mis en lumière des points de blocage rencontrés dans différents secteurs d’activité. Des solutions inclusives ont été proposées, soulignant ainsi la pertinence et l’efficacité de ce cadre d’échanges. 

Daouda Bakary KONÉ 

Mali: l’AES veut créer un cadre propice pour harmoniser les systèmes juridiques des trois pays

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOITA, Chef de l’États, a accordé une audience aux Ministres en charge des questions de justice de l’AES, le vendredi 30 mai 2025, au Palais de Koulouba.

La délégation ministérielle, conduite par le ministre Mamoudou KASSOGUÉ, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux du Mali, était venue faire le compte rendu de leur réunion que Bamako abrite.

Aux dires de Maître Edasso Rodrigue BAYALA, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, chargé des relations avec les institutions du Burkina Faso, la rencontre de Bamako est un cadre propice pour harmoniser les systèmes juridiques des trois pays, afin d’accompagner la dynamique confédérale.

Au nom de ses homologues du Mali et du Niger, Maître Edasso Rodrigue BAYALA, Ministre de la Justice du Burkina Faso, s’est réjoui des orientations et conseils donnés par le Président GOITA.

Notons que ces conseils et orientations, ajoute-t-il, permettront d’améliorer le communiqué final de leur rencontre de Bamako.